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Civilisation de l’amour…


Prérequis pour mieux comprendre cet article : le terme femme-mulier est défini dans l’article : Femmes ?… uxor ou mulier ?…






La « Civilisation de l’amour »… qui « attend la conversion des chrétiens » est chère à nos derniers papes (voir note 1)

La sainte bible nous y prépare en enseignant que « Un eunuque n’entrera pas, avec des testicules écrasées ou amputés et avec des parties sexuelles châtrées, dans l’église du Seigneur. » (Dt 23, 2 traduit de la neuve vulgate “typique”, voir note 2).

Saint Paul nous y encourage en enseignant aux hommes de “ne pas ne pas” toucher la femme-mulier : « A moi ils (Ndlt : le Christ et l’Esprit de Dieu) permettent tout ! […] Donc glorifiez Dieu dans votre corps. Or au sujet de ce que vous avez écrit, le bien est pour l’homme de ne pas ne pas toucher la femme-mulier ; » (1 Cor 6, 1 et 6, 20 à 7, 1 : traduit de la neuve vulgate “typique”, voir note 3).

Ces passages de la bible sont traduits de la bible catholique neuve vulgate disponible sur le site internet du Vatican. Cette bible est une révision critique demandée par le Concile Vatican II de l’édition vulgate latine (voir note 4) dont le Pape Pie XII enseigne : « dans les choses de la foi et des mœurs de toute erreur être absolument immune; » (Divino afflante Spiritu, voir note 5). Remarquons la force de ce mot « immune »… qui signifie qu’au sein de l’Eglise, cette édition biblique latine de la vulgate est immunisée (préservée) contre toute erreur aux sujets de foi et concernant les mœurs.





Par Arnaud Barbey le 31 mars 2020





construire la civilisation de l’amour – culture de l’amour






Note 1 : voir l’article sur La Croix à propos de doctrine sociale de l’église

Note 2 : traduit de la neuve vulgate “typique” en (Dt 23, 2) : « Non intrabit eunuchus, attritis vel amputatis testiculis et absciso veretro, ecclesiam Domini. »

Note 3 : traduit de la neuve vulgate “typique” en (1 Cor 6, 1 et 6, 20 à 7, 1 : « “ 12. Omnia mihi licent! ”. 20 […] Glorificate ergo Deum in corpore vestro. De quibus autem scripsistis, bonum est homini mulierem non non tangere; » : (SOURCE : site internet du Vatican )

Note 4   : Cette dernière révision de l’édition vulgate latine fut promulguée par saint Jean-Paul II en 1979… bible disponible sur ce blog.

Note 5 : traduit du latin canonique de la lettre Papale Divino afflante Spiritu : « in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem; » ( Source : site internet du Vatican )

Six dons de l’Esprit… ou quinze…!

Tout mais pas sept !…

Les anciens docteurs chrétiens considéraient la piété parmi les 7 dons de l’Esprit car elle est effectivement mentionnée en (Isaïe 11, 2) avec six autres dans d’anciennes éditions de la vulgate…

Mais l’édition critique de la neuve vulgate en 1979 à modifié le texte biblique en supprimant… la piété.

Il faut affirmer que cette conception simpliste des 7 dons de l’Esprit est totalement fausse… car si déjà on additionne les six vertus de l’Esprit mentionnées en (Isaïe 11, 2) de la neuve vulgate, avec les neufs mentionnées en (Galates 5, 22)… on obtient déjà quinze dons ou fruits de l’Esprit… !

Les six vertus de l’Esprit mentionnés en (Isaïe 11, 2) de la neuve vulgate : la sagesse et l’intelligence, le conseil et la fortitude, la science et la crainte de Dieu (1). Les neufs fruits de l’Esprit mentionnés en (Galates 5, 22) : la charité, la joie, la paix, la longanimité, la bénignité, la bonté, la foi, la mansuétude, la continence (2).

Signification de la piété

La piété est étymologiquement le respect de « ce qui est fixé par la loi divine » (Source wiktionary.org). Mais la fausse doctrine pseudo-catholique en a changé le sens dans sa novlangue pour en faire une édulcoration affective « vendable »… car il n’est pas toujours politiquement correct dans l’église catholique de parler de respect de « ce qui est fixé par la loi divine ». Donc afin d’édulcorer le message évangélique pour le rendre plus insignifiant, la fausse doctrine pseudo-catholique explique par une généralisation bisounours de l’Eglise catholique de France : « La piété est un des sept dons du Saint Esprit par lequel nous vénérons et aimons Dieu. » (voir note (3)).





Article par Arnaud Barbey, rédigé le 16 avril 2019, complété le 5 mai 2020.





les 7 dons de l’Esprit saint – les 7 dons du saint Esprit – les fruits de l’esprit saint






(1) (Isaïe 11, 2) « et requiescet super eum spiritus Domini: spiritus sapientiae et intellectus, spiritus consilii et fortitudinis, spiritus scientiae et timoris Domini; »

(2) (Galates 5, 22) : « Fructus autem Spiritus est caritas, gaudium, pax, longanimitas, benignitas, bonitas, fides, 23 mansuetudo, continentia »

(3) source : site internet de l’église catholique de France sur la page : eglise.catholique.fr/glossaire/piete)





On pourra lire aussi l’article : Mariage des prêtres et piété. Saint Paul a prévenu… que dans les derniers temps « seront des hommes, … ayant certes l’aspect de la piété, mais refusant sa force morale ; » (2 Tim 3, 1)





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Mariage des prêtres et piété





Résumé : On ne parle plus de piété, le respect de « ce qui est fixé par la loi divine »… et pour cause… saint Paul a prédit notre actualité que des prêtres ont seulement l’aspect de la piété… Éviter à quelques hommes la vie avec une femme afin de les éduquer à plus de force morale, pour leur éviter de réitérer personnellement le péché d’Adam… ces hommes ne sont pas appelés à être prêtres…






On pourra lire aussi des articles dans la catégorie ‘Mariage des prêtres’

On pourra lire aussi l’article : Six dons de l’Esprit… ou quinze…! qui nous apprend selon la Magister catholique… que la piété n’est plus un des « 7 dons de l’Esprit »…!






Nous y sommes : saint Paul prévient que dans les derniers temps « seront des hommes, … ayant certes l’aspect de la piété, mais refusant sa force morale ; » (2 Tim 3, 1 voir NOTE 1).

Quant à ces hommes, « ayant certes l’aspect de la piété »… saint Paul explique que ce sont bien les ecclésiastiques qui sont décrits, qui, au-dessus de tout soupçons, sont accueillis dans les maisons : « Mais ceci tu sauras, que seront imminent dans les derniers jours des temps dangereux. Car seront des hommes, … ayant certes l’aspect de la piété, mais refusant sa force morale ; aussi évite les. Car sont de ceux-ci, qui pénétrant dans les maisons et conduisent captives des petites femmes-mulier chargées par les péchés, qui sont conduites par des convoitises variées, toujours élèves et jamais ne valent à parvenir à la science du vrai. » (2 Tim 3, 1 voir NOTE 2).

La piété est étymologiquement le respect de « ce qui est fixé par la loi divine » (Source wiktionary.org). La doctrine pseudo-catho en a changé le sens dans sa novlangue pour en faire une édulcoration affective « vendable » : « La piété est un des sept dons du Saint Esprit par lequel nous vénérons et aimons Dieu. » (voir le site eglise.catholique.fr/glossaire/piete). Ce en quoi cette définition n’est pas en accord avec la doctrine de l’Eglise qui ne considère pas la piété comme un don de l’esprit (voir mon article : Six dons de l’Esprit)

Ce mot piété est oblitéré dans le langage ecclésiastique actuel… ce terme a même été dévalorisé pour devenir une notion empoussiérée… peut-être justement parce qu’il signifie l’obéissance aux prescriptions de Dieu (Un impie et celui qui nie la piété, c’est-à-dire celui qui nie la loi divine)…

Ces ecclésiastiques ayant « l’aspect de la piété, mais refusant sa force morale »… on peut comprendre d’où ils sont issus… Dieu ne peut pas appeler aux ministères des hommes n’ayant pas envie d’une femme dans leurs bras… puisque saint Paul ordonne aux ecclésiastiques d’avoir femmes et fils (voir Les saintes écritures pour le mariage ecclésiastique). Mais il en existe. A ces hommes Dieu ne donne pas cette envie naturelle de femme pour les mettre dans un état de vie propice à leur rédemption. La raison est qu’ils sont mis dans un état dans lequel ils ont plus de facilité à résister à se laisser entrainer à suivre à tort par amour l’avis de leur femme… pour ne pas trop les mettre en situation de répéter personnellement le péché d’Adam qui se laissa entrainer par Eve à manger du fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais.

Mais ces hommes, qui ne devraient pas être ministres dans l’église y sont finalement acceptés, et même plus facilement attirés personnellement… pour la raison justement de cette subversion des valeurs évangéliques qui empêche les pasteurs catholiques d’avoir une femme… Cette subversion entraine donc comme ministres dans l’église ces hommes qui refusent la force morale de l’obéissance aux préceptes de Dieu à la place de ceux qui y sont véritablement appelés… CQFD… l’église a donc ainsi hérité de ministres qui ne sont nullement appelés à un ministère pastoral… en même temps que ceux réellement appelés… qui se sont quand même laissé entrainer à outrepasser le précepte de Dieu d’avoir une femme… refusant de ce fait aussi la force morale d’obéir au précepte de Dieu ! Sauf bien entendu les prêtres qui se marient quand même après leur ordination pastorale… ceux-là seuls, obéissant à l’Esprit Saint, montrent qu’ils ont réellement une vocation ministérielle dans l’église catholique.

Donc saint Paul a prédit notre actualité que des prêtres ont seulement l’aspect de la piété.. mais n’ont pas cette piété du fait que la plupart outrepassent le précepte de Dieu d’avoir une femme et des fils (voir Les saintes écritures pour le mariage ecclésiastique) !





Par Arnaud Barbey, le 8 mars 2020





NOTE 1 : traduit de la nova vulgata canonique en (2 Tim 3, 2-5) « 2 Erunt enim homines, […] 5 habentes speciem quidem pietatis, virtutem autem eius abnegantes;  »).

NOTE 2 : traduit de la nova vulgata canonique en (2 Tim 3, 1) « 1 Hoc autem scito, quod in no vissimis diebus instabunt tempora periculosa. 2 Erunt enim homines, […] 5 habentes speciem quidem pietatis, virtutem autem eius abnegantes; et hos devita. 6 Ex his enim sunt, qui penetrant domos et captivas ducunt mulierculas oneratas peccatis, quae ducuntur variis concupiscentiis, 7 semper discentes et numquam ad scientiam veritatis pervenire valentes. »
Le terme latin mulierculas est un diminutif de mulier.

Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier ?

Elle est mariée ou non ?

SOURCE : fr.arthusbertrand.com/blog/a-quel-doigt-porter-alliance




Les enseignements de nos clercs et nos « scribes » catholiques concernant la foi et les mœurs ne distinguent pas les nombreuses appellations de « femmes » de la bible… cette erreur empêche de savoir si le propos concerne une femme mariée ou non mariée.

Cet article donne le sens biblique des deux principales appellations de « femmes » dans la bible nova vulgata “typique” catholique… « mulier » et « uxor ».

Une femme appelée uxor dans la bible canonique catholique désigne toujours une femme mariée, et une femme appelée mulier est dans la grande majorité des cas une femme non mariée.











Femme-mulier

Table des matières

D’après notre pratique de la signification des différentes appellations de femmes dans la sainte bible nova vulgata “typique” catholique, le terme mulier désigne toute femme en général : soit une veuve (saint Luc 4, 26 : « mulierem viduam ») ; soit une jeune fille dans la maison de son père (Livre des Nombres 30, 4) ; soit encore une concubine (2 Samuel 15, 16 : « mulieres concubinas ») ; soit une femme promise en mariage comme dans ce verset du saint Livre de l’Apocalypse où le terme « mulier » n’est pas écrit, mais où la femme est « promise femme-uxor » (« sponsam uxorem »), c’est-à-dire qu’étant actuellement fiancée, elle ne sera dénommée « uxor » qu’à partir du moment où elle sera mariée : « Viens, que j’expose à toi la promise femme-uxor de l’Agneau. [1]» (Apocalypse 21, 9) ; voire une femme qui par ailleurs est déjà devenue uxor par mariage à son homme comme dans cet exemple du Livre de la Genèse : « 7 Après cela donc la femme-uxor de son maitre a jeté ses yeux sur Joseph et a dit : “Dors avec moi”. […] 10 De cette manière par les paroles durant chaque jours aussi la femme-mulier était pesante pour l’adolescent, […].[2]» (Livre de la Genèse 39, 7 puis 10).

Dans la grande majorité des emplois une femme écrite individuellement mulier est une femme non mariée, en tous cas en tant qu’une femme est mariée elle est toujours écrite uxor comme par exemple l’écrit le Livre de la Genèse : « A quelque degré, à cause de ce qui arrive, l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme-uxor ; de plus ils seront dans une chair une. [3] » (Genèse 2, 24).

Comme exemple biblique explicite d’une « mulier » qui est non mariée et d’une « uxor » qui est mariée, il est intéressant de lire cette tribulation arrivée à Abraham qui avant leur arrivée en Egypte, a voulu cacher que Sarah est sa femme-uxor pour ne pas se faire assassiner… Il a compris (le texte écrit… : « J’ai appris à connaitre ») que parce qu’elle était belle, il valait mieux dire qu’elle est femme-mulier afin qu’il ne se fasse pas assassiner au cas où un égyptien voudrait s’approprier Sarah et alors aurait dû éliminer le mari gênant… (Livre de la Genèse 12, 11-13 [4]). La suite de l’histoire est que le Pharaon enleva Sarah pour en faire sa femme-uxor en croyant qu’elle n’était pas femme-uxor d’Abraham (Livre de la Genèse 12, 14-20)…  

Utilisé au pluriel, le nom mulier regroupe des femmes ayant possiblement des situations de vie différentes, alors qu’utilisé au pluriel, le terme uxor regroupe uniquement des femmes mariées.

Femme-uxor

Table des matières

Nous écrivions ci-dessus qu’une femme devient femme-uxor par mariage à son homme… mais bibliquement, un « mariage » revêt des modalités différentes selon la situation des époux…

Nous appelons dans cette étude uxorat un couple femme/homme au sein duquel la femme est « uxor » de son homme et non « mulier » de son homme, car en effet une « mulier » a possiblement « son homme », en latin « viri sui », par exemple le Livre de l’Ecclésiastique écrit que « Le regard de femme-mulier égaye la face de son homme, […] [5]» (Livre de l’Ecclésiastique/Siracide 36, 24).

Après avoir montré où la sainte bible nous instruit de l’« uxorat », nous montrerons ensuite à notre chapitre « Sacrement de mariage », que sous certaines conditions que donnent le saint Concile de Florence et le Concile de Mayence, un uxorat possède, ou ne possède pas, le « sacrement de mariage » à traduire en vérité par sacrement de matrimoine selon le terme en latin ecclésial canonique.


Livre de la Genèse :

Table des matières

Dans la sainte bible, être femme-uxor d’un homme apparait déjà dans l’ancien testament dès le tout début du Livre de la Genèse, bien avant le don de la loi de Moïse donc bien avant l’installation du sacerdoce en Israël par Moïse. Par exemple Eve a été créée femme-mulier et ensuite est femme-uxor d’Adam : « Donc le Seigneur Dieu a émis un sommeil sur Adam. Et lorsqu’il eût dormi, il a rapporté une d’entre ses côtes et empli à nouveau la chair à la place d’elle ;et le Seigneur Dieu a édifié la côte, qu’il avait portée d’Adam, en une femme-mulier et l’a amenée vers Adam.[…] 20 Et Adam a appelé le nom de sa femme-uxor Eve, […]. [6]» (Genèse 2, 21-24 puis 3, 20).

La femme de Noé et celles de ses fils sont leurs uxor : « Et Noé est entré et ses fils, sa femme-uxor et les femme-uxors de ses fils avec lui dans l’arche à cause des eaux du déluge. [7]» (Genèse 7, 7). Théologiquement tous les peuples sont issus de ces huit sauvés du déluge que sont Noé et sa femme-uxor, et ses trois fils et leurs femme-uxors… ce qui explique que les révélations Divines faites à Noé, de même que ses mœurs en matière d’uxorat, c’est-à-dire de couple femme/homme dans lequel la femme est femme-uxor de son homme, ont été transmises et sont possiblement encore conservées dans toutes les civilisations humaines.

De fait dans la sainte bible, même une femme appartenant aux peuples non israélites peut aussi devenir femme-uxor d’un homme.

Par exemple avant l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ, la bible montre dans l’ancien testament le roi Assuérus, régnant sur cent vingt-sept provinces depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie (lire Esther 1, 1), qui projetait de publier un édit à toutes les femmes-uxors de son empire… : « Et par lui dans chacune, qui est vaste, de tes provinces que soit divulgué l’imperium, et toutes les femmes-uxors, auront de la déférence pour leurs maris, tant des plus grands que des plus petits. [8]» (Livre d’Esther 1, 20). 


Le Livre de Tobie : 

Table des matières

Pour mieux comprendre l’uxorat, prenons tout d’abord le Livre de Tobie ; on y lit comment le jeune Tobie prend pour femme-uxor la jeune Sara.

Voici un extrait du Livre de Tobie dans la sainte bible nova vulgata [9] : « 11 […] et elle-même est donnée à toi selon l’action judiciaire du livre de Moïse, et venant du ciel le jugement est d’être donnée pour toi celle-ci. Duis ta sœur ; dorénavant toi de celle-ci tu es frère, et celle-ci est ta sœur. Elle est donnée à toi aujourd’hui et dans l’éternité. Et que le Seigneur du ciel vous dispose bien, fils, (par) cette nuit et qu’il fasse miséricorde et paix. 12 Et Raguel a fait venir Sara sa fille, et il a accédé vers celui-ci. Et, appréhendée la main de lui, il a transdonné[10] celle-ci à celui-ci et il a dit : “Duis selon la loi et le jugement, parce qu’a été écrit dans le livre de Moïse d’être donné à toi femme-uxor. Aie[11] et duis vers ton père sain. Et Dieu du ciel qu’il donne à vous le bon itinéraire et la paix”. 13 Et il a appelé la mère d’elle et elle a pris les devants d’être apportée la charte, afin qu’il fit la convention de conjugalité et comment il lui a transdonné celle-ci femme-uxor conformément au jugement de la loi de Moïse. [12]» (Tobie 7, 11-13) 

Dans cet extrait :

― Premièrement la femme-uxor est donnée à l’homme « selon l’action judiciaire du livre de Moïse » : il s’agit donc de prescriptions générales régissant tous les uxorats trouvées dans l’ancien testament de la bible dans les cinq livres de Moïse [13].

― Deuxièmement l’ange Raphaël intervient pour dire à Tobie que Sara lui est donnée en tant que femme-uxor par un jugement particulier du ciel : « et venant du ciel le jugement est d’être donnée pour toi celle-ci. ». Ce jugement particulier venant du ciel est un cas de grâce particulière pour un futur couple particulier. C’est ici Raguel le père de Sara qui le dit, mais effectivement le reste du Livre de Tobie montre que l’ange Raphaël intervient pour constituer ce couple, notamment en donnant à Tobie de l’attachement pour Sara avant même de la voir pour la première fois : « il l’a dilectionné grandement, et son cœur a été (ad)héré à celle-ci. » (Tobie 6, 19 : « dilexit eam valde, et cor eius haesit illi. »).

On apprend aussi dans ce passage ci-dessus du saint Livre de Tobie, qu’une femme dénommée « uxor » dans la sainte bible est une femme donnée à un homme « aujourd’hui et dans l’éternité ». Que le lecteur veuille bien noter que « dans l’éternité » ne signifie pas « pour l’éternité » ; cette expression « Elle est donnée à toi aujourd’hui et dans l’éternité » signifie qu’à partir d’aujourd’hui cette femme t’es donnée en tant que femme-uxor, et qu’elle est donnée « dans l’éternité » signifie que la durée de ce don s’inscrit dans le cadre de l’éternité, c’est-à-dire que la fin, s’il y en a une, se trouve entre aujourd’hui et l’éternité.

Cette formulation écrite bibliquement en latin « Datur tibi ex hodierno et in aeternum. » laisse possible la fin d’un uxorat ou l’autre, mais un uxorat est supposé durer puisque notre Seigneur Jésus-Christ ne permet explicitement à un homme de démettre sa femme-uxor que dans le seul cas de fornication[14] selon (saint Mathieu 5, 32 et 19, 9 [15]). Oui un uxorat est supputé durer au moins toute la vie du couple, au moins jusqu’à la mort charnelle si ce n’est même au-delà. De fait le jeune Tobie prenant Sara en tant que femme-uxor prie ensemble avec elle afin qu’ils vieillissent ensemble en bonne santé : « 4 Et ils sortirent (Ndlt : les parents de Sara) et fermèrent l’entrée de la chambre. Et Tobie a surgi du lit et a dit à elle (Ndlt : Sara) : “Surgis, sœur ! Que nous fassions une oraison et fassions une déprécation à notre Seigneur, afin qu’il fasse sur nous miséricorde et santé”. 5 Et elle a surgi, et ils ont coopéré de faire une oraison et de faire une déprécation au Seigneur, afin que fût donnée à ceux-ci (Ndlt : les parents de Sara) la santé. Et ils ont coopéré de dire :”Tu es béni, Dieu de nos pères, et ton nom béni dans tous les siècles des siècles ! Qu’ils te bénissent du ciel et toute ta création dans tous les siècles ! 6 Tu as fait Adam et tu lui as donné Eve ferme aide-secours, et des deux ensembles a été faite la semence des humains. Et tu as dit n’être pas bon [16] homme seul : « Que nous lui fassions une aide-secours semblable à soi ». 7 Et maintenant j’accepte cette sœur mienne non pour cause de luxure mais en vérité. Ordonnes, afin que tu aies misération de moi et de celle-ci/celui-ci, et que nous co-vieillissions pareillement sains“. 8 Et ils ont dit “Amen, amen !”. 9 Et ils dormirent à travers la nuit. [17]» (Livre de Tobie 8, 4-9).

Nous disions ci-dessus qu’un uxorat pourrait éventuellement durer au-delà de la vie terrestre ; cependant, toujours selon la bible nova vulgata “typique” catholique, une femme-uxor devenue veuve n’est plus dénommée femme-uxor et redevient femme-mulier. Nous disons cela pour la raison insuffisante qu’on ne trouve pas mention de femme-uxors veuves dans la bible, alors qu’on trouve mention de femme-muliers veuves par exemple dans l’évangile de saint Luc où il rappelle que le prophète Elie avait été envoyé « dans Sarepta de Sidon vers une femme-mulier veuve. » (« in Sarepta Sidoniae ad mulierem viduam. » (saint Luc 4, 26) ; mais nous sommes certain qu’une femme-uxor devenue veuve n’est plus dénommée femme-uxor et redevient femme-mulier pour la raison logiquement suffisante que saint Paul demande d’inscrire des veuves dans l’état d’avoir été uxor : « Une veuve qu’elle soit inscrite à non moins de soixante années, laquelle aura été femme-uxor d’un (seul) homme, [18]» (1 Timothée 5, 9)… en effet dans ce verset l’état de femme-uxor d’une veuve est au passé et non au présent, du fait que la conjugaison au temps grammatical du futur antérieur signifie un passé à partir du moment où le futur est réalisé ; donc si l’état de femme-uxor d’une veuve est au passé et non au présent, cela signifie bien qu’une veuve n’est plus femme-uxor de son homme avec lequel elle vivait ; mais ne plus être sur terre femme-uxor de son homme ne signifie pas pour autant une séparation de ce couple « au ciel » si tous deux auront finalement obtenu la vie éternelle.


Malachie : 

Table des matières

Voici maintenant un second extrait biblique en (Malachie 2, 14-15) expliquant l’uxorat en complément de ce qu’écrit le Livre de Tobie ci-dessus. Dans cet extrait le Seigneur parle spécialement aux prêtres ― selon (Malachie 1, 1) où il est écrit qu’il s’agit du verbe du Seigneur « Verbum Domini », puis (Malachie 2, 1) où il est écrit qu’il donne un mandement aux sacerdoces « o sacerdotes » ― voici cet extrait : « Parce que le Seigneur a témoigné entre toi et la femme-uxor de ton adolescence, à laquelle tu as été fait infidèle ; et celle-ci ta participante et femme-uxor de ton pacte. Est-ce qu’il n’a pas fait l’unité de la chair et de l’esprit ? Et que cherche l’unité excepté une semence venant de Dieu ? Gardez donc votre esprit ; et à la femme-uxor de ton adolescence ne veuille pas être infidèle. [19]» (Malachie 2, 14-15).

Selon cet extrait biblique, la femme-uxor est participante d’un homme, et femme-uxor du pacte de l’homme, en effet le Seigneur parle en disant « ton pacte » et non mon pacte. Il est donc écrit que ce pacte est de l’homme, et il n’est pas écrit que ce pacte serait aussi un pacte du Seigneur.

Il est complémentaire de prendre en compte le même passage biblique dans l’édition antérieure de la vulgate, en effet les deux éditions de la même vulgate sont différentes… mais l’autorité de la vulgate n’est pas dépendante d’une édition particulière selon le saint Magister du Pape Pie XII qui écrit que cette autorité de la vulgate « selon qu’a intelligé et intellige l’Eglise, dans les choses de la foi et des mœurs de toute erreur être absolument immune [20]» (Pape Pie XII, Divino afflante Spiritu).

Voici donc ce même passage biblique dans l’édition antérieure de la vulgate : « Parce que le Seigneur a témoigné entre toi, et la femme-uxor de ta puberté, que tu as déprisée : et celle-ci ta participante, et femme-uxor de ton pacte. Est-ce qu’il n’a pas fait l’un, et elle/il est un reste de l’esprit d’elle/lui[21] ? Et que cherche l’un, excepté la semence de Dieu ? Gardez donc votre esprit, et la femme-uxor de ton adolescence veuille ne pas dépriser. [22]» (Malachie 2, 14-15).

Que le lecteur veuille bien accepter qu’il est tout autant grammaticalement possible d’y traduire « et elle est un reste de l’esprit de lui » que« et il est un reste de l’esprit d’elle »… donc, étant donné qu’il est ici enseigné que le Seigneur a fait « un » entre l’homme et sa femme-uxor, ses deux possibilités de traduction sont grammaticalement vraies. Il est alors possible de comprendre l’expression d’une unité entre l’homme et sa femme-uxor en comprenant que chacun est reste de l’esprit de l’autre…, c’est-à-dire que chacun aurait pour prolongation de son propre esprit l’esprit de l’autre, ceci par l’opération du Seigneur qui a fait l’un. Aux deux, l’homme et sa femme-uxor, il est dit « Gardez donc votre esprit » avec un singulier, et non « Gardez donc vos esprits » avec un pluriel… ici l’homme et sa femme ont grammaticalement un seul esprit à eux deux… Peut-être serait-ce cela qu’on peut appeler une communion des esprits, et non des âmes, communion entre l’esprit d’un homme et l’esprit de sa femme-uxor ?

Mais au-delà du pacte qui est du ressort de la volonté humaine puisque le Seigneur dit à l’homme « ton pacte » comme nous l’écrivions plus haut, l’unité entre un homme et sa femme-uxor par l’opération du Seigneur qui a fait l’un, est sous la forme d’une question en (Malachie 2, 15 relire un peu plus haut)

On peut alors comprendre qu’un uxorat, c’est-à-dire un couple femme/homme dans lequel la femme est femme-uxor de son homme et non femme-mulier, est un pacte humain, et que possiblement en plus il est l’objet d’une intervention du Seigneur, c’est-à-dire bénéficiaire de ce qui est appelé communément « une grâce Divine ».

Il est intéressant de lire que l’uxorat est effectivement présenté ici en Malachie comme le fruit d’un pacte humain, mais que de plus, quoique sous forme de questionnement, le Seigneur a fait l’unité de la chair et de l’esprit.

Le plus objectivement possible, à la manière dont ce texte (Malachie 2, 14-15) est écrit, on ne sait pas si le Seigneur fait à chaque pacte humain d’uxorat l’unité de la chair et de l’esprit du fait que cela reste sous forme de questionnement. Le texte s’adressant à un seul homme, il s’agirait de son uxorat particulier, plutôt que l’ensemble de tous les uxorats, dont on ne sait pas finalement si le Seigneur Lui-même en fait l’unité de la chair et de l’esprit ? Mais si le texte biblique laisse ici ce point sans réponse, c’est sans doute que la réponse n’est pas possible du fait qu’elle est circonstancielle à un uxorat particulier.

Nous croyons alors que le texte est valide pour tous les uxorats en général, puisque si un uxorat particulier peut ou non bénéficier d’une grâce particulière, il en est nécessairement de même pour tous les uxorats.

Si tous les uxorats bénéficiaient nécessairement d’une grâce particulière, cela ne serait pas sous forme de question dans le texte biblique.

On peut donc conclure selon ces textes bibliques présentés ici, qu’un uxorat est du ressort de la volonté humaine par le moyen du pacte entre un homme et la femme qui devient par ce pacte entre eux sa femme-uxor, et que tout nouvel uxorat a la possibilité supplémentaire d’une grâce divine particulière qui lui est donnée ou non selon la seule volonté Divine, pourquoi pas bien entendu à la suite d’une prière de demande du nouveau couple ou aussi d’un tiers… Notons que c’est à partir de ce seul texte de Malachie pris uniquement en lui-même, qu’ici nous croyons qu’un uxorat particulier peut bénéficier ou non d’une grâce spécifique d’uxorat, selon une décision du Seigneur qui demeure normalement inconnue au couple homme-femme d’un uxorat particulier et aux humains.


Sacrement de matrimoine

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Ce que la doxa catholique appelle « sacrement de mariage » est à traduire en vérité, à cause du latin « matrimonium », par sacrement de matrimoine.

Sous certaines conditions que donnent le saint Concile de Florence et le Concile de Mayence (lire ci-après), un uxorat possède possiblement le sacrement de matrimoine :

Selon l’enseignement de la sainte bible nova vulgata “typique” catholique croisé avec l’enseignement papal, il ne faut pas confondre l’uxorat en général avec le sacrement de matrimoine, ce que la doxa catholique appelle « sacrement de mariage », qui est une forme particulière d’uxorat.

Ce que la doxa catholique appelle « sacrement de mariage » est de fait à traduire en vérité par sacrement de matrimoine, et est en réalité une forme particulière d’uxorat selon trois modalités qui conditionnent le sacrement :

Voici la définition du sacrement de matrimoine lors du saint Concile de Florence dans un décret du Pape Eugene IV dit « décret aux arméniens », cette définition a été reprise 12 ans plus tard au Concile de Mayence :

― Décret aux Arméniens du Pape Eugene IV lors du saint Concile de Florence : « Le septième est le sacrement du matrimoine, qui est le signe de la conjonction du Christ et de l’église selon l’Apôtre disant : Ce sacrement est grand : mais moi je dis dans le Christ et dans l’église (Ephésiens 5, 32). La cause efficiente du matrimoine, selon la règle est le mutuel consensus par la parole du présent exprimé. Mais il est assigné le triple bien du matrimoine. Premièrement est de soutenir les enfants et d’éduquer vers la culture de Dieu. Deuxièmement est la foi, qu’un des conjoints pour l’autre doit servir. Troisièmement l’indivisibilité du matrimoine, à cause de ce qu’il signifie l’indivisible conjonction du Christ et de l’église. Mais quoiqu’à cause de fornication[23] il soit licite de faire séparation de lit, toutefois le fas[24] n’est pas de contracter un autre matrimoine, alors que le lien du matrimoine légitimement contracté soit perpétuel. [25]» (Concile de Florence, Décret aux Arméniens du Pape Eugene IV).

― 12 ans plus tard pendant le Concile de Mayence : « Le septième sacrement est du matrimoine, qui est signe de la conjonction du Christ et de l’église. Mais la cause efficiente du matrimoine est le mutuel consensus par la parole du présent exprimé. Mais il est un triple bien du matrimoine. Desquels premièrement est de soutenir les enfants et d’éduquer vers la culture de Dieu.. Deuxièmement est la foi qu’un des conjoints doit servir pour l’autre. Troisièmement est le sacrement c’est-à-dire l’indivisibilité du matrimoine à cause de ce qu’il signifie l’indivisible conjonction du Christ et de l’église. [26]» (Concile de Mayence en 1451, Du sacrement de matrimoine.).

Voici maintenant notre compréhension du Décret aux Arméniens du Pape Eugene IV repris au concile de Mayence :


« la foi, qu’un des conjoints pour l’autre doit servir » :

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Cette condition du matrimoine est qu’un des conjoints, et non deux, serve la foi pour l’autre. Nous comprenons qu’un seul des conjoints, et non deux, serve la foi pour l’autre, à cause du latin « unus » qui est un adjectif numéral signifiant un comptage jusqu’à un.

Donc ce bien du sacrement du matrimoine est qu’au sein d’un couple l’un des deux, mais pas l’autre, sert la foi pour l’autre…

Servir la foi, donc la mettre en pratique, c’est mettre en pratique la sainte Parole du Christ du fait que la foi vient uniquement du Verbe du Christ : « Donc la foi venant de la faculté d’entendre, mais faculté d’entendre à travers le verbe du Christ. Mais je dis : Est-ce qu’ils n’ont pas entendu ? [27]» (Romains 10, 17).

Le saint Concile Vatican II dans sa Constitution pastorale Gaudium et spes a précisé le saint Concile de Florence à propos de la foi au sein du sacrement du matrimoine. Le saint Concile de Florence a écrit donc qu’un des conjoints doit servir la foi pour l’autre, puis le saint Concile Vatican II a ajouté que les deux conjoints doivent avoir la foi… Ce qui signifie, si les deux conjoints ont la foi et qu’un des deux doit servir la foi pour l’autre, que cet autre possède la foi mais ne la sert pas, c’est-à-dire que cet autre possède la foi sans la mettre en pratique. Cette précision du saint Concile Vatican II élimine la possibilité que le conjoint qui ne sert pas la foi n’ait pas la foi. En effet si quelqu’un ne met pas la foi en pratique, il peut ne pas avoir la foi ou l’avoir.

Voici cette précision du saint Concile Vatican II dans sa Constitution pastorale Gaudium et spes à propos de la foi au sein du sacrement du matrimoine : « Laquelle union intime (Ndlt : dans le sens de « la plus intérieure »), en tant que possible mutuelle donation des deux personnes, de même qu’aussi le bien des enfants, exigent la pleine foi des conjoints et même poussent l’indissoluble unité d’eux (note 2). [28]» (Concile Vatican II, Gaudium et spes, De la dignité du matrimoine et de la famille à choyer, § 48). 

— NOTE (2) : « Voir Pie XI, Lettre Encyclique Casti Connubii : Actes du Siège Apostolique 22 (1930), pages 546-547; Denzinger 2231 (3706). »


« le lien du matrimoine légitimement contracté soit perpétuel. » :

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Signification du latin « perpetuum » ?


Au sujet de cet adjectif « perpétuel » définissant le lien du matrimoine légitimement contracté, le lecteur voudra bien noter que le latin « perpetuum » (déclinaison de « perpetuus »), que nous traduisons ici par « perpétuel », signifie « continu, sans interruption, sans solution de continuité » dans le dictionnaire latin-français Gaffiot dans son édition de l’année 1934 publiée sur internet, et signifie « continu, qui est sans interruption, entier » dans le dictionnaire latin-français Hachette de l’année 1871.

Alors le lien du matrimoine légitimement contracté est« perpetuum » donc sans discontinuité, mais il semble qu’il s’agisse de non interruption d’un objet ayant un début et une fin puisque ces dictionnaires donnent des exemples comme « perpetuae paludes », c’est-à-dire « perpétuels marais », ou encore « trabes perpetuae in longitudinem », c’est-à-dire « poutres perpétuelles dans la longitude »… objet ayant un début et une fin à moins que le sens ne soit pas spatial mais temporel ?

Prenons comme exemple dans la sainte bible ce passage du Livre du Lévitique annonçant que le feu qui brûle sur l’autel de l’holocauste doit être perpétuel, perpétuel ne pouvant être compris ici que dans un sens temporel : « Le Seigneur a parlé vers Moïse disant : “Donne comme précepte à Aaron et ses fils : Celle-ci est la loi de l’holocauste : il sera cramé dans le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin ; le feu de l’autel en lui brulera. […] Mais le feu dans l’autel toujours brulera, il ne sera pas éteint, (feu) que le sacerdoce nourrira en jetant dessous le bois le matin à travers chacun des jours et, plaçant dedans l’holocauste, dessus il brulera les graisses des pacifiques (Ndlt : victimes de paix). Le feu est celui perpétuel, qui ne sera pas du tout défait dans l’autel. [29]» (Livre du Lévitique 6, 1-2 puis 5-6).

Il résulte du sens donné dans ces deux dictionnaires que le mot « perpetuum » signifie un espace, ou une durée, ininterrompu mais ayant un début et une fin. En effet l’exemple donné des « poutres perpétuelles dans la longitude » signifier une poutre perpétuelle dans la longueur, mais la réalité pratique nous dit que sa longueur est obligatoirement limitée… alors on suppose que sa longueur est limitée et que perpétuelle signifie que sur sa longueur, la poutre est ininterrompue, c’est-à-dire qu’elle n’est pas en plusieurs morceaux. Cet exemple donné des « poutres perpétuelles dans la longitude » signifier de même une poutre perpétuelle non seulement dans la longueur, mais aussi dans la durée, mais la réalité pratique nous dit que sa durée est obligatoirement limitée en fonction de la dégradation naturelle du matériau… alors on suppose que sa durée est limitée et que perpétuelle signifie autre chose, sans doute que sur sa durée, la poutre est ininterrompue, c’est-à-dire qu’elle n’a pas été remplacée par une ou plusieurs autres poutres.


Le lien du matrimoine est perpétuel


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Quoiqu’il en soit, si on lit le plus objectivement possible ces passages des conciles de Florence et de Mayence, on aboutit à quelque chose de surprenant qui va contre la « doxa » apparemment catholique actuellement propagée dans l’église catholique francophone…

En effet c’est « le lien du matrimoine légitimement contracté » qui est écrit être perpétuel, et non le matrimoine en lui-même…

C’est aussi « l’indivisibilité du matrimoine » ― et non le « lien du matrimoine légitimement contracté » qui est écrit être un des trois biens assignés au matrimoine, donc une des trois conditions du sacrement du matrimoine. Et si le matrimoine devient divisé, par exemple car à cause de fornication[30] il est licite de faire séparation de lit, il vient alors à manquer une condition du sacrement du matrimoine, et donc il n’y a plus de sacrement du matrimoine quoique « le lien du matrimoine légitimement contracté » demeure effectivement perpétuel. Du fait que le Concile de Mayence écrive (si ce concile est vrai ?) « le sacrement c’est-à-dire l’indivisibilité du matrimoine », c’est « l’indivisibilité du matrimoine » qui est sacrement, et non le lien du matrimoine légitimement contracté. Donc c’est le lien contractuel du matrimoine qui demeure perpétuellement même s’il n’y a plus de sacrement du matrimoine du fait que le matrimoine a été divisé. Le lien contractuel est donc indépendamment du sacrement du matrimoine, et le sacrement du matrimoine ne peut pas exister sans le lien contractuel. Et ceci est complémentaire avec la sainte bible nova vulgata “typique” catholique pour laquelle le lien contractuel est le pacte d’uxorat de l’homme et de la femme, et ceci indépendamment du fait que les trois modalités qui conditionnent le sacrement de matrimoine existent ou n’existent pas.

La synthèse logique est que si une des trois conditions du sacrement du matrimoine vient à manquer alors que le sacrement du matrimoine était existant, le sacrement du matrimoine devient inexistant mais le lien contractuel demeure perpétuellement, donc ce lien contractuel est le pacte d’uxorat et non un pacte de matrimoine… : alors un couple ne se trouvant dorénavant plus dans l’une ou l’autre des trois conditions du sacrement du matrimoine se retrouve dans leur « simple » uxorat qui est donc perpétuel et régit par la loi Divine particulièrement rappelée par notre Seigneur Jésus-Christ qui ne permet explicitement à un homme de démettre sa femme-uxor que dans le seul cas de fornication[31] selon (saint Mathieu 5, 32 et 19, 9 [32]).


La cause efficiente du matrimoine :

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La sainte bible nous enseigne que l’uxorat est bibliquement un pacte humain (relire plus haut : (Malachie 2, 14-15). Devenir femme-uxor d’un homme est opéré par un pacte humain que se disent entre eux l’homme et la femme selon l’exemple biblique de la prière de Tobie et Sara au (Livre de Tobie 8, 4-9) ; puis le magister catholique de la sainte Eglise du Christ nous enseigne que la cause efficiente du sacrement de matrimoine est, à condition que les trois conditions du matrimoine soient effectives, le mutuel consensus par la parole, donc mutuel consensus par la parole selon l’exemple de pacte d’uxorat donné par la prière de Sara et Tobie. Notons que le Catéchisme de l’Église catholique écrit aussi que ce sont les deux promis que se confèrent à eux-mêmes mutuellement le sacrement de matrimoine :« 1623 : Selon la tradition latine, les promis, comme ministres de la grâce du Christ, à soi mutuellement ils confèrent le sacrement du Matrimoine, signifiant leur consensus devant l’Eglise. […] [33]» (Catéchisme de l’Église catholique, § 1623).

Contrairement au « simple » uxorat dont la contractualisation existe du seul fait de l’engagement entre un homme et une femme, le matrimoine n’existe pas du seul fait de cet engagement mais seulement si en plus les trois biens du matrimoine qui sont ses conditions, biens du matrimoine écrits dans le Décret aux Arméniens du Pape Eugene IV puis repris au concile de Mayence, sont existantes.

On déduit alors des divers enseignements épars dans le saint Magister Catholique que le sacrement de matrimoine est une forme d’uxorat, tous les uxorats ayant comme cause efficiente un pacte humain entre la femme et son homme… ce qui amène à déduire qu’un pacte humain d’uxorat est ou n’est pas sacramentel selon qu’il s’exerce ou non selon les trois conditions du sacrement de matrimoine. Autrement dit un homme et une femme font un pacte d’uxorat, et de plus, si les trois conditions du sacrement de matrimoine sont réunies (lire plus haut), ce pacte humain est en plus un sacrement du matrimoine.

Nous ajoutons ici que la coutume dans l’église catholique en France semble partout qu’un représentant de l’église assiste au pacte d’uxorat que se donnent mutuellement entre eux une femme et un homme, lorsque ce couple fait ce pacte devant l’église… De plus selon la coutume dans la religion catholique en France, un représentant de bénit par la suite le couple nouvellement uxoré par eux-mêmes par leur mutuel pacte : il faut comprendre qu’un représentant de l’église n’est pas requis pour la validité du pacte d’uxorat, que ce pacte donne ou non le sacrement de matrimoine : MAIS s’il n’y a aucun représentant de l’église assistant à un pacte d’uxorat, une conséquence est qu’aucun représentant de l’église n’étant témoin de ce pacte d’uxorat, aucun ne peut certifier la validité de ce pacte d’uxorat sauf un représentant de l’église ayant un charisme de prophète par don de l’Esprit selon (1 Corinthiens 12, 28 [34]), ce qui n’empêche pas que ce pacte d’uxorat puisse en réalité être valide et engager alors l’homme et sa femme-uxor dans le cadre de la loi Divine régissant tous les uxorats, particulièrement rappelée par notre Seigneur Jésus-Christ qui ne permet explicitement à un homme de démettre sa femme-uxor que dans le seul cas de fornication[35] selon (saint Mathieu 5, 32 et 19, 9 [36]).


« Premièrement est de soutenir les enfants et d’éduquer vers la culture de Dieu. » :

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Un des biens du matrimoine est de soutenir des enfants… En effet au matrimoine est assigné, non d’avoir dans le futur des enfants… mais de les soutenir… il faut donc penser que le matrimoine concerne un couple qui a déjà au moins un enfant du fait qu’on ne peut pas soutenir des enfants sans en avoir.

Alors un couple femme/homme qui sans avoir encore d’enfant fait un pacte d’uxorat… s’il n’a pas déjà au moins un enfant au moment de leur pacte, leur uxorat ne semble pas encore être sacramentel du fait que cette condition du sacrement de matrimoine n’est pas effective.

On peut supposer que Dieu donnera à ce couple une grâce sacramentelle du matrimoine à partir du premier enfant, si cet uxorat soit alors de plus dans les deux autres conditions requises, c’est-à-dire qu’un des conjoints serve la foi pour l’autre, et que ce matrimoine soit indivisé (concernant les trois biens du matrimoine, veuillez relire plus haut le sous-chapitre « sacrement de matrimoine »).

Sans enfant il ne semble donc pas exister encore de grâce sacramentelle de matrimoine ? Le Pape Pie XI écrit qu’un matrimoine n’existe pas excepté avec un enfant : « Mais, quoique le matrimoine à cause de sa propre nature divinement est institué, toutefois aussi l’humaine volonté a ses parts dans celui-ci et celles-ci notoirissimes ; et de fait chaque matrimoine singulier, selon qu’il est une conjugale conjonction entre cet homme et cette femme-mulier, n’apparait pas excepté venant de l’enfant et de chacun des deux promis par le consensus : [37]» (Pape Pie XI, lettre encyclique Casti connubii, dans l’introduction). Contrairement au « simple » uxorat dont la contractualisation existe du seul fait de l’engagement entre un homme et une femme, le matrimoine n’existe pas du seul fait de cet engagement mais seulement si en plus les trois conditions du matrimoine sont effectives (veuillez relire plus haut le sous-chapitre « sacrement de matrimoine »).


« Ce sacrement est grand : mais moi je dis dans le Christ et dans l’église (Ephésiens 5, 32). » :

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Il faut remarquer que la version d’(Ephésiens 5, 32) du Décret du Pape Eugene IV lors du saint Concile de Florence est très différente d’(Ephésiens 5, 32) de la nova vulgata “typique” catholique promulguée plus de cinq siècles après en 1979 par le Pape saint Jean-Paul II…

Le Décret du Pape Eugene IV parle d’un grand sacrement dans le Christ et dans l’église, alors que la nova vulgata parle d’un grand mystère du Christ et l’église (lire plus loin au chapitre suivant « Sanctification mutuelle » en (Ephésiens 5, 32)), comme le Pape saint Jean-Paul II parlant de mystère de l’union du Christ avec l’Eglise(lire ci-après au chapitre suivant en (Jean-Paul II, audience du 15/12/1982, § 1)). Le Pape Eugene IV parle donc de l’uxorat dans sa forme sacramentelle du matrimoine, sacrement qui est dans le Christ et aussi dans l’église. Mais la nova vulgata promulguée par le Pape saint Jean-Paul II, et Jean-Paul II lui-même, ne parlent pas de l’uxorat, ni du matrimoine, mais du mystère du Christ et l’église, mystère que saint Paul donne par ailleurs comme modèle à l’uxorat, sans faire une réduction de l’uxorat à sa seule forme sacramentelle qu’est le « matrimonium ».


Sanctification mutuelle

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Le matrimoine en tant que sacrement existe donc dans le cadre commun formé de l’uxorat et de son analogue qu’est l’union du Christ avec l’Eglise. Au chapitres précédents vous avons remarqué particulièrement le verset biblique (Ephésiens 5, 32) cité à propos du sacrement de matrimoine au Décret du Pape Eugene IV lors du saint Concile de Florence.

Le contexte de ce verset (Ephésiens 5, 32) à lire plus loin, enseigne que c’est pour sanctifier l’église afin qu’elle devienne sainte, et immaculée, que « l’homme laissera père et mère et adhérera à sa femme-uxor »… Cette église dont parle ici saint Paul n’est donc encore ni sainte ni immaculée [38]. Le Pape saint Jean-Paul II explique bien ce contexte d’(Ephésiens 5, 32) : « 1. L’auteur de la lettre aux Ephésiens, comme nous l’avons déjà vu, parle d’un “grand mystère”, uni au sacrement primordial par la continuité du plan salvifique de Dieu. Aussi lui se reporte au “début”, comme avait fait le Christ dans le colloque avec les pharisiens (voir Mathieu 19, 8), citant les mêmes paroles : “C’est pourquoi l’homme abandonnera/laissera/ son père et sa mère et s’unira à sa femme-mulier et les deux seront une seule chair” (Genèse 2, 24). Ce “grand mystère” est surtout le mystère de l’union du Christ avec l’Eglise, que l’Apôtre présente dans la similitude de l’unité des conjoints : “Je le dis en référence au Christ et à l’Eglise” (Ephésiens 5, 32). Nous nous trouvons dans le cadre de la grande analogie dans laquelle le matrimoine en tant que sacrement est d’une part, présupposé et, d’autre part, redécouvert. Il est présupposé comme sacrement de la « norme » humaine, uni au mystère de la Création. Et il est, en revanche, redécouvert comme fruit de l’amour sponsal du Christ et de l’Eglise, lié au mystère de la Rédemption. [39]» (Jean-Paul II, audience du 15/12/1982, § 1).

Notons qu’ici le Pape parle en (Genèse 2, 24) d’une femme-mulier, alors que la sainte bible nova vulgata “typique” catholique parle dans ce même verset de femme-uxor… Mais de fait la dynamique que représente ce verset est qu’une femme-mulier devient par pacte d’uxorat la femme-uxor d’une homme… Alors par cette « nouvelle version » de la bible, le Pape saint Jean-Paul nous permet de comprendre en comparant ces deux versions bibliques canoniques, que ce verset décrit le passage d’une femme de l’état de « mulier » à celui d’« uxor », ce qui est bien le propos de toute cette présente étude.

Le Pape saint Jean-Paul II explique que « Ce “grand mystère” » qu’est l’unité en une seule chair de l’homme et de sa femme-uxor, et est « uni au sacrement primordial par la continuité du plan salvifique de Dieu. », est « surtout le mystère de l’union du Christ avec l’Eglise »…

Le Pape saint Jean-Paul II écrit ici que l’homme et sa femme-mulier s’uniront et que « les deux seront une seule chair », que « Ce “grand mystère” est surtout le mystère de l’union du Christ avec l’Eglise, que l’Apôtre présente dans la similitude de l’unité des conjoints ». Il dit que l’analogie, entre cette unité des conjoints qui seront une seule chair et l’union du Christ avec l’Eglise, est le cadre d’existence du matrimoine en tant que sacrement.

Cette unité des conjoints consiste finalement en l’uxorat entre l’homme et la femme-mulier devenue sa femme-uxor, et donc le Pape saint Jean-Paul II dit que l’union du Christ avec l’Eglise est analogue à cet uxorat dans lequel l’homme et sa femme-uxor sont une seule chair ; le Pape saint Jean-Paul II dit aussi que cette analogie est le cadre d’existence du matrimoine en tant que sacrement…

Le matrimoine en tant que sacrement existe donc dans le cadre commun formé de l’uxorat et de son analogue qu’est l’union du Christ avec l’Eglise. Nous savions déjà que le sacrement de matrimoine existe dans le cadre de l’uxorat du fait que le matrimoine est une forme particulière d’uxorat avec trois biens du matrimoine qui conditionnent le sacrement (prière d’étudier le chapitre précédent « sacrement de matrimoine »).Ce qui nous intéresse maintenant est donc que le sacrement de matrimoine est de plus dans le cadre analogue de l’union du Christ avec l’Eglise.

Le Pape saint Jean-Paul II enseigne que le matrimoine en tant que sacrement est « redécouvert comme fruit de l’amour sponsal du Christ et de l’Eglise, lié au mystère de la Rédemption » on comprend facilement qu’il parle ici du sacrement de matrimoine en tant qu’il est dans le cadre l’union du Christ avec l’Eglise. Le Pape saint Jean-Paul II enseigne de plus que le matrimoine en tant que sacrement « est présupposé comme sacrement de la « norme » humaine, uni au mystère de la Création » : on déduit qu’il parle ici du sacrement de matrimoine en tant qu’une forme particulière d’uxorat qui est un pacte humain.

Donc, après avoir expliqué que l’unité en une seul chair de l’homme et de sa femme-uxor, c’est-à-dire l’uxorat en général, est « uni au sacrement primordial par la continuité du plan salvifique de Dieu. », le Pape saint Jean-Paul II dit que la forme particulière d’uxorat qu’est le matrimoine en tant que sacrement est « lié au mystère de la Rédemption ». Et saint Paul parlant de l’uxorat en général dans sa célèbre analogie à laquelle fait ici explicitement référence le Pape saint Jean-Paul II, y dit que l’homme doit dilectionner sa femme-uxor comme le Christ dilectionne l’église pour la sanctifier…

Le Pape saint Jean-Paul II fait ici explicitement référence à saint Paul dans sa lettre aux éphésiens à propos du grand mystère de l’union du Christ avec l’église, qui concerne une église à sanctifier afin qu’elle devienne sainte, et immaculée : « Hommes, dilectionnez les femme-uxors, comme aussi le Christ a dilectionné l’église et Lui-même est livré pour elle, afin qu’il la sanctifiât la purifiant par le bain de l’eau dans la parole, de manière qu’il ne s’est pas suscité à Lui-même une église présomptueuse ayant macule ou ride ou quelque chose de telle sorte, mais pour qu’elle soit sainte et immaculée. De cette manière aussi les hommes sont tenus de dilectionner leurs femme-uxors comme leurs corps. Qui sa femme-uxor dilectionne, dilectionne lui-même ; aucune personne en réalité a d’habitude sa chair en haine, mais l’alimente et la soigne comme aussi le Christ l’église, parce que nous sommes des membres de son corps. A cause de ceci l’homme laissera père et mère et adhérera à sa femme-uxor, et ils seront deux avec une chair une. Ce mystère est grand ; mais moi je dis du Christ et l’église ! Vraiment cependant aussi vous chacun en particulier chacun sa femme-uxor comme soi-même qu’il dilectionne ; mais que la femme-uxor craigne l’homme. [40]» (Ephésiens 5, 25-33).

Il est très important de savoir que saint Paul n’adresse pas sa lettre aux éphésiens à tous les chrétiens, mais exclusivement aux saints et aux fidèles selon ce qu’il écrit en entête de cette lettre : « Paul, apôtre du Christ Jésus par volonté de Dieu, aux saints, qui sont à Ephèse, et aux fidèles dans le Christ Jésus : la grâce pour/par/ vous et la paix venant de Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus Christ. [41]» (Ephésiens 1, 1). Donc saint Paul adresse sa lettre à des non pécheurs… ou très peu pécheurs… parce que fidèle n’est pas réduit comme on veut le faire croire aujourd’hui, à fréquenter habituellement la sainte messe, mais fidèle signifie premièrement la mise en pratique fidèle de tous les commandement divins…

Saint Paul rappelle ici la demande du Seigneur que l’église devienne sainte et immaculée et donc qu’« A cause de ceci l’homme laissera père et mère et adhérera à sa femme-uxor, et ils seront deux avec une chair une. » (Ephésiens 5, 25-33). Dans ce but, saint Paul demande dans une autre lettre que « chacun ait sa femme-uxor, et que chacune ait son homme [42]» (1 Corinthiens 7, 2). On peut à bon droit dire ici que l’homme doit dilectionner sa femme-uxor pour la sanctifier, pour la raison que l’homme doit dilectionner sa femme-uxor comme le Christ dilectionne l’église pour la sanctifier, et pour la raison qu’à cause de ceci, c’est-à-dire pour que l’église devienne sainte et immaculée, chaque homme prend une femme-uxor.

Il ressort de l’enseignement de saint Jean-Paul II que l’union du Christ avec l’Eglise est montrée dans l’unité des conjoints puisque cette dernière lui est analogue. Alors à lire saint Paul parlant de l’uxorat en général, on comprend qu’un homme saint, ou au moins fidèle, sanctifiant sa femme-uxor montre comment le Christ sanctifie l’église puisque l’union du Christ avec l’Eglise est montrée dans l’unité des conjoints…

Notre compréhension est donc ici que saint Paul demande à tous les saints et les fidèles, et non aux autres, d’avoir une femme-uxor pour la rendre sainte et immaculée, ce qui signifie que les saints et les fidèles prennent une femme-uxor qui n’est pas sainte… On peut alors croire que l’inverse aussi est vrai et que les femmes saintes et fidèles aux prescriptions de la loi évangélique prennent pour homme un qui n’est pas saint…

En effet en croisant cet enseignement de saint Paul avec les enseignements du Pape saint Jean Paul II écrivant que le sacrement de matrimoine est lié au mystère de la rédemption, et du Pape Eugene IV dans son Décret aux Arméniens qui assigne au sacrement de matrimoine que « Deuxièmement est la foi, qu’un des conjoints pour l’autre doit servir. », on déduit du croisement de ces enseignements du saint Magister de la sainte Eglise du Christ que le sacrement de matrimoine est en vue de la sainte sanctification-rédemption de celui des deux conjoints qui ne met pas la foi en pratique, par l’autre des deux conjoints qui met la foi en pratique.

Qu’un des conjoints ne serve pas la foi ne signifie pas qu’il n’a pas la foi. Qu’il ne serve pas la foi signifie qu’il ne met pas la foi en pratique, c’est-à-dire par exemple qu’il ou elle n’obéit pas au « 10 commandements », ou ne fait pas pénitence en vérité de ses fautes passées, c’est-à-dire ne regrette pas ses fautes passées ou ne répare pas ce qui est réparable à sa/ses/ victime (lire sur ce même blog notre article : Perversion de la pénitence par l’église de France).

*     *     *

Nous avons donc compris jusqu’ici dans l’église la sanctification mutuelle au sein d’un couple femme/homme dans l’uxorat en général, et dans sa forme particulière du sacrement de matrimoine, dans un cadre donc dans lequel la femme est absolument toujours dénommée « uxor » et non « mulier » dans le saint Magister de la sainte bible nova vulgata “typique” catholique.

Or saint Paul enseigne en (1 Corinthiens 7, 10-14) ci-après, que la sanctification au sein d’un couple femme/homme peut aussi avoir lieu dans un cadre dans lequel la femme est dénommée par lui « mulier », c’est-à-dire dans un cadre qui n’est pas un uxorat… : « Mais d’autre part pour ceux, qui sont joints par le matrimoine, je prescris, pas moi mais le Seigneur, la femme-uxor de l’homme ne pas s’éloigner — 11. que si elle se sera éloignée, elle demeure sans vouloir enfanter ou qu’elle se réconcilie à son homme — et des hommes la femme-uxor ne pas démettre. 12. Mais pour les autres je dis, non le Seigneur : si quelque frère a une femme-uxor infidèle, et celle-ci est d’accord pour habiter avec lui, qu’il ne la démette pas ; 13. et si de quelque manière une femme-mulier a un homme infidèle, et celui-ci est d’accord pour habiter avec elle, qu’elle ne démette pas l’homme. 14. Il a été sanctifié c’est un fait l’homme infidèle en la femme-mulier, et elle a été sanctifiée la femme-mulier infidèle en le frère. Autrement vos fils immondes aient été ; mais maintenant ils ont été établis. [43]» (1 Corinthiens 7, 10-14).

Le lecteur aura bien voulu noter que saint Paul s’adresse tout d’abord en (1 Corinthiens 7, 10-14) à « ceux, qui sont joints par le matrimoine » c’est-à-dire liés par la forme sacramentelle de l’uxorat, et ensuite il écrit « Mais pour les autres », c’est-à-dire les couples femme/homme qui ne sont pas liés par un matrimoine, et dont, selon le texte latin de la nova vulgata “typique” catholique, la femme peut être « uxor » ou « mulier ». Saint Paul parle donc aussi, très explicitement cette fois-ci, de sanctification mutuelle au sein de couples femme/homme non mariés… et de fait la sainte bible nova vulgata “typique” catholique en latin montre aussi ailleurs qu’une femme non mariée, c’est-à-dire toujours nommée femme-mulier, a possiblement « son homme » (du latin canonique « viri sui »), on en trouve explicitement ces exemples :

― « La femme-mulier adultère au lieu de son homme prend des étrangers. [44]» (Livre d’Ezéchiel 16, 32).

― « Qui encontrera la femme-mulier forte ? Loin au-dessus des pierres précieuses le prix de celle-ci. Le cœur de son homme confie en elle et à cause des butins elle ne sera pas indigente. [45]» (Livre des Proverbes 31, 10-11).

― « Le regard de femme-mulier égaye la face de son homme, et sur toute la concupiscence de l’humain elle duit dessus le désir. [46]» (Livre de l’Ecclésiastique/Siracide 36, 24).


Devenir saint(e)

Table des matières

Ainsi un couple femme/homme est un lieu de sanctification-rédemption mutuelle… et si la sainte bible parle fréquemment de saints… elle ne parle que rarement de ce qu’est d’être saint…

On lit dans la sainte bible nova vulgata “typique” catholique en latin que la sanctification, c’est-à-dire le processus employé pour devenir saint, est faite dans la vérité selon l’évangile de saint Jean où notre Seigneur Jésus enseigne : « et pour eux moi je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient aussi eux-mêmes sanctifiés dans la vérité. [47]» (Jean 17, 19). On lit aussi dans cette sainte bible que servir pour la justice est facteur de sanctification : « De même que en fait vous avez exhibé vos membres servants pour l’immondité et pour l’iniquité vers l’iniquité, ainsi maintenant exhibez vos membres servants pour la justice vers la sanctification. [48]» (Romains 6, 19).

Chez saint Paul la sanctification est donc opérée dans la vérité et en servant pour la justice.





Par Arnaud Barbey le 11 novembre 2024






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[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en saint Jean (Apocalypse 21, 9) : « Veni, ostendam tibi sponsam uxorem Agni »

[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 39, 7-10) : « 7 Post haec ergo iniecit uxor domini eius oculos suos in Ioseph et ait : “Dormi mecum”. […] 10 Huiuscemodi verbis per singulos dies et mulier molesta erat adulescenti, […]. »

[3] Traduit de la bible catholique neuve vulgate « typique » en (Genèse 2, 24) « : Quam ob rem relinquet vir patrem suum et matrem et adhaerebit uxori suae; et erunt in carnem unam. ».

[4] Voici ce passage (Genèse 12, 11-13) : « 11 Et lorsque qu’il fût près, étant donné qu’il entrât en Egypte, il a dit à Sara sa femme-uxor : “J’ai appris à connaitre parce que belle que tu sois femme-mulier 12 et parce que, quand les Egyptiens t’auront vue, ils sont sur le point de dire : “Femme-uxor de lui-même elle est” ; et ils m’anéantiront et te réserveront. 13 Dis donc, je t’obsècre, à cause de cela que tu sois ma sœur, afin qu’on soit bien pour moi à cause de toi, et que vive mon âme à cause de ta grâce”. » (Livre de la Genèse 12, 11-13) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 11 Cumque prope esset, ut ingrederetur Aegyptum, dixit Sarai uxori suae: “Novi quod pulchra sis mulier 12 et quod, cum viderint te Aegyptii, dicturi sunt: “Uxor ipsius est”; et interficient me et te reservabunt. 13 Dic ergo, obsecro te, quod soror mea sis, ut bene sit mihi propter te, et vivat anima mea ob gratiam tui”. »

[5] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de l’Ecclésiastique/Siracide 36, 24) : « Species mulieris exhilarat faciem viri sui, et super omnem concupiscentiam hominis superducit desiderium. »

[6] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Livre de la Genèse 2, 21-24 puis 3, 20) : « 21 Immisit ergo Dominus Deus soporem in Adam. Cumque obdormisset, tulit unam de costis eius et replevit carnem pro ea; 22 et aedificavit Dominus Deus costam, quam tulerat de Adam, in mulierem et adduxit eam ad Adam. 23 Dixitque Adam: “Haec nunc os ex ossibus meis et caro de carne mea ! Haec vocabitur Virago, quoniam de viro sumpta est haec”. 24 Quam ob rem relinquet vir patrem suum et matrem et adhaerebit uxori suae; et erunt in carnem unam. […] 20 Et vocavit Adam nomen uxoris suae Eva,[…] »

[7] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 7, 7) : « Et ingressus est Noe et filii eius, uxor eius et uxores filiorum eius cum eo in arcam propter aquas diluvii. »

[8] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre d’Esther 1, 20) : « Et hoc in omne, quod latissimum est, provinciarum tuarum divulgetur imperium, et cunctae uxores, tam maiorum quam minorum, deferent maritis suis honorem. »

[9] Que le lecteur veuille bien noter que la sainte bible nova vulgata latine “typique” catholique promulguée en 1979 par le Pape saint Jean-Paul II montre du Livre de Tobie une version différente de la précédente édition vulgate sixto-clémentine.

[10] Note de traduction : « transdonné » est la traduction littérale du latin « tradidit » dont l’infinitif est « transdo » ; même si ce verbe transdonner n’apparait pas dans les dictionnaires de français, il est loisible de l’utiliser puisque le préfixe français « trans » est forgé exprès pour cette utilisation. Le dictionnaire Littré dans son édition de 1874 en donne cette définition : « TRANS, Préfixe qui entre dans la composition de certains mots, pour ajouter à leur signification l’idée de au delà, au travers : transalpin, transpercer, etc. — ÉTYM. Lat. trans, au delà; comparez le celtique : gaél. tair, tar, au delà; allem. durch; angl. through; sanscr. védique, tiras. » (Dictionnaire Littré, 1874 Paris chez Hachette, tome 4, page 2312).

[11] Aie : seconde personne du singulier du présent de l’impératif actif du verbe avoir : on peut croire sans certitude, mais assez logiquement, que ce verbe se rapporte à la phrase précédente avec le sous-entendu de « Aie (ta femme-uxor) et duis (la) vers ton père sain. » ?

[12] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Tobie 7, 11-13) : « 11 […] et ipsa datur tibi secundum iudicium libri Moysis, et de caelo iudicatum est tibi illam dari. Duc sororem tuam; amodo tu illius frater es, et haec tua soror est. Datur tibi ex hodierno et in aeternum. Et Dominus caeli bene disponat vobis, fili, hac nocte et faciat misericordiam et pacem”. 

12 Et accersivit Raguel Saram filiam suam, et accessit ad illum. Et, apprehensa manu illius, tradidit eam illi et dixit: “ Duc secundum legem et iudicium, quod scriptum est in libro Moysis dari tibi uxorem. Habe et duc ad patrem tuum sanus. Et Deus caeli det vobis bonum iter et pacem ”. 13 Et vocavit matrem eius et praecepit afferri chartam, ut faceret conscriptionem coniugii et quemadmodum tradidit illam uxorem ei secundum iudicium legis Moysis. Et attulit mater illius chartam, et ille scripsit et signavit. »

[13] Il existe cinq livres de Moïse dans l’ancien testament selon le Décret des écritures canoniques du saint Concile de Trente : « Sont vraiment écrits ci-dessous de l’ancien testament cinq livres de Moïse, ceci est, Genèse, Exode, Lévitique, des Nombres, Deutéronome, Josué, des Juges, Ruth, quatre des Rois, deux Paralipomènes, le premier d’Esdras, et le second, qui est dit Néhémie, Tobie, Judith, Esther, Job, Psautier de David cent cinquante de psaumes, Paraboles, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques, Sagesse, Ecclésiastique, Isaïe, Jérémie, avec Baruch, Ezéchiel, Daniel, douze prophètes mineurs, évidement Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie, deux des Maccabées, le premier et le second : » Traduction du latin canonique du Concile de Trente, session 4, Décret des écritures canoniques (Decretum de canonicis scripturis) : « Sunt vero infrascripti testamenti veteris quinque libri Mosis, id est, Genesis, Exodus, Leviticus, Numeri, Deuteronomium, Josue, Judicum, Ruth, quatuor Regum, duo Paralipomenon, Esdrae primus, & secundus, qui dicitur Nehemias, Tobias, Judith, Esther, Job, Psalterium Davidicum centum quinquaginta psalmorum, Parabolae, Ecclesiastes, Canticum Canticorum, Sapientia, Ecclesiasticus, Isaias, Jeremias, cum Baruch, Ezechiel, Daniel, duodecim prophetae minores, scilicet Osee, Joel, Amos, Abdias, Jonas, Michaeas, Nahum, Habacuc, Sophonias, Aggaeus, Zacharias, Malachias, duo Macchabaeorum, primus & secundus : » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 22, un peu après le tout début).

[14] Fornication non dans le sens profane commun mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle ». La fornication n’a pas bibliquement de lien avec ce genre de définition profanes enseignant que la fornication serait une relation sexuelle entre deux personnes libres (non mariées).

Veuillez lire s’il vous plait ce petit aperçu d’une étude encore non publiée au sujet de la signification biblique de la fornication sur blog.arnaud-barbey.fr/2024/03/17/la-fornication-pour-les-nuls

[15] Selon la nova vulgata “typique” en (Mathieu 19, 9) : « Dico autem vobis quia quicumque dimiserit uxorem suam, nisi ob fornicationem, et aliam duxerit, moechatur”. » ainsi qu’en (saint Mathieu 5, 32) : « Ego autem dico vobis: Omnis, qui dimiserit uxorem suam, excepta fornicationis causa, facit eam moechari; et, qui dimissam duxerit, adulterat. »

[16] NOTE IMPORTANTE de TRADUCTION : nous interprétons ici que la signification n’est pas que l’homme seul n’est pas bon, c’est-à-dire que la signification n’est pas qu’il n’existerait pas d’homme seul qui serait bon, mais que la signification est qu’il n’est pas bon qu’un homme est seul… Nous prenons cette interprétation parce qu’elle est la signification du célèbre verset biblique de la Genèse : « Le Seigneur Dieu a dit aussi : “Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. » (Livre de la Genèse 2, 18), traduit de la nova vulgata “typique” en (Gn 2, 18) : « Dixit quoque Dominus Deus: “Non est bonum esse hominem solum; faciam ei adiutorium simile sui”. »

[17] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Tobie 8, 4-9) : « 4 Et exierunt et clauserunt ostium cubiculi. Et exsurrexit Thobias de lecto et dixit ei : “Surge, soror ! Oremus et deprecemur Dominum nostrum, ut faciat super nos misericordiam et sanitatem”. 5 Et surrexit, et coeperunt orare et deprecari Dominum, ut daretur illis sanitas. Et coeperunt dicere : “Benedictus es, Deus patrum nostrorum, et benedictum nomen tuum in omnia saecula saeculorum ! Benedicant tibi caeli et omnis creatura tua in omnia saecula ! 6 Tu fecisti Adam et dedisti illi adiutorium firmum Evam, et ex ambobus factum est semen hominum. Et dixisti non esse bonum hominem solum : “Faciamus ei adiutorium simile sibi”. 7 Et nunc non luxuriae causa accipio hanc sororem meam sed in veritate. Praecipe, ut miserearis mei et illius, et consenescamus pariter sani”. 8 Et dixerunt : “ Amen, amen! ”. 9 Et dormierunt per noctem. »

[18] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Timothée 5, 9) : « Vidua adscribatur non minus sexaginta annorum, quae fuerit unius viri uxor, 10 in operibus bonis testimonium habens :… ».

L’ancienne édition de la vulgate, la sixto-clémentine, écrit aussi « unius viri uxor » en (1 Timothée 5, 9) : « 9 Vidua eligatur non minus sexaginta annorum, quæ fuerit unius viri uxor,… » SOURCES : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :

— Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita

— Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.

[19] Traduit de la bible “typique” catholique nova vulgata en (Malachie 2, 14-15) : « Quia Dominus testificatus est inter te et uxorem adulescentiae tuae, cui tu factus es infidelis; et haec particeps tua et uxor foederis tui. 15 Nonne unitatem fecit carnis et spiritus? Et quid unitas quaerit nisi semen a Deo ? Custodite ergo spiritum vestrum; et uxori adulescentiae tuae noli esse infidelis. »

[20] L’autorité de la vulgate est absolument immune de toute erreur dans les choses de la foi et des mœurs selon qu’a intelligé et intellige l’Eglise: « Donc cette éminente autorité de la Vulgate ou si, comme ils affirment, maitresse elle a été statuée non à cause des raisons surtout critiques du Concile, mais plutôt à cause du légitime usage de celle-ci dans l’Eglise, eu à travers tant de déroulement des siècles ; par lequel usage certes est démontré la même (Ndlt : autorité de la Vulgate), selon qu’a intelligé et intellige l’Eglise, dans les choses de la foi et des mœurs de toute erreur être absolument immune; ainsi pour que, par l’Eglise elle-même attestant et confirmant, elle puisse être proférée dans les disputations, les lectures et les discours publics en sureté et sans danger d’errer ; » (Pape Pie XII, Etudes des Livres Sacrés à promouvoir opportunément (Divino afflante Spiritu), chap. 2) ; extrait de la Lettre encyclique du Pape Pie XII sur les études bibliques, chapitre 2, traduit du latin canonique : « Haec igitur praecellens Vulgatae auctoritas seu, ut aiunt, authentia non ob criticas praesertim rationes a Concilio statuta est, sed ob illius potius legitimum in Ecclesiis usum, per tot saeculorum decursum habitum ; quo quidem usu demonstratur eamdem, prout intellexit et intellegit Ecclesia, in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem; ita ut, ipsa Ecclesia testante et confirmante, in disputationibus, lectionibus concionibusque tuto ac sine errandi periculo, proferri possit ; » (Pape Pie XII, De sacrorum bibliorum studiis opportune provehendis (Divino afflante Spiritu), chapitre 2), source :

Actes du Siège Apostolique (Acta Apostolicae Sedis) N° 35 (1943) page 309), Pius PP. XII, Litterae Encyclicae, DE SACRORUM BIBLIORUM STUDIIS OPPORTUNE PROVEHENDIS, die 30 mensis Septembris 1943 : consultable sur internet sur le site du Vatican : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-35-1943-ocr.pdf

— site internet du Vatican : w2.vatican.va/content/pius-xii/la/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_19430930_divino-afflante-spiritu.html

[21] Note de traduction : il est tout autant possible de traduire « et elle est un reste de l’esprit de lui » et « et il est un reste de l’esprit d’elle ».

[22] Traduit de la vulgate sixto-clémentine canonique catholique en (Malachie 2, 14-15) : « quia Dominus testificatus est inter te, et uxorem pubertatis tuae, quam tu despexisti : et hæc particeps tua, et uxor fœderis tui. 15 Nonne unus fecit, et residuum spiritus ejus est ? Et quid unus quaerit, nisi semen Dei ? Custodite ergo spiritum vestrum, et uxorem adolescentiae tuae noli despicere. »

[23] Fornication non dans le sens profane commun mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle ». La fornication n’a pas bibliquement de lien avec ce genre de définition profanes enseignant que la fornication serait une relation sexuelle entre deux personnes libres (non mariées).

Veuillez lire s’il vous plait ce petit aperçu d’une étude encore non publiée au sujet de la signification biblique de la fornication sur blog.arnaud-barbey.fr/2024/03/17/la-fornication-pour-les-nuls

[24] Fas : Notre Seigneur Jésus enseigne en (Mathieu 5, 17) qu’il est venu accomplir la loi et que pas un iota ou un accent ne passera d’elle. Quant au fas il ne fait pas partie de cette loi du fait que la bible enseigne que le fas est abrogeable puisqu’il en existe un précédent au Livre des Actes des Apôtres (10, 11-15) quand saint Pierre, qui a été nommé unique Pasteur par Jésus-Christ de son Eglise, abroge tout ou partie de l’interdiction du Livre du Lévitique de manger de certains animaux, dont le porc en (Lévitique 11, 7-8) : or la nova vulgata “typique” en (2 Maccabées 7, 1) écrit que c’est contre le « fas » d’attoucher du porc (voir (A) ci-après), ou manger du porc (voir 2. ci-après). On déduit de ces deux passages bibliques de la nova vulgata “typique” que l’interdiction du Livre du Lévitique de manger de certains animaux est une prescription qui ressort du fas et non de la loi que notre Seigneur Jésus-Christ est venu accomplir.

(A) : « Mais il a confiné aussi sept frères ensemble avec la mère, appréhendés à être poussés ensemble de la part du roi pour attoucher contre le fas la chair porcine, crucifiés par des fouets et des nerfs. » Traduit de la nova vulgata “typique” en (2 Maccabées 7, 1) « Contigit autem et septem fratres una cum matre apprehensos compelli a rege attingere contra fas carnes porcinas, flagris et nervis cruciatos. »
1. — Note de traduction : en latin de la bible, le verbe crucifier ne signifie pas explicitement comme en français « mettre en croix », mais sa signification est beaucoup plus générale.
2. — Note de compréhension : l’édition précédente de la vulgate latine, la vulgate sixto-clémentine, n’écrit pas d’attoucher du porc comme ci-dessus dans la nova vulgata latina, mais de manger du porc : « Mais il a confiné aussi sept frères ensemble avec leur mère, appréhendés à être poussés ensemble de la part du roi pour manger contre le fas la chair porcine, crucifiés par des fouets et des (Ndlt : nerfs) de taureaux. » (2 Maccabées 7, 1 traduit la vulgate sixto-clémentine : « Contigit autem et septem fratres una cum matre sua apprehensos compelli a rege edere contra fas carnes porcinas, flagris et taureis cruciatos. »

SOURCES : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :

Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita

—Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.

[25] Traduit du texte latin canonique du saint Concile de Florence, Decretum Eugenii Papae IV en 1439 : « Septimum est sacramentum matrimonii, quod est signum conjunctionis Christi et ecclesiae secundum Apostolum dicentem : Sacramentum hoc magnum est: ego autem dico in Christo et in ecclesia [Eph 5, 32]. Causa efficiens matrimonii, regulariter est mutuus consensus per verba de praesenti expressus. Assignatur autem triplex bonum matrimonii. Primum est proles suscipienda et educanda ad cultum Dei. Secundum est fides, quam unus conjugum alteri servare debet. Tertium indivisibilitas matrimonii, propter hoc quod significat indivisibilem conjunctionem Christi et ecclesiae. Quamvis autem ex causa fornicationis liceat tori separationem facere, non tamen aliud matrimonium contrahere fas est, cum matrimonii vinculum legitime contracti perpetuum sit. » 17ème Concile de Florence, Decretum Eugenii Papae IV « ad armenos » (Décret du Pape Eugene IV (aux arméniens).

SOURCES : Il est possible de lire ce passage du Décret du Pape Eugene IV aux arméniens en ligne le Denzinger sur le site patristica.net à sa page : patristica.net/denzinger/enchiridion-symbolorum.html (le § 1327 (702).

Et encore : Sacrosancta_Concilia_de Labbei et Cossarti_Ad_Regiam_Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 18, page 550.

[26] Traduit du latin canonique Concile de Mayence en 1451 du chapitre “De sacramento matrimonii” : « Septimum sacramentum est matrimonii, quod est signum conjunctionis Christi et ecclesiae. Causa autem efficiens matrimonii est mutuus consensus per verba de praesenti expressus. Est autem triplex bonum matrimonii. Quorum primum est proles suscipienda et educanda ad cultum Dei. Secundum est fides quam unus conjugum debet alteri servare. Tertium est sacramentum id est indivisibilitas matrimonii propter hoc quod significat indivisibilem conjunctionem Christi et ecclesiae. » (Concilium Moguntinium (Concile de Mayence), anno 1451, De sacramento matrimonii.). Source : Sacrosancta_Concilia_de Labbei et Cossarti_Ad_Regiam_Editionem, venetiis MDCCXXXII, tome 19, page 130).

[27] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Romains 10, 17) : « Ergo fides ex auditu, auditus autem per verbum Christi. 18 Sed dico: Numquid non audierunt ? ».

[28] Traduit du texte canonique du Concile Vatican II en (Gaudium et spes, De dignitate matrimonii et familiae fovenda, § 48) : « Quae intima unio, utpote mutua duarum personarum donatio, sicut et bonum liberorum, plenam coniugum fidem exigunt atque indissolubilem eorum unitatem urgent. (note 2) »

NOTE (2) : « Cfr., Pius XI, Litt. Encycl. Casti connubii : A. A. S. 22 (1930) pp. 546-547: Denz. 2231 (3706). »

SOURCE : AAS (Acta Apostolicae Sedis) N° 58 (1966) page 1068 : consultable sur internet sur le site du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-58-1966-ocr.pdf

[29] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre du Lévitique 6, 1-2 puis 5-6) : «1 Locutus est Dominus ad Moysen dicens : 2 “ Praecipe Aaron et filiis eius: Haec est lex holocausti: cremabitur in foco altaris tota nocte usque mane; ignis altaris in eo ardebit. […] 5 Ignis autem in altari semper ardebit, non exstinguetur, quem nutriet sacerdos subiciens ligna mane per singulos dies et, imposito holocausto, desuper adolebit adipes pacificorum. 6 Ignis est iste perpetuus, qui numquam deficiet in altari. »

[30] Fornication non dans le sens profane commun mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle ». La fornication n’a pas bibliquement de lien avec ce genre de définition profanes enseignant que la fornication serait une relation sexuelle entre deux personnes libres (non mariées).

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[31] Fornication non dans le sens profane commun mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle ». La fornication n’a pas bibliquement de lien avec ce genre de définition profanes enseignant que la fornication serait une relation sexuelle entre deux personnes libres (non mariées).

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[32] Selon la nova vulgata “typique” en (Mathieu 19, 9) : « Dico autem vobis quia quicumque dimiserit uxorem suam, nisi ob fornicationem, et aliam duxerit, moechatur”. » ainsi qu’en (saint Mathieu 5, 32) : « Ego autem dico vobis: Omnis, qui dimiserit uxorem suam, excepta fornicationis causa, facit eam moechari; et, qui dimissam duxerit, adulterat. »

[33] Traduit du latin typique du Catéchisme de l’Église catholique promulgué en 1997 par le Pape saint Jean-Paul II, à son § 1623 : « Secundum traditionem latinam, sponsi, tamquam ministri gratiae Christi, sibi mutuo Matrimonii conferunt sacramentum, suum consensum coram Ecclesia significantes. […] » (Catechismus catholicae ecclesiae, § 1623). SOURCE site internet du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/catechism_lt/p2s2c3a7_lt.htm

[34] A propos de ce don de l’Esprit, vous pouvez lire sur ce même blog notre article Charismes de l’Esprit… mais où sont passés les prophètes catholiques ?

[35] Fornication non dans le sens profane commun mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle ». La fornication n’a pas bibliquement de lien avec ce genre de définition profanes enseignant que la fornication serait une relation sexuelle entre deux personnes libres (non mariées).

Veuillez lire s’il vous plait ce petit aperçu d’une étude encore non publiée au sujet de la signification biblique de la fornication sur blog.arnaud-barbey.fr/2024/03/17/la-fornication-pour-les-nuls

[36] Selon la nova vulgata “typique” en (Mathieu 19, 9) : « Dico autem vobis quia quicumque dimiserit uxorem suam, nisi ob fornicationem, et aliam duxerit, moechatur”. » ainsi qu’en (saint Mathieu 5, 32) : « Ego autem dico vobis: Omnis, qui dimiserit uxorem suam, excepta fornicationis causa, facit eam moechari; et, qui dimissam duxerit, adulterat. »

[37] Traduit du latin canonique du Pape Pie XI dans sa lettre encyclique Casti connubii : « At, quamquam matrimonium suapte natura divinitus est institutum, tamen humana quoque voluntas suas in eo partes habet easque nobilissimas; nam singulare quodque matrimonium, prout est coniugalis coniunctio inter hunc virum et hanc mulierem, non oritur nisi ex libero utriusque sponsi consensu : » Source : Actes du Siège Apostolique (Acta Apostolicae Sedis) N° 22 (1930) page 541), consultable sur internet sur le site du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-22-1930-ocr.pdf

[38] Cette église à rendre sainte et immaculée n’est donc encore ni sainte ni immaculée, or la sainte Eglise du Christ est déjà Sainte… à ce propos le saint Concile Vatican II dans la constitution Lumen gentium à son § 8 explique à propos de l’unique Eglise du Christ que nous professons dans un Symbole une, sainte, catholique et apostolique (Symbolum Apostolicum), que notre Sauveur, après sa résurrection l’a donnée à saint Pierre à paître (Jean 21, 17), et à lui et même aux Apôtres qui restent il a commis de la diffuser et de la régir (Mt 28, 18 et suite), et que continument il l’a érigé comme colonne et appui de la vérité (1 Tim 3,15). L’Eglise du Christ touche ce monde comme société constituée et ordonnée, elle subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Episcopes avec leur communion, et il est permis que soient trouvés hors d’elle une jointure des éléments plus nombreux de sanctification et de vérité, qui en tant que dons propres de l’Eglise du Christ impulsent vers l’unité catholique. SOURCE : Concile VATICAN II en Lumen Gentium à son § 8 : « Haec est unica Christi Ecclesia, quam in Symbolo unam, sanctam, catholicam et apostolicam profitemur(12), quam Salvator noster, post resurrectionem suam Petro pascendam, tradidit (Io 21, 17), eique ac ceteris Apostolis diffundendam et regendam commisit (Mt 28, 18ss.), et in perpetuum ut « columnam et firmamentum veritatis » erexit (1Tim 3, 15). Haec Ecclesia, in hoc mundo ut societas constituta et ordinata, subsistit in Ecclesia catholica, a successore Petri et Episcopis in eius communione gubernata(13), licet extra eius compaginem elementa plura sanctificationis et veritatis inveniantur, quae ut dona Ecclesiae Christi propria, ad unitatem catholicam impellunt. » SOURCE : site internet du Vatican sur la page : www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_lt.html

[39] Traduit de l’italien infaillible de l’audience de saint Jean-Paul II du 15 décembre 1982 : « 1. L’Autore della lettera agli Efesini, come abbiamo già visto, parla di un “grande mistero”, unito al sacramento primordiale mediante la continuità del piano salvifico di Dio. Anche egli si riporta al “principio”, come aveva fatto Cristo nel colloquio con i Farisei (cf. Mt 19, 8), citando le stesse parole: “Per questo l’uomo abbandonerà suo padre e sua madre e si unirà a sua moglie e i due saranno una sola carne” (Gen 2, 24). Quel “grande mistero” è soprattutto il mistero della unione di Cristo con la Chiesa, che l’Apostolo presenta nella similitudine dell’unità dei coniugi: “Lo dico in riferimento a Cristo e alla Chiesa” (Ef 5, 32). Ci troviamo nell’àmbito della grande analogia, in cui il matrimonio come sacramento da un lato viene presupposto e, dall’altro, riscoperto. Viene presupposto come sacramento del “principio” umano, unito al mistero della creazione. E viene invece riscoperto come frutto dell’amore sponsale di Cristo e della Chiesa, collegato col mistero della Redenzione. » (Saint Jean-Paul II, audience du 15/12/1982, § 1). Source : site internet du Vatican : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/audiences/1982/documents/hf_jp-ii_aud_19821215.html

[40] Traduit de la neuve vulgate “typique” catholique en (Ephésiens 5, 25-33) : « 25 Viri, diligite uxores, sicut et Christus dilexit ecclesiam et seipsum tradidit pro ea, 26 ut illam sanctificaret mundans lavacro aquae in verbo, 27 ut exhiberet ipse sibi gloriosam ecclesiam non habentem maculam aut rugam aut aliquid eiusmodi, sed ut sit sancta et immaculata. 28 Ita et viri debent diligere uxores suas ut corpora sua. Qui suam uxorem diligit, seipsum diligit; 29 nemo enim umquam carnem suam odio habuit, sed nutrit et fovet eam sicut et Christus ecclesiam, 30 quia membra sumus corporis eius. 31 Propter hoc relinquet homo patrem et matrem et adhaerebit uxori suae, et erunt duo in carne una. 32 Mysterium hoc magnum est; ego autem dico de Christo et ecclesia! 33 Verumtamen et vos singuli unusquisque suam uxorem sicut seipsum diligat; uxor autem timeat virum. ».

[41] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Ephésiens 1, 1) « 1 Paulus, apostolus Christi Iesu per voluntatem Dei, sanctis, qui sunt Ephesi, et fidelibus in Christo Iesu: 2 gratia vobis et pax a Deo Patre nostro et Domino Iesu Christo. »

[42] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Corinthiens 7, 2) : « 2 propter fornicationes autem unusquisque suam uxorem habeat, et unaquaeque suum virum habeat. ».

[43] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Corinthiens 7, 10-14) : « 10 His autem, qui matrimonio iuncti sunt, praecipio, non ego sed Dominus, uxorem a viro non discedere 11 — quod si discesserit, maneat innupta aut viro suo reconcilietur — et virum uxorem non dimittere. 12 Ceteris autem ego dico, non Dominus: Si quis frater uxorem habet infidelem, et haec consentit habitare cum illo, non dimittat illam; 13 et si qua mulier habet virum infidelem, et hic consentit habitare cum illa, non dimittat virum. 14 Sanctificatus est enim vir infidelis in muliere, et sanctificata est mulier infidelis in fratre. Alioquin filii vestri immundi essent; nunc autem sancti sunt. »

[44] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique au (Livre d’Ezéchiel 16, 32) : « Mulier adultera loco viri sui accipit alienos. »

[45] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Proverbes 31, 10-11) : « ALEPH. Mulierem fortem quis inveniet ? Longe super gemmas pretium eius. 11 BETH. Confidit in ea cor viri sui et spoliis non indigebit. »

[46] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de l’Ecclésiastique/Siracide 36, 24) : « Species mulieris exhilarat faciem viri sui, et super omnem concupiscentiam hominis superducit desiderium. »

[47] Dans le saint évangile canonique, notre Seigneur Jésus enseigne : « et pour eux moi je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient aussi eux-mêmes sanctifiés dans la vérité. » (Jean 17, 19) traduit de vulgate canonique en (Jean 17, 19) : « et pro eis ego sanctifico meipsum, ut sint et ipsi sanctificati in veritate. »

[48] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Romains 6, 19) : « Sicut enim exhibuistis membra vestra servientia immunditiae et iniquitati ad iniquitatem, ita nunc exhibete membra vestra servientia iustitiae ad sanctificationem. »

Benoît XVI… et la Commission théologique internationale…

Résumé : L’Esprit Saint n’agit pas chez tous les théologiens de la Commission théologique internationale… avoir un seul cœur et une seule âme (Actes 4, 32)…. Unité de l’église…

Entièrement d’accord malheureusement avec le triste constat de notre Pape émérite Benoît XVI, constat tel que présenté par cet article de Vatican News du 29 novembre 2019 sur la Commission théologique internationale [1]… Triste constat car quel serait le besoin de rappeler si cette Commission allait bien, que : « la foi unique puisse conduire aussi à une orientation commune de la pensée et du “parler” de Dieu, et de sa Révélation »

Benoît XVI évoque simplement que quand l’Esprit Saint agit… une communauté a un seul cœur et une seule âme (Actes des Apôtres [2])… c’est-à-dire une seule pensée et un seul désir, car le cœur signifie le mental, et l’âme le désir.  Benoît XVI reproche donc que l’Esprit Saint n’agisse pas chez tous les théologiens de cette Commission théologique internationale… Ma propre expérience personnelle me pousse en effet à constater que la foi est absente en général de la théologie… la foi étant confondue le plus souvent avec la simple croyance… croyance qui peut alors emmener le « théologien » en dehors du Magister Pontifical jusqu’à le combattre !

Je comprends que si les « théologiens » n’ont pas pu « réaliser une unité morale de la théologie et des théologiens dans le monde. »… c’est que tout simplement la plupart n’ont pas la foi en le Magister Catholique (par exemple en l’édition typique neuve vulgate latine de la bible)… leurs relativismes hors Magister expliquent tout simplement les divergences. Quant à ceux qui n’ont pas la foi.. il leur faudrait alors l’humilité d’accepter la neuve vulgate typique… «Seule l’humilité peut trouver la Vérité, » dit notre Pape émérite…

Donc sans la foi en le Magister… et sans humilité… la Commission théologique internationale est vaine si, je cite l’article : elle fut inaugurée « pour combler l’écart qui s’était manifesté au Concile Vatican II «entre la théologie qui se déployait dans le monde» et le magistère pontifical. »…

Je fais donc mienne l’expression « théologie du monde » qui, en opposition à la « théologie sacrée » demandée par le Magister, décrit admirablement ceux qui par exemple traduisent la bible avec un dictionnaire profane ; ou ceux qui ne se servent pas du tout des écritures sacrées mais d’écritures saintes seulement ; ou ceux qui préfèrent prendre comme canon d’autres théologiens… se recopiant les uns les autres en se congratulant mutuellement en dehors de la vérité de la sainte Eglise ; ou ceux qui se réfugient dans une « interprétation » des écritures sacrées à cause du fait qu’ils ne les comprennent pas… ou surtout qui n’en veulent pas… ce dernier cas me semble représenter une bonne partie de mes interlocuteurs… qui peuvent tendre alors vers l’hypocrisie pour protéger leur étiquette select de « catholique » à laquelle ils tiennent socialement, pour ne pas être considérés comme des protestants qu’ils sont en réalité !

Prions pour que, au moins ceux qui se présentent comme, ou bien portent des signes extérieurs de catholiques,  acceptent selon le Magister la neuve vulgate latine en tant que “typique“, c’est-à-dire le seul type à partir duquel toutes les saintes écritures en langues vulgaires doivent être conformes comme venant de ce seul moule (voir définition d’un type en www.cnrtl.fr/definition/type/substantif : je me réfère ici temporairement à une définition du monde car je n’ai pas encore trouvé la signification Magistérielle du mot latin “typicus” : ceci dit, ce mot “typicus” semble remplacer dans le Magister, le mot “canonique” attribué par le Concile de Trente à une plus ancienne édition de la vulgate latine).

Prions donc finalement afin que l’unité communautaire de cœur et d’âme donnée par l’Esprit Saint agissant en tous, et traduite par l’obéissance au Magister Catholique canonique, soit trouvée en premier lieu dans la communauté épiscopale ; en espérant que de là l’obéissance au Magister se décline dans toute les églises.

Et prions pour que les théologiens comprennent les paroles de notre Pape François en continuité avec le Magister Papal en sa globalité et avec les saintes écritures sacrées et typiques de l’édition latine neuve vulgate.





Par Arnaud Barbey le 30 novembre 2019






ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres – les obstacles à la communion fraternelle – ils perseveraient dans l’enseignement – la puissance de l’unité dans l’église – prédication sur l’unité dans l’eglise – la force de lunité – les ennemis de lunité – la puissance de la communion fraternelle – caractéristiques de la communion fraternelle


[1] Source : www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-11/benoit-xvi-message-commission-theologique-internationale-50-ans.html

[2] Traduit de la neuve vulgate typique en (Actes des Apôtres 4, 32) « Multitudinis autem credentium erat cor et anima una,… »

La Vierge Marie : non seulement Mère… mais Génitrice de Dieu :

Là est toute la différence…

Résumé : la Vierge Marie qualifiée par le Magister Papal, non pas de « Mère de Dieu »… mais de « Génitrice de Dieu »… argument vers une reconnaissance de Sa divinité ?

Ce n’est guère poétique comme vocabulaire mais la Vierge Marie est qualifiée par le Magister Papal, non pas de « Mère de Dieu » selon une vulgarisation euphémisante… mais de « Génitrice de Dieu [1]»… Nuance toute pratique… car génitrice précise bien celle qui fait naitre un être vivant issu de ses propres gènes…

Et tout aussi peu poétique, le Magister Papal appelle aussi la Vierge Marie « Deipare »… Ce qualificatif de Deipare signifie seulement que la Vierge Marie « accouche d’un Dieu [2]».

Pourquoi donc prendre la peine de préciser sous ce vocable technique que la Vierge Marie est Génitrice de Dieu… ?

Par un procédé artificiel une femme peut accoucher d’un être vivant sans en être la génitrice… elle est alors seulement gestatrice, qui signifie celle qui porte[3]. Mais le Magister Papal n’appelle pas la Vierge Marie Gestatrice de Dieu, bien qu’elle le soit aussi, mais bien Génitrice de Dieu

Le Concile Vatican II écrit : « de la glorieuse toujours Vierge Marie, Génitrice de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ [4]» (§ 52). Si le Concile Vatican II fait la distinction entre « Génitrice de Dieu » et « Génitrice de notre Seigneur Jésus-Christ », ne serait-ce pas que non seulement Marie est Mère de Jésus-Christ selon l’humanité, mais de plus qu’elle serait Mère de Dieu selon la Divinité ? Car si la Vierge Marie est qualifiée par le Magister Papal de « Génitrice de Dieu »… ne serait-ce pas parce qu’elle serait du même « genre » ou mêmes « gènes » que le Fils de Dieu qu’elle engendre et qui est Dieu Lui-même : ce simple terme de « Génitrice de Dieu » ne dit-il pas simplement que la Vierge Marie serait Dieu de même que son Fils est Dieu ? Ce simple terme de « Génitrice de Dieu » n’affirme-t-il pas que la Vierge Marie n’est pas simplement la mère porteuse de Dieu, mais engendre Dieu de sa nature de Dieu ? Ce mot de Génitrice, non pas de l’homme mais de Dieu, implique logiquement que Mère et Fils soient de même Nature. Qu’en pensez-vous ?

C’est sans doute ce que doit penser cet archevêque qui compose un ode à Marie en la qualifiant de « génitrice d’en-haut »… qui « domines aux astres »… car l’archevêque de Patras, participant au 16ème siècle au Concile œcuménique de Latran V, a cité, ou peut-être chanté, dans un discours devant le Pape Léon X ce chant à Marie :

Clarté des vierges, génitrice d’en-haut,

Gloire du genre humain Marie

Notre unique.

Seule toi vierge tu domines aux astres,

Seule toi clarté de la terre, de la mer, et même

Du ciel, pour les commencements que tu favorises, nous prions

(Par) L’Illustre pour nous. [5]

 

Cet archevêque de Patras, ville qui connut le martyre de l’apôtre saint André et abrite son tombeau, chante cet ode à Marie « génitrice d’en-haut » : c’est affirmer sa pensée que la Vierge Marie est non seulement « génitrice d’en-bas » sur terre de l’humanité de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais de plus « génitrice d’en-haut » dans les splendeurs célestes de sa Divinité de Fils de Dieu ; né du Père avant tous les siècles selon le Credo Catholique…

 

Par Arnaud Barbey le 24 décembre 2019

 










Mère de Dieu – Notre Dame – Marie Mère de dieu – Mère de Jésus – Théotokos

[1] Par exemple : le Concile œcuménique de Trente, session 5, Décret du péché originel, chap. 5 ; Léon XIII dans  De Rosario Mariali ; Pie XI dans Lux Veriatis ; ou plus récemment lors du Concile Vatican II dans Lumen Gentium de Paul VI.

[2] Deipare est un mot latinbâti de la même manière que oviparus donnant le français ovipare qui signifie « accouche d’un œuf »… Deipare signifie « accouche de Dieu ».

[3] Du latin gestatrix qui signifie « celle qui porte ».

[4] Traduit du latin canonique : « gloriosae semper Virginis Mariae, Genitricis Dei et Domini nostri Iesu Christi » (Concile Vatican II, Lumen Gentium § 52).

[5] Chant à Notre-Dame relaté au saint Concile de Latran V sous les Papes Jules II puis Léon X, dans le discours de l’archevêque de Patras, Patracensis dans le Péloponnèse, lors de la session X en 1515 :

 « Omnium splendor, decus, et perenne Virginum lumen, genitrix superni, Gloria humani generis Maria Unica nostri. Sola tu virgo dominaris astris, Sola tu terra, maris, atque cali Lumen, inceptis faveas, rogamus Inclyta nostris. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXII, tome 19, page 918. Consultable sur internet en version numérique sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

Les saintes écritures pour le mariage ecclésiastique

Résumé : Contrairement aux fausses idées reçues, vers l’an 300, le concile d’Elvire enseigne en latin que soit chassé de la cléricature tout clerc qui s’abstient de sa conjointe et ne génére pas de fils… il précise donc l’enseignement de saint Paul qui dans la bible demande aux clercs d’avoir femmes et fils… En complément le concile de Niksar, vers l’an 314, enseigne qu’un presbyte exerce son ministère ensemble avec sa femme-uxor






Prérequis pour mieux comprendre cet article : le terme femme-uxor est défini dans l’article : Femmes ?… uxor ou mulier ?…






Contrairement aux idées inculquées aux cathos… les saintes écritures ordonnent aux diacres aux presbytes et aux épiscopes d’avoir femmes et fils… en (1 Timothée 3, 12) pour les diacres, de même pour un presbyte en (Tite 1, 5-6), ou un épiscope en (1 Timothée 3, 1) : lire ces textes évangéliques en note [1].

Voici de plus un passage du Concile de Niksar que les ardents défenseurs du non mariage ecclésiastique nous ont ardemment caché…  dans lequel il est intéressant de constater qu’un presbyte commet son ministère avec sa femme, c’est-à-dire qu’il ministre ensemble avec sa femme :

« VIII Si d’un autre (Ndlt : presbyte) la femme-uxor, alors qu’il fût laïque, d’être adultérée aura été convaincue, celui-ci ne peut pas vers le ministère accéder. Si non mais encore après l’ordination elle aura été adultérée, il doit la démettre. A cause de quoi s’il cohabite, il ne peut pas un ministère avisé commis (Ndlt : commis = co + mis = fait ensemble avec sa femme-uxor) poursuivre. » (Neocaesareense Concilium (Concile de Niksar) en l’année 314, voir [2]).




Il semble qu’on puisse trouver de tout dans les relations qui nous sont parvenus des conciles dans des textes douteux moulinés à travers les tribulations historiques… Aussi est-ce avec la plus grande prudence qu’il faut aborder ce précédent concile de Niksar de l’an 314… non pas qu’en vérité il soit douteux, puisque l’histoire nous dit qu’il fut tenu sous le Pape Sylvestre, et fut approuvé, non pas 70 ans… mais 70 papes plus tard par le Pape Léon IV…, mais qu’en vérité on ne sait pas si nous disposons ou non des textes premiers-engendrés (originaux coécrits par l’auteur sacré avec Dieu)… la question est donc : disposons-nous réellement sous nos yeux des textes approuvés par un Pape ?… Seul un Pape peut trancher en réapprouvant ou désapprouvant un texte ancien d’un concile antérieur… ce qui visiblement est une pratique Papale antique.

Tous les textes anciens du Magister doivent évidemment être validés par un Pape avant d’être invoqués comme faisant partie du Magister Catholique. Sachons que la bible catholique est elle-même révisée périodiquement sous la férule Papale [3] : comme il en est par exemple de la bible neuve vulgate… Mais les enragés du non mariage ecclésiastique n’en voudront même pas si elle va contre leur thèse… car même quand un texte conciliaire existant va contre la thèse du non mariage ecclésiastique… ils le falsifient pour lui faire enseigner exactement le contraire de ce qu’il écrit… :

Par exemple voici le célèbre canon 33 du concile d’Elvire où il est en fait prohibé aux clercs de s’abstenir de leurs conjointes, et prohibé aux mêmes de ne pas générer de fils : « CHAPITRE XXXIII Il a plu en entier d’être prohibé aux épiscopes, presbytes, et diacre, ou à tous les clercs établis dans le ministère, de s’abstenir de leurs conjointes, et de ne pas générer des fils : quiconque vraiment aura fait, de l’honneur de la cléricature qu’il soit chassé. » (Concile d’Elvire (Concilium Eliberitanum), en l’an 305, voir [4].

Voici maintenant comment le jésuite Christian Cochini présente ce canon 33 du concile d’Elvire à l’appui de sa thèse… ce jésuite transmet un faux magister en lui faisant dire exactement le contraire de ce qu’écrit le texte latin [4]… On espère que cela n’est pas fait intentionnellement ? : « Il a paru bon d’interdire absolument aux évêques, aux prêtres et aux diacres, soit (encore) à tous les clercs employés au ministère, d’avoir des relations (sexuelles) avec leurs épouses et d’engendrer des enfants ; si quelqu’un le fait, qu’il soit exclu de l’honneur de la cléricature. » On espère qu’il ne l’a pas intentionnellement fait ! Le père Cochini est pourtant invoqué par tous les défenseurs du non mariage ecclésiastique jusque sur wikipédia… et surtout à la Congrégation pour le Clergé !

Comme souvent dans les gnoses « théologiques »… des opinions sont affirmées sans aucunes références aux sources magistérielles canoniques !… ou avec une référence trop floue pour être valable… sans mentionner une ligne ni un paragraphe précis !… voire même avec des références sans rapport avec le sujet !!! D’ailleurs ce Concile d’Elvire me semble invoqué plutôt en raison de considérations historiques que canoniques du fait qu’il est l’un des plus anciens documents historiques concernant la chrétienté espagnole… mais il n’est pas obligatoire d’être théologien pour connaitre qu’une « raison » puisée dans une considération historique est invalide théologiquement car l’histoire est bien connue de tous les chrétiens comme le lieu de l’action du « prince de ce monde » qu’est Satan qui monta l’apôtre félon Judas contre Jésus-Christ pour le clouer sur la croix… La foi est bien entendu nécessaire pour le croire ; mais Satan est à l’œuvre dans l’histoire pour défigurer volontairement la vision reçue de l’œuvre des saint anciens… particulièrement dans  la copie de leurs textes, ou par leurs fausses traductions comme c’est le cas avec celle de ce canon d’Elvire donnée par le père Cochini.

Qu’il soit ou non authentique historiquement, ce canon d’Elvire est en réalité dans sa version latine [4] strictement conforme aux écrits apostoliques de saint Paul pour lequel le critère de sélection d’un diacre, comme d’un presbyte, et comme d’un épiscope… est, entre autres critères, d’avoir une femme et des fils : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; » (1 Timothée 3, 12), de même pour un presbyte en (Tite 1, 5-6), ou un épiscope en (1 Tim 3, 1), ils doivent avoir une femme et des fils selon l’apôtre… Jésus-Christ dit : « l’Ecriture ne peux pas être soute (Ndlt : du verbe soudre) » (Jean 10, 34 Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Jean 10, 34) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »)…





Par Arnaud Barbey, le 8 mars 2020.





mariage des prêtres – célibat des prêtres – célibat sacerdotal – concile d’Elvire célibat – verset biblique sur les prêtres – que dit la Bible sur le mariage des prêtres – diacre peut-il se marier – un prêtre catholique peut-il se marier – un curé peut il se marier – curé mariage










[1] Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils :
— Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après).
— Les diacres :« Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).
— Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit « orné »), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).
Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…
— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata « typique » en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »
— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »
— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata « typique » en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »





[2] Traduit du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto Interprete (Gentien Hervet). SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1511 : « VII Presbyter […] VIII Si alicujus uxor, cum esset laicus, adulterata fuisse convicta fuerit, is non potest ad ministerium accedere. Sin autem etiam post ordinationem adulterata fuerit, debet eam dimittere. Quod si cohabitet, non potest sibi commissum ministerium exequi.»).

[3] Le site de l’église catholique de France définit ainsi la férule Papale : « Bâton pastoral liturgique surmonté ou non d’une croix sans crucifix. Il est exclusivement réservé au Pape. »

[4] Traduit du Concile d’Elvire (Concilium Eliberitanum), en l’an 305, chapitre 33 : « XXXIII. Placuit in totum prohiberi episcopis, presbyteris, & diaconibus, vel omnibus clericis positis in ministerio, abstinere se a conjugibus suis, & non generare filios : quicumque vero fecerit, ab honore clericatus exterminetur. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 996.

Méthode biblique de lecture biblique

Ou comment appréhender la sainte Bible

Résumé : La logique que contient la bible empêche de comprendre un verset biblique indépendamment d’un autre — Ceux auxquels est donnée la parole de Dieu sur terre sont des dieux…! La sainte bible demande de vivre les préceptes et les jugements sans en ajouter ni en retrancher — L’« ignorance des Écritures est l’ignorance du Christ » (Concile Vatican II).






On pourra lire aussi l’article : Lecture littérale de la bible ? Ou bien seulement sa troisième partie : Le sens spirituel des saintes écritures Ou encore l’article : Suivre le Christ de la bible ou celui que nous nous fabriquons…






La manière générale d’appréhender la bible en vue de la comprendre est donnée par la bible elle-même. La logique que contient la bible empêche de comprendre un verset biblique indépendamment d’un autre… Cette tâche est difficile et n’importe qui peut faire erreur. C’est pourtant la méthode catholique pour aborder l’écriture biblique pour la raison que la bible elle-même la donne.

 

Jésus-Christ dit que c’est Dieu le Père qui a sanctifié et mis dans le monde l’Écriture biblique, c’est pourquoi elle ne peut pas être soute, du latin solvi, c’est-à-dire mise dans un solvant, dans une solution additive, c’est-à-dire diluée dans un enrobage qui la contiendrait au milieu d’ajouts étrangers. « Jésus leur répondit : “Est-ce qu’il n’est pas écrit dans votre loi : “Moi j’ai dit : vous êtes des dieux ?”. S’il a dit ceux-ci des dieux, ceux vers lesquels la parole de Dieu est produite, et elle ne peut pas être soute l’Écriture, que Père a sanctifiée et mise dans le monde” » (Jean 10, 34-36 ; voir NOTE (1)). Ce verset explique de plus que ceux auxquels est donnée la parole de Dieu sur terre sont eux-mêmes des dieux, et que cette parole terrestre des dieux qui provient de Dieu le Père ne peut pas être soute. Ce qui signifie que la bible connue actuellement n’est pas la seule source de la sainte parole de Dieu le Père, mais qu’avant d’être incluse dans la bible, cette sainte parole est proférée par des dieux incarnés… dont Jésus-Christ… ce qu’ont refusé une partie des israélites de son époque. Parmi ces dieux incarnés qui apportent la parole de Dieu le Père, il est possible de citer ceux qui, comme Jésus-Christ, sont montés vivants au ciel, car Jésus explique « Et personne n’a une ascension au ciel, excepté qui est descendu du ciel » (Jean 3, 13; voir NOTE (2)) : parmi ces dieux incarnés se trouve avec certitude le prophète Éli dont l’ascension se fait sur un char de feu en (2 Rois 2, 11). De plus, Moïse est appelé Dieu par le Seigneur quand la bible écrit que Moïse est le Dieu du pharaon d’Égypte : « Et le Seigneur a dit à Moïse : “Voici, j’ai t‘ai constitué dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète. » (Exode 7, 1 ; voir NOTE (3)). On peut comprendre aussi que le prophète Éli soit un dieu dans le nouveau testament de la bible qui explique qu’il faut traduire « Eli, Eli » par « Deus meus, Deus meus », ce qui signifie « mon Dieu, mon Dieu ». Cela est écrit dans la bible vulgate au moment où Jésus prononce avant de mourir : « Eli, Eli, lema sabacthani ?”, hoc est: “Deus meus, Deus meus, ut quid dereliquisti me?” », ce qu’on peut traduire en français par « “Eli, Eli, lema sabacthani ?”, ceci est : “mon Dieu, mon Dieu, comment (Ndlt :ou pourquoi) m’as-tu redélaissé ?” »

 

Donc selon Jésus-Christ : « elle ne peut pas être soute l’Écriture, que Père a sanctifiée et mise dans le monde » (Jean 10, 35-36; voir NOTE (4)). L’Écriture ne peut pas être soute, du latin solvi, c’est-à-dire mise dans un solvant, dans une solution additive, c’est-à-dire diluée dans un enrobage qui la contiendrait au milieu d’ajouts étrangers. La bible demande très souvent elle-même de ne rien y ajouter et de ne rien y retrancher.

 

Dieu nous met en effet en garde de nombreuses fois dans la bible de ne rien ajouter ni retrancher à sa parole. En effet l’« ignorance des Écritures est l’ignorance du Christ » (Concile Vatican II, Dei Verbum, n.25). Ainsi, la connaissance du Christ se fait par l’étude des saintes écritures, Paroles qui viennent du Verbe de Dieu, saintes écritures dans lesquelles le Seigneur nous met souvent en garde de ne rien ajouter ni retrancher à sa parole (en Dt 4, 2 (où Dieu parle); en Dt 5, 32 (où le narrateur parle); en Jr 26, 2 ; en Ecclésiaste 3, 14 (où le narrateur parle); en Apocalypse 22,18 (où le narrateur parle)). Par exemple Moïse dit au peuple fils de Dieu : « Et maintenant, Israël, entend les préceptes et les jugements, que moi je vous enseigne, si bien qu’en faisant que vous les viviez et qu’en entrant dedans vous possédiez la terre, que le Seigneur, Dieu de vos Père, est sur le point de vous donner. Vous n’ajouterez pas à la parole, que je vous dis, ni vous n’enlèverez d’elle ; conservez les mandats du Seigneur votre Dieu, que moi je vous prescris. » (Dt 4, 1-2 ; voir NOTE (7)).

 

Ce commandement précédent demande donc de vivre les préceptes et les jugements de la parole de Moïse sans en ajouter ni en retrancher, parole de Moïse dont Jésus-Christ dit qu’elle sera toujours actuelle jusqu’à ce que transite le ciel et la terre : « Refusez de supputer que je suis venu dissoudre la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu dissoudre, mais compléter. Ainsi soit-il certainement je vous dis : jusqu’au moment où transite le ciel et la terre, un iota ou un accent ne passera pas de la Loi, jusqu’à ce qu’il arrive toutes choses. » (Mt 5, 17-18 ; voir NOTE (8)). Tout ceci entraine logiquement que la bible est à admettre comme un tout sans incohérence et donc qu’il faut comprendre un verset biblique sans contradiction avec n’importe quel autre verset biblique. Ceci entraine logiquement qu’il est impossible de ne pas tenir compte d’un seul verset biblique pour comprendre l’entièreté de la bible, et réciproquement impossible de ne pas tenir compte de l’entièreté de la bible pour comprendre le moindre verset biblique.

 

Cette compréhension de la bible prise comme une parole de Dieu globale est donc la compréhension catholique qui a foi que Dieu est l’auteur de la bible. L’Eglise Catholique a foi que la version « sacrée et canonique » de la bible est la vulgate en latin, qui « est absolument exempte de toute erreur en ce qui concerne la foi ou les mœurs » (Pape Pie XII, Divino afflante Spiritu, § 26).

 

De ce fait, Dieu étant surintelligent, il ne peut pas se contredire dans un livre biblique par rapport à un autre livre biblique. Dieu a une logique globale et cohérente qu’il exprime aux hommes dans la bible…  

Ce qui n’exclue pas que parfois Dieu puisse changer sa parole, ce qui est rarissime dans la bible, mais se trouve dans le nouveau testament qui a changé l’ancien testament en permettant aux hommes de manger de tout ce que saint Pierre voit dans sa vision du livre des Actes des Apôtres. Dieu est en effet revenu sur ce point pourtant édicté par Lui-même dans l’ancien testament. Par exemple certains animaux sont déclarés anciennement impurs et non mangeables dans le Lévitique (au chapitre 11). Or Dieu s’adresse par la suite à Pierre, chef de l’Eglise, pour apporter cette modification que désormais « tous les quadrupèdes et les serpentants de la terre, et les volatiles du ciel » sont purs et donc mangeables parce que Dieu les a depuis purifiés (Ac 10, 15 traduit de la neuve vulgate : » Quae Deus purificavit »), Dieu les a mondés (Ac 11, 9 traduit de la neuve vulgate : « Quae Deus mundavit »), ces animaux ne sont donc plus immondes aujourd’hui comme ils l’étaient du temps de l’ancien testament. De même pour les images interdites pour le culte en (Lévitique 26, 1 ; Deutéronome 4, 15), Jésus remet cela en cause indirectement puisqu’Il est Lui-même image du Père, « Qui m’a vu, a vu le Père. Comment toi dis-tu : Expose-nous le Père ? » (Jean 14, 9; voir NOTE (5)). Cela signifie que l’homme, créé vers (voir NOTE (6) l’image et la ressemblance de Dieu en (Genèse 1, 26), voit en Jésus-Christ son accomplissement.

 

Article par Arnaud Barbey, le 11 décembre 2018

méthode de lecture biblique – méthodes d’interprétation de la bible – les quatre sens de l’écriture – sens littéral – sens spirituel – sens anagogique – sens tropologique – les 4 niveaux de lecture de la Torah





NOTE (1) : Traduit de la vulgate en (Jean 10, 34-36) : « 34 Respondit eis Iesus: “ Nonne scriptum est in lege vestra: “Ego dixi: Dii estis?”. 35 Si illos dixit deos, ad quos sermo Dei factus est, et non potest solvi Scriptura, 36 quem Pater sanctificavit et misit in mundum »

NOTE (2) : Traduit de la vulgate en (Jean 3, 13) : « Et nemo ascendit in caelum, nisi qui descendit de caelo »

NOTE (3) : Traduit de la vulgate en (Exode 7, 1) « Dixitque Dominus ad Moysen: “ Ecce constitui te deum pharaonis, et Aaron frater tuus erit propheta tuus. »

NOTE (4) : Traduit de la vulgate en (Jean 10, 35-36) : « 35 […] non potest solvi Scriptura, 36 quem Pater sanctificavit et misit in mundum »

NOTE (5) : Traduit de la vulgate en (Jean 14, 9) : « Qui vidit me, vidit Patrem. Quomodo tu dicis: “Ostende nobis Patrem”? »

NOTE (6) : Traduit de la vulgate en (Genèse 1, 26) : « Et ait Deus: “Faciamus hominem ad imaginem et similitudinem nostram; ». Traduction : « Et Dieu prononce : “Faisons l’homme vers notre image et similitude ; » (Genèse 1, 26). Note de traduction : la préposition latine ad exprime une idée générale de mouvement, de direction. SOURCE : voir le dictionnaire latin-français Gaffiot de 1934 en ligne sur la page internet www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=27

NOTE (7) : Traduit de la vulgate en (Dt 4, 1-2)  : « 1 Et nunc, Israel, audi praecepta et iudicia, quae ego doceo vos, ut facientes ea vivatis et ingredientes possideatis terram, quam Dominus, Deus patrum vestrorum, daturus est vobis. 2 Non addetis ad verbum, quod vobis loquor, neque auferetis ex eo; custodite mandata Domini Dei vestri, quae ego praecipio vobis. ».

NOTE (8) : Traduit de la vulgate en (Mt 5, 17-18) : « 17 Nolite putare quoniam veni solvere Legem aut Prophetas; non veni solvere, sed adimplere. 18 Amen quippe dico vobis: Donec transeat caelum et terra, iota unum aut unus apex non praeteribit a Lege, donec omnia fiant. »

Tous les articles avec leurs résumés

  • “Le petit Jésus en culotte de velours” par Arnaud Barbey - Le bisounoursme... sa bible est le « tout le monde dit que »… et non le texte biblique... Diable vs Dieu
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  • A propos de l’encyclique “Dilexit nos” du Pape François par Arnaud Barbey - Le discours huilé de nos pasteurs et scribes consensuels médiatisés sublime le cœur à cœur entre Jésus et un humain, mais en même temps il tait systématiquement la réparation à la victime en tant qu’impliquée par une pénitence d’une faute.
  • Âme au masculin… âme au féminin par Arnaud Barbey - Dans la bible chaque être humain a deux âmes, une au masculin et une au féminin… est-ce dire que chaque humain aurait une âme masculine et une âme féminine ?
  • Aux « pères » et aux « abbés »… par Arnaud Barbey - La bible établit que le rapport qu’ont nos curés avec les chrétiens sont, soit un rapport de pasteur à brebis et agneau, soit un rapport de mari à femme selon l’analogie de saint Paul en (1 Corinthiens 7, 2)…
  • Benoît XVI… et la Commission théologique internationale… par Arnaud Barbey - L’Esprit Saint n’agit pas chez tous les théologiens de la Commission théologique internationale… avoir un seul cœur et une seule âme (Actes 4, 32).... Unité de l'église...
  • Ce livre prouve l’existence d’un Créateur par l’étude épistémologique du langage par Arnaud Barbey - Une vraie preuve de l'existence d'une Intelligence créatrice du vivant est la capacité de langage arbitraire humain, de même que les langages des animaux, ou le langage ADN... ce livre en développe la logique.
  • Ce qu’un chrétien devrait aimer entendre à propos du “pardon”…  par Arnaud Barbey - étude expliquant comment sont pervertis les signifiés chrétiens des termes rémission et démission...
  • Charismes de l’Esprit… mais où sont passés les prophètes catholiques ? par Arnaud Barbey - Qu’en est-il dans notre église catholique des vocations par dons directs de Dieu… car visiblement elles ne semblent avoir aucunes places prévues dans notre église de France ? Où sont donc les détenteurs des dons de prophétie ?
  • Civilisation de l’amour… par Arnaud Barbey - « Or au sujet de ce que vous avez écrit, le bien est pour l'homme de ne pas ne pas toucher la femme ; » (1 Corinthiens 7, 1) !
  • Consubstantialité corporelle du Fils au Père… par Arnaud Barbey - Le mot « consubstantiel » employé par le saint Magister catholique dans le credo est à comprendre par l’utilisation « corporelle » qui en est faite ailleurs dans le Magister Papal Catholique.
  • De l’art clérical de maquiller la bible à propos de sainte Marie-Madeleine et de notre Seigneur Jésus… par Arnaud Barbey - De l’art clérical de maquiller la bible à propos de sainte Marie-Madeleine et de notre Seigneur Jésus.
  • Disciples de Jésus Christ par Arnaud Barbey - " Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas son père et mère et femme et fils et frères et sœurs, encore aussi son âme, il ne peut pas être mon disciple. " (Luc 14, 26).
  • Elie est revenu écrit l’Evangile, et Elie signifie « mon Dieu », on peut croire qu’il est l’Esprit-Saint incarné : par Arnaud Barbey - Au moment de sa mort notre Seigneur Jésus-Christ lance un cri « Eli, Eli ». Or la bible enseigne qu’il faut traduire « Eli, Eli » par « Deus meus, Deus meus », ce qui signifie « mon Dieu, mon Dieu ». Alors cela signifierait-il qu’Elie le prophète est Dieu puisque son nom signifie « mon Dieu » ?
  • Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier ? par Arnaud Barbey - Les enseignements de nos clercs catholiques ne distinguent pas les différentes appellations de « femmes » de la bible catholique… pour eux, mariées ou non, toutes sont appelées femmes. Cette petite étude donne le sens biblique des deux principales appellations de « femmes » de la bible catholique… uxor et mulier, puis fait un développement concernant un couple femme/homme comme lieu de leur sanctification mutuelle de l’un par l’autre.
  • Frères de Jésus… par Arnaud Barbey - Résumé : Trop de chrétiens ont tendance à s'auto-déclarer trop vite "frère de Jésus"... Il ne suffit pourtant pas de chanter « Seigneur, Seigneur… » !...
  • L’église de France : une église en réduction par Arnaud Barbey - Nos clercs catholiques cachent une « moitié » du nouveau testament et brandissent l'autre « moitié », la seule qui soit select aux yeux du monde... au détriment du kérygme du salut...
  • La fornication pour les nuls… par Arnaud Barbey - Deux passages bibliques, un de l’ancien et l’autre du nouveau testament, nous enseignent que la fornication n’est pas une union charnelle en dehors du mariage comme on nous l'a faussement enseigné...
  • La Vierge Marie : non seulement Mère… mais Génitrice de Dieu : par Arnaud Barbey - La Vierge Marie est qualifiée par le Magister Papal, non de « Mère de Dieu »… mais de « Génitrice de Dieu »… argument vers une reconnaissance de Sa divinité ?
  • Le catholicisme est-il polythéiste ? par Arnaud Barbey - .
  • Lecture littérale de la bible ? oui mais par Arnaud Barbey - L’église, sans précision encore concernant l’histoire, enseigne que la bible vulgate en latin est sans erreur concernant la foi et les mœurs — La bible est la principale source de la révélation divine, et sa lecture littérale est un socle, avec aussi l’Esprit Saint, pour y entendre droitement la Parole de Dieu — Tout sens spirituel n’est pas à exclure de la bible quand elle évoque un évènement futur...
  • Les choses stupides… Dieu les a élues pour confondre les sages aujourd’hui… par Arnaud Barbey - La « bible officielle liturgique » francophone publiée en 2013 écrit que le Seigneur notre Dieu est l’Unique Seigneur… ce qui est contre l’enseignement de la bible nova vulgata "typique" catholique…
  • Les femmes ont une âme… en dépit de la mauvaise bible des évêques français… par Arnaud Barbey - La nouvelle bible officielle liturgique catholique de 2013, celle lue tous les dimanches à la messe… défend ici la théorie du genre en remplaçant "humains de sexe féminin" par "personnes humaines"...
  • Les fils engendrés de Dieu… les agneaux et les christs par Arnaud Barbey - Pourquoi tenir camouflé que les fils de Dieu sont les frères puinés de Jésus qui est le Fils premier–engendré selon (Romains 8, 29 : "primogenitus ") ? Et de même que la bible écrit : "Veuillez ne pas toucher mes christs" ("Nolite tangere christos meos" Psaume 105 (104), 15 et 1 Chroniques 16, 22) ?
  • Les lunatiques… différence entre foi et croyance par Arnaud Barbey - Le lunatisme dans la bible serait due à une emprise démoniaque par un genre particulier de démons. Croire relève des capacités humaines, mais avoir la foi est un don de Dieu.
  • Les saintes écritures pour le mariage ecclésiastique par Arnaud Barbey - Contrairement aux fausses idées reçues, vers l’an 300, le concile d’Elvire enseigne en latin que soit chassé de la cléricature tout clerc qui s’abstient de sa conjointe et ne génére pas de fils... il précise donc l’enseignement de saint Paul qui dans la bible demande aux clercs d’avoir femmes et fils… En complément le concile de Niksar, vers l’an 314, enseigne qu’un presbyte exerce son ministère ensemble avec sa femme-uxor…
  • Liberté pour tous… d’essayer de chasser les démons… par Arnaud Barbey - Au contraire d’une demande inique de l’église catholique, l’évangile donne liberté à tous d’essayer de bannir les démons… Il existe certainement une erreur entre l’intention Papale et cette demande inique telle qu’elle apparait dans le code de droit de l’église catholique.
  • Mariage des prêtres et piété par Arnaud Barbey - On ne parle plus de piété, le respect de « ce qui est fixé par la loi divine »… et pour cause… saint Paul a prédit notre actualité que des prêtres ont seulement l’aspect de la piété... Eviter à quelques hommes la vie avec une femme afin de les éduquer à plus de force morale, pour leur éviter de réitérer personnellement le péché d’Adam... ces hommes ne sont pas appelés à être prêtres…
  • Méthode biblique de lecture biblique par Arnaud Barbey - La logique que contient la bible empêche de comprendre un verset biblique indépendamment d’un autre — Ceux auxquels est donnée la parole de Dieu sur terre sont des dieux…! La sainte bible demande de vivre les préceptes et les jugements sans en ajouter ni en retrancher — L’« ignorance des Écritures est l’ignorance du Christ » (Concile Vatican II).
  • Obtenir la vie éternelle n’est pas sans condition… par Arnaud Barbey - Ce qui empêche un être humain d’avoir la vie éternelle est de ne pas avoir fait pénitence de ses fautes… Même Dieu fait pénitence de sa faute en (Genèse 6, 6) quand il se repent d’avoir créé l’être humain...
  • Perversion de la pénitence par l’église de France par Arnaud Barbey - Apostasie du kérygme du salut par l’église de France
  • PMA pour infécondité des personnes fécondes… par Arnaud Barbey - Concernant les femmes seules et les couples de femmes, la PMA est déclarée aujourd’hui éthique sur la base d’un mensonge...
  • Qu’est-ce que ça veut dire que Dieu parle… par Arnaud Barbey - Voici un exemple pratique de jusqu’où peut aller la dérive dans la foi d’un prêtre catholique qui enseigne que dire que Dieu parle est à comprendre que Dieu ne parle pas...
  • Six dons de l’Esprit… ou quinze…! par Arnaud Barbey - Les anciens docteurs chrétiens considéraient la piété parmi les « 7 dons de l’Esprit » car elle est effectivement mentionnée en (Isaïe 11, 2)… Mais l’édition critique de la neuve vulgate en 1979 à modifié le texte biblique en supprimant… la piété...
  • Suivre le Christ de la bible ou celui que nous nous fabriquons… par Arnaud Barbey - « L’ignorance en effet des Ecritures est l’ignorance du Christ. » (Vatican II, Dei Verbum § 25).
  • Un presbytre commet son ministère avec sa femme
    (canon 8 du Concile de Néocésarée)
    par Arnaud Barbey - Petit aperçu des mensonges que sont obligés de concocter ses suppôts… en vue de faussement justifier que le célibat sans femme des prêtres serait d’origine apostolique.
  • Une tradition macho de nos évêques par Arnaud Barbey - On nous apprend que l’homme dominera sur la femme… que cette horrible perspective vient de la bible dans le livre de la Genèse 3, 16 !... A lire vraiment ce qui est écrit dans la bible... on se dit que cette tradition vient d'une fausse traduction du texte canonique de la sainte bible catholique !
  • Voici comment un faux concept théologique peut soutenir une très grave hérésie… par Arnaud Barbey - Le texte de cet article du frère Emmanuel Perrier enseigne à mépriser la prière de tous les justes de la sainte Eglise du Christ ; il le fait par le moyen d’une notion intellectuellement forniquée, celle de "personne de l’Église".

Articles non classés avec leurs résumés

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PMA pour infécondité des personnes fécondes…

… Il faut faire la différence entre PMA au sein d’un couple homme/femme stable, et la PMA aujourd’hui éthique pour les femmes seules et les couples de femmes.

Il faut faire savoir que la PMA est déclarée aujourd’hui éthique pour les femmes seules et les couples de femmes sur la base d’un mensonge car le terme infécondité est employé pour des personnes fécondes ! Voici la raison avancée par ce « Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) » : « l’ouverture de la PMA à des personnes sans stérilité pathologique peut se concevoir pour pallier une souffrance induite par une infécondité résultant d’orientations personnelles ». Face a une telle fornication[1] des mots, donc de la pensée, il n’y a même plus l’arme de la raison pour raisonner… Comment dialoguer alors avec un groupe d’humains dont le sens des mots n’a pas celui du dictionnaire ? C’est le règne de la SUBJECTIVITÉ TOTALE que dénoncent nos Papes. Il n’y a plus moyen de se comprendre.





Par Arnaud Barbey, le 29 juin 2017

assistance médicale à la procréation ( AMP )
procréation médicalement assistée ( PMA )


[1] La fornication est un de ces mots dont les falsifications successives ont perverti la signification qu’elle a dans les évangiles. L’auteur de ce travail s’est attaché a en retrouver le sens biblique que voici :
Par son emploi dans le contexte de la bible catholique canonique (la neuve vulgate promulguée en 1979), la fornication apparait comme une action mentale, exprimant un mouvement de pensée volontairement dévoyée ; la fornication est la faute d’une attitude générale en rapport avec des idées viciées, des vérités tordues, la fornication ayant une origine latine signifiant « action de cintrer », c’est-à-dire de rendre courbe ce qui est droit, autrement dit de dévoyer, de détourner de la voie, dans le but d’obtenir des avantages, et en employant des moyens qui sont en dehors des voies évangéliques. Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter une explication imparfaite de la fornication (en cours de refonte totale…) sur internet sur le site anté-matière.fr : la fornication pour les nuls.