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Ce qu’un chrétien devrait aimer entendre à propos du “pardon”… 





⚠ Attention : cet article long est possiblement intolérable pour les grands pécheurs pas à la ligne…





Le psaume dit : « J’ai concupiscé ton salut, Seigneur, et ta loi est ma délectation. [1]» (Psaume 119 (118), 174)…

On peut comprendre par ce verset du psaume que pour celui qui a désiré fortement son salut, la loi de Dieu est devenu sa délectation… La loi de Dieu est faite pour les pécheurs et non pour les justes selon saint Paul (1 Timothée 1, 9)… mais le juste dilectionne la loi qui est aussi faite pour le protéger des pécheurs…










Rémission ou démission…

Table des matières

L’autre jour j’allais prendre des nouvelles sur son blog facebook de Guy Pagès qui se fait appeler « abbé »[2], depuis que la veille il m’eut rayé de ceux qui ont le devoir de s’exprimer sur son blog en me retirant la possibilité d’y écrire des commentaires… Guy Pagès y reprenais gravement notre Pape sur youtube, comme semble-t-il habituellement. Il m’apprit alors sur cette vidéo intitulée Pardonner toujours ? une nouvelle parole attribuée à notre Pape (?) qui m’a à priori véritablement traumatisé (une fois de plus…), avec comme décor un pape François choisi sans aménité en arrêt sur film… en molosse grincheux.

Le problème soulevé ici par Guy Pagès est que notre Pape aurait demandé dernièrement aux prêtres, dans le cadre d’une confession, de « Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. [3]», or, explique Guy Pagès : « … en (Jean 20, 21-23) Jésus donne aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés et de les retenir… ».

J’avais déjà l’avantage de savoir que le mot employé en cette occurrence attribuée à pape (?), le pardon… est un mot que les gens emploient en général dans notre francophonie à la place indistinctement des « mots canoniques » démission ou rémission… deux mots que les gens confondent entre eux jusqu’à les rendre faussement synonymes du fait que l’un signifie exactement le contraire de l’autre !…

Pourtant si on vous demande de remettre l’église au milieu du village… vous allez comprendre sans aucun problème que l’église n’y est plus et qu’il faut l’y replacer. Si votre maman vous demande de remettre le couvert et ensuite de le démettre, vous allez comprendre sans aucun problème qu’il faut mettre à nouveau le couvert et ensuite l’enlever… Si quelqu’un vous dit qu’il s’est démis une vertèbre, vous allez comprendre sans aucun problème que la vertèbre a été délogée de sa place… et vous allez lui conseiller qu’il aille se la faire remettre en place par un praticien… MAIS si votre curé vous remet vos péchés vous allez comprendre au contraire qu’il vous les démet !… c’est donc en vérité que beaucoup parlent en ce sens de « schizophrénie » à propos des catholiques. En réalité il s’agit ici d’une véritable perversion de sens en son sens premier de retournement, d’inversement de sens. L’étymologie du verbe pardonner est de « donner par » ou plutôt de « donner à travers » dont la signification est équivalente à la signification de remettre. Et pardonner signifie étymologiquement quasiment le contraire de retenir, et pardonner signifie étymologiquement l’exact contraire de démettre.

Lisez donc le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France pour remarquer cette même perversion de sens, car leur définition de la rémission des péchés est assimilée au pardon[4], et ensuite très malheureusement, dans leur définition du pardon, le pardon est assimilé à tenir une offense pour non avenue, ainsi qu’à la démission des péchés par les références bibliques données dans cette même définition[5] :

Ainsi la rémission des péchés est rendue synonyme de démission des péchés sur le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France ! En effet leur définition du pardon cite que le pardon fait partie de la prière du Notre Père en (Mathieu 6. 9-13), alors que la sainte bible nova vulgata “typique” catholique y enseigne uniquement la démission des dûs et des péchés (et de même en saint Luc 11, 4). Leur définition du pardon cite, toujours en référence au pardon, la pécheresse en (Luc 7 ; 36-50) dont tous ses péchés sont remis par notre Seigneur, ainsi que notre Seigneur Jésus sur la Croix en (Luc 23 ; 34) demandant à son Père de démettre à ces bourreaux (lire plus loin…)…

Donc en référence au pardon nos évêques de France donnent indifféremment la rémission des péchés et la démission des péchés !…

Notons que leur définition du pardon cite encore la parabole de l’enfant prodigue en (Luc 15, 11-32) bien que ce passage ne mentionne aucune rémission ni aucune démission de péchés. Ajoutons que le père de « l’enfant prodigue » n’a en fait pas lui-même de péché à démettre à son fils, car le fils n’a pas péché envers son père, il l’a peut-être offensé, ou lui a fait mal intérieurement du fait d’avoir dilapidé l’héritage qui provenaient du père mais appartenaient alors au fils, mais le texte précise que le fils prodigue a péché au ciel et devant son père… mais pas envers son père : « peccavi in caelum et coram te » (Luc 15, 18).

Saint Paul avait prophétisé des discours pervers du clergé après avoir convoqué les presbytres de l’église d’Ephèse (Actes 20, 17) en disant aux épiscopes (Actes 20, 28) : « Faites attention à vous et au troupeau tout entier, sur lequel l’Esprit Saint vous a placé épiscopes, pour paître l’église de Dieu, qu’il a acquise par son sang. Moi je sais qu’entreront après ma discession (Ndlt : départ) des loups pesants en[6] vous n’épargnant pas le troupeau ; et de vous à cause d’eux-mêmes surgiront des hommes (Ndlt : au masculin) parlant de choses perverses, pour qu’ils abstraient les disciples derrière eux. [7]» (Actes des Apôtres 20, 28-30). Veuillez bien comprendre qu’il n’est pas signifié ici dans les Actes des Apôtres que des épiscopes seraient des pervers, mais que leurs discours sont pervers… Donc parmi nos épiscopes se trouvent des hommes aux discours pervers en vue de détourner de la vérité les disciples. Des discours pervers, c’est-à-dire des discours qui inversent les valeurs évangéliques comme par exemple ici dans leur définition du pardon (lire un peu plus haut) publiée à tous sur le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France.

Rémission

Table des matières

En réalité la rémission est pour Dieu une manière de châtier, c’est-à-dire de rendre chaste, en donnant du temps en un lieu, dans le but que le pécheur dont un de ses péchés est remis trouve le moyen, aidé de la grâce de pénitence, de corriger son comportement mauvais : « 19 Mais tu as enseigné à ton peuple à travers de telles choses à cause de l’œuvre, qu’il faut juste être humains, et tu as fait tes fils dépendants d’une bonne espérance, parce que tu donnes sur les péchés la pénitence. 20 Si en fait les inamicaux de tes esclaves et les dûs à la mort autant tu as châtié (Ndlt : rendre chaste) par attention et par rémission donnant le temps et le lieu, par lesquels qu’ils pussent être mutés de la malice[8], 21 avec combien de diligence as-tu jugé tes fils, aux parents desquels tu as donné les jurements et les conventions des promesses des biens ! [9]» (Livre de la Sagesse 12, 19-21).  En italien, au « pays des papes »… la rémission signifie un report [10]… ce report est ce temps de pénitence accordé par miséricorde pour donner une occasion terrestre aux pécheurs d’effectuer suffisamment ce travail sur eux-mêmes par lequel  « ils pussent être mutés de la malice », nous allons voir ci-après le report en lui-même semble celui de la punition divine due normalement pour un péché.

On notera en plus au verset (Sagesse 12, 19) ci-dessus que la pénitence est cause d’espérance : la raison est que la pénitence est moyen d’effacer les péchés selon saint Pierre (lire plus loin), et que la contrition (tristesse…) transforme la pénitence en salut stable selon saint Paul (lire plus loin encore…).

De plus, selon la célèbre annonciation de la mission du Christ par le prophète saint Isaïe, on suppute que ce temps de rémission est un délai accordé par miséricorde jusqu’au « … jour de vengeance de notre Dieu ; » : « L’Esprit du Seigneur Dieu sur moi, ce par quoi m’aura oint le Seigneur ; à annoncer une joyeuse mansuétude il m’a mis, pour que je guérisse les cœurs contrits et prêche aux captifs la libération et aux fermés l’ouverture ; pour que je prêche un temps placable (Ndlt : c’est-à-dire le contraire d’implacable) par le Seigneur et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour que je consolasse tous ceux gémissants, pour que j’établisse Sion pour les gémissants et que je leur donne la couronne pour la cendre, l’huile de joie pour le chagrin, le manteau de louange pour l’esprit d’affliction. [11]» (Isaïe 61, 1-3). Annonce de vengeance (envers les impénitents) par le prophète saint Isaïe à laquelle notre Seigneur Jésus fait référence en saint Luc comme étant un jour de rétribution…, et de plus, là où le prophète Isaïe donne comme mission de prêcher aux captif la libération, notre Seigneur parle de prêcher aux captif la rémission, ce qui donne à croire que la rémission est une libération temporaire de la vengeance, ou de la punition (?), jusqu’au jour de vengeance de notre Dieu : «18 L’Esprit du Seigneur sur moi : à cause de quoi il m’a oint, à évangéliser les pauvres il m’a mis, à assainir les contrits de cœur, 19 à prêcher aux captifs la rémission, et aux aveugles la vue, à démettre les brisés en rémission, à prêcher une année du Seigneur à accepter, et un jour de rétribution. [12]» (saint Luc 4, 18-19) traduit de l’ancienne édition d’avant 1979 de la vulgate ; quant à l’actuelle édition de la vulgate, la nova vulgata “typique” catholique, elle n’écrit que partiellement ce qu’écrit son ancienne édition avant 1979 : « 18 “L’Esprit du Seigneur sur moi ; à cause de quoi il m’a oint à évangéliser les pauvres, il m’a mis à prêcher aux captifs la rémission et aux aveugles la vue, à démettre les brisés en rémission, 19 à prêcher une année du Seigneur à accepter”. [13]» (saint Luc 4, 18-19) traduit de la nouvelle édition de 1979 de la vulgate. L’expression « démettre les brisés en rémission,… » venant de la lecture du Livre d’Isaïe par notre Seigneur dans l’évangile de saint Luc ci-dessus, montre avec évidence que si il y a rémission, la démission est ici faite après une rémission puisque la démission est faite aux « brisés en rémission », c’est-à-dire « aux brisés » auxquels une période de rémission a été donnée par miséricorde par un disciple de notre Seigneur Jésus-Christ.

Ci-dessus en (Luc 4, 19), l’« année du Seigneur à accepter » est le pendant du saint prophète Isaïe quand il annonce prophétiquement : « un temps placable (Ndlt : c’est-à-dire le contraire d’implacable) par le Seigneur »… Malheureusement au sujet de ce très célèbre passage, la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque retire toute référence à la rémission ou la démission des péchés, en réinventant ainsi ce très célèbre passage en (Luc 4, 18-19) : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »

Ce qu’il faut accepter est donc, si on s’en tient rigoureusement à l’ordination des mots entre la prophétie de saint Isaïe et sa lecture par notre Seigneur Jésus dans la synagogue de Nazareth, est une année placable du Seigneur à accepter, c’est-à-dire le contraire d’implacable. Et, étant donné que pour Dieu mille ans sont comme un jour… nous écrit saint Pierre en (2 Pierre 3, 8), cette « année » est très vraisemblablement une très longue période au sein de laquelle nous nous trouvons actuellement en 2024… période non implacable du Seigneur dont on comprend que c’est d’elle que saint Pierre parle ainsi : «  « Une chose vraiment que celle-ci ne vous soit pas cachée, très chers, qu’un jour auprès du Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne retarde pas la promesse, comme certains estiment la lenteur, mais patiemment il agit en vous ne voulant pas quelques-uns à périr, mais tous vers la pénitence revenir. [14]» (2 Pierre 3, 8-9). Cette année du Seigneur non implacable est à accepter, évidemment pas par les pécheurs impénitents… mais par les justes qui souffrent de leurs persécutions… et qui proposent, à l’instar des deux frères disciples « fils du tonnerre » (saint Marc 3, 17) de faire consumer par le feu du ciel une ville qui n’avait pas voulu les recevoir « parce que leur apparence était allant à Jérusalem [15] » (saint Luc 9, 53)… ce pourquoi notre Seigneur Jésus en se retournant, a engueulé [16] ces deux apôtres.

Cette vraisemblablement (?) longue période d’une « année » placable du Seigneur à accepter, c’est-à-dire le contraire d’implacable, nous y sommes apparemment depuis l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ en Palestine, puisque de fait les condamnations prescrites dans la loi de Moïse ne sont pas ou plus appliquées…

Dans les écrits du nouveau testament, la rémission des péchés apparaît comme un état préexistant dans lequel œuvrent 1) le don de la science du salut, ainsi que 2) le sang du nouveau testament, ainsi que 3) la pénitence, ainsi que 4) le baptême « dans le nom de Jésus-Christ » :

1. ― Le don de la science du salut : dans le « Cantique de Zacharie » à propos de saint Jean-Baptiste : « 76 Et toi, enfant, prophète du Très-haut tu seras appelé : tu iras devant en fait, devant la face du Seigneur parer ses voies, 77 à donner la science du salut à son peuple dans la rémission des péchés de ceux-ci, 78 à travers les viscères de la miséricorde de notre Dieu, dans lesquelles il nous visitera se levant du haut, 79 illuminer ceux, qui siègent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, à diriger nos pieds dans la voie de paix”. [17]» (saint Luc 1, 76-79). Notons que la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit faussement (Luc 1, 77) ainsi : « pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,… », en vue que nous croyions que le salut est donné par les disciples de Jésus-Christ par leur pouvoir de rémission des péchés en cachant que ce n’est pas le salut qui est donné dans la rémission mais un délai de pénitence, ainsi que la science du salut, c’est-à-dire le moyen d’avoir le salut qui est donné par exemple dans l’absolution, ce qui signifie « solution venant de »… qui donne au pécheur la solution venant de son cas particulier en tant que pécheur, c’est-à-dire la manière de faire pénitence adaptée particulièrement à son cas.

2. Le don du Sang de notre Seigneur Jésus dans la sainte Eucharistie : « “Buvez de celui-ci tous : 28 celui-ci est en fait mon sang du nouveau testament, qui pour de nombreux est répandu dans la rémission des péchés. [18]» (saint Mathieu 26, 27-28). Notons que la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit ainsi : «  « Buvez-en tous, 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. ». Malheureusement, écrire « en rémission » au lieu de « dans la rémission » introduit une confusion suffisante pour que nous croyions que le sang est versé en vue de la rémission, et non qu’il est versé dans le cadre de la rémission. Ceci étant ajouté par le lecteur sous-informé, au fait que nos clercs donnent à croire habituellement en les assimilant à tort, que la rémission des péchés est équivalente à la démission des péchés…, cette mauvaise traduction donne alors ici à croire, ce que ce verset (saint Mathieu 26, 28) n’enseigne pas, que le sang de notre Seigneur est versé pour la démission des péchés, alors qu’il n’est même pas répandu pour la rémission des péché mais dans la rémission des péchés…  A ceux qui malgré le texte catholique de la sainte vulgate en restent toujours à vouloir croire à tort que le sang eucharistique est répandu pour la rémission des péchés… voici un canon du saint Concile de Trente qui anathémise celui qui aura dit que le fruit particulier de la sanctissime eucharistie est la rémission des péchés… : « V. Si quelqu’un aura dit, ou le fruit particulier de la sanctissime eucharistie être la rémission des péchés, ou d’elle ne fait pas provenir les autres, qu’il soit anathème. [19]» (saint Concile de Trente, session 13, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie, canon V). Alors selon (Mathieu 26, 27-28) de la nova vulgata “typique” catholique, le sang du nouveau testament n’est pas répandu pour la rémission des péchés… ce qui est équivalent à écrire que la rémission des péchés n’est pas la conséquence du don du sang de notre Seigneur Jésus-Christ, mais la rémission des péchés précède Son don du Sang et en constitue le cadre dans lequel le Sang du nouveau testament opère. De fait la possibilité de rémission des péchés est présente aussi dans l’ancien testament comme nous le montrons au chapitre qui suit, ce n’est donc pas le sang du nouveau testament qui permet la rémission des péchés.
Ajoutons encore que ce texte catholique ne parle pas ici d’une « Alliance » qui est le fait de deux partis au moins qui se sont mis d’accord entre eux…, mais d’un « nouveau testament » qui est le fait d’un unique testamentaire sans qu’il ait à demander son avis à ceux pour lesquels il fait un testament !…

3. ― La pénitence : car le Seigneur envoie ses disciples prêcher « en son nom la pénitence dans la rémission des péchés » selon (saint Luc 24, 47) : « …, et praedicari in nomine eius paenitentiam in remissionem peccatorum in omnes gentes, ... »), c’est-à-dire prêcher en son nom afin que soit agies les pénitences pendant le délai de la rémission accordée par les disciples du Christ.
Malheureusement la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit ainsi : « … que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés,… », formulation qui travestit le texte catholique pour que nous croyions qu’il suffit de la conversion pour démettre les péchés… alors qu’il ne s’agit pas du tout de conversion mais de pénitence, et pas du tout en vue du pardon que le peuple catholique francophone à cause de nos clercs confond avec la démission des péchés, mais qu’il s’agit de la pénitence dans un état préexistant de rémission, c’est-à-dire un état préexistant dans lequel des péchés ont été remis, c’est-à-dire pour lesquels un délai de pénitence a été accordé.

4. ― Le baptême dans le nom de Jésus-Christ : « Pierre en vérité à ceux-ci : “La pénitence, dit-il, agissez, et que soit baptisé chacun de vous dans le nom de Jésus-Christ dans la rémission de vos péchés, et vous accepterez le don du Saint Esprit ; [20]» (Actes des Apôtres 2, 38). Ce verset montre que la rémission des péchés doit être effective avant le baptême dans le nom de Jésus-Christ.
Malheureusement la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit ainsi : « Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. », formulation qui travestit le texte catholique pour que nous croyions qu’il s’agit de conversion quand il s’agit de pénitence selon le texte catholique…, et qu’après la conversion au lieu de la pénitence… qu’il suffit du baptême pour pardonner les péchés… pardon que nos évêques français assimilent finalement à la démission des péchés (relire notre note n° [5]). Alors qu’il ne s’agit pas du tout de baptême qui pardonne/démet les péchés, mais de baptême « dans la rémission de vos péchés » c’est-à-dire dans un état préexistant de rémission, c’est-à-dire un baptême dans un état préexistant dans lequel les péchés ont été remis, c’est-à-dire pour lesquels un délai de pénitence a été accordé. Ainsi concernant le baptême dans le nom de Jésus-Christ selon (Actes des Apôtres 2, 38)… ce n’est donc pas du tout le baptême dans le nom de Jésus-Christ qui donne la rémission des péchés… encore moins qui donnerait la démission des péchés !… mais la rémission des péchés précède le baptême dans le nom de Jésus-Christ et en constitue le cadre dans lequel ce baptême opère.

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Répétons à tous ceux qui croient, malgré ce qui est enseigné ci-dessus dans la sainte vulgate catholique en (Mathieu 26, 27-28), que le sang eucharistique est répandu pour la rémission des péchés… que le saint Concile de Trente anathémise celui qui aura dit que le fruit particulier de la sanctissime eucharistie est la rémission des péchés… : « V. Si quelqu’un aura dit, ou le fruit particulier de la sanctissime eucharistie être la rémission des péchés, ou d’elle ne fait pas provenir les autres, qu’il soit anathème. [21]» (saint Concile de Trente, session 13, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie, canon V).

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Aujourd’hui cette perversion des signifiés chrétiens des termes rémission et démission dont nous parlons ci-dessus, vise évidement l’empêchement du salut personnel, et de plus est souvent assortie « sur les ondes » d’une injonction aux victimes au « devoir » de pardonner à leurs pécheurs, alors que le pardon est en réalité à assimiler à la rémission et que les victimes n’ont pas le pouvoir de remettre les péchés, c’est-à-dire de les pardonner, mais seulement de démettre les péchés existants envers elles-mêmes. Ajoutons encore que démettre un péché est différent de l’effacer, comme en parle saint Pierre (lire plus loin), car un péché démis peut être remis par un disciple de notre Seigneur Jésus.

La conséquence de cette grave dérive dogmatique aujourd’hui dans le contexte général actuel dans l’église de France, a été dévoilée au grand jour tout particulièrement ces dernières années à propos d’abus sexuels ou de pouvoir commis par des membres de l’église catholique : cette grave dérive dogmatique entraine l’étouffement des plaintes des victimes, victimes auxquelles on susurre de se taire et de « pardonner », en voulant signifier démettre…, sans participation des auteurs d’abus… alors que la démission des péchés, est à donner par une victime à la condition de la pénitence agie de la manière évangélique suivante par le pécheur lui-même : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi (ablatif=complément de moyen)”, tu démettras à celui-ci. » (saint Luc 17, 3-4 [22])…

D’ailleurs qui n’a pas remarqué, mis à part les moins âgés…, à propos de cette injonction « moderne » aux victimes de pardonner, injonction inique qui cherche à culpabiliser les victimes en laissant exempts de tous devoirs évangéliques de pénitence personnelle les pécheurs… que le “sacrement de pénitence” qui ainsi formulé est la dénomination complète canonique de cette grâce Christique, a « évolué » depuis quelques dizaines d’années en cette formulation non complète de “sacrement de confession”… qui n’oblige plus à la réparation par le fautif, mais seulement à l’aveu de ses fautes… puis a encore « évolué » en simple “sacrement de réconciliation” qui ne parle plus du tout du fautif et oblige seulement la victime à pardonner !…

Aujourd’hui il y a perversion française des signifiés chrétiens des termes rémission et démission… les évangiles rapportent déjà que notre Seigneur traitait de « génération incrédule et perverse » ses propres apôtres parce ceux-ci ne pouvaient pas guérir un lunatique qui « mal pâtit » (saint Mathieu 17, 15 puis 17 : « quia lunaticus est et male patitur; … … “O generatio incredula et perversa, …» [23]).

Rémission des péchés dans l’ancien testament

Table des matières

Saint Paul enseigne en (Colossiens 1, 13) que nous avons dans le Fils du Père la rédemption, la rémission des péchés [24]. Précisons que le baptême par saint Jean-Baptiste, est aussi un baptême pour la pénitence dans la rémission des péchés : « …, 4 a été Jean Baptiste dans le désert prêchant le baptême de pénitence dans la rémission des péchés. [25]» (saint Marc 1, 4). Ce qui assure qu’une possibilité de la rémission des péchés existe avant la mission terrestre de notre Seigneur Jésus. En effet la rémission des péchés, bien que beaucoup moins mentionnée dans l’ancien testament, y est présente comme nous l’avons vu au début du chapitre précédent en (Livre de la Sagesse 12, 19-20), et aussi dans deux psaumes, dont au (Psaume 32 (31)) de David : « 1. De David. Maskil. Béat, à qui a été remis l’iniquité, et à recouvrir/recouvert/ est le péché. […] 5. J’ai dit : “Je confesserai en face par moi mon iniquité au Seigneur” Et toi tu as remis l’impiété de mon péché. [26]» (Psaume 32 (31), 1 puis 5). Comment comprendre droitement ces deux versets de ce psaume ?

au verset 1 : « Béat, à qui a été remis l’iniquité » : une iniquité est un péché selon saint Jean dans sa première lettre : « : et peccatum est iniquitas. » (1 Jean 3, 4), et un péché est remis par l’intermédiaire d’un disciple de Jésus-Christ du fait que c’est à eux qu’il a donné pouvoir de remettre et retenir les péchés.

au verset 1 : « Béat, à qui … à recouvrir/recouvert/ est le péché. » : on peut croire selon le Livre de la Sagesse qu’un péché à recouvrir est tout simplement un péché à dissimuler grâce à sa pénitence : « … ; et tu dissimules les péchés des humains à cause de la pénitence. [27]» (Livre de la Sagesse 11, 23), mais malheureusement au sujet de ce verset la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque en dévoie la signification jusqu’à la totale perversion en écrivant « Tu fermes les yeux sur leurs péchés, pour qu’ils se convertissent. ».

au verset 5 : le pécheur confesse son péché au Seigneur et pas à un humain comme le demande saint Jacques dans le nouveau testament (Jacques 5, 16 [28]), et alors le Seigneur ne lui a pas remis son péché mais l’impiété de son péché… : « tu as remis l’impiété de mon péché. »

Pouvoir de remettre, pouvoir de retenir

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La sainte bible enseigne que ce sont les disciples du Christ qui ont le pouvoir de remettre et retenir les péchés (Jean 20, 18-23), en effet il s’agit bien des disciples selon la nova vulgata “typique” catholique qui écrit en (Jean 20, 18-23) que notre Seigneur Jésus parle ici à ses disciples en écrivant en latin « discipuli », et non « apostoli » [29]. Pourvoir devenir disciple du Christ nécessite dans les vrais évangiles, ceux de la nova vulgata “typique” catholique, une expérience de vie très particulière ; pour cette raison un disciple du Christ est différent d’un fidèle du Christ… même très très fidèle au Christ… veuillez lire par exemple notre article à ce sujet « Disciple de Jésus-Christ ».

Pouvoir de démettre

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La sainte bible enseigne aussi que les victimes ont le pouvoir de démettre les péchés envers elles-mêmes, mais pas de les pardonner (= les remettre), mais les victimes ont le pouvoir de démettre son péché seulement si son auteur vient trouver personnellement sa victime en lui expliquant qu’il a fait (voire seulement entamé ?) la pénitence de son péché (selon saint Luc 17, 3-4 [30])… La pénitence est moyen d’effacer les péchés selon l’apôtre saint Pierre lui-même : « Alors soyez faits pénitents et soyez convertis, afin que vos péchés soient effacés,… » (Livre des Actes des Apôtres 3, 19 [31])… selon cette parole de l’apôtre saint Pierre, sans conversion et sans pénitence les péchés ne sont pas effacés : or tant qu’un péché demeure sans être effacé, un pécheur n’est pas encore sans péché… Alors une personne ayant encore un péché n’est vraisemblablement pas encore sainte et immaculée comme nous devons normalement le devenir selon saint Paul ci-après… Il semble alors qu’une entrée au « paradis » est compromise du fait qu’avant cette entrée le Fils, de même qu’il l’a déjà effectué à tous les Colossiens devenus saints et fidèles saints et fidèles à qui saint Paul s’adresse exclusivement selon (Colossiens 1, 1 : « sanctis et fidelibus fratribus in Christo ») , a encore à réconcilier « dans son corps de chair à travers la mort » de nous « exhiber saints et immaculés et irrépréhensibles devant lui-même ; » (Colossiens 1, 22 [32]).

Justice réparative : l’exemple de pratique biblique de justice réparative lié à la sainte pénitence se trouve au Livre de la Genèse où Dieu Lui-même fait pénitence aussi en réparant ce qu’il a mal fait : « le Seigneur a fait pénitence qu’il eût fait l’humain sur la terre. Et touché par la douleur du cœur intérieurement : “J’effacerais, a-t-il dit, l’humain, que j’ai créé, de la face de la terre [33]» (Livre de la Genèse 6, 6). Ensuite la réparation est prescrite dans la loi divine au (Livre du Lévitique 5, 21-26 [34]) qui oblige un fautif à rendre la chose ou la personne calomniée intègre avec un cinquième en plus, et en plus il offrira un bélier immaculé ce qui est le sacrifice pour son délit, et seulement ensuite sa faute sera démise (voir le verset 26). Donc dans l’évangile Zachée rembourse au quadruple ceux qu’il a fraudé, ce à quoi notre Seigneur Jésus lui dit « Aujourd’hui le salut est fait pour cette maison [35] » (Luc 19, 8-10). Ajoutons encore Judas, l’apôtre qui après avoir trahi notre Seigneur a fait pénitence et a rendu l’argent que lui avaient donné les chefs des prêtres et les anciens pour prix de sa trahison (saint Mathieu 27, 3 [36]). Et saint Paul surajoute : « En fait laquelle tristesse selon Dieu, opère la pénitence en salut stable ; mais la tristesse du siècle opère la mort[37]» (2 Corinthiens 7, 10). Ainsi la douleur du regret affecte même Dieu et le pousse à la pénitence, et la tristesse donnée par grâce divine de pénitence à un pécheur est destinée à provoquer sa pénitence pour son salut.

Mis à part une victime pouvant démettre les péchés envers elles-mêmes si son pécheur agit en pénitence devant elle, d’autres ont le pouvoir de démettre les péchés :

1. ― Le Père de notre Seigneur Jésus peut aussi démettre les péchés selon la prière du notre Père en (saint Mathieu 6, 14-15 [38] et saint Luc 11, 4 [39])…

2. ― De même notre Seigneur Jésus en tant que Fils de l’homme à le pouvoir sur terre de démettre les péchés selon (saint Mathieu 9, 6 [40] et selon saint Marc 2, 10 [41]). Il est important de comprendre que notre Seigneur Jésus-Christ a le pouvoir de démettre les péchés et s’il en donne une preuve en guérissant un paralytique selon (saint Mathieu 9, 6 ci-dessus)…, cela indique que ce paralytique a suffisamment agit en pénitence de son péché qui peut alors être démis selon saint (Luc 17, 3-4 lire note [30]). Ainsi montrée en (saint Mathieu 9, 6 ci-dessus), la démission des péchés, et non la rémission, permet en même temps d’enlever au paralytique sa punition pour son péché en le guérissant de sa paralysie. Ajoutons de suite que maladies ou infirmités ne sont pas toutes des punitions pour des péchés car notre Seigneur donne explicitement l’exemple d’un aveugle qui n’a pas péché ni ses parents… en saint (Jean 9, 3 : « Neque hic peccavit neque parentes eius… »). Et pourtant notre Seigneur Jésus n’a pas démis Lui-même leurs péchés à ceux qui l’ont cloué sur une croix de bois au Golgotha (Luc 23, 34), mais il a demandé à son Père de le faire : « Iesus autem dicebat: “Pater, dimitte illis, non enim sciunt quid faciunt”. ». Pourquoi donc notre Seigneur Jésus n’a-t-il pas fait Lui-même la démission à ses bourreaux de leurs péchés pour l’avoir crucifié, d’autant plus qu’il est la victime ? Sans doute cela aurait été vain puisque ses bourreaux n’ont pas encore agi en pénitence pour la raison de l’avoir torturé, et donc que ce péché leur aurait été remis… Donc notre Seigneur Jésus voulait apparemment par grandeur d’âme que ses bourreaux soient démis de ce péché sans qu’ils en aient agis la pénitence…, mais n’ayant pas le pouvoir de démettre sans que la pénitence soit agie, il s’adressa à son Père qui est « plus grand que Lui » (saint Jean 14, 28 : « quia Pater maior me est. »)… Mais on ne sait pas si le Père Lui-même pourrait sans injustice démettre aux coupables leurs péchés dont aucune pénitence suffisante n’a encore été agie ? Alors sans doute faut-il mieux comprendre selon (saint Luc 17, 3-4 lire note [30], et aussi selon la lettre de saint Jacques où seuls les péchés opérés sont démis, lire ci-après), que par sa demande à son Père de démettre à ses bourreaux, notre Seigneur Jésus souhaite que le Père leur donne une grâce de pénitence afin qu’à terme dans le futur, ayant suffisamment été pénitents, ses bourreaux soient devenus en état d’être démis de leur fautes envers notre Seigneur Jésus ? Mais non car cela équivaut à remettre les péchés de crucifixion à ses bourreaux… ce que Jésus pouvait faire Lui-même… Il faut donc (apparemment) en conclure que ce péché est à retenir et non à remettre, et que notre Seigneur demande en réalité à son Père une grâce imméritée de rémission (?).

3. ― L’occasion du sacrement des malades, décrit par saint Jacques dans sa lettre, est une occasion supplémentaire de démission des péchés opérés. Démettre un péché à son responsable si celui-ci en a agi la pénitence, ce que prescrit la loi divine au (Livre du Lévitique 5, 21-26, relire plus haut), de même qu’en (saint Luc 17, 3-4 dont nous parlons plus haut), est aussi qu’il faut comprendre en saint Jacques quand il enseigne que les péchés opérés seront démis : « Qui est infirme/affaibli/ parmi vous ? Qu’il appelle les presbytres de l’église, et qu’ils prient sur lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de foi sauvera l’infirme/faible/, et le Seigneur l’allègera ; et si il aura été opéré des péchés, ils seront démis à celui-ci. Avouez par conséquent l’un à l’autre les péchés et priez l’un en présence de l’autre, afin que vous guérissiez. En fait beaucoup vaut la déprécation (Ndlt : littéralement « prière venant de ») plus efficace du juste. [42]» (Jacques 5, 14-16).





On déduit des références biblique précédente (Genèse 6, 6 ; Lévitique 5, 21-26 ; Luc 17, 3-4 ; Luc 19, 8-10 ; saint Pierre en Actes des Apôtres 3, 19 ; 2 Corinthiens 7, 10) qu’un péché « opéré » est celui pour lequel une pénitence suffisante a été agie par le coupable afin que son péché puisse être démis et effacé en vue de son salut… Saint Jacques donne donc très explicitement cette condition à la démission des péchés, que le « sacrement des malades » ne peut pas démettre un péché à un pécheur si celui-ci n’a pas été opéré, donc s’il n’a pas été l’objet d’une pénitence suffisante. Saint Jacques, qui institue ici scripturairement le « sacrement des malades » dont les presbytres sont les ministres, situe donc à l’occasion du sacrement des malades une occasion supplémentaire de démission des péchés opérés, sachant que la victime d’un péché peut aussi démettre au pécheur un péché commis contre elle si ce péché a été suffisamment agis en pénitence par le pécheur.

Donc un péché est bien remis afin de donner un temps de pénitence, et il peut être démis seulement si la pénitence est suffisante. Si un péché dont la pénitence n’a pas été agie suffisamment par le responsable du péché est démis par erreur par la victime, c’est alors qu’il convient parfois aux disciples du Christ de remettre ce péché, dans le but donner un délai de rémission au pécheur comme temps de pénitence accordé en vue qu’il répare le plus possible ce péché, et aussi qu’il corrige son comportement mauvais, aidé de la grâce de pénitence, et de ce fait amoindrisse, espérons-le, sa punition due pour son péché du fait que le Seigneur « garde miséricorde à mille… mais rien ne laisse faire impuni [43]»

C’est pourquoi notre Seigneur Jésus-Christ rappelle de prêcher à tous en son nom la pénitence dans la rémission des péchés : « Alors il leurs a ouvert le sens, afin qu’ils intelligeassent les Ecritures. Et il leurs a dit :”Ainsi a été écrit, le Christ de pâtir et resurgir des morts le troisième jour, et être prêchée en son nom la pénitence dans la rémission des péchés à tous les gens, en entreprenant de Jérusalem. [44]» (saint Luc 24, 45-47), c’est-à-dire prêcher en son nom afin que soit agies les pénitences dans la rémission des péchés , ce qui signifie pendant le délai de rémission selon les références bibliques que nous citons ici au début de notre chapitre « Rémission ». Tous ceux dont un péché a obtenu une rémission par un disciple du Christ doivent agir leur pénitence pendant le délai de rémission accordé par le Seigneur, puis lorsque leur pénitence sera suffisante, leurs victimes, voire à l’occasion le sacrement des malades (lire plus haut) donné par les presbytres, pourront démettre ce péché.

Faisons de plus cette importante précision qu’en italien, au « pays des papes »… la rémission signifie un report [45]… et si on adapte cette définition à la rémission telle qu’on la déduit des saintes écritures, elle est un report à condition de la punition si pendant son délai de rémission le pécheur n’a pas, voire pas suffisamment, agit la pénitence due pour son péché voir ses péchés.

Rétention ?

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Il semble alors que le second pouvoir donné aux disciples du Christ, celui de retenir les péchés, est semble-t-il équivalent à conserver applicable la punition des péchés selon la loi de Moïse ? A vrai dire retenir un péché semble équivalent à ne pas le remettre ?… ne pas le remettre étant ne pas éloigner dans le temps la punition divine pour ce péché… ?

Salut personnel

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Ces aspects de la sainte révélation chrétienne sont aujourd’hui plus que jamais cachés aux chrétiens par un clergé plus soucieux de sa tranquillité mondaine que du salut personnel de ses ouailles… de fait, qui ose aborder explicitement la faute personnelle et surtout la pénitence par la réparation à la victime est semble-t-il illico acerbement pris pour cible… et on lui oppose l’amour « inconditionnel » de Dieu, mais avec une fausse notion de l’amour n’hésitant pas à mépriser tout ce qui dans l’enseignement catholique montre de condition pour pourvoir entrer dans la vie éternelle.

Dès que la sainte révélation parle de pénitence-réparation que doit agir chaque pécheur, ces enseignements salutaires pour beaucoup sont donc systématiquement retirés des prêches de nos presbytres du dimanche… par confort personnel sans aucun doute plus que par peur, par exemple…, d’affronter les « petites vieilles » pécheresses qui jouent les « hystériques » dès qu’on leur met leur « nez dans leur caca »…

Mais que les véritables presbytres-sacerdoces qui ont premièrement le souci du salut de leurs ouailles par les véritables moyens évangéliques, dénoncent en premier lieu les trafications malhonnêtes du saint magister catholique comme par exemple instaurer un « primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu [46]»… phrase concoctée non seulement sans amour pour les victimes des pécheurs, mais dans le mépris le plus total de la justice parce qu’elle privilégie l’intérêt des pécheurs impénitents au mépris de leurs victimes, dans le but de faire croire inutile tout acte de pénitence, de faire croire inutile toute punition pour chaque péché dans le but de conduire un fautif vers plus de sens personnel de la justice.

Le Seigneur Jésus-Christ commande d’agir la pénitence : « Agissez la pénitence ; le règne des cieux a approché. » (saint Mathieu 4, 17 [47]) et le Fils « il a été fait pour tous les obéissants à soi auteur du salut éternel [48]» (Lettre aux Hébreux 5, 9). Donc ceux qui obéissent en agissant la pénitence… le Fils sera l’auteur de leur salut… On est d’ailleurs poussé à croire que cette demande de pénitence en rapport avec l’approche du règne des cieux serait une autre manière d’annoncer la fin du délai de rémission ? En effet le règne de Dieu, s’il est paix et joie pour les justes, est malheureusement inséparable d’un « jour de vengeance de notre Dieu » annoncé par le prophète saint Isaïe, sauf bien entendu à ceux qui obéissent au Fils en agissant la pénitence, car alors le Fils sera l’auteur de leur salut… Notre Seigneur Jésus fait référence en saint Luc à cette annonce de vengeance de Dieu comme étant un jour de rétribution (relire plus haut notre chapitre  « rémission).

 Mais actuellement, au lieu d’enseigner suffisamment la vérité concernant les saints évangiles et le restant du nouveau testament à propos du chemin d’une personne vers son salut, une pression bisounours règne dans l’air du temps qui obère nombre de vérités divines et fornique intellectuellement la sainte révélation en prétextant par exemple ce « primat de l’amour » qui forcerait le Seigneur à se parjurer Lui-même à ne pas exiger de pénitence ni à donner de punition, deux exigences faussement vus par un catholico-bisounoursme ambiant comme contraire à l’amour [49] ! On peut lire ici notre article à propos de ce bisounoursme intitulé “Le petit Jésus en culotte de velours”.

Prions afin que notre Seigneur missionne ses véritables disciples vers une réinstauration dans le PAFC (Paysage Audiovisuel Français Catholique…) du bien commun catholique primordial en vue du salut, qu’est l’exigence de la sainte pénitence, à commencer par la réparation à sa victime par le pécheur… Car au lieu de cela le PAFC est phagocyté par des slogans consensuels envers les pécheurs… par exemple ce qui aurait été dit en 2016, paraît-il de la bouche du cardinal Barbarin, ancien Primat des Gaules…, qui fut le plus jeune évêque de France, membre de la Commission doctrinale de la Conférence des évêques de France … qui à propos d’actes pédophiles aurait prononcé la phrase suivante : « La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits, mais certains peut-être pas [50]»… par cette invocation d’une prescription effective ou à venir… il invoque iniquement un délai après lequel les coupables ne peuvent plus être poursuivis et les victimes ne peuvent plus être remboursées… Ce faisant le cardinal Barbarin prêche l’exact contraire de la rémission des péchés qui donne un délai pour effectuer sa pénitence sous peine d’encourir la vengeance de Dieu… Ce cardinal invoque une loi républicaine inique et non la loi de Dieu qui ne connait aucune prescription pour aucun péché puisqu’une prescription serait équivalente à empêcher d’être juste vis-à-vis des victimes ! Prêcher l’inique prescription profane des faits sous la fausse justification d’un « grâce à Dieu », donc, venons nous de montrer, prêcher le contraire de la rémission des péchés en faisant passer Dieu pour auteur de cette iniquité… montre de la part de celui qui l’a dite et de tous ceux qui l’ont trouvée normale, une mentalité profane totalement hors de la prescription évangélique de pénitence dans la rémission des péchés par les pratiques bibliques de pénitence par la justice réparative que nous citons ici au 2ème paragraphe de notre chapitre « Pouvoir de démettre »… où Dieu Lui-même en pénitence répare ce qu’il a mal fait…

Insistons maintenant que cette perversion de la rémission des péchés est gravissime du fait que sans rémission des péchés il n’y a plus ce qui est opéré dans la rémission des péchés… en effet nous avons lu précédemment ici-même à notre chapitre « Rémission » que dans les écrits du nouveau testament, la rémission des péchés apparait comme un état préexistant dans lequel œuvrent 1) le don de la science du salut, 2) Le don du Sang de notre Seigneur Jésus dans la sainte Eucharistie, 3) la pénitence, et 4) le baptême « dans le nom de Jésus-Christ »…

Alors donc la parole de notre Pape…

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Alors maintenant revenons à la parole du début de cet article attribuée à notre Pape qui aurait demandé dernièrement aux prêtres, dans le cadre d’une confession : « Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. [51]», ce dont Guy Pagès disait : « … en (Jean 20, 21-23) Jésus donne aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés et de les retenir… ». J’ajoute à ce qu’a dit Guy Pagès que c’est bien pour « obtenir une pénitence » que nous nous confessons, c’est-à-dire pour obtenir le conseil du prêtre pour savoir comment au mieux faire la pénitence d’un péché en vue que ce péché puisse être démis au pécheur par sa victime et puisse être effacé : « Alors soyez faits pénitents et soyez convertis, afin que vos péchés soient effacés,… » (Livre des Actes des Apôtres 3, 19 [52])… Donc cette phrase attribuée à notre Pape, et publiée sur le site officiel du Vatican, va contre l’idée de ce qui est catholique dans notre instruction religieuse… Alors armé une fois de plus de patience envers notre Pape, ou plus exactement envers ce qui est présenté comme étant une parole du pape… j’ai premièrement prié notre Dieu en lui demandant qu’Il m’aide à comprendre pourquoi ? Disons déjà que je doute qu’il s’agisse réellement d’une parole de notre pape, et je n’ai pas pu le vérifier puisque le site officiel du Vatican ne fournit pas de vidéo de ce discours du Pape devant la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces… Or on sait que selon le concile Vatican I en sa constitution Pastor aeternus, un Pape est infaillible lorsqu’il parle ex cathedra, mais dans ce cas l’auteur de cet article n’a pas entendu les paroles de la bouche du Pape ; et de plus des paroles d’un pape plus ou moins mal rapportées par un tiers ne sont plus nécessairement infaillibles… ce qui est le cas concernant la source de cette prétendue phrase papale ci-dessus.

Alors tant que je reste sans la preuve que notre pape aurait effectivement prononcé cette phrase traduite ici en français : « Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. », je ne croirai personnellement pas qu’un Pape ait pu signifier que lors de la confession, un prêtre n’a pas à donner de pénitence…

Mais on peut aussi interpréter tout simplement que le Pape ait dit, s’il l’a dit, ce qu’il pense qu’ont dans la tête ceux qui viennent se confesser… pensant que ces gens ne veulent à tort pas de pénitence… donc que notre pape ne voulait pas signifier que les prêtres ne doivent pas donner de pénitences. Cette interprétation semble vraiment valide puisque le Pape parle du point de vue des gens qui viennent se confesser… et le point de vue des gens qui viennent se confesser n’est pas nécessairement celui de notre Pape.

Il reste que cette phrase attribuée au pape François demande aussi aux prêtres de « Pardonnez toujours. » lors de la confession… : alors il ne s’agit pas de démettre les péchés, c’est-à-dire de les enlever, car si on s’en tient au fait qu’étymologiquement une action de pardonner est équivalente à une action de remettre… alors notre pape, en demandant aux disciples du Christ de « Pardonnez toujours. », demande de « remettre » les péchés par miséricorde et non de les « retenir », ni surtout de les démettre… De fait, nous l’avons déjà noté un peu plus haut, l’étymologie du verbe pardonner est de « donner par » ou plutôt de « donner à travers » dont la signification est identique à la signification de remettre.

Alors si notre Pape demande de « Pardonnez toujours. » lors de la confession, cela semble être une demande de ne pas retenir les péchés de ceux qui viennent les confesser ? C’est-à-dire de ne pas exercer cet autre pouvoir donné aux disciples du Christ, celui de retenir les péchés… Nous avons posé plus haut les deux questions de savoir si retenir les péchés est équivalent à rendre applicable la punition des péchés selon la loi de Moïse ?… et si retenir un péché est équivalent à ne pas le remettre ?

La demande de notre pape de « Pardonnez toujours. » lors de la confession est donc de toujours remettre les péchés confessés, dans le but d’accorder un délai de rémission permettant que les pécheurs trouvent le moyen, aidé de la grâce de pénitence, de changer leurs comportements mauvais, afin de leur épargner si possible tout ou partie des punitions divines pour les péchés dont une pénitence suffisante a été agie, car  :« Le Seigneur,… garde miséricorde à mille… mais rien ne laisse faire impuni [53]»

On peut alors en déduire que les non applications des peines prescrites dans la Loi de Moïse, par exemple les assez nombreuses peines de mort, sont dues à la rémission des péchés… et que ses peines seront très vraisemblablement appliquée à l’issue du délai de rémission d’un péché… puisque notre Seigneur Jésus enseigne très explicitement que pas un iota ou un accent de la Loi ne passera (Mathieu 5, 17), et saint Paul écrit aussi qu’il ne détruit pas la loi par la foi mais au contraire qu’il la statue (Romains 3, 31). Il apparaît que si notre Seigneur Jésus n’a pas condamné la femme adultère de l’évangile en (saint Jean 8, 11), c’est que son péché lui a été remis, et donc que sa condamnation est reportée éventuellement à la fin du délai de rémission au cas où elle n’aurait pas suivi la demande de notre Seigneur Jésus de ne plus pécher plus amplement désormais. C’est bien ainsi que le Pape François explique l’évolution du magister envers la peine de mort qui porte gravement atteinte à la dignité humaine : « … car Dieu est un Père qui attend toujours le retour de son fils lequel, sachant d’avoir tort, demande le pardon et initie une nouvelle vie. À personne, donc, peut être enlevée pas seulement la vie, mais la possibilité même d’un rachat moral et existentiel qui tourne en faveur de la communauté. » (Traduit de l’italien du Discours du saint Père François aux participants à la rencontre promue par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, le 11 octobre 2017 [54]). Cette demande Papale de ne plus condamner à mort est donc justifiée pour que le condamné ait la possibilité terrestre de demander le pardon (c’est-à-dire la rémission de son péché), afin de lui faire miséricorde d’un délai de pénitence, et donc d’une possibilité de rachat.

On ne sait pas quand sera la fin de cette période non implacable, c’est-à-dire le délai de pénitence… Il semble que cette période ne serait pas générale et valable pour tous puisque notre Seigneur parle de punition terrestre pour certains impénitents : en effet Jésus dit dans l’évangile en (saint Luc 13, 1-5 [55]) à quelques personnes, pas à tous, que s’ils ne font pas pénitence il seront traités similairement à ceux dont Jésus donne les deux exemples suivants… soit ils mourront lapidés comme ceux écrasé sous la tour de Siloé… soit leur sang sera mixé avec leurs sacrifices comme a été celui d’un groupe de gens par les soldats d’Hérode… ce qui ressemble fort à une application par Dieu Lui-même de la loi de l’ancien testament.

Certes il n’est pas admis aujourd’hui dans les cercles pseudo-catholiques de mentionner ces constituants des évangiles dont nous parlons ici même… les pseudo-catholiques qui refusent ou ne croient pas aux saintes écritures devraient lire les signes des temps… dont en France au contenu du message de l’Apparition Mariale de la Salette qui demande de faire pénitence, de même que celui d’autres apparitions mariales à Fatima, à Lourdes « Pénitence Pénitence Pénitence », où encore à l’Ile-bouchard, au Laus et à Pontmain… et admettre au moins que la Vierge Marie a prédit à la Salette que Paris brûlera [56]… et que la cathédrale Notre-Dame de Paris a vu dernièrement sa « tête » partir totalement en fumée : fut-ce un simple rappel de cette prophétie Mariale, ou fut-ce son accomplissement ? On espère évidement que le châtiment annoncé a été très fortement amoindri, en étant réduit au seul signe de la « destruction du temple »… du fait alors que Paris aurait suffisamment agi en pénitence. Car déjà le temple de Jérusalem a été détruit selon notre Seigneur Jésus : « Parce que ces jours de vengeance sont, afin que soient emplies toutes choses, qui sont écrites. » (saint Luc 21, 22) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Quia dies ultionis hi sunt, ut impleantur omnia, quae scripta sunt. »… et avis à tous ceux qui sont explicitement contre cette parole de Notre Seigneur Jésus : « Qui n’est pas avec moi, est contre moi ; » dit notre Seigneur Jésus en (saint Mathieu 12, 30 : « Qui non est mecum, contra me est ; » ; ou encore saint Luc 11, 23 : « Qui non est mecum, adversum me est ; »).

Notre actuel pape, le Pape François, a fait l’analogie entre les prophéties de notre Seigneur Jésus en (saint Mathieu 24, 1-2 ; saint Marc 13, 1-2 ; saint Luc 21, 5-7 et 20 et 24) annonçant une destruction du temple de Jérusalem, et la prophétie de la Vierge Marie annonçant que Paris brulera : « Ma pensée va aux personnes réunies au sanctuaire de La Salette, en France, commémorant le 175e anniversaire de l’apparition de la Vierge, qui apparut en larmes à deux enfants. Les larmes de Marie font penser à celles de Jésus sur Jérusalem et à son angoisse au Gethsémani.  Elles sont un reflet de la douleur du Christ pour nos péchés et un appel toujours actuel à nous confier à la miséricorde de Dieu. [57]» (Pape François, place Saint Pierre lors de l’Angélus du dimanche 19 septembre 2021).

Très malheureusement, à propos de (saint Luc 21, 22) que nous mentionnons ci-dessus, la bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones, au lieu de vengeance (du latin « ultionis ») écrit : « car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. », et ainsi nos évêques annulent totalement la notion évangélique de vengeance en la remplaçant par celle de justice : ainsi cette « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones pervertit la doctrine de la réparation, c’est-à-dire de la justice envers les victimes en leur rendant le plus rapidement possible par le pécheur ce qu’il/elle/ leur a détruit ou pris, en reportant dans un lointain avenir cette justice-réparation que doit immédiatement par sa pénitence le pécheur à sa victime, alors que dans « ces jours » il s’agira de la vengeance divine à l’égard de pécheurs qui n’auront pas suffisamment réparés leurs péchés lors de leurs pénitences.

Enfers et rémissions…

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Ajoutons cette compréhension qu’il peut y avoir des rémission en enfer puisque Jésus enseigne : « et quiconque aura dit parole contre le Fils de l’humain, elle sera remise à lui ; mais qui aura dit contre l’Esprit Saint, elle ne sera pas remise à lui ni en ce siècle ni dans le futur. [58]» (saint Mathieu 12, 32). En effet ce verset laisse libre de croire que mis à part contre l’Esprit Saint, les paroles contre quelqu’un, par exemple contre le Fils de l’humain, peuvent devenir remise en ce siècle ou dans le futur, le futur comprenant évidement, pour une personne ou l’autre, son temps aux enfers…

Mais toujours dans ce registre interdit par une foule de dictateurs en herbe de la pseudo bien pensance, de la race de ceux qui ont tué tous les vrais prophètes « de malheurs » (saint Mathieu 23, 29-32 ; saint Marc 6, 4 ; saint Luc 6, 22-26 et 11, 47-48 ; saint Jean 4, 43-44)… qui s’érigent toujours encore aujourd’hui en pleine église catholique rabâchant leur poésie infernale forniquant intellectuellement l’amour de Dieu en vue de rejeter la parole prophétique de Dieu… disons encore que la Loi de Moïse est sans doute aussi la loi en vigueur en enfer, notamment la « loi du talion » qui dit : « Mais si quelque chose de malheureux sera arrivé, il rendra âme pour âme, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. [59]» (Livre de l’Exode 20, 23-25), car en effet la rétribution divine a comme principe évangélique : « puisque la même mesure, avec laquelle vous aurez mesuré, vous sera mesurée en retour » (évangile de saint Luc 6, 38), dont la conséquence est de ne pas faire du mal à quelqu’un sous peine de se voir infliger le même mal, et au contraire qui aura fait du bien à quelqu’un, ce bien lui sera aussi fait. Il est fait référence à la loi du talion par notre Seigneur Jésus-Christ quand il dit à saint Pierre que « Tous en fait, qui auront accepté [60] le glaive, par le glaive périront. [61]» (saint Mathieu 26, 52). Et surtout « l’apôtre de l’amour »…, l’évangéliste saint Jean n’en déplaise aux pseudo-cathos dénués de fortitude qui crachent sur la véritable force de dilection rédemptrice de Notre Dieu, dilection rédemptrice qui par le moyen Divinement jugé du moindre mal tente de remettre sur une voie de justice tous les éclopés mentaux de la dilection fraternelle écrit que ceci fait partie de la foi des saints : « Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende : Si quelqu’un en captivité, en captivité il va ; si quelqu’un dans le glaive doit être occis, il faut celui-ci dans le glaive être occis. Ici est la patience et la foi des saints. [62]» (Livre de l’Apocalypse 13, 9). Avis à tous ceux qui ne croient pas, qu’ils se rappellent que tous les saints y ont foi.

Sans rémission… ?

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Alors ceux qui refusent la pénitence de leurs péchés, en commençant par ceux qui déjà refusent de dire en parole ou en écrit leurs propres fautes à un tiers de manière explicitement compréhensible…, demeurent-ils sans miséricorde de rémission du fait que : « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément,… garde miséricorde à mille… mais rien ne laisse faire impuni [63]» ?…

Il semble que oui selon saint Jean puisque selon ce verset la rémission est donnée à celui qui confesse ses péchés : « Si que nous confessions nos péchés, fidèle il est et juste (Ndlt : Jésus), afin qu’il nous remette les péchés et qu’il nous émonde de chaque injustice. [64]» (1 Jean 1, 9). Pourtant la confession est déjà un bien puisque l’aveu de ses propres péchés est en vue sa propre guérison : « Avouez par conséquent l’un à l’autre les péchés et priez l’un en présence de l’autre, afin que vous guérissiez. En fait beaucoup vaut la déprécation (Ndlt : littéralement « prière venant de ») plus efficace du juste. [65]» (Jacques 5, 14-16)… L’aveu de ses propres péchés est donc en vue de la guérison du fautif, et de fait être pécheur est analogue à être malade selon notre Seigneur Jésus quand il dit : « Ils ne recherchent pas, lesquels sont sains, pour le médecin, mais lesquels ont mal. Je ne suis pas venu appeler à la pénitence les justes mais les pécheurs. [66] » (Luc 5, 31)… Ainsi en comparant les pécheurs à ceux qui ne sont pas sains mais qui ont du mauvais en eux, notre Seigneur sépare clairement les pécheurs qu’il appelle à la pénitence en vue de les guérir et de rendre justice à leurs victimes… des justes qui ne pèchent pas. Quant à la possibilité de ne pas pécher… saint Jean l’évangéliste donne comme définition qu’un enfant de Dieu ne peut pas pécher : « Chacun, qui est né de Dieu, le péché ne fait pas, parce que la semence de lui-même en lui demeure ; et il ne peut pas pécher, parce que de Dieu il est né. [67] » (1 Jean 3, 9). Même si nous tous pouvons éviter par nous-même de pécher, par exemple en obéissant scrupuleusement aux commandements bibliques…, nous pouvons quand même tous pécher par ignorance ou par erreur, donc involontairement sans nous en rendre compte [68] : on peut dire que nous sommes tous pécheurs « en puissance »… Ce n’est donc pas par soi-même seulement qu’une personne ne peut plus pécher (de même que tous les enfants de Dieu), mais elle doit, afin de ne plus pouvoir pécher comme saint Jean l’évangéliste en mentionne l’existence ci-dessus, bénéficier en plus d’une grâce personnelle de la Toute-puissance de Dieu selon la sainte bible nova vulgata “typique” catholique, sainte bible montrant que Dieu peut empêcher un homme qui est en Dieu de pécher, cela est écrit dans le Livre de la Genèse bien avant l’incarnation terrestre de notre Seigneur Jésus-Christ par l’Esprit Saint et la Vierge Marie : « Et Dieu a dit vers lui par songe : “Et moi je sais que par un cœur simple tu auras fait ; et pour cette raison je t’ai gardé, ne pas que tu péchasses en moi  [69] » (Genèse 20, 6) : ajoutons à propos de cette dernière expression « ne pas que tu péchasses en moi » qu’elle montre que cet homme est en Dieu, c’est-à-dire gardé dans la toute-puissance Divine, et qu’ainsi gardé, Dieu l’empêche totalement de pécher envers quiconque…





Par Arnaud Barbey, le 29 mars 2024






rémission synonyme – rémission des péchés – pardon des péchés – se faire pardonner ses péchés – verset biblique sur le pardon de nos péchés – se repentir de ses péchés – pardon dans la bible – le pardon en amour – pardon étymologie – pourquoi pardonner



la vraie paix – la paix du christ – l’importance de la paix – sujet sur la paix – les causes de la paix – conclusion sur la paix






[1] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Psaume 119 (118), 174) : « Concupivi salutare tuum, Domine, et lex tua delectatio mea est. »

[2] La bible demande par la voix même de notre Seigneur Jésus, autant à la foule qu’à ses disciples de ne pas vouloir vous appeler Père sur la terre… lire à ce sujet notre article ici-même Aux « pères » et aux « abbés »…

[3] Cette phrase traduite de l’italien du site vatican.va, aurait été prononcée dernièrement (8 février 2023) lors d’un discours du saint père François aux participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé : « Perdonate sempre. Quando la gente viene a confessarsi, viene a chiedere il perdono e non a sentire una lezione di teologia o delle penitenze» SOURCE : www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/february/documents/20240208-formazione-sacerdoti.html

[4] Leur définition de la rémission est : « Action de remettre, de pardonner.
De nos jours, ce mot est surtout employé dans un contexte juridique (remise de peine) ou médical (rémission dans l’évolution d’une maladie). Mais, parler de la rémission des péchés c’est parler du pardon, de l’amour miséricordieux de Dieu qui restaure la relation brisée par le péché et nous fait entrer dès à présent dans cette dimension renouvelée que nous vivrons pleinement dans la « vie éternelle ». Là où il y a rémission des péchés il y a aussi vie et salut. »
SOURCE : site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France à sa page eglise.catholique.fr/glossaire/remission/ à la date du lundi 19 février 2024.

[5] Leur définition du PARDON est : « Attitude traduisant la capacité du coeur à tenir une offense pour non avenue, à renoncer à en tirer vengeance et à privilégier l’amour sur la revanche.
Le pardon est une exigence chrétienne. Cette réalité est tellement centrale pour la foi chrétienne qu’il existe dans l’Eglise pour les catholiques, les orthodoxes et les anglicans, le sacrement de pénitence et de réconciliation qui permet de pardonner les péchés. Le pardon fait partie de la prière du Notre Père (Mt 6. 9-13), et de la profession de foi catholique, le credo. Dans l’évangile on voit souvent le Christ pardonner ou rappeler l’importance du pardon : la pécheresse (Luc 7 ; 36-50), la parabole de l’enfant prodigue (Luc 15, 11-32), Jésus sur la Croix (Luc 23 ; 34). » SOURCE : site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France à sa page eglise.catholique.fr/glossaire/pardon/ à la date du lundi 19 février 2024.

[6] NOTE de TRADUCTION : l’auteur de ce présent livre a traduit par « en » en vue de donner au latin « in » sa signification la plus générale pour éviter d’en faire une interprétation en traduisant par « dans », ou par « parmi » : traduire par « dans » signifie que ces loups sont des démons infestant des presbytres, et traduire par « parmi » signifie que des hommes appelés loups viennent de l’extérieur et se trouvent parmi les presbytres et les chrétiens. Saint Mathieu en (7, 15) nous prévient de faire attention aux faux prophètes, qui viennent vers nous avec des vêtements de brebis mais au-dedans sont des loups ravisseurs.

[7] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Actes des Apôtres 20, 28-30) « 28 Attendite vobis et universo gregi, in quo vos Spiritus Sanctus posuit episcopos, pascere ecclesiam Dei, quam acquisivit sanguine suo. 29 Ego scio quoniam intrabunt post discessionem meam lupi graves in vos non parcentes gregi; 30 et ex vobis ipsis exsurgent viri loquentes perversa, ut abstrahant discipulos post se.  »

[8] La malice selon cette définition : « B.− Disposition d’esprit à faire le mal par des voies insidieuses. » Source Dictionnaire du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à sa page www.cnrtl.fr/definition/malice/substantif

[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Sagesse 12, 19-21) : « 19 Docuisti autem populum tuum per talia opera, quoniam oportet iustum esse humanum, et bonae spei fecisti filios tuos, quoniam das super peccatis paenitentiam. 20 Si enim inimicos servorum tuorum et debitos morti cum tanta castigasti attentione et remissione dans tempus et locum, per quae possent mutari a malitia, 21 cum quanta diligentia iudicasti filios tuos, quorum parentibus iuramenta et conventiones dedisti bonarum promissionum ! »

[10] En italien, langue dans laquelle le Pape François s’exprime principalement semble-t-il, le substantif « perdono » est défini comme une rémission du dommage ou de l’offense dans le dictionnaire italien Wiktionnaire : « 1. (psicologia) (religione) remissione del danno o dell’offesa che è stata recata » (it.wiktionary.org/wiki/perdono). Et le terme italien « remissione » est défini dans le même dictionnaire comme venant du latin « remissio » (it.wiktionary.org/wiki/remissione)… et le terme latin « remissio » est traduit en italien par « rinvio » (it.wiktionary.org/wiki/remissio) qui se traduit en français par « report » (fr.wiktionary.org/wiki/rinvio).

[11] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Isaïe 61, 1-3) : « Spiritus Domini Dei super me, eo quod unxerit Dominus me ; ad annuntiandum laeta mansuetis misit me, ut mederer contritis corde et praedicarem captivis liberationem et clausis apertionem ; 2 ut praedicarem annum placabilem Domino et diem ultionis Deo nostro; ut consolarer omnes lugentes, 3 ut ponerem lugentibus Sion et darem eis coronam pro cinere, oleum gaudii pro luctu, pallium laudis pro spiritu maeroris. »

[12] Traduit de la vulgate sixto-clémentine, l’ancienne édition avant 1979 de la vulgate, en (saint Luc 4, 18-19) : «18 Spiritus Domini super me : propter quod unxit me, evangelizare pauperibus misit me, sanare contritos corde, 19 prædicare captivis remissionem, et cæcis visum, dimittere confractos in remissionem, prædicare annum Domini acceptum, et diem retributionis.»
SOURCES : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :
Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita
Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.

[13] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 4, 18-19) : « 18 “Spiritus Domini super me ; propter quod unxit me evangelizare pauperibus, misit me praedicare captivis remissionem et caecis visum, dimittere confractos in remissione, 19 praedicare annum Domini acceptum”. »

[14] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (2 Pierre 3, 8-9) « 8 Unum vero hoc non lateat vos, carissimi, quia unus dies apud Dominum sicut mille anni, et mille anni sicut dies unus. 9 Non tardat Dominus promissionem, sicut quidam tarditatem existimant, sed patienter agit in vos nolens aliquos perire, sed omnes ad paenitentiam reverti. »

[15] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 9, 53) : « quia facies eius erat euntis Ierusalem. »

[16] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 9, 55) : « Et conversus increpavit illos. »

[17] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 1, 76-79) : « Et tu, puer, propheta Altissimi vocaberis : praeibis enim ante faciem Domini parare vias eius, 77 ad dandam scientiam salutis plebi eius in remissionem peccatorum eorum, 78 per viscera misericordiae Dei nostri, in quibus visitabit nos oriens ex alto, 79 illuminare his, qui in tenebris et in umbra mortis sedent, ad dirigendos pedes nostros in viam pacis”. »

[18] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Mathieu 26, 27-28) : « “Bibite ex hoc omnes : 28 hic est enim sanguis meus novi testamenti, qui pro multis effunditur in remissionem peccatorum. »

[19] Traduit du saint Concile de Trente, session 12, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie (De sacrosancto eucharistiae sacramento), canon V : « Si quis dixerit, vel praecipuum fructum sanctissimae eucharistiae esse remissionem peccatotum, vel ex ea non alios effectus provenire, anathema sit. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 85. 

[20] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Actes des Apôtres 2, 38). « Petrus vero ad illos: “Paenitentiam, inquit, agite, et baptizetur unusquisque vestrum in nomine Iesu Christi in remissionem peccatorum vestrorum, et accipietis donum Sancti Spiritus ; »

[21] Traduit du saint Concile de Trente, session 12, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie (De sacrosancto eucharistiae sacramento), canon V : « Si quis dixerit, vel praecipuum fructum sanctissimae eucharistiae esse remissionem peccatotum, vel ex ea non alios effectus provenire, anathema sit. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 85. 

[22]  Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 17, 3-4) : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. ».

[23] On se demande pourquoi la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones trafique autant la traduction de la nova vulgata “typique” catholique en écrivant épileptique au lieu de lunatique, puis « souffre beaucoup » au lieu de « mal pâtit », puis incroyante au lieu d’incrédule… puis encore dévoyée au lieu de perverse !… Voici ces versets extraits de cette « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones dont peut-être une bonne partie serait encore aujourd’hui en charge d’un diocèse… : « 15 … Il est épileptique et il souffre beaucoup. … 17 … Génération incroyante et dévoyée, … » La raison de ce trafic dans cette “traduction” est qu’il s’agit ici des apôtres qui sont traités de pervers, donc nos évêques le camouflent en trafiquant la traduction… Au contraire quand ailleurs dans le nouveau testament, la lettre aux Philippiens écrit que « tous les saints dans le Christ Jésus, qui sont aux Philippes, avec les épiscopes et les diacres : » (lire note (1) ci-après) sont « fils de Dieu sans répréhension au milieu de la génération (dé)pravée et perverse,… » (Philippiens 2, 15 : « filii Dei sine reprehensione in medio generationis pravae et perversae,… »), ici nos évêques traduisent correctement le latin « perversae » par « pervertie » parce que les pervers ne sont dans ce cas pas les épiscopes successeurs des apôtres… : « 15 vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie… » (la “bible” dans sa traduction officielle liturgique de nos évêques francophones… – Source : « bible officielle liturgique » publiée en 2013 dans son édition la moins chère vendue sur la librairie Amazon à 14,95 € port compris à cette page www.amazon.fr/Bible-Traduction-officielle-liturgique/dp/2718910542
NOTE (1) : La lettre aux Philippiens n’est pas adressée à tous les membres de l’église de Philippe mais seulement aux saints de cette église : « 1. Paul et Thimothée esclaves du Christ Jésus à tous les saints dans le Christ Jésus, qui sont aux Philippes, avec les épiscopes et les diacres : » (Philippiens 1, 1 traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 1 Paulus et Timotheus servi Christi Iesu omnibus sanctis in Christo Iesu, qui sunt Philippis, cum episcopis et diaconis : ». A vrai dire cette lettre n’est adressée qu’aux saints et non aux épiscopes et diacres… En effet cette lettre est adressée aux saints qui sont aux Philippes avec les épiscopes et les diacres, et non pas aux saints qui ne seraient pas avec les épiscopes et les diacres… : en effet il existe des saint encore en dehors de l’église catholique puisque le saint Concile Vatican II en Lumen gentium à son § 8 (texte canonique donné ci-après) enseigne que l’unique Eglise du Christ que nous professons dans un Symbole une, sainte, catholique et apostolique (Symbolum Apostolicum), et que notre Sauveur, après sa résurrection a donné à saint Pierre de paître (Jean 21, 17), et à lui et même aux Apôtres qui restent il a commis de diffuser et de régir (Mt 28, 18 et suite), et que continument il a érigé comme colonne et appui de la vérité (1 Tim 3,15). Cette Eglise, touche ce monde comme société constituée et ordonnée, elle subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Episcopes avec leur communion, et il est permis que soient trouvés hors d’elle une jointure des éléments plus nombreux de sanctification et de vérité, qui en tant que dons propres de l’Eglise du Christ impulsent vers l’unité catholique.
Concile VATICAN II en Lumen Gentium à son § 8 : « Haec est unica Christi Ecclesia, quam in Symbolo unam, sanctam, catholicam et apostolicam profitemur(12), quam Salvator noster, post resurrectionem suam Petro pascendam tradidit (Io 21,17), eique ac ceteris Apostolis diffundendam et regendam commisit (Mt 28,18ss.), et in perpetuum ut columnam et firmamentum veritatis erexit (1Tim 3,15). Haec Ecclesia, in hoc mundo ut societas constituta et ordinata, subsistit in Ecclesia catholica, a successore Petri et Episcopis in eius communione gubernata(13), licet extra eius compaginem elementa plura sanctificationis et veritatis inveniantur, quae ut dona Ecclesiae Christi propria, ad unitatem catholicam impellunt. » SOURCE : site internet du Vatican sur la page : www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_lt.html

[24] « … Filii dilectionis suae, 14 in quo habemus redemptionem, remissionem peccatorum ; » (Colossiens 1, 13 de la nova vulgata “typique” catholique).

[25] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Marc 1, 4) : « …, 4 fuit Ioannes Baptista in deserto praedicans baptismum paenitentiae in remissionem peccatorum. »

[26] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Psaume 32 (31), 1 puis 5) : « 1 David. Maskil. Beatus, cui remissa est iniquitas, et obtectum est peccatum. […] 5 […] Dixi: “Confitebor adversum me iniquitatem meam Domino”. Et tu remisisti impietatem peccati mei. »

[27] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Sagesse 11, 23) : « … ; et dissimulas peccata hominum propter paenitentiam. »

[28] Extrait de la nova vulgata “typique” catholique en (Jacques 5, 16) : « Confitemini ergo alterutrum peccata et orate pro invicem, ut sanemini. Multum enim valet deprecatio iusti operans. » que nous traduisons par : « Avouez par conséquent l’un à l’autre les péchés et priez l’un en présence de l’autre, afin que vous guérissiez. En fait beaucoup vaut la déprécation (Ndlt : littéralement « prière venant de ») plus efficace du juste. »

[29] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en saint (Jean 20, 18-23) :
« 18 Venit Maria Magdalene annuntians discipulis: “Vidi Dominum !”, et quia haec dixit ei.
19 Cum esset ergo sero die illa prima sabbatorum, et fores essent clausae, ubi erant discipuli, propter metum Iudaeorum, venit Iesus et stetit in medio et dicit eis: “Pax vobis !”.
20 Et hoc cum dixisset, ostendit eis manus et latus. Gavisi sunt ergo discipuli, viso Domino.
21 Dixit ergo eis iterum: “Pax vobis ! Sicut misit me Pater, et ego mitto vos”.
22 Et cum hoc dixisset, insufflavit et dicit eis : “Accipite Spiritum Sanctum.
23 Quorum remiseritis peccata, remissa sunt eis; quorum retinueritis, retenta sunt”. »

[30]  « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, si il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi (ablatif=complément de moyen)”, tu démettras à celui-ci. » (Luc 17, 3) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. ».

[31] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »

[32] « 21 Et vous, lorsque que vous fussiez un jour aliénés et ennemis par sensibilité dans les œuvres du mal, 22 mais maintenant il a réconcilié dans son corps de chair à travers la mort de vous exhiber saints et immaculés et irrépréhensibles devant lui-même ; » Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Colossiens 1, 21-22) : « 21 Et vos, cum essetis aliquando alienati et inimici sensu in operibus malis, 22 nunc autem reconciliavit in corpore carnis eius per mortem exhibere vos sanctos et immaculatos et irreprehensibiles coram ipso; »

[33] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 6, 6) : « …, paenituit Dominum quod hominem fecisset in terra. Et tactus dolore cordis intrinsecus: 7 “Delebo, inquit, hominem, quem creavi, a facie terrae,… ».

[34] « 21 “L’âme, laquelle aura péché et, à cause du Seigneur méprisé, aura nié à son prochain le dépôt, lequel pour la foi de celui-ci le crédit avait été, ou par force quelque chose aura extorqué ou calomnie aura fait, 22 ou la chose perdue sera survenue et contestant par-dessus il aura parjuré dans une de toutes choses, dans lesquelles sont habitués à pécher les humains, 23 si quelqu’un ainsi aura péché et aura délinqué, il rendra toutes choses, lesquelles par rapine ou calomnie il aura emportées ou déposées il aura retenues ou perdues il aura rencontrées 24 ou desquelles il aura parjuré, et il restituera intègre et il additionnera par-dessus le cinquième la part du Seigneur, à qui avait porté le détriment, au jour du sacrifice pour le délit. 25 Le sacrifice pour le délit il offrira au Seigneur : le bélier immaculé du troupeau conformément à l’estimation ; 26 par quoi il (lire note (1) ci-après) expiera celui-ci devant le Seigneur, et sera démis à celui-ci pour une à une choses, lesquelles par manière de faire il aura péché”. » Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre du Lévitique 5, 21-26) : « 21 “Anima, quae peccaverit et, contempto Domino, negaverit proximo suo depositum, quod fidei eius creditum fuerat, vel vi aliquid extorserit aut calumniam fecerit, 22 sive rem perditam invenerit et infitians insuper peierarit in uno ex omnibus, in quibus peccare solent homines, 23 si quis sic peccaverit et deliquerit, reddet omnia, quae per rapinam vel calumniam abstulerit vel deposita retinuerit vel perdita invenerit 24 vel de quibus peierarit, et restituet integra et quintam insuper addet partem domino, cui damnum intulerat, in die sacrificii pro delicto. 25 Sacrificium pro delicto offeret Domino: arietem immaculatum de grege iuxta aestimationem; 26 qui expiabit eum coram Domino, et dimittetur illi pro singulis, quae faciendo peccaverit”. »
NOTE (1) de compréhension : il faut comprendre ici en (Livre du Lévitique 5, 26) le même rite que les autres cas du Livre du Lévitique, en particulier du même chapitre 5 aux versets (10 et 13 et 16 et 18) où c’est toujours le sacerdoce qui expie le pécheur, ou autrement dit le pécheur est expié par le sacerdoce pour son péché.

[35] Zachée dit à Jésus dans l’évangile de saint Luc : « Voici la moitié de mes biens, Seigneur, je donne aux pauvres et, si j’ai fraudé quelqu’un, je rends le quadruple ». Aussi Jésus lui dit : « En ce jour le salut est fait pour cette maison, par cela qu’aussi lui-même soit fils d’Abraham : en fait le Fils de l’homme est venu quérir et sauver, ce qui avait péri” » (Luc 19, 8-10) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Ecce dimidium bonorum meorum, Domine, do pauperibus et, si quid aliquem defraudavi, reddo quadruplum.” 9 Ait autem Iesus ad eum: “Hodie salus domui huic facta est, eo quod et ipse filius sit Abrahae; 10 venit enim Filius hominis quaerere et salvum facere, quod perierat”. »

[36] Extrait de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 27, 3-4) :« 3 Tunc videns Iudas, qui eum tradidit, quod damnatus esset, paenitentia ductus, rettulit triginta argenteos principibus sacerdotum et senioribus 4 dicens: “ Peccavi tradens sanguinem innocentem”. »

[37] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (2 Corinthiens 7, 10) : « Quae enim secundum Deum tristitia, paenitentiam in salutem stabilem operatur ; saeculi autem tristitia mortem operatur. »

[38] « Si enim dimiseritis hominibus peccata eorum, dimittet et vobis Pater vester caelestis; 15 si autem non dimiseritis hominibus, nec Pater vester dimittet peccata vestra. » (saint Mathieu 6, 14-15 de la nova vulgata “typique” catholique).

[39] « et dimitte nobis peccata nostra,si quidem et ipsi dimittimus omni debenti nobis, » (saint Luc 11, 4 de la nova vulgata “typique” catholique).

[40] « Ut sciatis autem quoniam Filius hominis habet potestatem in terra dimittendi peccata — tunc ait paralytico – : Surge, tolle lectum tuum et vade in domum tuam ”. » (saint Mathieu 9, 6 de la nova vulgata “typique” catholique).

[41] « Ut autem sciatis quia potestatem habet Filius hominis interra dimittendi peccata — ait paralytico – : 11 Tibi dico: Surge, tolle grabatum tuum et vade in domum tuam ”. » (saint Marc 2, 10-11 de la nova vulgata “typique” catholique).

[42] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Jacques 5, 14-16) : « Infirmatur quis in vobis? Advocet presbyteros ecclesiae, et orent super eum, unguentes eum oleo in nomine Domini. 15 Et oratio fidei salvabit infirmum, et allevabit eum Dominus; et si peccata operatus fuerit, dimittentur ei. 16 Confitemini ergo alterutrum peccata et orate pro invicem, ut sanemini. Multum enim valet deprecatio iusti operans. »

[43] « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément, patient et beaucoup de misération et véridique, 7 qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scélératesses et les péchés, mais rien ne laisse faire impuni, qui rend l’iniquité des pères aux fils et aux petits-fils à la troisième et quatrième progéniture. » (Exode 34, 6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Dominus, Dominus Deus, misericors et clemens, patiens et multae miserationis ac verax, 7 qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, qui reddit iniquitatem patrum in filiis ac nepotibus in tertiam et quartam progeniem”. »

[44] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (saint Luc 24, 45-47) : « 45 Tunc aperuit illis sensum, ut intellegerent Scripturas. 46 Et dixit eis : “Sic scriptum est, Christum pati et resurgere a mortuis die tertia, 47 et praedicari in nomine eius paenitentiam in remissionem peccatorum in omnes gentes, incipientibus ab Ierusalem. »

[45] En italien, langue dans laquelle le Pape François s’exprime principalement semble-t-il, le substantif « perdono » est défini comme une rémission du dommage ou de l’offense dans le dictionnaire italien Wiktionnaire : « 1. (psicologia) (religione) remissione del danno o dell’offesa che è stata recata » (it.wiktionary.org/wiki/perdono). Et le terme italien « remissione » est défini dans le même dictionnaire comme venant du latin « remissio » (it.wiktionary.org/wiki/remissione)… et le terme latin « remissio » est traduit en italien par « rinvio » (it.wiktionary.org/wiki/remissio) qui se traduit en français par « report » (fr.wiktionary.org/wiki/rinvio).

[46] SOURCE : fr.zenit.org/2024/02/19/leglise-ne-beatifiera-pas-luisa-piccaretta/

[47] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mt 4, 17) : « Exinde coepit Iesus praedicare et dicere: “Paenitentiam agite ; appropinquavit enim regnum caelorum”. »

[48] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Hébreux 5, 9) : « et, consummatus, factus est omnibus oboedientibus sibi auctor salutis aeternae, … »

[49] Il s’agit tout simplement de l’ancienne hérésie des protestants prônant aussi à tort un faux salut sans les œuvres (même pas les œuvres de la foi…) uniquement basé sur la foi (sans ses œuvres…) et par la seule mort expiatoire de notre Seigneur Jésus sur le bois. Ancienne hérésie pour laquelle la crucifixion à mort de notre Seigneur Jésus est suffisante pour la rédemption de tous les pécheurs (lire notre article : Bouc émissaire » : petite étude concernant une hérésie répandue chez tous les chrétiens), et que donc la doctrine de la réparation peut être amputée de l’obligation de pénitence des pécheurs ( = principalement la réparation aux victimes par le pécheur lui-même) à cause du « primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu » ! Voici cette hérésie publiée actuellement sous la plume d’un évêque français, aujourd’hui (21 février 2024) président de la Commission doctrinale de la Conférence des Évêques de France, s’adressant à l’ensemble des évêque de France… : « Les difficultés relevées dans les écrits sont de nature à la fois théologique (une conception de la Divine Volonté trop mécanique et obsessionnelle ne semblant pas laisser à l’homme la possibilité d’exercer son libre arbitre), christologique (une doctrine de la réparation et de la spiritualité victimale n’intégrant pas le primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu et risquant d’annuler ou relativiser l’offrande libre et gratuite du Rédempteur), et anthropologique (une spiritualité marquée par un pessimisme sur la nature humaine avec peu de références à la résurrection du Christ, à l’espérance chrétienne, à la grâce sanctifiante, à la bonté de la création et à la communion ecclésiale). » (Extrait de la lettre aux évêques de France de l’épiscope Benoît Bertrand, datée du mercredi 24 janvier 2024, au sujet des écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta). SOURCE : Mgr_Bertrand_Ecrits_L.-Piccarreta.pdf – cette lettre a été publiée par l’épiscope de Nice Jean-Philippe Nault sur le site officiel nice.catholique.fr : Vigilance concernant les écrits de Luisa Piccarreta [1865-1947]

[50] SOURCE : par exemple l’encyclopédie wikipédia  : Affaire Philippe Barbarin

[51] Cette phrase traduite de l’italien du site vatican.va, aurait été prononcée dernièrement (8 février 2023) lors d’un discours du saint père François au participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé : « Perdonate sempre. Quando la gente viene a confessarsi, viene a chiedere il perdono e non a sentire una lezione di teologia o delle penitenze» SOURCE : www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/february/documents/20240208-formazione-sacerdoti.html

[52] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »

[53] « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément, patient et beaucoup de misération et véridique, 7 qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scélératesses et les péchés, mais rien ne laisse faire impuni, qui rend l’iniquité des pères aux fils et aux petits-fils à la troisième et quatrième progéniture. » (Exode 34, 6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Dominus, Dominus Deus, misericors et clemens, patiens et multae miserationis ac verax, 7 qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, qui reddit iniquitatem patrum in filiis ac nepotibus in tertiam et quartam progeniem”. »

[54] Extrait traduit de l’italien du “Discorso del santo Padre Francesco ai partecipanti all’incontro promosso dal Pontificio Consiglio per la Promozione della Nuova Evangelizzazione” : « perché Dio è un Padre che sempre attende il ritorno del figlio il quale, sapendo di avere sbagliato, chiede perdono e inizia una nuova vita. A nessuno, quindi, può essere tolta non solo la vita, ma la stessa possibilità di un riscatto morale ed esistenziale che torni a favore della comunità. » SOURCE SITE DU VATICAN : Discorso del santo Padre Francesco ai partecipanti all’incontro promosso dal Pontificio Consiglio per la Promozione della Nuova Evangelizzazione

[55] « 1 Mais quelques-uns étaient là dans le même temps annonçant à celui-ci (Ndlt : Jésus) quant aux Galiléens, desquels Pilate a mixé le sang avec leurs sacrifices. 2 Et répondant il a dit à ceux-ci : “supputez-vous que ces Galiléens en avant de tous les Galiléens ont été pécheurs, parce que telles choses ils ont pâti ? 3 Non, je vous dis, mais, excepté si la pénitence vous aurez agis, tous similairement vous périrez. 4 Ou ces dix et 8, sur lesquels est tombée la tour dans Siloé et les a occis, supputez-vous qu’aussi eux-mêmes ont été débiteurs au-delà de tous les humains habitant dans Jérusalem ? 5 Non, je vous dis, mais, si la pénitence vous n’aurez pas agis, tous similairement vous périrez”. » (saint Luc 13, 1-5) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 1 Aderant autem quidam ipso in tempore nuntiantes illi de Galilaeis, quorum sanguinem Pilatus miscuit cum sacrificiis eorum. 2 Et respondens dixit illis : “Putatis quod hi Galilaei prae omnibus Galilaeis peccatores fuerunt, quia talia passi sunt ? 3 Non, dico vobis, sed, nisi paenitentiam egeritis, omnes similiter peribitis. 4 Vel illi decem et octo, supra quos cecidit turris in Siloam et occidit eos, putatis quia et ipsi debitores fuerunt praeter omnes homines habitantes in Ierusalem ?  5 Non, dico vobis, sed, si non paenitentiam egeritis, omnes similiter peribitis”. »

[56] Le message de la Salette, après avoir fait l’objet de fausses interdictions par des faux pasteurs voulant l’annihiler, a été reconnu actuel aujourd’hui pour le troisième millénaire par le Pape Jean-Paul II écrivant en 1996 que « Les paroles de Marie à La Salette, par leur simplicité et leur rigueur, gardent une réelle actualité » et que les « Missionnaires de La Salette s’attachent à en montrer la valeur permanente pour le IIIe millénaire qui approche » (Pape Jean-Paul II, Lettre à Monseigneur Louis Dufaux, Évêque de Grenoble, le 6 mai 1996. Source : site du Vatican.

[57] Version en français du site du Vatican : ANGÉLUS

[58] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Mathieu 12, 32) : « Et quicumque dixerit verbum contra Filium hominis, remittetur ei ; qui autem dixerit contra Spiritum Sanctum, non remittetur ei neque in hoc saeculo neque in futuro. »

[59] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de l’Exode 20, 23-25) : « 23 Sin autem quid adversi acciderit, reddet animam pro anima, 24 oculum pro oculo, dentem pro dente, manum pro manu, pedem pro pede, 25 adustionem pro adustione, vulnus pro vulnere, livorem pro livore. »

[60] Accepté, du verbe français accepter dans sa signification du dictionnaire Wiktionnaire à sa page internet : fr.wiktionary.org/wiki/accepter

« 1. Agréer ce qui est offert.

2. Approuver une chose, la considérer comme juste.

3. Faire rentrer une personne dans un groupe. »

[61] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 26, 52) : « Omnes enim, qui acceperint gladium, gladio peribunt. »

[62] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de l’Apocalypse 13, 9) : « Si quis habet aurem, audiat : 10 Si quis in captivitatem, in captivitatem vadit ; si quis in gladio debet occidi, oportet eum in gladio occidi. Hic est patientia et fides sanctorum. »

[63] « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément, patient et beaucoup de misération et véridique, 7 qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scélératesses et les péchés, mais rien ne laisse faire impuni, qui rend l’iniquité des pères aux fils et aux petits-fils à la troisième et quatrième progéniture. » (Exode 34, 6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Dominus, Dominus Deus, misericors et clemens, patiens et multae miserationis ac verax, 7 qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, qui reddit iniquitatem patrum in filiis ac nepotibus in tertiam et quartam progeniem”. »

[64] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (1 Jean 1, 9) : « Si confiteamur peccata nostra, fidelis est et iustus, ut remittat nobis peccata et emundet nos ab omni iniustitia. »

[65] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Jacques 5, 16) : « Confitemini ergo alterutrum peccata et orate pro invicem, ut sanemini. Multum enim valet deprecatio iusti operans. »

[66] Traduit de la nova vulgata canonique en (Luc 5, 31) « Et respondens Iesus dixit ad illos: “Non egent, qui sani sunt, medico, sed qui male habent. 32 Non veni vocare iustos sed peccatores in paenitentiam”. »

[67] Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Jean 3, 9). « Omnis, qui natus est ex Deo, peccatum non facit, quoniam semen ipsius in eo manet; et non potest peccare, quoniam ex Deo natus est. »
Note : la traduction des évêques catholiques francophones (AELF) écrit quant à elle : « Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3, 9). De même la bible protestante de Louis Segond : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3, 9).

[68] Pécher par ignorance ou par erreur : l’ancien testament distingue les péchés par ignorance ou par erreur, donc nécessairement ce sont des péchés involontaires… En effet le Livre du Lévitique mentionne le péché par ignorance « per ignorantiam » (Lévitique 4, 2 et 5, 17 ;…), ou par erreur « per errorem » concernant une prévarication en (Lévitique 5, 15) :
  (Nombres 15, 25) extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « 25 Et expiabit sacerdos pro omni congregatione filiorum Israel, et dimittetur eis, quoniam non sponte peccaverunt (Ndlt :  à traduire par « non volontairement ils ont péché »), nihilominus offerentes sacrificium ignis Domino pro se et pro peccato atque errore suo. »
  (Lévitique 4, 2) extrait de la nova vulgata “typique” catholique :  « 2 “Loquere filiis Israel: Anima cum peccaverit per ignorantiam (Ndlt :  à traduire par « eût péché par ignorance (ou) aura péché par ignorance ») et de universis mandatis Domini, quae praecepit ut non fierent, quippiam fecerit,… »
  (Lévitique 5, 17) extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « 17 Anima, si peccaverit per ignorantiam (Ndlt :  à traduire par « eût péché par ignorance (ou) aura péché par ignorance ») feceritque unum ex his, quae Domini lege prohibentur, et peccati rea portaverit iniquitatem suam,… »
  ― (Lévitique 5, 15) extrait de la nova vulgata “typique” catholique :  « 15 “Anima, si praevaricans per errorem (Ndlt :  à traduire par « prévariquant par erreur ») in his, quae Domino sunt sanctificata, peccaverit, offeret sacrificium pro delicto arietem immaculatum de gregibus iuxta aestimationem argenti siclorum pondere sanctuarii in paenitentiam; »

[69] Traduit de la nova vulgata canonique en (Livre de la Genèse 20, 6) : « 6 Dixitque ad eum Deus per somnium: “Et ego scio quod simplici corde feceris; et ideo custodivi te, ne peccares in me, et non dimisi, ut tangeres eam. »

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