Un presbytre commet son ministère avec sa femme
(canon 8 du Concile de Néocésarée)
Prérequis : Concernant les significations de « femme-uxor » et « femme-mulier », veuillez lire sur ce blog l’article Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier : en résumé une femme appelée uxor dans la bible canonique catholique désigne toujours une femme mariée.
Table des matières
ꟷ Canon VIII du Concile de Néocésarée
ꟷ Canon I du Concile de Néocésarée
ꟷ Trois Papes de l’après concile de Néocésarée…
A propos du célibat des prêtres, on sait que saint Paul ordonne de choisir tous les épiscopes et tous les presbytres et tous les diacres parmi des hommes ayant femme-uxor et fils[1].
MAIS, dans l’entreprise toujours actuelle de modifier cet enseignement apostolique de saint Paul… le canon VIII du Concile de Néocésarée (ville de Turquie appelée aujourd’hui Niksar) tenu en l’année 314, est tenu soigneusement caché par nos « scribes patentés »… Ce canon VIII du Concile de Néocésarée a été tenu à la même époque que celui d’Elvire (vers l’an 305) dont le célèbre canon 33 ordonne que les clercs non mariés soient chassés de l’honneur de la cléricature… : « CHAPITRE XXXIII Il a plu en entier d’être empêché aux épiscopes, presbytres, et diacres, ou à tous les clercs établis dans un ministère, de s’abstenir de leurs conjointes, et de ne pas générer des fils : quiconque vraiment aura fait, de l’honneur de la cléricature qu’il soit exterminé. [2]» (canon 33 du concile d’Elvire, vers 305), ce concile écrit exactement le contraire de ce qu’en disent les spécialistes ; en réalité il y est empêchéaux épiscopes, presbytres, et diacres, de s’abstenir de leurs conjointes, et empêchéaux mêmes de ne pas générer de fils.
Canon VIII
du Concile de Néocésarée
Table des matières
Quant au canon VIII du Concile de Néocésarée, nous disions qu’il est tenu soigneusement caché par nos « scribes patentés » pour la raison qu’il montre qu’un presbytre commet son ministère avec sa femme-uxor, c’est-à-dire qu’il ministre ensemble avec sa femme-uxor : « Canon VIII. Si d’un autre (Ndlt : un autre presbytre) la femme-uxor, alors qu’il fût laïque, d’être adultérée aura été convaincue, celui-ci ne peut pas vers le ministère accéder. Si non mais encore après l’ordination elle aura été adultérée, il doit la démettre. Parce que si qu’il cohabite, il ne peut pas poursuivre le ministère à commettre attribué à soi-même. [3]» (Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) en l’année 314). Ce texte montre effectivement que le ministère d’un presbytre est à commettre avec sa propre femme-uxor… la signification de commettre = co + mettre = mettre ensemble ou mettre avec… c’est-à-dire que selon ce canon VIII, le ministère attribué au presbytre est en temps normal à mettre, c’est-à-dire à « placer » ou à « faire », avec sa femme-uxor.
De ce concile de Néocésarée, l’histoire nous dit qu’il fut tenu sous le Pape Sylvestre, et fut approuvé, non pas 70 ans… mais 70 papes plus tard par le Pape Léon IV[4]… Cette précaution de faire réapprouver par le Pape en exercice des textes anciens de Papes antérieurs, pour parer au fait qu’ils pussent être falsifiés entre-temps, est un minimum requis encore aujourd’hui quand on cherche à prouver par le magister des points de foi ou de mœurs… surtout tels que proscrire aux « prêtres », mais ce mot prêtre est absent du saint magister catholique canonique, d’avoir femme-uxor et fils…
De fait le pape saint Innocent Ier enseignait vers les années 401-417 à un épiscope italien de référer au Pape concernant toutes choses :« Nous ne pouvons pas être surpris, ta dilection de suivre les institutions des plus grandes, et toutes choses, et elles peuvent recevoir quelque doute, vers nous, comme vers la tête et même vers le sommet de l’épiscopat référer, consulte quand évidement le siège apostolique, à partir de choses douteuses elles-mêmes, qu’il prononce de faire quelque certaine. Et que nous volontiers nous acceptons, et nous approuvons ta dilection qui a mémoire des canons. [5]» (Lettre “Mirari non possumus” de saint Innocent Ier, Pape de 401 à 417, à Félix de Nocera, Introduction.)… Il n’est donc pas possible d’imposer à un pape en exercice des textes magistériels anciens dont la canonicité est douteuse…
Alors ce canon VIII du concile de Néocésarée a été selon l’histoire approuvé 70 papes plus tard par le Pape Léon IV… il serait intéressant alors de le soumettre à nouveau au Pape actuel pour avoir confirmation de la canonicité ou non de ce canon VIII du concile de Néocésarée.
Donc selon ce VIII du concile de Néocésarée, un homme ne peut pas être candidat à l’ordination presbytérale si sa femme-uxor est convaincue d’adultère. Et si étant déjà presbytre, sa femme-uxor est convaincue d’adultère, il doit s’en séparer « Parce que si qu’il cohabite, il ne peut pas poursuivre le ministère à commettre attribué à soi-même », ce qui signifie que le ministère est le sien, mais qu’il doit êtrecoexercé, donc exercé ensemble, avec sa femme-uxor puisque le ministère est à commettre : « il ne peut pas poursuivre le ministère à commettre attribué à soi-même. ». Mais dans le cas particulier où le lien avec sa femme-uxor est blessé par l’adultère, il ne peut pas poursuivre à deux son ministère s’il cohabite. Pourtant selon le texte, le ministère reste toujours « à commettre », c’est-à-dire à être exercé ensemble selon ce canon VIII du concile de Néocésarée… On en déduit que se séparer d’une femme-uxor adultère pour en venir à exercer seul un ministère de presbytre est donc un moindre mal par rapport à coexercer ce ministère avec sa femme-uxor dans le cas où leur lien conjugal est blessé par l’adultère.
Donc si un presbytre exerce seul un ministère à exercer normalement ensemble avec sa femme-uxor (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début), alors son ministère est toujours déficient.
Donc, selon ce concile de Néocésarée, qu’un homme ne puisse pas être candidat à l’ordination presbytérale si sa femme-uxor est convaincue d’adultère, est une preuve qu’il faut une femme-uxor pour coexercer avec elle un ministère de presbytre. Sinon, de même qu’à celui qui est déjà presbytre, il aurait été demandé au candidat de démettre sa femme-uxor adultère afin de pouvoir recevoir l’ordination presbytérale… ce qui n’est pas écrit.
Donc, étant donné qu’il n’est pas demandé à celui qui aspire à être presbytre de démettre sa femme-uxor adultère afin de pouvoir recevoir l’ordination presbytérale, et que sa femme-uxor étant adultère il ne peut pas accéder à un ministère de presbytre… c’est bien que pour les participants à ce concile, il est évident, comme l’ordonne saint Paul, qu’il faut qu’un homme ait une (seule) femme-uxor (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début) pour recevoir l’ordination presbytérale.
Si de plus on rend cohérent l’enseignement de ce concile avec ce tout premier commandement de Dieu : « Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui. » (Livre de la Genèse 2, 18) et afin que l’homme ne soit pas seul, Dieu lui a donné une amante et non une dame caté ni une grenouille de bénitier [6] : c’est en raison du fondement ontologique de l’homme qu’un clerc doit exercer son ministère avec sa femme-uxor comme le demande le concile de Néocésarée, du fait que la femme-mulier (concernant la signification de femme-mulier veuillez relire notre prérequis du tout début) que fait Dieu à partir du côté de l’homme lui crée un manque ontologique qui ne peut être comblé que par une femme.
Canon I
du Concile de Néocésarée
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Or pas un de nos « spécialistes patentés » ne cite en ce sens ce concile de Néocésarée !
Au contraire, le canon I de ce même concile est cité dans une étude « théologique » pour enseigner « la peine de déposition contre le prêtre qui se marie »… alors qu’en réalité ce canon, dans la simple logique des saintes écritures, et du contexte de ce canon I dans ce même concile, concerne les presbytres qui acceptent une seconde femme-uxor en plus de leur actuelle femme-uxor. De plus cette même étude ment en écrivant à propos de ce concile : « Il ne dit rien de ceux qui, étant déjà mariés, auraient reçu l’ordre de prêtrise. »… alors que, venons-nous de voir son canon VIII montre au contraire qu’un presbytre doit être marié avant de recevoir le presbytérat, et exerce son ministère avec sa femme-uxor ; cette étude (histoire des conciles) se trouve publiée sur un site internet (clerus.org) qui appartient à la Congrégation pour le clergé [7] !… qui est un organe du Saint Siège au Vatican…
De plus une étude de la Commission Théologique Internationale à propos du diaconat, étude disponible sur le site internet du Vatican, cite un canon de ce même concile en écrivant que « Le concile de Néocésarée, au début du IVe siècle, avait demandé que chaque Église, quelle que soit son importance numérique, ne possède pas plus de sept diacres [8]» (Commission Théologique Internationale, document XXI, Le diaconat : évolution et perspectives (2003). Profitons-en pour dire que l’affirmation de cette étude que chaque Église ne possède pas plus de sept diacres est mensongère puisque le concile de Néocésarée écrit que les diacres doivent être sept même si la cité est grande [9]… Beaucoup plus tard le saint Concile de Florence a fait référence à ce concile de Néocésarée en écrivant que cette résolution de sept diacres est le moins à soutenir : « il est licite quelques choses du Néocésaréen vues établies auront été le moins à soutenir, lesquelles choses évidement de sept diacres étaient statuées. [10]» (Concile de Florence, session 7).
Donc ce concile de Néocésarée est bien connu de nos « spécialistes patentés » qui s’y appuient pour en falsifier la signification… donc est nécessairement connu d’eux aussi ce canon VIII qu’ils camouflent du fait que ce canon VIII enseigne qu’un presbytre doit normalement coexercer son ministère avec sa femme-uxor !!!
Ainsi, à l’époque actuelle où parait-il d’assez nombreuses femmes revendiquent tout haut de « participer pleinement à la vie de l’Église », le coexercice pastoral avec son homme ordonné diacre ou presbytre ou épiscope, est bien entendu une réponse très adaptée aux problèmes pastoraux du fait que la femme a été créée aide-secours de l’homme, et Dieu la lui donna comme amante, et non comme simple paroissienne.
Alors, pour détourner les fidèles du véritable enseignement de ce concile de Néocésarée, son canon VIII est camouflé… et à la place son canon I est brandi pour tenter de justifier à tort que les presbytres ne doivent pas avoir de femmes… En réalité ce concile, dans la simple logique des saintes écritures, et du contexte de ce canon I, demande aux presbytres de ne pas avoir en même temps deux femme-uxors… dans le cadre chrétien antique de la « lutte » contre la bigamie.
Saint Paul veut éviter particulièrement la polygamie des diacres, des presbytres et des épiscopes… de fait dans le nouveau testament saint Paul demande spécifiquement aux épiscopes, aux presbytres et à tous les diacres, qu’ils aient une (seule) femme-uxor, c’est-à-dire la femme avec laquelle ils doivent se marier (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début), établissant ainsi la règle apostolique à laquelle tous les futurs papes et conciles obéiront implicitement et reprendrons parfois explicitement par écrit. A la suite de son canon I, ce concile de Néocésarée ajoute trois autres canons aussi en rapports avec la bigamie :
― le canon III est le cas de ceux qui ont « un très grand nombre » de femmes-uxors [11],
― le canon VII demande qu’un presbyte n’aille pas aux noces des bigames, c’est-à-dire de qui a deux femme-uxors [12],
― le second canon est le cas d’une femme en noces avec deux frères[13].
Etant donné que les participants au concile de Néocésarée tenu en l’an 314, connaissent l’enseignement de saint Paul ordonnant qu’un homme doit avoir une femme-uxor et des fils pour pouvoir devenir presbytre (veuillez relire notre note (1))… ce canon I du concile de Néocésarée quand il écrit : « Un presbytre, s’il aura accepté femme-uxor, qu’il soit déposé. [14]», fait nécessairement référence à la seconde femme-uxor, puisqu’il s’agit d’une femme qu’il accepte en étant déjà presbytre, donc en ayant déjà nécessairement une première femme-uxor avant d’avoir été ordonné… ce que démontre explicitement le canon VIII, dissimulé par l’ensemble de nos « expert patentés », de ce même concile.
Trois Papes
de l’après concile de Néocésarée…
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Le Pape saint Innocent I trouve, comme nous ici, évidente la lecture de saint Paul :
Il ne s’agit pas d’une seconde femme-uxor après que la première fut décédée, mais d’une femme-uxor en plus de la première, de même qu’il s’agit aussi de bigamie au concile de Néocésarée comme nous venons de le montrer ci-dessus. En effet le Pape saint Innocent I écrit que c’est évidemment ainsi, éviter la bigamie, qu’il faut comprendre saint Paul quand il prescrit à tous les diacres, tous les presbytres et tous les épiscopes d’être « homme d’une femme-uxor » en (Tite 1, 6 ; et 1 Timothée 3, 12 ; et 1 Timothée 3, 2 : relire à ce sujet notre première note de bas de page). Ce Pape, saint Innocent I, écrit qu’un sacerdoce ou un clerc ne doit pas être bigame et de plus qu’il doit avoir une femme-uxor pour être admis au sacerdoce ou au cléricat, et qu’il accepte une femme-uxor si elle est vierge : « Mais au sujet des bigames n’a pas dû être conseillé, qu’évidente la lecture de l’apôtre qu’elle soit, homme d’une femme-uxor, devoir être admis vers le sacerdoce ou vers le cléricat, et celle-ci elle-même toutefois est acceptée si vierge. [15]» (lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice).
Ici le Pape saint Innocent I ne fait que réaliser la prophétie du « nouveau temple » du Livre d’Ezéchiel concernant l’interdiction aux sacerdoces seulement, d’accepter en tant qu’uxor une veuve et une répudiée, mais d’accepter une « vierge de semence [16] », c’est-à-dire une femme encore sans progéniture puisque la semence est faite par un homme et une femme ensemble selon la sainte bible catholique : « Tu as fait Adam et lui a donné Eve ferme aide-secours, et des deux ensembles a été faite la semence des humains. [17]» (Livre de Tobie 8, 6).
La lecture de saint Paul est effectivement évidente en ce sens que tous les épiscopes et tous les presbytres et tous les diacres doivent avoir une femme-uxor, parce que l’expression « unius uxoris virum [18]», à traduire par « homme d’une femme-uxor », emploi le cas grammatical du génitif de dépendance-appartenance de l’homme (virum) vis-à-vis d’une femme-uxor (unius uxoris). Donc puisque Dieu Auteur de la bible y écrit « unius uxoris virum » signifiant grammaticalement que l’homme est dépendant-appartenant à une femme-uxor, c’est bien que par le truchement de saint Paul, Dieu demande que chaque épiscope et chaque presbytre et chaque diacre soit dépendant-appartenant à une femme-uxor… donc si chacun doit être dépendant-appartenant à une femme-uxor, selon la sainte bible catholique une femme-uxor est exclusivement une femme mariée (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début), c’est bien que chacun doit être marié. L’expression « unius uxoris virum » exprime la dépendance-appartenance de l’homme à la femme-uxor parce qu’il est ontologiquement constitutif de l’homme d’avoir besoin d’une femme selon le Livre de la Genèse : « Le Seigneur Dieu a dit aussi : “Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. [19]» (Genèse 2, 18) ; nous écrivons ontologiquement constitutif de l’homme d’avoir besoin d’une femme du fait que la femme que fait Dieu à partir du côté de l’homme lui crée un manque ontologique qui ne peut être comblé que par une femme…
Alors comprenons bien que si ce Pape saint Innocent I ne conseille pas la bigamie en considération de cette demande de saint Paul « Homme d’une femme-uxor », c’est que cette demande de saint Paul veut éviter la polygamie des diacres, des presbytres et des épiscopes ; cette référence scripturaire très bien connue de saint Paul ne contient aucune interdiction aux clercs veufs de reprendre une femme-uxor mais concerne uniquement les cas de polygamie, c’est-à-dire d’avoir plusieurs femme-uxors simultanément.
Alors revenons au canon I du concile de Néocésarée pour conclure que cette compréhension est nécessairement la seule possible, sinon le canon I de ce concile serait en totale contradiction avec le canon VIII de ce même concile…
A cette même époque du début du christianisme, les trois Papes suivants statuent qu’un sacerdoce doit avoir une et une seule femme-uxor, c’est-à-dire la femme avec laquelle il doit être marié, et qu’il veuille enfanter, ou qu’un diacre ou un épiscope doit avoir une femme-uxor… :
— le Pape Sirice, pape de 384 à 399, dans une lettre à Himère de Tarraconaise/Tarragone, écrit à son chapitre VIII que c’est un homme d’une femme-uxor qui doit être fait tant sacerdoce que diacre : « Parce que l’apôtre suivi, prédicateur venant d’un persécuteur, homme d’une femme-uxor, tant sacerdoce, que diacre, devoir être fait il a mandé. Lesquelles choses toutes ainsi dépendantes de vos régions sont détournées des yeux par les épiscopes, comme si au contraire plutôt qu’elles aient été constituées. [20]» (« Décrétale Directa » qui est dit être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone »). Soulignons que dans ce chapitre 8, cette lettre papale Directa attribuée au Pape Sirice déplore que dans les régions les épiscopes détournent les yeux de ce mandat à tous les sacerdoces et les diacres d’avoir une femme-uxor… que les épiscopes détournent des yeux ce mandat comme si le contraire avait été constitué, c’est-à-dire comme si, par constitution, les sacerdoces et les diacres ne devaient pas avoir une femme-uxor… Cette lettre Papale souligne donc que les « évêques » qui détournent la vérité apostolique en faisant des prescriptions contraires pour faussement justifier un « célibat sans femme » ne sont pas en communion avec le Pape… ce genre de détournement se trouve parfois dans des conciles épiscopaux locaux comme le canon 2 du concile de Cartage de juin 390 qui est donc utilisé à tort par des tenants du « célibat sans femme » alors que ce concile n’est pas en communion avec les Papes de l’époque de ce concile.
— le Pape saint Innocent I, pape de 401 à 417, dans une lettre à Victrice épiscope de Rouen (Innocentius Victricio episcopo Rothomagensi), écrit au chapitre VI : « Ne pas que celui qui a duit une seconde femme-uxor soit fait clerc, parce qu’il est écrit : Homme d’une femme-uxor : et pour la seconde fois : Les sacerdoces de moi une fois qu’ils veuillent enfanter : et dans un autre endroit : “Les sacerdoces de moi qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur. [21]»… Alors saint Innocent I demande aux sacerdoces (il ne s’adresse pas ici aux diacres, presbytres et épiscopes…), de ne pas avoir deux femme-uxors simultanément selon surtout l’enseignement de ce même Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice, extrait de lettre que nous avons étudié ici plus haut, qui ne conseille pas la bigamie en considération de la demande de saint Paul : « Homme d’une femme-uxor ». De plus saint Innocent I demande ici aux sacerdoces d’enfanter et de ne pas enfanter de plus d’une femme en écrivant « qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur ».
— le Pape saint Célestin I, pape entre 422 et 432, dans une lettre à des français : « Célestin à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne provinces constituées, dans le seigneur salut. », écrit à son chapitre 6 qu’un sacerdoce accepte une femme-uxor vierge, et qu’un épiscope doit être homme d’une femme-uxor pour être consacré : « Par Moïse le seigneur donne un précepte : Qu’un sacerdoce accepte une vierge femme-uxor. L’apôtre subsuit (Ndlt : “suit sous”) et supplée, parlé par le même esprit, homme d’une femme-uxor devoir être consacré épiscope. [22]» (Célestin à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne, chapitre 6).
Donc pendant que nos tenants du « célibat sans femmes » trafiquent des conciles pour s’auto justifier, ils camouflent bien hermétiquement que des Papes canonisés demandent selon l’apôtre saint Paul que les sacerdoces enfantent d’une femme-uxor vierge selon la prophétie de saint Ezéchiel…, et que selon ce même esprit c’est un homme d’une femme-uxor qui doit être consacré épiscope. Et de plus un de ces Papes se plaint même que ces ordonnances apostoliques sont déjà depuis le tout début du 5ème siècle « détournées des yeux par les épiscopes » !
Le saint Magister Catholique enseigne qu’un Pape est infaillible dans sa Parole ex cathedra à propos de foi ou de mœurs… oui c’est bien lorsqu’il parle ex cathedra qu’un Pontife Romain est infaillible : « Romanum Pontificem, cum ex Cathedra loquitur, » (Vatican Ier, Pastor Aeternus, à la fin du chapitre IV). Mais le saint Magister Catholique n’enseigne pas qu’un pape est infaillible dans ses mœurs personnelles… Alors si un pape ou l’autre n’a pas de femme-uxor il faut répondre que notre Seigneur Jésus-Christ dit à propos de ceux qui tiennent la chaire de Moïse de faire ce qu’ils disent et pas ce qu’ils font (Mathieu 23, 2-3 [23])...
Par Arnaud Barbey le 12 novembre 2024
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[1] Selon saint Paul, obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femme-uxor et fils :
— Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après).
— Les diacres : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).
— Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).
Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus : […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…
Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».).
— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »
— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »
— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »
[2] Traduit du Concile d’Elvire (Concilium Eliberitanum), en l’an 305, chapitre 33 : « XXXIII. Placuit in totum prohiberi episcopis, presbytreris, & diaconibus, vel omnibus clericis positis in ministerio, abstinere se a conjugibus suis, & non generare filios : quicumque vero fecerit, ab honore clericatus exterminetur. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 996.
[3] Traduit de Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet). SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1511 : « VII Presbytrer […] VIII Si alicujus uxor, cum esset laicus, adulterata fuisse convicta fuerit, is non potest ad ministerium accedere. Sin autem etiam post ordinationem adulterata fuerit, debet eam dimittere. Quod si cohabitet, non potest sibi commissum ministerium exequi.»).
[4] Dans l’édition des conciles des jésuites Labbé et Cossart, l’entête de présentation écrit de ce concile : « Concile Néocésaréen, (b) sous Sylvestre dans lequel 14 canons édités. (c) De Leon IV (ap)prouvé. (d) 20. c. des libellés. » traduit du latin de Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) : « NEOCAESAREENSE CONCILIUM, (b) SUB SILVESTRO IN QUO XIV. CANONES EDITI. (c) Prоbatum a Leone IV. (d) 20. c. de libellis. »
Au sujet de cette (ap)probation par le pape Leon IV, la note (c) de Severin Binius écrit : « ― (с) (ap)Prouvé. ] Ce concile de même qu’aussi d’Ancyre (actuellement Ankara) des pères du concile de Nicée avoir été approuvé, est ouvert session 7, acte 4 du concile de Florence. […] » traduit du latin de Neocaesareense Concilium, Notae Severini Binii., page 1518 : « ― (с) Probatum. ] Hoc concilium sicut & Ancyranum a patribus Nicaeni concilii approbatum fuisse, patet sess. 7. act. 4. concilii Florentini. Bell. lib. 2. de conc. cap. 8. »
SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1510 et 1518.
De fait le concile Néocésaréen et celuid’Ancyre sont cités à la lecture des actes de la session 7 du Concile de Florence tenu en 1438 : « De fait avant la première partie du synode de nombreux autres synodes sont beaucoup fréquentés ; d’Antioche contre Paul de Samosate (lire note (1) ci-après) : d’Ancyre contre ceux, qui ne soutenaient pas les accédants vers la foi, parce qu’auparavant qu’ils eussent dénié le Christ à cause des tourments ; et le troisième de Néocésarée : tous les synodes lesquels le synode de Nicée a retenu ; il est licite quelques choses du Néocésaréen vues établies auront été le moins à soutenir, lesquelles choses évidement de sept diacres étaient statuées. » Traduit du texte latin du saint Concile de Florence : « Nam ante primam synodum multae aliae synodi celebratae sunt ; Antiochiae adversus Paulum Samosatenum ; Ancyrae contra eos, qui non suscipiebant accedentes ad fidem, quod prius Christum abnegassent propter tormenta ; & Neocaesareae tertia : quas omnes synodos recepit synodus Nicaena ; licet quaedam a Ñeocaesareensi sancita visa fuerint minime suscipienda, quae scilicet de septem diaconis statuta erant. » SOURCE : Sacrosancta_Concilia_de Labbei et Cossarti_Ad_Regiam_Editionem, venetiis MDCCXXXII, tome 18, page 123 entre les repères B et C.
― NOTE (1) : Paul de Samosate est un ancien évêque d’Antioche selon l’article de l’encyclopédie wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Samosate
[5] Traduit du latin canonique de la lettre nommée de ces trois premiers mots… “Mirari non possumus” : « Mirari non possumus, dilectionem tuam sequi instituta majorum, omniaque, que possunt aliquam recipere dubitationem, ad nos, quasi ad caput atque ad apicem episcopatus referre, ut consulta videlicet sedes apostolica, ex ipsis rebus dubiis, certum aliquid faciendum pronunciet. Quod & nos libenter accipimus, & dilectionem tuam memorem canonum approbamus. » (Innocentius I Felici episcopo Nuceriano, début). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20).
[6] On lit au Livre de la Genèse qu’a été donnée à l’homme une femme-mulier pour qu’il ne soit pas seul et qu’elle soit son aide-secours : « 18. Le Seigneur Dieu a dit aussi : “Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. […] 21. Donc le Seigneur Dieu a émis un sommeil sur Adam. Et lorsqu’il eût dormi, il a rapporté une d’entre ses côtes et empli à nouveau la chair à la place d’elle ; 22. et le Seigneur Dieu a édifié la côte, qu’il avait portée d’Adam, en une femme-mulier et l’a amenée vers Adam. 23. Et Adam a dit : “Celle-ci maintenant os de mes os et chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée Virago, parce que de l’homme celle-ci a été prise. 24. A quelque degré, à cause de ce qui arrive, l’homme laissera son père et sa mère et adhérera à sa femme-uxor ; de plus ils seront dans une chair une. 25. Ils étaient l’un et l’autre nus, Adam bien entendu et sa femme-uxor, et ils ne rougissaient pas. » (Genèse 2, 18 puis 21-25) traduit de la nova vulgata “typique” en (Livre de la Genèse 2, 18 puis 21-25) : « 18 Dixit quoque Dominus Deus : “Non est bonum esse hominem solum ; faciam ei adiutorium simile sui”. […] 21 Immisit ergo Dominus Deus soporem in Adam. Cumque obdormisset, tulit unam de costis eius et replevit carnem pro ea; 22 et aedificavit Dominus Deus costam, quam tulerat de Adam, in mulierem et adduxit eam ad Adam. 23 Dixitque Adam: “Haec nunc os ex ossibus meis et caro de carne mea ! Haec vocabitur Virago, quoniam de viro sumpta est haec”. 24 Quam ob rem relinquet vir patrem suum et matrem et adhaerebit uxori suae; et erunt in carnem unam. 25 Erant autem uterque nudi, Adam scilicet et uxor eius, et non erubescebant. »
[7] Source : site internet clerus.org qui appartient à la Congrégation pour le clergé, qui est un organe du Saint Siège au Vatican, à sa page : www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/fxv.htm
[8] Extrait du document XXI de la Commission Théologique Internationale, Le diaconat : évolution et perspectives (2003), 3. La disparition du diaconat permanent, a) Les mutations du ministère diaconal.
Source : site internet du Vatican à sa page :
[9] Voici le canon du Concile de Néocésarée qui en l’année 314 demande que les diacres soient sept quelle que soit la taille de la cité… Nous donnons ici deux interprétations en latin de ce canon avec notre traduction, mais pas l’interprétation en latin d’Isidore Mercator qui est trop suspecte de falsification (lire à la fin notre Note sur « d’Isidore Mercator »)… Veuillez noter que le lien entre la demande que les diacres soient sept et le Livre des Actes des Apôtres n’est pas considéré comme certain par ce canon qui s’en remet soit à une simple insinuation du Livre des Actes des Apôtres selon l’interprétation de Denys le Petit, soit à une future soumission par la foi au Livre des Actes des Apôtres selon l’interprétation de Gentien Hervet :
― « XIV Les diacres sept doivent être selon la règle, elle est licite et valide que soit grande la cité. Quant à cette chose elle-même aussi le livre des actes des apôtres insinue. » (Concile de Néocésarée, canon 14 traduit du latin “De l’interprétation de Denys le Petit” : « XIV Diaconi septem debent esse juxta regulam, licet & valde magna sit civitas. Idipsum autem & acturum apostolorum liber insinuat. » extrait du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui”).
― « XV Les diacres sept doivent être venant du canon, encore si que soit grande la cité. Mais de cette chose le livre des actes fera foi. » » (Concile de Néocésarée, canon 15 traduit du latin de “Gentien Hervet interprète” : « XV Diaconi septem esse debent ex canone, etiam si sit magna civitas. Ejus autem rei fidem faciet liber actorum. » extrait du latin de “Gentiano Herveto Interprete“).
SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1516 puis 1514.
NOTE sur « d’Isidore Mercator » : Isidore Mercator est un nom fictif…
Une masse de fausses traductions volontaires sous le nom fictif d’Isidore Mercator aux alentours du 9ème siècle en France a connu une grande diffusion en Europe pendant 1000 ans…
SOURCES consultées à la date du 02 novembre 2020 :
– fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_droit_canonique#Collections_systématiques
– fr.wikipedia.org/wiki/Fausses_décrétales
– fr.wikipedia.org/wiki/Théocratie#La_théocratie_pontificale
– fr.wikipedia.org/wiki/Décrétale
Cette grande falsification en Europe depuis le 9ème siècle signifie qu’aujourd’hui tous les peuples auraient été possiblement évangélisés depuis le 9ème siècle sur la base de textes frelatés…
[10] Le saint Concile de Florence a cité ce canon du Concile de Néocésarée concernant les 7 diacres comme étant le moins à soutenir… De fait le concile Néocésaréen est cité à la lecture des actes de la session 7 du Concile de Florence tenu en 1438 : « De fait avant la première partie du synode de nombreux autres synodes sont beaucoup fréquentés ; d’Antioche contre Paul de Samosate (lire note (1) ci-après) : d’Ancyre contre ceux, qui ne soutenaient pas les accédants vers la foi, parce qu’auparavant qu’ils eussent dénié le Christ à cause des tourments ; et le troisième de Néocésarée : tous les synodes lesquels le synode de Nicée a retenu ; il est licite quelques choses du Néocésaréen vues établies auront été le moins à soutenir, lesquelles choses évidement de sept diacres étaient statuées. » Traduit du texte latin du saint Concile de Florence : « Nam ante primam synodum multae aliae synodi celebratae sunt ; Antiochiae adversus Paulum Samosatenum ; Ancyrae contra eos, qui non suscipiebant accedentes ad fidem, quod prius Christum abnegassent propter tormenta ; & Neocaesareae tertia : quas omnes synodos recepit synodus Nicaena ; licet quaedam a Ñeocaesareensi sancita visa fuerint minime suscipienda, quae scilicet de septem diaconis statuta erant. » SOURCE : Sacrosancta_Concilia_de Labbei et Cossarti_Ad_Regiam_Editionem, venetiis MDCCXXXII, tome 18, page 123 entre les repères B et C.
― NOTE (1) : Paul de Samosate est un ancien évêque d’Antioche selon l’article de l’encyclopédie wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Samosate
[11] Voici ce canon III du concile de Néocésarée dans deux traductions latines différentes, celle de Gentien Hervet au 16ème siècle, et ensuite celle de Denys le Petit vers le 6ème siècle:
― « III De ceux qui dans un très grand nombre de matrimoines tombent, le temps certes à être fixé d’avance est manifeste. Mais le temps tire ensemble la conversion et la pénitence d’eux. » Traduit du canon III du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet) : « « III. De iis qui in plurima matrimonia incidunt, tempus quidem praestitutum esse manifestum est. Sed conversio & poenitentia eorum tempus contrahit. »
― « III De ceux qui dans un très grand nombre de noces tombent, le temps certes à prélimiter est manifeste : mais le temps abrège la conversion d’eux et la foi. » Traduit du canon III du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit) : « III. De his qui in plurimas nuptias inciderunt, tempus quidem praefinitum manifestum est : sed conversatio eorum & fides tempus abbreviat. »
[12] Voici ce canon VII du concile de Néocésarée dans deux traductions latines différentes, celle de Denys le Petit vers le 6ème siècle, et ensuite celle de Gentien Hervet au 16ème siècle :
― « Aux presbytres déjeuner aux noces bigame il ne convient pas : parce que du moment que le bigame manque la pénitence, qui sera le presbytre, qui à cause du repas à de telles noces puisse pré-avoir le consensus ? » Traduit du canon VII du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit) : « VII. Presbyteris in nuptiis bigami prandere non convenit : quia cum poenitentia bigamus egeat, quis erit presbyter, qui propter convivium talibus nuptiis possit praebere consensum ? »
― « Le presbytre aux noces de celui qui duit deux femme-uxors, ou si bigame il est réalisé, ne sera pas convié. Quand en fait que le digame requière la pénitence, qui sera le presbytre, qui parce qu’il soit accepté au repas, aux noces qu’il donne assentiment ? » Traduit du canon VII du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet) : « VII Presbyter in nuptiis ejus qui duas uxores ducit, seu digamus efficitur, ne convivetur. Cum enim requirat poenitentiam digamus, qui erit presbyter, qui eo quod sit convivio acceptus, nuptiis assentiatur ? »
[13] Voici ce canon II du concile de Néocésarée dans deux traductions latines différentes, celle de Denys le Petit vers le 6ème siècle, et ensuite celle de Gentien Hervet au 16ème siècle :
― « II. La femme-mulier si par deux frères elle aura voulu enfanter, qu’elle soit déjetée jusqu’à la mort. Vraiment cependant à l’issue, à cause de miséricorde, si elle aura promis parce que faite intègre qu’elle dissolve les liens de cette conjonction, qu’elle suive ensemble le fruit de pénitence. Parce que si aura été déficient la femme-mulier ou l’homme dans de telles noces, difficile sera la pénitence dans la vie restante. » Traduit du canon II du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit) : « « II. Mulier si duobus fratribus nupserit, abjiciatur usque ad mortem. Verumtamen in exitu, propter misericordiam, si promiserit quod facta incolumis hujus conjunctionis vincula dissolvat, fructum poenitentiae consequatur. Quod si defecerit mulier aut vir in talibus nuptiis, difficilis erit poenitentia in vita permanenti. »
― « II. La femelle si par deux frères elle aura voulu enfanter, qu’elle soit extradée jusqu’à la mort. Mais à la mort, à cause d’humanité, si elle aura dit, parce que là elle aura été convalescente, qu’elle délie le matrimoine, elle aura pénitence. » Traduit du canon II du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet) : « II. Femina si duobus fratribus nupserit, extrudatur usque ad mortem. Sed in morte, propter humanitatem, si dixerit, quod ubi convaluerit, solvet matrimonium, habebit poenitentiam. Sed si mortua fuerit mulier existens, vel ejus maritus, in tali conjugio, difficilis est pœnitentia. »
[14] Traduit du latin du canon I du Concile de Néocésarée : « Presbytrer, si uxorem acceperit, deponatur. » Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit). SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1513.
[15] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice : « De bigamis autem nec consuli debuit, quod manifesta lectio sit apostoli, unius uxoris virum, ad sacerdotium sive ad clericatum admitti debere, & hanc ipsam tamen si virginem accepit. » (Innocentius Felici episcopo Nuceriano, chap. II). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20.
[16] En saint Ezéchiel ici, l’expression « vierge de semence » peut signifier vierge d’enfant puisque la semence est bibliquement une « graine » déjà fécondée (lire toute la note suivante à propos de (Tobie 8, 6) : « Et une veuve et une répudiée ils n’accepteront pas pour soi femme-uxors mais une vierge de semence de la maison d’Israël ; mais aussi une veuve, qui aura été veuve d’un sacerdoce, ils accepteront. » traduit de la bible nova vulgata catholique canonique en (Ezéchiel 44, 22 « Et viduam et repudiatam non accipient sibi uxores sed virgines de semine domus Israel; sed et viduam, quae fuerit vidua a sacerdote, accipient. ».
L’édition précédente sixto-clémentine (sources mentionnées ci-dessous) écrit quant à elle « Et viduam, & repudiatam non accipient uxores, sed virgines de semine domus Israël : sed et viduam, quæ fuerit vidua a sacerdote, accipient. » ; la différence entre les deux éditions est le « sibi » (pour soi) présent dans la nova vulgata et pas dans la sixto-clémentine.
SOURCE : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :
– Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita
– Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.
[17] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Tobie 8, 6) : « Tu fecisti Adam et dedisti illi adiutorium firmum Evam, et ex ambobus factum est semen hominum. »
NOTE : la semence est l’œuf fécondé lui-même, mais quand la bible appelle le liquide séminal lui-même « semence » il s’agit alors nom du sens premier de « semence » mais d’un emploi par métonymie, c’est-à-dire par une : « Figure d’expression par laquelle on désigne une entité conceptuelle au moyen d’un terme qui, en langue, en signifie une autre, celle-ci étant, au départ, associée à la première par un rapport de contiguïté. » (source : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, à sa page internet : www.cnrtl.fr/definition/métonymie). En effet le liquide séminal est ce qui, avec l’ovule, les deux ensembles, forment la semence. Un spermatozoïde n’est pas du tout une semence mais par association avec une ovule par lui fécondée, ce spermatozoïde et cette ovule deviennent à eux deux un œuf, voire deviennent une graine concernant les végétaux. La bible parle de « semence » dans un emploi par métonymie par exemple en (Lévitique 15, 16) : « L’homme, duquel sort la semence, lavera à l’eau tout son corps et sera immonde jusqu’au soir. » traduit de la vulgate “typique” en (Lévitique chapitre 15, 16) : « Vir, de quo egreditur semen, lavabit aqua omne corpus suum et immundus erit usque ad vesperum. »
[18] Selon saint Paul, obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femme-uxor et fils :
— Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après).
— Les diacres : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).
— Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).
Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus : […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…
Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».).
— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »
— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »
— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »
[19] Traduit de la vulgate en (Genèse 2, 18) : « Dixit quoque Dominus Deus: “Non est bonum esse hominem solum; faciam ei adiutorium simile sui”. »
[20] Passage extrait d’un texte appelé « Décrétale Directa », qui est dite être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone », à son chapitre VIII : « Quod secutus apostolus, ex persecutore praedicator, unius uxoris virum, tam sacerdotem, quam diaconum, fieri debere mandavit. Quae omnia ita a vestrarum regionum despiciuntur episcopis, quasi in contrarium magis fuerint constituta. » (Epistola I Siricii papae, Ad Himerium Tarraconensem.), source : Sacrorum concilium, Mansi, MDCCLIX, tome 3, page 659 ; et dansl’édition Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1216.
[21] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à Victrice épiscope de Rouen : « VI Ne is qui secundam duxit uxorem clericus fiat, quia scriptum est : Unius uxoris virum : & iterum : Sacerdotes mei semel nubant : & alibi : “Sacerdotes mei non nubent amplius. […] » (Innocentius Victricio episcopo Rothomagensi, chap. VI). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 9.
[22] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Célestin I à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne provinces constituées : « Celestinus universis episcopis per Viennensem et Norbonensem provincias constitutis, in domino salutem. […] VI […] Per Moysem dominus praecipit : Virginem accipiat sacerdos uxorem. Subsequitur & supplet apostolus, eodem locutus spiritu, unius uxoris virum debere episcopum consecrari. » (Celestinus universis episcopis per Viennensem et Norbonensem, VI).
Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 480.
[23] Jésus dit à la foule et à ses disciples : « Sur la cathèdre de Moïse siègent les scribes et les pharisiens. Donc toutes choses, quelconques ils vous auront dit, faites et servez ; selon leur opération vraiment ne veuillez pas faire. » traduit de la nova vulgata “typique” en (Mathieu 23, 2-3) : « 2 […] “Super cathedram Moysis sederunt scribae et pharisaei. 3 Omnia ergo, quaecumque dixerint vobis, facite et servate; secundum opera vero eorum nolite facere: dicunt enim et non faciunt. »
A propos de l’encyclique “Dilexit nos” du Pape François
Je viens de tomber sur ce titre du journal la croix : « “Dilexit nos” : pourquoi si peu d’écho pour la dernière encyclique du pape François ? ». Je n’ai pas pu lire cet article puisqu’aujourd’hui nos scribes vendent leur doxa religieuso-catholique à 4 sous sur internet à « 1€ le 1er mois sans engagement »…
Alors selon mon expérience ecclésiale…, cette réaction est malheureusement devenue normale dans l’église de France parce que cette encyclique rappelle le devoir de chacun de réparer sa faute envers sa/ses/ « victime » !… Donc personne n’en veut parce que ce n’est pas consensuel… on te raconte aujourd’hui qu’il ne faut pas heurter les gens, sous-entendu même avec la sainte parole de Jésus… on te raconte que Jésus est amour, sous-entendu alors faussement ne répare surtout pas ta faute car tu es amoureusement déjà pardonné par celui qui aimes tous les pécheurs mêmes les plus impénitents… et tant pis pour les victimes qui souffrent dans une vie terrestre sans que leur soit rendu justice par la réparation de ce qui leur a été par exemple calomnié.
Parler de la spiritualité du Sacré Cœur de Jésus comme d’une consolation du Cœur souffrant du Christ… est à ne pas couper de la parole évangéliques de Jésus enseignant que ce qui a été fait au plus petit de ses frères c’est à Jésus que cela a été fait (Mathieu 25, 40)… notre Seigneur Jésus souffre du mal infligé par les pécheurs à leurs victimes frères de Jésus, et consoler les victimes frères de Jésus par la réparation des torts qui leurs sont faits, c’est ainsi aujourd’hui que sera consolé le Cœur souffrant du Christ.
Je ne m’attends certainement pas que nos évêques francophones fassent une pub à cette encyclique, puisqu’eux-mêmes ont laissé annihiler le mot « pénitence » et la réparation qu’elle implique dans leur fausse « bible officielle liturgique » publiée en 2013 [1]…
Pourtant notre pape François prévient en quelque sorte de ne pas écarter la sainte pénitence-réparation en citant préalablement (saint Jean (4, 20) disant que qui n’a pas de dilection pour son frère qu’il voit, ne peut pas avoir de dilection pour Dieu qu’il ne voit pas (Encyclique par le Pape François, “Dilexit nos” à son §167)… Ecarter l’enseignement sur la sainte pénitence-réparation est contribuer à laisser croire aimer Dieu, alors qu’en réalité n’est pas aimé le frère envers lequel sainte pénitence-réparation de la faute n’a pas été promptement faite ! Cela va très évidement au rebours de l’esprit évangélique…
Cette encyclique est sans aucun doute destinée à combattre les niaiseries du réductionnisme faussement mamour repu de l’actuel enseignement catholique de nos pasteurs et scribes consensuels…
* * *
A ce propos je viens d’entendre sur la chaine télévisée KTO, la chronique « louangeuse » d’un prêtre ancien porte-parole francophone des évêques belges et actuel vicaire général au diocèse de Liège, qui loue le pape sous forme d’un très plaisant éloge aux accents d’enterrement… disant que la dernière encyclique “Dilexit nos” est une « belle conclusion »… On veut aujourd’hui que notre Pape François conclue… en effet après une conclusion on ne dit plus rien… Ce prêtre surenchéri en citant un autre scribe supputant à propos de cette encyclique que « peut-être que là il commence à préparer son au revoir » [2]… Du même acabit se trouve sur vatican news/fr/… que “Dilexit nos” est “la clé de lecture de tout le pontificat“. »… Bref un éloge funèbre…
Le pire est peut-être que cette chronique souligne cette encyclique du superlatif « tellement personnelle, tellement intime »… le pire car on entend ici que si elle est « tellement personnelle, tellement intime » cela signifie qu’elle est de notre pape mais pas de l’Esprit Saint…
Ce discours est de fait un réductionnisme de cette encyclique à une sublimation du cœur à cœur entre Jésus et un humain. Ce réductionnisme est déjà depuis quelques temps sur toutes les bouches consensuelles de nos pasteurs et scribes médiatisés à notre époque… Pourtant cette encyclique est sans aucun doute destinée à combattre les niaiseries de ce réductionnisme faussement mamour repu… Ce cœur à cœur entre Jésus et un humain que les sages des siècles passés réservaient aux justes, nos pasteurs et scribes consensuels le prêtent surtout aux pécheurs… Bref, cette chronique laisse voir cette encyclique comme un non évènement…
* * *
Alors en synthèse, le discours huilé de nos pasteurs et scribes consensuels médiatisés qui sublime le cœur à cœur entre Jésus et un humain, en même temps qu’il tait systématiquement la réparation en tant qu’impliquée par une pénitence d’une faute, est une manière honteuse de proclamer tout haut l’amour de Dieu tout en n’aimant pas le frère (saint Jean (4, 20) victime envers lequel une sainte pénitence-réparation de la faute n’a pas été promptement faite !
Notre Pape François répare ce réductionnisme malencontreux en rappelant opportunément dans la partie de l’encyclique “Dilexit nos” concernant la réparation de se reconnaître fautif et demander pardon, que « de cette honnête reconnaissance du tort causé au frère, et du sentiment profond et sincère que l’amour a été blessé, que nait le désir de réparer » (Encyclique par le Pape François, “Dilexit nos” à son §187).
Par Arnaud Barbey le 5 novembre 2024
Dilexit nos
[1] A propos de comment la bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones a supprimé le mot « pénitence » dans le nouveau testament, en ne gardant qu’une occurrence de ce mot sur 63 présente dans la bible « typique » catholique en latin (la nova vulgata “typique” catholique)… je vous prie de lire cet article de mon blog à sa page Perversion de la pénitence par l’église de France
[2] SOURCE : à 2mn 47 de cette vidéo : « Dilexit nos » : la nouvelle encyclique du pape François
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Qu’est-ce que ça veut dire que Dieu parle…
Voici un exemple pratique de jusqu’où peut aller la dérive dans la foi d’un prêtre catholique qui enseigne que dire que Dieu parle est à comprendre que Dieu ne parle pas…
Je suis tombé il y a quelques jours maintenant, sur un sermon qui illustre jusqu’où peut aller parfois la dérive dans la foi d’un prêtre catholique ! En voici un qui, quand il est écrit que Dieu parle, ose nous expliquer que « Dieu parlait en eux mais c’était à eux de mettre des mots dessus » (à la minute 4 mn et 0 secondes, de cette vidéo : « Marie retenait toutes ces choses dans son cœur ») ! Ce prêtre commence son sermon par sa question : « Qu’est-ce que ça veut dire que Dieu a parlé » (3mn et 12s)… Il veut nous faire croire ensuite qu’en fait, dire que Dieu parle est à comprendre que Dieu ne parle pas… que le prophète est celui qui « sent » que Dieu passe et met lui-même des mots quand Dieu passe !… et ses mots que dit un prophète… il faut les discuter à plusieurs selon par exemple ce qu’on en attend (5mn 16 s) pour en déduire ce que Dieu veut dire et le noter et c’est ainsi que s’est composée la bible (5mn et 34s) !!!… Voici donc un prêtre qui avec un désinvolte brio nous enseigne un Dieu muet… et une bible produite par une gens de discutailleurs de prophètes inventeurs de mots…. Que ce prêtre nous dise quelles fausses bibles sont ainsi fabriquées qu’on ne les lise pas !
Ce prêtre va jusqu’à affirmer deux fois dans son sermon qu’une dictée de Dieu n’existe pas, alors que l’enseignement du saint Concile de Trente est que Dieu est Auteur de la bible, que le Christ dicte, et l’Esprit Saint aussi, ce qui est à transmettre quant à la foi et aux mœurs [1] ! Donc le Christ dicte et l’apôtre saint Thomas appelle Jésus qui est Christ : « mon Seigneur et mon Dieu ! » (saint Jean 20, 28), donc dire que le Christ dicte c’est dire que Dieu dicte. Une part de cet enseignement du Concile de Trente est mentionnée lors du saint Concile Vatican I dans sa Constitution dogmatique Dei Filius, à son chapitre 2 : « Spiritu sancto dictante » à traduire « par l’Esprit saint dictant. » Et de même cette Constitution dogmatique Dei Filius écrit : « Si quelqu’un aura dit, dans la révélation divine aucuns mystères vrais et en propre dictés être continents (Ndlt : liés entre eux), […] [2]» ; donc des mystères vrais sont dictés en propre, c’est-à-dire qu’à un prophète est donné de manière parlée la sainte Parole de Dieu à propos de choses cachées à l’intelligence humaine.
Pauvres de nous, brebis volontairement égarées par ce genre de discours forniqués, forniqué à prendre ici dans son sens étymologique de « tordu », car on sait bien que ce genre de fornication [3] de la signification du vocabulaire français, ici que parler n’est pas parler…, a pour but dans un second temps de dire que ce que vous répète un prophète de Dieu n’est surtout pas à comprendre littéralement pour ce qu’il veut signifier ― et c’est vraiment ce que signifie ce harangueur patenté ― mais que, de même qu’un prophète, à chacun de sentir ce prophète pour mettre chacun ses propres mots à ce que vous fait « sentir » ce prophète, selon par exemple ce que vous en attendez ! Alors avec évidence, fomenter de telles travestissements de la vérité révélée est opéré dans le seul but de rejeter la sainte Parole de Dieu afin de la remplacer par n’importe quelle subjectivation de n’importe qui… Alors ainsi, ce harangueur nous sert faussement que la bible n’a pas été écrite par des prophètes… mais par d’autres qui de discussions en discussions ont interprété les paroles des prophètes selon, entre autres, ce qu’ils en attendent !!!
Ce clerc va même jusqu’à prendre l’exemple d’un évènement non verbal, un enfant nouveau-né, à qui son père parle : et les paroles du père à l’enfant muet sont comparées au contenu de la bible, l’enfant muet est l’évènement que la bible relate (de 6mn et 39s à 7mn et 28s) ! Mais par son contexte précédant et suivant, cette comparaison est profondément perverse car elle inverse totalement le processus de la sainte révélation biblique… l’enfant muet y est comparé à la manifestation de Dieu, et le père est un humain qui met des mots sur cet évènement, et ces mots composent la bible, « ces mots-là ne seront jamais oubliés, et bien c’est la bible » dit exactement ce prêtre. On ne peut pas du tout comprendre dans cet exemple que c’est Dieu-Père qui compose Lui-même la bible pour son enfant nouveau-né, du fait que ce passage est donné explicitement comme exemple des humains qui mettent des mots aux évènements que sont les passages de Dieu ; or dans cet exemple, l’évènement d’un passage de Dieu est l’enfant nouveau-né nommé Ludovic, et l’humain qui met des mots est Olivier son père.
Oui Dieu a d’autres possibilités que sa voix pour faire produire sa Parole par des inspirés, Dieu a la possibilité de « faire voir » des mots dans l’imagination d’un inspiré… mais il reste que l’inspiré « voit » ces mots dans sa pensée qui n’est alors pas la sienne mais celle de Dieu… une inspiration par vision, si c’est une « vision langagière », une « vision verbalisée », est quand même une dictée de Dieu. Une pensée qui n’est pas la sienne mais celle de Dieu… c’est par exemple ce qui est à comprendre par ce qu’écrit saint Paul : « Au Christ j’ai été confixé à la croix ; je vis mais maintenant non moi, il vit en vérité dans moi le Christ ; [4]» (Galates 2, 19-20)… ce n’est pas pour rien que le nouveau testament parle à propos de ses envoyés, non de serviteurs comme cela est le plus souvent très mal traduit, mais d’esclaves traduit du latin « servus »…
Alors certes… avouons que ce clerc dit une fois que ces paroles sont inspirées par Dieu (7mn et 52s)… mais il ne nous explique pas ce que signifie le mot « inspiré » selon lui… on attend de lui encore ici, de même que pour le mot parler, une redéfinition intime de ce mot au rebours de sa signification en français… Il reste qu’il affirme énergiquement plusieurs fois que Dieu ne dicte pas, il dit par exemple « ça n’existe pas, c’est pas comme ça que ça marche » (entre 3mn et 11s et 3mn et 36s) ! Ajoutons qu’il le dit sur un ton qui veut faire passer pour débile ceux qui croient que Dieu parle aux humains ! Ce prêtre sans foi en les saintes écritures qui enseignent par exemple que Dieu-Père parle à certains humains ― nous ne parlons pas de sa bible à lui fabriquée par un consensus d’une bande d’interprétailleurs de prophètes…, mais de celle canonisée par un très grand concile œcuménique et général cité ici plus haut ― ce prêtre sans foi donc, est sans aucun doute de ceux qui traitent de schizophrènes ceux qui entendent des voix d’esprits non incarnés… à l’unisson avec les psychanalystes athées et autres médecins psychiatres athéistes qui sans aucun doute taxeraient notre Seigneur Jésus aussi de schizophrène s’il revenait en nous disant qu’il entend Dieu-Père lui dire Sa parole à nous dire ! Peut-être même que ce prêtre discutailleur des prophètes canonisés serait-il l’illustration évangélique actualisée à notre époque de ce verset de l’évangile de saint Marc : « Et lorsque les siens eussent écouté, ils sont sortis le saisir ; car ils disaient : “il a tourné à la folie”. » (Marc 3, 21) ? En effet le contexte de ce verset est que Jésus est revenu vers sa propre maison et ce sont les siens, donc aujourd’hui des familiers du Christ, qui disent de notre Seigneur Jésus-Christ qu’“il a tourné à la folie”.
Quant à « l’inspiration » dont parle ce harangueur, son « beau » sermon est peut-être le fait d’un énergumène lui-même inspiré… mais inspiré par qui… Baudelaire nous a laissé ce « Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme – Ô Beauté […] De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène, Qu’importe » (Baudelaire, La Beauté)… Car on sait que même aux poètes sont dictés des paroles… par Dieu ou par Diable à vous de juger… Par exemple René Guy Cadou avoue : « Je n’ai pas écrit ce livre. Il m’a été dicté au long des mois par une voix souterraine et je n’ai fait qu’enregistrer, comme un muet, l’écho durable qui frappait à coup redoublés l’obscur tympan du monde » (René Guy Cadou)… Alors en lisant cela… notre harangueur enseignerait peut-être aussi que René Guy Cadou n’écrit pas ce qu’il écrit… qu’il s’agit une figure de style… d’une manière de parler… à réinterpréter conformément à une doxa populaire ou l’autre mais surtout pas pour ce que veut signifier René Guy Cadou… Alors que notre harangueur lise d’autres écrivains très connus comme par exemple Charles Baudelaire ou Arthur Rimbaud…
Dans Les Paradis artificiels, Charles Baudelaire parle de l’intuition poétique comme l’effet d’une puissance extérieure à l’homme : « cet état exceptionnel de l’esprit et des sens […] nous sommes obligés de reconnaître que souvent cette merveille, cette espèce de prodige, se produit comme si elle était l’effet d’une puissance supérieure et invisible, extérieure à l’homme […] ». Aussi au-delà de nos mers, dans l’Inde lointaine, des mots sont dictés intérieurement à des humains… lisez donc le poète Tukârâm, sans garantie de cette traduction, quand il a écrit au 17ème siècle ses « Psaumes du pèlerin » :
« Je compose des poèmes, dira-t-on !
Leurs mots ne sont pas les miens mais ceux d’un autre.
Ce n’est pas mon art qui les revêt de beauté :
Le Nourricier cosmique me fait parler.
Je ne suis qu’un rustre, moi !
Comment pourrais-je connaître les mots subtils ?
Je parle, c’est Govind qui parle.
Mon unique fonction, mesurer le chant :
Son auteur, ce n’est pas moi, mais le Maître.
Je suis un simple secrétaire, dit Tukâ :
J’appose sur mes cahiers le sceau de son Nom. »
(Tukârâm 1607-1649, Psaumes du pèlerin)
Arthur Rimbaud écrit qu’il ne doit pas à lui-même d’être poète : « je me suis reconnu poète. Ce n’est pas du tout ma faute. C’est faux de dire : je pense : on devrait dire : On me pense. — Pardon du jeu de mots. — Je est un autre. » (Lettre à Georges Izambard, 13 mai 1871). Ce « Je est un autre. », d’Arthur Rimbaud, est bigrement analogue au « je vis mais maintenant non moi, il vit en vérité dans moi le Christ ; » (Galates 2, 19-20, lire note (4)) de saint Paul… Ce « Je est un autre. » ou l’inspiration de l’autre est « De Satan ou de Dieu… » comme écrit Charles Baudelaire lui-même… Sans aucun doute, Arthur Rimbaud n’ose pas avouer qu’il entend aussi des voix… Son expression « On me pense » est la manière d’Arthur Rimbaud d’exprimer que ses propres pensées ne sont pas les siennes… mais qu’elles lui sont « infligées » par un autre… D’autres écrivains le formulent différemment : « De même que l’artiste est poussé involontairement et malgré lui à produire,… de même les matériaux de son œuvre lui sont fournis sans qu’il y contribue, lui sont donnés comme du dehors » (Schelling, Werke)… Citons encore Paul Claudel : « C’est comme si du dehors tout à coup une haleine soufflait sur des dons latents pour en tirer lumière et efficacité, amorçait en quelque sorte notre capacité verbale » (Paul Claudel, Lettre à l’Abbé Brémond sur l’inspiration poétique.)…
Ces poètes précisent que leur écrits ne proviennent pas d’eux-mêmes mais « d’une puissance supérieure et invisible, extérieure à l’homme », les mots des poèmes« ne sont pas les miens mais ceux d’un autre »… « De Satan ou de Dieu… », « du dehors »… Et, bien que son expression poétique ne soit pas du tout verbale, citons encore le peintre Picasso quand il exprime à sa manière… qu’il est « prisonnier » de forces extérieures à lui-même : « La peinture est plus forte que moi ; elle me fait faire ce qu’elle veut. » (de Picasso, phrase écrite sur la troisième de couverture d’un carnet de dessin, 1962-1963, musée Picasso), ou encore « Un artiste n’est pas aussi libre qu’il en a l’air. […] J’obéissais seulement à une vision qui s’imposait à moi. » (source non vérifiée).
Alors quand ce prêtre harangueur dit qu’un prophète est celui qui « sent » que Dieu passe et y met lui-même des mots… même un poète inspiré verbalement n’y croie pas du tout… On met soi-même des mots uniquement sur des visions d’images afin de décrire des visions imagées de la même manière que chacun peut décrire un paysage s’offrant à sa vue…mais alors la description du paysage n’est pas univoque, elle dépend du contenu de savoir dont dispose personnellement le descripteur et est donc limitée par sa propre limite de connaissance intellectuelle et verbale… Mais pour écrire les vrais mystères de Dieu, comme par exemple la définition de la foi de saint Paul ci-après en (Romains 10, 17), un donné verbal révélé est absolument requis, et c’est uniquement le donné verbal du Verbe du Christ qui est celui de Dieu-Père : « Donc la foi venant de la faculté d’entendre, mais faculté d’entendre à travers le verbe du Christ. Mais je dis : Est-ce qu’ils n’ont pas entendu ? [5]» (Romains 10, 17).
Mais très malheureusement quand cet hérétique explique que les mots que dit un prophète… sont ensuite discutés à plusieurs ― mais par qui donc ?… ― pour seulement alors être notés pour ainsi écrire la bible (!)… alors cela dépasse les limites et on comprend donc évidement selon les explications de ce clerc que Dieu ne parle pas et donc qu’Il ne donne pas de parole… Au minimum ce prêtre réduit l’expérience de toute l’Église à sa seule expérience personnelle !
Alors à sa propre question « Qu’est-ce que ça veut dire que Dieu a parlé », ce clerc répond que la Parole de Dieu n’est finalement pas une parole… ce clerc veut changer le sens des mots en vue de supprimer la véritable compréhension de la sainte Révélation Divine…, pourtant chacun sait que la parole n’est pas autre chose qu’exprimer une pensée au moyen des sons du langage articulé pour la communiquer ! Quand un évangile nous dit qu’on peut entendre le Père de notre Seigneur Jésus-Christ (saint Jean 6, 45), alors ce sermonneur patenté veut nous faire croire qu’ici entendre est ne pas entendre la voix du Père… cette même voix du Père qui retentit au baptême de notre Seigneur Jésus-Christ par saint Jean-Baptiste (saint Marc 9, 7 ; et saint Mathieu 3, 17 et de plus en 17, 5 lors de la « Transfiguration de Jésus ») ! Alors quand Jésus dit qu’il entend le Père (saint Jean 15, 15) et qu’il parle en parlant ce que son Père lui dit en (saint Jean 12, 50), ce sermonneur patenté veut nous faire croire qu’entendre ce que le Père dit signifierait que le Père ne parle pas à son Fils ! Pourtant notre Seigneur Jésus-Christ se donne le mal de nous dire en plus que le sermon que nous entendons de Lui n’est pas le sien mais celui du Père (saint Jean 14, 24)…
Donc Jésus nous précise explicitement que la Parole qu’il nous dit n’est pas la sienne mais celle qu’il entend dire du Père, mais ce prêtre harangueur veut nous faire croire au contraire, que ce serait le prophète, Jésus par exemple…, qui met des mots sur son ressenti au moment du passage de Dieu-Père… et nous faire croire par-dessus qu’une bible est le résultat du consensus d’une bande d’interprétailleurs de prophètes…, et non de prophètes eux-mêmes.
L’outrecuidance décomplexée de ce « prêtre » montre que dans l’église catholique il est possible de proférer des énormités théologiques sans aucun « contre-pouvoir » semble-t-il ?
Alors en résumé, cette perversion du langage théologique traditionnel ayant pignon sur rue dans la cité catholique, est opérée, consciemment ou inconsciemment… dans le but de rejeter la sainte Parole de Dieu afin de la remplacer par n’importe quelle subjectivation de n’importe quel non inspiré ou par n’importe quel inspiré par on ne sait quel ange ou quel démon… par on ne sait quel froment ou quel ivraie…
Par ailleurs, pendant un autre sermon d’un dimanche ordinaire… ce même prêtre enseigne sur le même ton de l’évidence : « Quand la bible vous dit qu’une femme n’a pas d’enfants, elle vous dit qu’elle est morte, c’est pas compliqué, hein. Pourquoi elle est morte, parce que la bible ne pense pas en terme individuel […] tu es vivant si tu transmets la vie » (3mn 21s de la vidéo intitulée « Porter sa croix »). Il a peut-être lu cela dans sa bible à lui fabriquée par un consensus d’une bande d’interprétailleurs de prophètes… mais certainement pas dans la sainte Parole de Dieu telle que notre Eglise nous la garantit dans la sainte vulgate en latin, par exemple au saint Concile de Trente cité plus haut (relire note (1)) !
En effet ce passage est de la pseudo-théologie fabriquée de toute pièce pour étayer faussement la plus grande hérésie qui ait jamais été proférée, semble-t-il…, celle qui annihile le besoin de salut personnel par la rédemption individuelle et la sanctification individuelle : donc cet hérétique profère que « la bible ne pense pas en terme individuel »… donc que la bible ne pense pas en terme de péché individuel ! Cette pseudo-théologie fabriquée de toute pièce a pour origine, semble-t-il, le refus de la culpabilité individuelle et son devoir de pénitence entrainant le plus possible l’aveu et la réparation des torts aux victimes… Cette pseudo-théologie réinterprète la vérité révélée, en fonction aussi ce qu’on en attend comme l’enseigne ce même « prêtre » (relire la première partie de ce présent article)… Donc ce qui ne plaît pas est supprimé et remplacé par ce qu’on en attend… Alors il est cohérent avec le refus de la culpabilité individuelle de trafiquer la théologie traditionnelle en vue de cacher que c’est le péché personnel qui est cause de la mort (de l’âme) d’un pécheur : en effet par exemple saint Paul enseigne que « Les soldes en fait des péchés (sont) la mort » (Romains 6, 23 « Stipendia enim peccati mors,… »)… et que vivront de Dieu dans le Christ ceux qui seront morts au péché (Romains 6, 11). Donc ce « prêtre » propage vraisemblablement une version trafiquée de la sainte révélation : la sainte révélation enseigne que la cause de la mort individuelle est le péché individuel, alors que ce « prêtre » raconte à la place que la bible enseignerait qu’une femme est morte du seul fait qu’elle n’a pas d’enfant !… ce « prêtre » dit en effet pendant son sermon dominical : « Quand la bible vous dit qu’une femme n’a pas d’enfants, elle vous dit qu’elle est morte, c’est pas compliqué, hein. Pourquoi elle est morte, parce que la bible ne pense pas en terme individuel […] tu es vivant si tu transmets la vie » (3mn 21s de la vidéo intitulée « Porter sa croix »). Cet enseignement est méchant et de plus totalement ahurissant pour les catholiques qui savent tous au contraire que la tradition chrétienne a toujours permis la virginité, et que saint Paul a écrit les avantages pour une femme de ne pas vouloir enfanter en (1 Corinthiens 7, 32-34 [6]).
Par Arnaud Barbey le 22 septembre 2024
Dieu parle – voix de Dieu
[1] Le saint Concile de Trente, écrit dans son Décret des écritures canoniques (Decretum de canonicis scripturis), traduit ici le plus proche possible du texte latin canonique : « Le sacrosaint œcuménique & général synode Tridentin, dans l’Esprit saint légitimement coréuni, présidant en celui-ci les mêmes trois légats du siège apostolique, ceci pour soi perpétuellement proposant devant les yeux, que la pureté elle-même de l’évangile dans l’église soit conservée : parce que la promesse avant par les prophètes dans les écritures saintes notre seigneur le Christ Fils de Dieu par propre bouche premièrement a promulguée, ensuite par ses apôtres, comme source de toute la vérité du salut et de la discipline des mœurs, à toute la création d’être prêchée il a ordonné : et inspectant soigneusement cette vérité et la discipline contenue dans les livres écrits, et sans écrit par les traditions, lesquelles de la bouche elle-même du Christ acceptées des apôtres, ou des apôtres eux-mêmes par l’Esprit saint dictant, comme par les mains transmises, jusqu’à nous elles sont arrivées : les exemplaires suivis des pères orthodoxes, tous les livres tant de l’ancien que du nouveau testament, étant donné que de chacun des deux Dieu soit auteur, et aussi les traditions elles-mêmes, à tel moment quant à la foi, à tel moment quant aux mœurs pertinentes, de même que ou bien venant du Christ jusqu’à la bouche, ou de l’Esprit Saint, dictées, et conservées continues par la succession dans l’église catholique, elle soutient et vénère être nées de la piété par l’affection et la révérence. […(suit la liste des livres bibliques dont le contenu est canonisé)] Mais si quelqu’un n’aura pas reçu pour sacrés et canoniques les livres eux-mêmes intègres avec toutes leurs parties, selon que dans l’église catholique ils sont accoutumés pour la loi, et ont été dans l’ancienne édition vulgate Latine, et instruit et prudent il n’aura pas tenu compte des traditions prédites, qu’il soit anathème. Et qu’ainsi tous intelligent par quel ordre et voie lui-même le synode, après le fondement de confession de foi lancé, qu’il (Ndlt : le synode) soit vers progresser, et qu’il soit en usage pour quelques plus puissants témoignages et praesidium dans les dogmes à confirmer, et pour les mœurs à instaurer dans l’église.» (Concile de Trente, Décret des écritures canoniques, lire notre source à la fin de cette présente note[1]).
Ensuite, le saint concile de Trente a dressé une liste des noms des livres formant la sainte Bible. Puis le contenu de ces livres a été canonisé selon qu’ils « ont été dans l’ancienne édition vulgate Latine ».
Donc c’est le contenu de l’ancienne édition vulgate des Ecritures Sacrée qui a été canonisé au Concile Œcuménique et Général de Trente, c’est-à-dire qu’au 16ème siècle une édition précédente de la vulgate est canonisée, puisqu’elle est reconnue canonique, c’est-à-dire non seulement la liste des livres bibliques mais avec toutes leurs parties, c’est-à-dire tout le contenu écrit de tous les livres de cette édition.
Référence de notre extrait du Décret des écritures canoniques du Concile de Trente :
Traduction du latin canonique du Concile de Trente, session 4, Décret des écritures canoniques (Decretum de canonicis scripturis) : « Sacrosancta oecumenica & generalis Tridentia synodus, in Spiritu sancto legitime congregata, praesidentibus in ea eisdem tribus apostolicae sedis legatis, hoc sibi perpetuo ante oculos proponens, ut sublatis erroribus, puritas ipsa evangelii in ecclesia conservetur : quod promisium ante per prophetas in scripturis sanctis dominus noster Christus Dei Filius proprio ore primum promulgavit, deinde per suos apostolos, tanquam fontem omnis salutaris veritatis & morum disciplinae, omni creaturae praedicari jussit : perspiciensque hanc veritatem & disciplinam contineri in libris scriptis, & sine scripto traditionibus, quae ex ipsius Christi ore ab apostolis acceptae, aut ab ipsis apostolis Spiritu sancto dictante, quasi per manus traditae, ad nos usque pervenerunt : orthodoxorum patrum exempla secuta, omnes libros tam veteris quam novi testamenti, cum utriusque unus Deus sit auctor, nec non traditiones ipsas, tum ad fidem, tum ad mores pertinentes, tanquam vel ore tenus a Christo, vel a Spiritu Sancto, dictatas, & continua successione in eccleſia catholica conservatas, pari pietatis affectu ac reverentia suscipit ac veneratur. Sacrorum vero librorum indicem huic decreto adscribendum censuit, ne cui dubitatio suboriri possit, quinam sint, qui ab ipsa synodo suscipiantur. Sunt vero infrascripti testamcnti veteris quinque libri Mosis, id est, Genesis, Exodus, Leviticus, Numeri, Deuteronomium, Josue, Judicum, Ruth, quatuor Regum, duo Paralipomenon, Esdrae primus, & secundus, qui dicitur Nehemias, Tobias, Judith, Esther, Job , Psalterium Davidicum centum quinquaginta psalmorum, Parabolae, Ecclesiastes, Canticum Canticorum, Sapientia, Ecclesiasticus, Isaias, Jeremias, cum Baruch, Ezechiel, Daniel, duodecim prophetae minores, scilicet Osee, Joel, Amos, Abdias, Jonas, Michaeas, Nahum, Habacuc, Sophonias, Aggaeus, Zacharias, Malachias, duo Macchabaeorum, primus & secundus : Testamenti novi, quatuor evangelia, secundum Mattheum, Marcum, Lucam, & Joannem, actus apostolorum a Luca evangelista conscripti, quatuordecim epistolae beati Pauli apostoli, scilicet ad Romanos, duae ad Corinthios, ad Galatas, ad Ephesios, ad Philippenses, ad Colosienses, duae ad Thessalonicenses, duae ad Timotheum, ad Titum, ad Philemonem, ad Hebraeos ; Petri apostoli duae ; Joannis apostoli tres ; Jacobi apostoli una ; Judae apostoli una ; & apocalypsis Joannis apostoli.
Si quis autem libros ipsos íntegros cum omnibus suis partibus, prout in ecclesia catholica legi consueverunt, & in veteri vulgata Latina editione habentur, pro sacris & canonicis non susceperit, & traditiones praedictas sciens & prudens contempserit, anathema sit. Omnes itaque intelligant quo ordine & via ipsa synodus, post jactum fidei confessionis fundamentum, sit progressura, & quibus potissimum testimoniis ac praefidiis in confirmandis dogmatibus, & instaurandis in ecclesia moribus sit usura. » SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 22, un peu après le tout début).
[2] Concile Vatican I en Dei Filius : « 1. Si quelqu’un aura dit, dans la révélation divine aucuns mystères vrais et en propre dictés être continents (Ndlt : liés entre eux), mais les universels dogmes de la foi pouvoir être intelligés et être démontrés par la raison rituellement cultivée de principes naturels ; qu’il soit anathème. » (Concile Vatican I, Dei Filius, canons, IV “De la foi et de la raison.“, 1) traduit du latin canonique du Concile Vatican I en Dei Filius: « 1. Si quis dixerit, in revelatione divina nulla vera et proprie dicta mysteria contineri, sed universa fidei dogmata posse per rationem rite excultam e naturalibus principiis intelligi et demonstrari; anathema sit. » (Concile Vatican I, Dei Filius, anones, IV “De fide et ratione.“, 1) SOURCE : Actes du Saint Siège (Acta Sanctae Sedis) N° 05, année 1869-70, pages 492. Consultable sur internet sur le site du Vatican à sa page : http://www.vatican.va/archive/ass/documents/ASS-05-1869-70-ocr.pdf
[3] Ce mot « fornication » n’est pas à comprendre dans sa fausse signification profane commune, mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle » : veuillez lire s’il vous plait ce petit aperçu d’une étude encore non publiée à ce sujet sur blog.arnaud-barbey.fr/2024/03/17/la-fornication-pour-les-nuls
[4] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Galates 2, 19-20) : « Christo confixus sum cruci ; 20 vivo autem iam non ego, vivit vero in me Christus; »
[5] Traduit de la nova vulgata canonique catholique en (Romains 10, 17) : « Ergo fides ex auditu, auditus autem per verbum Christi. 18 Sed dico: Numquid non audierunt ? ».
[6] Voici ce célèbre passage de saint Paul dans notre propre traduction… vous y remarquerez que nous y traduisons le verbe latin « nubo » par « vouloir enfanter »… alors que généralement ce verbe est traduit à tort (lire note (1) ci-après) comme étant un mariage : « 25. Mais au sujet des vierges je n’ai pas de précepte du Seigneur ; mais je donne un conseil, comme miséricorde obtenue du Seigneur, en tant que je sois fidèle. 26 J’estime donc ceci d’être un bien à cause de la présente nécessité, parce que le bien est pour l’humain d’être ainsi. 27 Tu es lié à une femme-uxor ? Ne pas chercher la dissolution. Tu es délié d’une femme-uxor ? Ne pas chercher une femme-uxor. 28 Mais si tu auras accepté une femme-uxor, tu n’as pas péché ; et si une vierge aura voulu un enfant, elle ne pêche pas. Toutefois ils auront de cette manière des tourments de la chair, or moi je vous épargne. 29. A cause de ceci et ainsi je dis, frères, le temps a été abrégé ; il reste que, qu’aussi lesquels ont des femme-uxors, comme s’ils n’en ont pas qu’ils soient, 30. et ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas, et ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas, et ceux qui achètent, comme ne possédant pas, 31. et ceux qui profitent, comme n’abusant pas ; elle passe de fait la figure de ce monde. 32 Mais je vous veux être sans sollicitude. Qui est sans femme-uxor, est sollicité, les choses sont du Seigneur, de manière qu’il plaise au Seigneur ; 33 mais qui est avec une femme-uxor, est sollicité, les choses sont du monde, de manière qu’il plaise à la femme-uxor, 34 et il a été partagé. Et la femme-mulier non voulant enfanter et vierge cogite, les choses sont du Seigneur, afin qu’elle soit sainte et par le corps et par l’esprit ; mais laquelle est voulant enfanter, cogite, les choses sont du monde, de manière qu’elle plaise à l’homme. 35 Plus loin ceci pour votre (Ndlt : au féminin) utilité je dis, non comme un piège pour vous je jetterai dedans, mais vers ce qui est honnête, et afin qu’assidûment avec le Seigneur que vous soyez sans dispersion. 36. Mais si quelqu’un estime s’être vu honteux au sujet de sa vierge, qu’elle soit suradulte (Ndlt : plus qu’adulte), et ainsi il faut être fait, ce qu’il veut, qu’il le fasse ; il ne pèche pas : qu’ils veuillent enfanter. 37. Mais qui établit dans son cœur ferme, n’ayant pas de nécessité, mais a le pouvoir de sa volonté, et à cause de quoi a jugé en son cœur d’être attentif à sa vierge, il fera bien ; 38. et par conséquent, celui qui par le matrimoine lie sa vierge (Ndlt : par un mariage religieux), fait bien ; et, qui ne lie pas, fera mieux. » (1 Corinthiens 7, 25-38) traduit de la bible “typique” catholique nova vulgata : « 25 De virginibus autem praeceptum Domini non habeo; consilium autem do, tamquam misericordiam consecutus a Domino, ut sim fidelis. 26 Existimo ergo hoc bonum esse propter instantem necessitatem, quoniam bonum est homini sic esse. 27 Alligatus es uxori ? Noli quaerere solutionem. Solutus es ab uxore ? Noli quaerere uxorem. 28 Si autem acceperis uxorem, non peccasti; et si nupserit virgo, non peccavit. Tribulationem tamen carnis habebunt huiusmodi, ego autem vobis parco. 29 Hoc itaque dico, fratres, tempus breviatum est; reliquum est, ut et qui habent uxores, tamquam non habentes sint, 30 et qui flent, tamquam non flentes, et qui gaudent, tamquam non gaudentes, et qui emunt, tamquam non possidentes, 31 et qui utuntur hoc mundo, tamquam non abutentes; praeterit enim figura huius mundi. 32 Volo autem vos sine sollicitudine esse. Qui sine uxore est, sollicitus est, quae Domini sunt, quomodo placeat Domino; 33 qui autem cum uxore est, sollicitus est, quae sunt mundi, quomodo placeat uxori, 34 et divisus est. Et mulier innupta et virgo cogitat, quae Domini sunt, ut sit sancta et corpore et spiritu; quae autem nupta est, cogitat, quae sunt mundi, quomodo placeat viro. 35 Porro hoc ad utilitatem vestram dico, non ut laqueum vobis iniciam, sed ad id quod honestum est, et ut assidue cum Domino sitis sine distractione. 36 Si quis autem turpem se videri existimat super virgine sua, quod sit superadulta, et ita oportet fieri, quod vult, faciat; non peccat: nubant. 37 Qui autem statuit in corde suo firmus, non habens necessitatem, potestatem autem habet suae voluntatis, et hoc iudicavit in corde suo servare virginem suam, bene faciet; 38 igitur et, qui matrimonio iungit virginem suam, bene facit; et, qui non iungit, melius faciet. »
― NOTE (1) : (en attente de publication sur ce présent blog : il s’agit d’une assez longue étude de la signification du verbe latin « nubo » uniquement dans le contexte biblique de la nova vulgata “typique” catholique.)
Voici comment un faux concept théologique peut soutenir une très grave hérésie…
Né au sein d’un cléricalisme « pur et dur », le texte d’un article du frère Emmanuel Perrier o.p., paru en janvier 2024 dans la « revue thomiste.fr » : “Fiducia supplicans face au sens de la foi“, conceptualise le mépris de la prière de tous les justes de la sainte Eglise du Christ ; il le fait par le moyen d’une notion intellectuellement forniquée, celle de “personne de l’Église” telle qu’apparaissant par exemple dans cet extrait de son article : « Lorsque des fidèles s’avancent vers un prêtre pour demander la bénédiction de l’Église, et que ce prêtre les bénit au nom de l’Église, il agit dans la personne de l’Église. ».
Du fait que le frère Emmanuel Perrier écrive aussi, je le cite : « Une bénédiction s’applique à des personnes ou des choses », il exclut qu’une personne soit une chose, et donc il utilise le terme « personne » dans son acception aujourd’hui courante dans l’église catholique, celle d’un individu vivant doté d’un « Moi ».
Or il n’existe aucun fondement scripturaire à une telle notion de “personne de l’Église”. En effet l’église n’est pas un individu vivant doté d’un seul « Moi » qui la définirait en tant que « personne ». L’église n’est pas une personne mais un ensemble de fidèles (incarnés sur terre ou habitants du ciel…) en un lieu : afin de garder la cohérence avec les saintes écritures, il existe par exemple l’église de Toulouse ou l’église de Paris ou un ensemble d’églises locales connues sous le nom englobant d’église catholique… La sainte Eglise du Christ est quant à elle bâtie sur l’apôtre saint Pierre, et elle a comme loi extérieure à elle toutes les saintes écritures ainsi que toutes les décisions des Papes successeurs de l’apôtre saint Pierre… Le Christ est Tête de l’église (Ephésiens 5, 23), mais c’est en tant qu’Il est Tête de tous les hommes (1 Corinthiens 11, 3) qu’Il est Tête de l’église, et non en tant qu’Il serait Tête de l’entité sans « Moi » appelée église par le frère Emmanuel Perrier…
En réalité le frère Emmanuel Perrier n’a pas d’excuse car en conservant cette fausse notion de “personne de l’Église” il refuse l’enseignement de Vatican II qui a répondu à la question de comprendre pourquoi l’église est d’une part considérée comme Une sainte catholique et apostolique dans le « credo », et d’autre part en cours de sanctification ayant en son sein des pécheurs… La réponse de Lumen gentium est qu’il s’agit en réalité de deux églises en partie différentes, celle qui est Une sainte et apostolique est l’Eglise du Christ, et Celle-ci subsiste terrestrement au sein de l’église catholique qui reste à sanctifier et dans laquelle se trouvent aussi des pécheurs. Voici ce qu’en pense le Cardinal Schönborn en 2015 : « “L’unique Église du Christ subsiste dans l’Église catholique”, subsistit in Ecclesia catholica. Ce n’est pas une identification pure et simple, comme dire que l’Église de Jésus-Christ est l’Église catholique. Cela a été déclaré par le Concile : “subsiste dans l’Église catholique”, ensemble avec le Pape et les évêques légitimes. » (Cardinal dominicain Christoph Schönborn, Le regard du Bon Pasteur – Mariage et conversion pastorale – Entretien avec le père Antonio Spadaro SJ. Parole et Silence, 2015, isbn 978-2-88918-476-7).
De fait l’Eglise du Christ est Une sainte et apostolique, et de plus catholique du fait de subsister au sein de l’église catholique. L’Eglise du Christ est donc entièrement composée de saints, mais l’église catholique n’est pas composée entièrement de saints ; si chaque membre de l’église catholique était déjà tous saints, il n’y aurait pas besoin de la rendre sainte selon saint Paul : « Hommes, dilectionnez les femme-uxors, comme aussi le Christ a dilectionné l’église et Lui-même est livré pour elle, afin qu’il l’ait sanctifié la purifiant par le bain de l’eau dans la parole, de manière qu’il ne s’est pas suscité à Lui-même une église présomptueuse ayant macule ou ride ou quelque chose de telle sorte, mais afin qu’elle soit sainte et immaculée. » (Ephésiens 5, 27 traduit de la nova vulgata “typique” catholique). Et de plus ce ne sont pas les saints qui ont besoin d’être soignés ( = curés…) mais les « malades » qui ont besoin d’un médecin… Or c’est un rôle des épiscopes d’avoir la cure de son église : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne opération. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : littéralement “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure (Ndlt : du latin « curam ») ? » (1 Timothée 3, 1-5 traduit de la nova vulgata “typique” catholique).
L’analyse de ce concept intellectuellement forniqué utilisé par le frère Emmanuel Perrier (o.p.) dans son article qu’ici nous critiquons (lire notre introduction), en montre la perversité… En effet l’utilisation de cette fausse notion de “personne de l’Église” aboutit à remplacer la véritable église par une idéalisation vidée des justes membres de l’église… Le frère Emmanuel Perrier assure sans aucun fondement scripturaire que l’église n’a pas la même nature que les croyants qui la composent… il écrit en effet, je le cite : « Mais entre un croyant individuel et l’Église, le sujet qui agit n’est pas de même nature,… » ! Cela signifie très clairement que par exemple le Pape n’a pas la même nature que l’église, et donc que quand le Pape agit, même agissant dans le Christ, ce n’est pas l’église qui agit puisqu’elle n’a pas la même nature qu’un Pape !!! Donc le frère Emmanuel Perrier nie tout agir d’un croyant comme agir de l’église !!! Cette « église » qui n’est qu’une fabrication humaine vide de tout croyant, et qui se dit agir sans que le Pape ni aucun croyant agisse, est donc érigée pour remplacer le pape comme le veau d’or fut érigé et mythifié par le grand-prêtre Aaron pour marcher devant le peuple en remplaçant Moïse (Exode 32, 1-6). Prêter une personnalité inexistante à « l’église », puis lui donner en propre un pouvoir d’agir qu’elle n’a pas du fait qu’elle n’a pas de « Moi », est la définition même de l’idolâtrie… une idole est justement une entité qu’on invoque pour en obtenir des avantages qu’elle n’a pas le pouvoir de donner.
Cette notion impersonnelle et mythifiée de « personne de l’église » épouse du Christ et sans papes, est une notion utilisée par les sédévacantistes pour remplacer l’autorité de l’enseignement Pontifical par n’importe quelle hérésie d’autrefois voire hérésie de l’époque présente. Il est en effet très pratique d’invoquer la pseudo-autorité de l’enseignement d’une entité pseudo-personnelle et mythifiée à laquelle on attribue faussement le nom d’« église », évidement sans donner ni référence scripturaire ni référence dans l’enseignement papal infaillible qui en contredise le discours…
L’église n’a objectivement aucune œuvre en propre en tant que « personne » car les œuvres « de l’église » sont absolument réduites à la somme des œuvres des individus (incarnés ou non) membres de l’église, œuvres éventuellement conduites par le Saint Esprit conduisant l’un ou l’autre membre de l’église… L’église n’a objectivement aucune expression théologique en propre en tant que « personne » car les paroles ou enseignements « de l’église » sont absolument réduits aux enseignements des apôtres, dont les papes, et des prophètes et de tous ceux ayant le charisme de docteur par l’Esprit que mentionne saint Paul en (1 Corinthiens 12, 28 : « primum apostolos, secundo prophetas, tertio doctores »).
Selon Lumen gentium § 8, non l’église catholique, mais la sainte Eglise du Christ (qui subsiste dans l’église catholique) est une « communauté », un « tout social », « une réalité complexe » qui est une société formée de l’église terrestre organisée hiérarchiquement (c’est-à-dire comprenant les laïcs et « religieux » et ministres ordonnés appartenant à la sainte Eglise du Christ) et du Corps mystique du Christ… Lumen gentium § 8 n’affuble pas la sainte Eglise du Christ de ce qualificatif de « personne », mais au contraire lui donne les qualificatifs de « communauté », de « tout social » qui sont certes « une réalité complexe », mais certainement pas une personne !
Le frère Emmanuel Perrier (o.p.) n’a pas à écrire, je le cite : « Lorsque des fidèles s’avancent vers un prêtre pour demander la bénédiction de l’Église, et que ce prêtre les bénit au nom de l’Église, il agit dans la personne de l’Église. »… en effet il n’existe pas de « bénédiction de l’Église », et un prêtre ne bénit pas « au nom de l’Église » et n’agit pas « dans la personne de l’Église » ; c’est le prêtre lui-même qui bénit, et certes il est meilleur si possible qu’il agisse en plus dans le Christ selon (Romains 8, 1 : « Rien donc maintenant appartenant à la damnation est pour ceux, qui sont dans le Christ Jésus ; » traduit de la nova vulgata “typique” catholique), afin que sa bénédiction soit celle du Christ quand ce n’est plus celui qui bénit qui vit, mais le Christ qui vit en lui (Galates 2, 19-20). C’est le prêtre lui-même qui bénit, en étant ou non dans le Christ, et non un agir dans une pseudo « personne de l’Église » ! Il s’ensuit de cette hérésie que la perversion totale est atteinte lorsque le frère Emmanuel Perrier continue par cette phrase, je le cite : « C’est pourquoi cette bénédiction ne peut être que liturgique parce que c’est l’intercession de l’Église qui apporte ce soutien et non l’intercession d’un fidèle individuel. »… car il n’existe pas d’intercession de l’Église autre que la somme des intercessions de fidèles individuels, surtout l’intercession des justes car l’enseignement de la sainte vulgate est que l’oraison des justes est entendue par le Seigneur (Proverbes 15, 29), que les oreilles du Seigneur sont dans les prières des justes selon (1 Pierre 3, 12), et que la prière des justes vaut beaucoup, elle est plus efficace, selon (Jacques 5, 16).
Cet enseignement issu de fornications intellectuelles écrit que les intercessions d’un fidèle individuel ne peuvent pas apporter le soutien d’une bénédiction !… et cherche à remplacer les intercessions d’un fidèle individuel par la pseudo-intercession sans âme qui vive, car de fait dans une liturgie comme ailleurs, il s’agit d’un fidèle individuel qui officie, et non « la personne de l’Église » !
Le frère Emmanuel Perrier, en évacuant la prière des fidèles individuels nous propose une pseudo-église vide de fidèles… c’est-à-dire vide de toute âme vivante, autant des Papes que des ministres ecclésiaux, ainsi que vide de tous les laïcs et les « religieux »… alors que la quasi définition d’une église dans les saintes écritures est la présence locale de deux ou trois fidèles individuels (saint Mathieu 18, 20 ; Actes des apôtres 14, 27)… sans quelques fidèles présent localement ici ou là, il n’existe pas d’églises en ces lieux. En effet les Actes des apôtres racontent que Paul et Barnabé rassemblent comme un troupeau l’église d’Antioche : comme un troupeau étant une allusion aux brebis et aux agneaux rassemblés, allusion comprise par l’emploi du verbe latin « congregassent » (Actes des apôtres 14, 27) dont l’étymologie vient du latin « grex » signifiant « troupeau » (Source : fr.wiktionary.org/wiki/grego#la). Et saint Mathieu enseigne que là où sont deux ou trois rassemblés comme un troupeau au nom de Jésus, Jésus est au milieu d’eux (saint Mathieu 18, 20). Une église est donc dans le nouveau testament un « troupeau » de brebis et d’agneaux répartis dans une localité, et qui peuvent être rassemblés au nom de Jésus en congrégation, et alors Jésus est présent au milieu d’eux.
Le texte du frère Emmanuel Perrier (o.p.) insiste pour évacuer la prière des croyants individuels en écrivant, je le cite : « Chacun est appelé à bénir Dieu et à l’appeler pour obtenir ses bénédictions. L’Église fait de même et intercède pour ses enfants. Mais entre un croyant individuel et l’Église, le sujet qui agit n’est pas de même nature, et cette différence a des conséquences importantes lorsqu’on envisage l’action de bénir. En leur racine, les bénédictions ecclésiales — et nous entendons par là les bénédictions de l’Église elle-même — émanent de la mystérieuse et indéfectible unité qui la constitue dans son être[3]. De cette unité qui la lie à son Époux Jésus-Christ, il résulte que les demandes qu’elle présente sont toujours agréables à Dieu, elles sont comme les demandes du Christ lui-même à son Père. »
A propos de ce passage ci-dessus du frère Emmanuel Perrier, faisons premièrement cette remarque très importante qu’en réalité, quand est employée théologiquement l’expression « Christ époux de l’église », cette expression est fondée scripturairement au Livre d’Osée, à son chapitre 2, où cette femme de Dieu n’est plus femme de Dieu, mais le redevient par la suite après une période passée au désert (Osée 2, 21-22), et ensuite fondée scripturairement au saint Livre de l’Apocalypse où le Christ est uniquement pris en tant qu’il est Agneau, et elle signifie que l’Agneau est époux, non de « l’église » en tant que l’être de raison intellectuellement forniqué de la pseudo « personne de l’église », mais que l’Agneau est époux de chacun en particulier de membres déjà sanctifiés de l’église car au Livre de l’Apocalypse la fiancée femme de l’Agneau (Apocalypse 21, 9-10 : « sponsam uxorem Agni ») représente toute une sainte cité, la Jérusalem sainte descendante du ciel.
Cette image de l’Agneau époux de la Jérusalem sainte, signifie sans doute que tous les agneaux sont époux chacun d’une femme habitante de la Jérusalem sainte… Car certes notre Seigneur Jésus est Agneau de Dieu selon (saint Jean 1, 29 et 36 : « Ecce agnus Dei,… ») mais il existe d’autres agneaux puisque Jésus, demande à saint Pierre de les paître « Pais mes agneaux » (saint Jean 21, 15 : « Pasce agnos meos »). De plus dans le livre de l’Apocalypse saint Jean écrit que l’Agneau à sept yeux qui sont sept esprits… : « Et j’ai vu au milieu du trône et des quatre animaux et au milieu des vieillards un Agneau se tenant debout comme occis, possédant sept cornes et sept yeux, qui sont sept esprits de Dieu mis sur toute la terre. [1]» (Apocalypse saint Jean 5, 6)… Alors si l’Agneau sont sept esprits de Dieu… l’Agneau ne semble pas seulement Jésus qui n’est pas sept esprits à Lui seul.
Et si on assimile les agneaux aux fils de Dieu… de même que notre Seigneur Jésus est Agneau de Dieu et Fils de Dieu, alors la cité sainte, sans doute lieu d’habitation des femmes des agneaux, est sans doute aussi lieu d’habitation des filles des humains acceptées par les fils de Dieu comme femme-uxors : « Et lorsque les hommes eussent commencé à être multipliés sur la terre et qu’ils eussent procréé des filles, les fils de Dieu voyant que les filles des humains fussent belles, ont accepté pour soi des femme-uxors de toutes celles qu’ils avaient élues. » (Bible, en Genèse 6, 2 traduit de la nova vulgata “typique” catholique). A propos des fils de Dieu veuillez s’il vous plait regarder notre article sur ce même blog : Les fils engendrés de Dieu… les agneaux et les christs.
Mais dans l’analogie de saint Paul en (Ephésiens 5, 25-33), il n’est pas écrit du tout que le Christ est époux de l’église d’Ephèse en vue de leurs sanctifications… mais que le Christ dilectionne l’église comme un homme dilectionne sa femme-uxor… ce qui est moyen de rédemption-sanctification mutuelle des membres d’un couple car leur unité est lieu d’action du Christ qui sanctifie l’église, puisque cette analogie explique que l’union du Christ avec l’Eglise est à voir dans sa similitude qu’est l’unité des conjoints selon le Pape saint Jean-Paul II : « 1. […] Ce “grand mystère” est surtout le mystère de l’union du Christ avec l’Eglise, que l’Apôtre présente dans la similitude de l’unité des conjoints : “Je le dis en référence au Christ et à l’Eglise” (Ephésiens 5, 32). Nous nous trouvons dans le cadre de la grande analogie dans laquelle le matrimoine en tant que sacrement est d’une part, présupposé et, d’autre part, redécouvert. Il est présupposé comme sacrement de la « norme » humaine, uni au mystère de la Création. Et il est, en revanche, redécouvert comme fruit de l’amour sponsal du Christ et de l’Eglise, lié au mystère de la Rédemption. [2]» (Jean-Paul II, audience du 15/12/1982, § 1).
Et de même en (2 Corinthiens 11, 1-4) il n’est pas du tout écrit que le Christ est fiancé à l’église de Corinthe… mais que : « Si seulement vous soutinssiez un peu du quoi de mon insagesse ; mais aussi supportez moi ! En fait je vous émule par une émulation de Dieu ; en fait je vous ai fiancées une par homme [3]/à un homme/ vierge chaste à exhiber au Christ. » (2 Corinthiens 11, 1-4 traduit de la nova vulgata “typique” catholique)… Cette vierge chaste à exhiber au Christ est l’ensemble des femmes et des hommes fiancés entre eux, chaque femme à un homme, et chaque homme à une femme, parce que saint Paul enseigne que dans le Seigneur : « ni femme-mulier sans homme, ni homme sans femme-mulier dans le Seigneur ; » (1 Corinthiens 11, 11)… et cela toujours pour la même raison de rédemption-sanctification mutuelle des membres d’un couple car leur unité est lieu d’action du Christ qui sanctifie l’église selon le Pape saint Jean-Paul II plus haut.
Le Pape Pie XII établit ce lien intéressant que la Mère Eglise à la dignité de fiancée du Christ. Or la fiancée du Christ en tant qu’Agneau est toute sainte, elle est la Jérusalem sainte descendante du ciel, la fiancée femme de l’Agneau (Apocalypse 21, 9-10 : « sponsam uxorem Agni »). La Mère Eglise ayant cette dignité de fiancée du Christ n’est donc pas toute l’église catholique mais bien uniquement la sainte Eglise du Christ, qui seule est toute sainte, et dont procède tout le reste de l’église catholique : « Et il est permis la co-prière publique, comme possible procédant de la Mère Eglise elle-même, à cause de la dignité de fiancée du Christ partout devant autres choses qu’elle excelle : mais cependant toutes les prières, même privatissimes proférées, ni par la dignité ni par la vertu ne sont carencées, et vers l’utilité de tout le Corps mystique encore, par une multiœuvre elles confèrent ; [4]» (Pie XII, Lettre encyclique Mystici corporis Christi). Ce passage de Pie XII enseigne que la fiancée du Christ ( = la Mère Eglise) excelle et passe donc devant toutes choses, et donc que la co-prière publique qui est autorisée, est à faire tant que possible procédant de la Mère Eglise. S’il est précisé que la co-prière publique est permise, c’est que la chose ne va pas de soi… mais les prières privées sont avec un superlatif qualifiées de « privatissimes »… et aucunes prières « même privatissimes proférées » ne contiennent de manques « ni par la dignité ni par la vertu ».
En synthèse :
― La notion d’Église en tant qu’elle est épouse du Christ (lire plus haut), signifie que chaque agneau, voire chaque fils de Dieu, a accepté une femme parmi les filles des humains habitantes de la Jérusalem céleste : l’Église en tant qu’elle est épouse du Christ n’est pas la pseudo « personne de l’église » épouse du Christ, mais cette Eglise épouse du Christ est la Jérusalem céleste, elle est l’ensemble des épouses des christs membres du Corps du Christ, elle est l’ensemble des filles des humains que les fils de Dieu ont a accepté pour femme-uxors.
― Et de plus le Pape Pie XII enseigne qu’aucunes prières « même privatissimes proférées » ne contiennent de manques « ni par la dignité ni par la vertu ».
― Donc autant la notion d’Église en tant qu’elle est épouse du Christ (lire plus haut), et autant ci-dessus le Pape Pie XII par son écrit, préviennent avec force contre l’utilisation de cette doctrine perverse utilisée dans son article par le frère Emmanuel Perrier par laquelle il justifie de supplanter hérétiquement la prière privée par celle, inexistante, d’une pseudo « personne de l’église »… Cet exemple du texte du frère Emmanuel Perrier est typique d’un faux enseignement catholique qui n’est qu’une fornication intellectuelle de la doctrine vraie de la Mère Eglise qui a la dignité de fiancée du Christ, c’est-à-dire l’Eglise du Christ Une Sainte et Apostolique, et de plus catholique du fait de subsister au sein de l’église catholique.
abus dans l’eglise catholique – abus eglise – le cléricalisme est une théologie – anticléricalisme – cléricalisme dans l’église –
Voici encore un argument, toujours contre ce passage plus haut du frère Emmanuel Perrier insistant pour évacuer la prière des croyants :
Remarquons aussi que par le moyen de cette notion intellectuellement forniquée de « personne de l’église », ce texte du frère Emmanuel Perrier enseigne de nouveau que ce sont, non les demandes des justes, « privatissimes proférées » selon le Pape Pie XII, mais seules les demandes de l’« église » selon une notion d’entité faussement personnelle et vacuante, qui sont agréables à Dieu parce qu’elles seraient issues d’une église mythifiée de nature différente d’un ensemble de « croyants individuels » : selon ce faux argument, un juste, qui est bien un « croyant individuel », n’a pas selon le frère Emmanuel Perrier la nature requise pour être toujours agréable à Dieu… alors que l’enseignement de Vatican II ci-dessous montre que l’Eglise du Christ croit ensemble par moyen humain et divin, donc que tous les justes, qu’ils aient nature humaine ou nature divine, ont la nature requise pour faire croitre la sainte Eglise du Christ.
Effectivement, à propos de la communauté qu’est l’Eglise du Christ, Lumen gentium à son § 8 enseigne qu’elle est formée de l’église terrestre organisée hiérarchiquement (c’est-à-dire comprenant laïcs et « religieux » et ministres ordonnés appartenant à la sainte Eglise du Christ) et du Corps mystique du Christ, qui sont : « […] non comme deux choses sont à considérer, mais forment une réalité complexe, laquelle par l’humain et le divin coalesce par élément (10). Pour cette raison pour non médiocre analogie elle est assimilée (Ndlt : la réalité complexe qui devient unie par élément) au mystère du Verbe incarné. [5]» (Vatican II en Lumen gentium § 8).
Donc la communauté qu’est l’Eglise du Christ ― formée de l’église terrestre organisée hiérarchiquement et du Corps mystique du Christ ― est une réalité complexe qui coalesce (devient unie) par moyen humain et divin ; cette réalité coalesce (devient unie) par élément, ce qu’on peut comprendre par « particule élémentaire », c’est-à-dire coalesce un à un par plus petit constituant de cette réalité complexe assimilée au mystère du Verbe incarné. Lumen gentium § 8 enseigne donc que la communauté qu’est l’Eglise du Christ est édifiée aussi par moyen humain, et non seulement par moyen divin.
En effet, on sait que l’Esprit de Dieu donne aux humains des charismes ; par exemple saint Paul enseigne aux corinthiens « Mais émulez-vous aux charismes plus grands.» (1 Corinthiens 12, 31 : « Aemulamini autem charismata maiora. »).
Or parmi ces charismes de l’Esprit donnés aux humains, celui ou celle qui prophétise édifie l’Église par moyen humainaussi (1 Corinthiens 14, 4 : « qui autem prophetat, ecclesiam aedificat. »). Et c’est bien ici la sainte Eglise du Christ qui est encore à édifier à partir du reste de l’église catholique, ainsi qu’à partir du dehors de l’église catholique toujours selon Lumen gentium à son § 8, en en sanctifiant les membres encore non saints. De plus, en tant que vrai Dieu, notre Seigneur Lui-même édifie aussi par moyen divin son Eglise (l’Eglise du Christ) sur saint Pierre (saint Mathieu 16, 18 : « Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam ; »).
Voilà donc que cette pseudo-théologie véhiculée dans cet article par le frère Emmanuel Perrier, qui « lorsqu’on envisage l’action de bénir », préfère aux demandes individuelles des justes les bénédictions de la « personne de l’église »… entité mythifiée vide de fidèles… vide de Papes, vide de clercs, vide de laïcs et vide de « religieux », dont seule les demandes seraient « toujours agréables à Dieu ». Cette pseudo-théologie conceptualise le mépris de la prière individuelle des justes qui la plus efficace : « Lorsque des fidèles s’avancent vers un prêtre pour demander la bénédiction de l’Église, et que ce prêtre les bénit au nom de l’Église, il agit dans la personne de l’Église. C’est pourquoi cette bénédiction ne peut être que liturgique parce que c’est l’intercession de l’Église qui apporte ce soutien et non l’intercession d’un fidèle individuel. »… En effet selon l’enseignement de la sainte vulgate l’oraison des justes est entendue par le Seigneur (Proverbes 15, 29), les oreilles du Seigneur sont dans les prières des justes selon (1 Pierre 3, 12), et la prière des justes vaut beaucoup, elle est plus efficace, selon (Jacques 5, 16).
Rappelons que cette notion impersonnelle et mythifiée de « personne de l’église » épouse du Christ mais sans papes, est de plus utilisée par ceux qui renient hypocritement un Pape sans vouloir le dire, pour substituer une pseudo-église à l’autorité de l’enseignement Pontifical.
Pseudo-église dans laquelle n’importe quelles hérésies d’autrefois voire hérésies du moment, sont amalgamées sans discernement suffisant, parfois même de manière malveillante, entrainant ainsi la division entre chrétiens…
Cette pseudo-église sans âme est même utilisée de fait comme ayant une infaillibilité supérieure à celles des Papes dans les discussions, et donc invoquée en tant qu’organe suprême pour condamner même les papes… Evidemment, tous les enseignements forniqués intellectuellement de cette pseudo-église sans âme sont mêlés de vrai… formant un imbroglio néfaste auquel est donné faussement le nom de tradition avec un grand « T »… tout en refusant que cette pseudo-tradition contienne de l’ivraie semée par le diable partout où le bon grain fut semé antérieurement par le Seigneur Dieu (saint Mathieu 13, 25-26)…
Par Arnaud Barbey le 18 avril 2024
Emmanuel Perrier (o.p.) – revue thomiste – nova et vetera – nova & vetera – saint-thomas d’aquin – thomisme – thomiste – pseudo-thomisme – pseudo-thomiste
[1] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Apocalyse de saint Jean 5, 6) : « Et vidi in medio throni et quattuor animalium et in medio seniorum Agnum stantem tamquam occisum, habentem cornua septem et oculos septem, qui sunt septem spiritus Dei missi in omnem terram. »
[2] Traduit de l’italien infaillible de l’audience de saint Jean-Paul II du 15 décembre 1982 : « Quel “grande mistero” è soprattutto il mistero della unione di Cristo con la Chiesa, che l’Apostolo presenta nella similitudine dell’unità dei coniugi: “Lo dico in riferimento a Cristo e alla Chiesa” (Ef 5, 32). Ci troviamo nell’àmbito della grande analogia, in cui il matrimonio come sacramento da un lato viene presupposto e, dall’altro, riscoperto. Viene presupposto come sacramento del “principio” umano, unito al mistero della creazione. E viene invece riscoperto come frutto dell’amore sponsale di Cristo e della Chiesa, collegato col mistero della Redenzione. » (Saint Jean-Paul II, audience du 15/12/1982, § 1).
Source : site internet du Vatican : w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/audiences/1982/documents/hf_jp-ii_aud_19821215.html
[3] Traduction du latin « uni viro » : « uni » étant pris ici en tant que datif d’attribution féminin singulier, et « viro » étant pris ici en tant qu’ablatif de manière au singulier, ce qui donne « attribuées à une par homme ».
SOURCES :
1) Concernant « uni » en tant que datif d’attribution féminin singulier :
— dictionnaires Wiktionnaire anglais et français et italien
— dictionnaire grammatical : www.dicolatin.com/Latin/Table/1/UNUS–A–UM/index.html
— grand dictionnaire latin : www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-flexion.php?parola=unus
2) Concernant « viro » en tant qu’ablatif de manière au singulier :
— dictionnaires Wiktionnaire anglais et français et italien
— dictionnaire grammatical : www.dicolatin.com/Latin/Table/0/VIR–I–m/index.html
— grand dictionnaire latin : www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-flexion.php?parola=vir
[4] Traduit du latin canonique de Pie XII, Lettre encyclique Mystici corporis Christi : « Et licet publica comprecatio, utpote ab ipsa Matre Ecclesia procedens, ob Sponsae Christi dignitatem prae qualibet alia excellat : attamen preces omnes, vel privatissime prolatae, nec dignitate nec virtute carent, et ad totius etiam mystici Corporis utilitatem, multopere conferunt; » SOURCE : Actes du Siège Apostolique (Acta Apostolicae Sedis) N° 35 (1943), à peu près au second quart de la page 236 : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-35-1943-ocr.pdf
[5] Traduit du latin canonique de Lumen gentium § 8 « […] non ut duae res considerandae sunt, sed unam realitatem complexam efformant, quae humano et divino coalescit elemento (10). Ideo ob non mediocrem analogiam incarnati Verbi mysterio assimilatur. ».
Les fils engendrés de Dieu… les agneaux et les christs
Pourquoi tenir camouflé que les fils de Dieu sont les frères puinés de Jésus qui est le Fils premier–engendré selon (Romains 8, 29 : “primogenitus “) ? Et de même que la bible écrit : “Veuillez ne pas toucher mes christs” (“Nolite tangere christos meos“ Psaume 105 (104), 15 et 1 Chroniques 16, 22) ?
La bible, et cela est bien connu, enseigne que les fils de Dieu ont accepté des filles des hommes qu’ils ont élues comme femme-uxor (voir ce qu’est une uxor sur ce même blog : Femmes ?… uxor ou mulier ?…) parce qu’ils les trouvent belles (Bible, en Genèse 6, 2 [1]) : « les fils de Dieu voyant que les filles des humains fussent belles, ont accepté pour soi des femme-uxors de toutes celles qu’ils avaient élues. »… Donc il est écrit « noir sur blanc » dans la bible catholique canonique, que les fils de Dieu ont accepté pour soi des femme-uxors parmi les filles des humains… alors il est bibliquement donné à croire par la foi que Jésus-Christ, qui Lui-même fait partie des fils de Dieu, a accepté femme-uxor parmi les humaines, voire seulement accepté de la prendre à terme… En effet les noces de l’Agneau dont parle le saint Livre de l’Apocalypse de saint Jean, sont réputées avoir lieu dans le futur, mais en réalité la complexité du saint Livre de l’Apocalypse de saint Jean ne permet guère d’en être certain…
Qui sont ces femmes que les fils de Dieu acceptent en tant que femme-uxors ? Puisque les fils de Dieu sont des dieux selon l’enseignement de la sainte bible catholique (lire plus loin), ces femmes sont celles qui ont été, sont, ou seront faites consort de la nature divine selon la seconde lettre de saint Pierre : « afin que par ces choses nous soyons effectués consorts de la nature divine [2]» (2 Pierre 1, 2-4).
Les fils de Dieu ne sont pas à confondre avec une créature humaine : « De fait l’expectation de la créature expecte la révélation des fils de Dieu ; » (Romains 8, 19 [3]). Puisque saint Paul écrit que la créature, humaine par exemple, attend une révélation des fils de Dieu… c’est qu’une créature humaine n’est pas à confondre avec un fils de Dieu…
Dieu fait ou crée l’humain (Genèse 1, 26-27), mais il engendre ses Fils.
Le Seigneur (Dieu-Père) dit en effet à chacun de ses fils : « dans les splendeurs saintes, de l’utérus devant le lampadaire je t’ai engendré. [4]», notre Seigneur Jésus est de fait : « premier-engendré de toute créature [5]» (Colossiens 1, 15 ), tous les fils de Dieu puinés sont engendrés à partir de leur état de créature comme le confirme la seconde lettre de saint Pierre : « afin que par ces choses nous soyons effectués consorts de la nature divine [6]» (2 Pierre 1, 2-4).
Par comparaison il est écrit que Dieu fait l’humain : « Et Dieu a dit/dit/ : « Que nous fassions l’homme jusqu’à notre image et similitude. [7]» (Genèse 1, 26)… Et il est aussi écrit juste après que Dieu crée l’humain : « Et Dieu a créé l’humain vers son image ; vers l’image de Dieu il l’a créé ; mâle et femelle il a créé ceux-ci. [8]» (Genèse 1, 27).
Jésus est Lui-même premier-engendré parmi les engendrés : « Car, ceux qu’il a présus, et a prédestinés à être faits conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit lui-même premier-engendré parmi de nombreux frères. [9]» (Romains 8, 29). Vatican II précise présus et prédestinésavant les siècles : « Mais tous les élus le Père avant les siècles “a présus et a prédestinés être faits conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit lui-même premier-engendré parmi de nombreux frères” (Rom 8,29). [10]» (Vatican II en Lumen gentium § 2).
Les nombreux frères du Fils sont évidemment aussi Fils… cette phrase explique que les prédestinés, une fois devenus conformes à l’image de son Fils, c’est-à-dire devenus images de Dieu… peuvent alors devenir frères puinés du Fils premier–engendré, donc engendrés comme Lui… ce qui est une divinisation par engendrement Divin des prédestinés.
Ainsi un psaume nous écrit très explicitement que les fils de Dieu sont des dieux… et tous fils du Très-Haut… mais avant de proposer la lecture de ce passage de ce psaume, voici le passage où Jésus-Christ Lui-même y fait référence dans l’évangile de saint Jean ; ce passage montre que parler « des dieux » au pluriel, était une entreprise déjà difficile chez les contemporains de Jésus qui voulurent le lapider pour avoir dit la parole suivante : « Les Judéens lui ont répondu : “D’après une bonne opération nous ne te lapidons pas mais d’après un blasphème, et que toi, homme que tu sois, te fais toi-même Dieu”. Jésus leurs a répondu : “Est-ce que n’a pas été écrit dans votre loi : Moi j’ai dit vous êtes des Dieux ?” S’il les a désignés dieux, ceux vers qui la parole de Dieu a été produite, et alors l’Ecriture ne peux pas être déliée, à celui que le Père a sanctifié et mis dans le monde, vous dites : “Blasphèmes”, parce que j’ai dit : je suis Fils de Dieu ? [11]» (Jean 10, 34-36). Notons bien que dans ce passage évangélique notre Seigneur Jésus se dit Fils de Dieu en s’assimilant aux dieux… il se compte objectivement parmi les dieux, donc parmi les fils de Dieu selon le psaume qui suit, dieux par lesquels la parole de Dieu a été produite… Et voici ce psaume auquel Jésus fait référence : « Dieu se tenait au concile divin, au milieu des dieux il juge. […] Moi j’ai dit : vous êtes des dieux, et tous fils du Très-Haut. [12]» (Ps 82, 1 puis 6-7).
Donc tous ces fils de Dieu sont les frères puinés de Jésus qui est le Fils premier–engendré selon (Romains 8, 29 ci-dessus) et selon (Vatican II en Lumen gentium § 2 ci-dessus), ainsi que selon (Colossiens 1, 15 : « premier-engendré de toute créature [13]»), et encore selon (Hébreux 1, 6 : « Mais quand pour la seconde fois il introduit le premier-engendré dans l’orbe de la terre [14]»)… ces références bibliques canoniques et du saint concile Vatican II écrivent toutes le mot latin canonique genitum ce que nous traduisons ici par engendré.
Déplorons alors que la « bible officielle liturgique » de nos évêques francophones publiée en 2013 les traduit toutes à tort par « Premier-né », quand « naitre » se dit en latin nascor, avec son participe passé natus (né), et « naitre » n’est pas « engendrer » qui se dit ici par des déclinaisons de participe passé genitum ou genitus du verbe gigno. La sainte bible distingue bien les deux verbes naître et engendrer, par exemple en saint Jean : « Nous savons que chacun, qui est né de Dieu, ne pèche pas, mais celui, qui est engendré de Dieu, le conserve, et le Mauvais ne le touche pas. [15]» (1 Jean 5, 18). L’évangéliste saint Jean utilise dans ce verset cette distinction des termes « naitre » et « engendrer », pour enseigner que celui qui est né de Dieu ne pèche pas du fait que celui qui est engendré de Dieu le conserve ; ce qui signifie que les nés de Dieu ne sont pas des engendrés de Dieu, et aussi que les engendrés de Dieu agissent pour conserver les nés de Dieu hors de pécher : car ce n’est pas par elle-même seulement qu’une personne née de Dieu ne peut pas pécher, mais grâce à la toute-puissance de Dieu, c’est-à-dire ici aussi des engendrés du Seigneur (Dieu-Père) que sont aussi les frères puinés de Jésus le premier-engendré ; car la bible enseigne que Dieu peut empêcher certains hommes de pécher, même aussi les « païens » comme cela est écrit dans le Livre de la Genèse bien avant la venue de Jésus-Christ : « Et moi je sais que par un cœur simple tu auras fait ; et pour cette raison je t’ai gardé, ne pas que tu péchasses en moi [16]» (Genèse 20, 6). Dans ce passage du Livre de la Genèse, Dieu empêche un « païen » de pécher, le roi philistin Abimelech qui est en Dieu puisque Dieu dit qu’il est « en moi ».
Pourtant ce mot latin canonique genitum est aussi traduit par engendré par la conférence des évêques de France dans leur credo : « Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu Engendré non pas créé, consubstantiel au Père ; [17] » (Credo : symbole de Nicée-Constantinople). Notons au sujet du Credo, que la dernière version a été semble-t-il défini beaucoup plus tard que « Nicée-Constantinople » pendant le saint Concile de Trente où notre Seigneur Jésus-Christ est écrit être : « Dieu de Dieu, lumière de la lumière, Dieu vrai de Dieu vrai ; engendré, non fait ; consubstantiel au Père ; [18]» (Concile de Trente, session 3, Décret du Symbole de la foi). Ainsi, selon le « credo » notre Seigneur Jésus-Christ n’est pas fait en tant que Dieu mais engendré en tant que Dieu.
De plus il est écrit dans l’ancien et dans le nouveau testament qu’il existe un Dieu des dieux, et que dans le ciel ou sur terre existent des dieux nombreux : « parce que le Seigneur votre Dieu lui-même est Dieu des dieux et Seigneur des dominants [19]» (Deutéronome 10, 17). Aussi saint Paul explique : « De fait aussi si sont, lesquels sont dits dieux ou dans le ciel ou sur terre, si certes les dieux sont nombreux et les seigneurs nombreux, pour nous cependant un Dieu Père, duquel toutes choses et nous en celui-ci, et un Seigneur Jésus-Christ, par lequel toutes choses et nous par lui-même. [20]» (1 Corinthiens 8, 5-6). Selon le magister de la nova vulgata “typique” catholique [21] il existe donc de nombreux dieux mais un seul est le Dieu Père.
Donc notre Seigneur Jésus est premier-engendré Fils de Dieu ; si les saintes écritures précisent « premier-engendré » au singulier… cela suffit à penser qu’il y a au moins un second-engendré… et que viennent ensuite tous les fils de Dieu… et de fait les saintes écritures parlent de « premiers-engendrés » qui est une expression au pluriel désignant ceux qui constituent une église des premiers-engendrés qui coexiste avec les anges et les esprits des justes accomplis : « Mais vous avez accédé vers le mont Sion et la cité de Dieu vivant, Jérusalem céleste, et les nombreux milliers d’anges, l’affluence, et l’église des premiers-engendrés, qui ont été coécrits dans les cieux, et Dieu le juge de toutes choses et les esprits des justes, qui sont accomplis, … » (Hébreux 12, 22-23 [22]).
Saint Pierre écrit à propos de ceux qui ont été choisis : « 1. Simon Pierre esclave et apôtre de Jésus-Christ à ceux, qui coégaux à nous ont été choisis […], afin que par celles-ci vous soyez produits consorts [23] de la nature divine,… [24] » (2 Pierre 1, 1-4).
Ajoutons encore que notre Seigneur Jésus est Agneau de Dieu selon (saint Jean 1, 29 et 36 : « Ecce agnus Dei,… ») et qu’il existe d’autres agneaux puisque Jésus, demande à saint Pierre de les paître « Pais mes agneaux » (saint Jean 21, 15 : « Pasce agnos meos »). De plus dans le livre de l’Apocalypse saint Jean écrit que l’Agneau à sept yeux qui sont sept esprits… : « Et j’ai vu au milieu du trône et des quatre animaux et au milieu des vieillards un Agneau se tenant debout comme occis, possédant sept cornes et sept yeux, qui sont sept esprits de Dieu mis sur toute la terre. [25]» (Apocalypse saint Jean 5, 6)… Alors si l’Agneau sont sept esprits de Dieu… l’Agneau ne semble pas seulement Jésus qui n’est pas sept esprits à Lui seul.
Et si les fils engendrés de Dieu sont nombreux, et constituent une église des premiers-engendrés selon ce que nous avons rappelé ci-dessus, il existe aussi plusieurs christs : le saint magister catholique enseigne qu’il existe plusieurs christs puisque la bible écrit : « Veuillez ne pas toucher mes christs… » (« Nolite tangere christos meos » Psaume 105 (104), 15 et 1 Chroniques 16, 22). Ces christs sont sans aucun doute les membres du Corps du Christ. Sans doute que bâtir la sainte Eglise du Christ sur saint Pierre est aussi la bâtir sur le Christ puisque notre Seigneur Jésus a renommé Simon en Pierre et que saint Paul écrit que « … ; mais la pierre était le Christ. [26]» (1 Corinthiens 10, 4).
Par Arnaud Barbey le 18 avril 2024
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[1] Traduit de la neuve vulgate canonique en (Livre de la Genèse 6, 2) « videntes filii Dei filias hominum quod essent pulchrae, acceperunt sibi uxores ex omnibus, quas elegerant. »
[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (2 Pierre 1, 2-4) : « ut per haec efficiamini divinae consortes naturae »).
[3] Traduit de la nova vulgata canonique en (Romains 8, 19) : « Nam exspectatio creaturae revelationem filiorum Dei exspectat; »
[4] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Psaume 110, 2-3) « 2. […] Dominus ex Sion : […] 3. in splendoribus sanctis, ex utero ante luciferum genui te. »
[5] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Colossiens 1, 15 ) : « primogenitus omnis creaturae »
[6] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (2 Pierre 1, 2-4) : « ut per haec efficiamini divinae consortes naturae »).
[7] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Livre de la Genèse 1, 26) : « Et ait Deus: “Faciamus hominem ad imaginem et similitudinem nostram; »
[8] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 1, 27) : « Et creavit Deus hominem ad imaginem suam ; ad imaginem Dei creavit illum ; masculum et feminam creavit eos.»
[9] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Romains 8, 29) « Nam, quos praescivit, et praedestinavit conformes fieri imaginis Filii eius, ut sit ipse primogenitus in multis fratribus ; »
[10] Traduit du latin canonique de Vatican II, en Lumen gentium, § 2 « Omnes autem electos Pater ante saecula “praescivit et praedestinavit conformes fieri imaginis Filii sui, ut sit ipse primogenitus in multis fratribus” (Rom 8,29). »
[11] Traduit de la nova vulgata “typique” en (évangile de saint Jean 10, 33-36) : « Responderunt ei Iudaei: “ De bono opere non lapidamus te sed de blasphemia, et quia tu, homo cum sis, facis teipsum Deum ”. 34 Respondit eis Iesus: “Nonne scriptum est in lege vestra: “Ego dixi: Dii estis?”. 35 Si illos dixit deos, ad quos sermo Dei factus est, et non potest solvi Scriptura, 36 quem Pater sanctificavit et misit in mundum, vos dicitis: “Blasphemas!”, quia dixi: Filius Dei sum? »
[12] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Psaume 82, 1 puis 6-7) : « Ego dixi : Dii estis, et filii Excelsi omnes. […] Deus stetit in concilio divino, in medio deorum iudicat. »
[13] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Colossiens 1, 15 ) : « primogenitus omnis creaturae »
[14] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Hébreux 1, 6) : « Cum autem iterum introducit primogenitum in orbem terrae, dicit : »
[15] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (1 Jean 5, 18) : « Scimus quoniam omnis, qui natus est ex Deo, non peccat, sed ille, qui genitus est ex Deo, conservat eum, et Malignus non tangit eum. ».
[16] Traduit de la neuve vulgate canonique en (Livre de la Genèse 20, 6) : « Et ego scio quod simplici corde feceris; et ideo custodivi te, ne peccares in me, et non dimisi, ut tangeres eam. »
[17] Source : site internet de la conférence des évêques de France à sa page : eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/369508-credo-symbole-de-nicee/
[18] Traduit du latin canonique du Symbole de la foi : « Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero ; genitum, non factum ; consubstantialem Patri ; » (Concile de Trente, session 3, Décret du symbole de la foi.), source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 19 (consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733).
[19] Traduit de la neuve vulgate latine “typique” en (Deutéronome 10, 17) : « quia Dominus Deus vester ipse est Deus deorum et Dominus dominantium »).
[20] Traduit de la neuve vulgate typique en (1 Cor 8, 5-6) : « 5 Nam et si sunt, qui dicantur dii sive in caelo sive in terra, si quidem sunt dii multi et domini multi, 6 nobis tamen unus Deus Pater, ex quo omnia et nos in illum, et unus Dominus Iesus Christus, per quem omnia et nos per ipsum. »
[21] MAGISTER : la vulgate latine est a proféré dans les disputations, les lectures et les discours publics : « Donc cette éminente autorité de la Vulgate ou si, comme ils affirment, maitresse elle a été statuée non à cause des raisons surtout critiques du Concile, mais plutôt à cause du légitime usage de celle-ci dans l’Eglise, eu à travers tant de déroulement des siècles ; par lequel usage certes est démontré la même (Ndlt : autorité), selon qu’a intelligé et intellige l’Eglise, dans les choses de la foi et des mœurs de toute erreur être absolument immune; ainsi pour que, par l’Eglise elle-même attestant et confirmant, elle puisse être proférée dans les disputations, les lectures et les discours publics en sureté et sans danger d’errer ; » (Pape Pie XII, Divino afflante Spiritu, chap. 2) extrait de la Lettre encyclique du Pape Pie XII sur les études bibliques, chapitre 2, traduit du latin canonique : « Haec igitur praecellens Vulgatae auctoritas seu, ut aiunt, authentia non ob criticas praesertim rationes a Concilio statuta est, sed ob illius potius legitimum in Ecclesiis usum, per tot saeculorum decursum habitum ; quo quidem usu demonstratur eamdem, prout intellexit et intellegit Ecclesia, in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem; ita ut, ipsa Ecclesia testante et confirmante, in disputationibus, lectionibus concionibusque tuto ac sine errandi periculo, proferri possit ; » (Pape Pie XII, Divino afflante Spiritu, chapitre 2) SOURCE :
— Actes du Siège Apostolique (Acta Apostolicae Sedis) N° 35 (1943) page 309), Pius PP. XII, Litterae Encyclicae, DE SACRORUM BIBLIORUM STUDIIS OPPORTUNE PROVEHENDIS, die 30 mensis Septembris 1943 : consultable sur internet sur le site du Vatican : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-35-1943-ocr.pdf
— site internet du Vatican : w2.vatican.va/content/pius-xii/la/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_19430930_divino-afflante-spiritu.html
[22] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Hébreux 12, 22-23) : « Sed accessistis ad Sion montem et civitatem Dei viventis, Ierusalem caelestem, et multa milia angelorum, frequentiam 23 et ecclesiam primogenitorum, qui conscripti sunt in caelis, et iudicem Deum omnium et spiritus iustorum, qui consummati sunt,… »
La vulgata sixto-clémentine écrit quant à elle assez différemment : « Mais vous avez accédé vers le mont Sion, et la cité de Dieu vivant, Jérusalem céleste, et l’affluence des nombreux milliers d’anges, et l’église des primitifs, qui ont été coécrits dans les cieux, et le juge de toutes choses Dieu, et les esprits des justes parfaits, … » Traduit de la vulgata sixto-clémentine canonique en (Hébreux 12, 22-23) : « 22 Sed accessistis ad Sion montem, et civitatem Dei viventis, Jerusalem cælestem, et multorum millium angelorum frequentiam, 23 et ecclesiam primitivorum, qui conscripti sunt in cælis, et judicem omnium Deum, et spiritus justorum perfectorum,… »
[23] — consorts signifie « les gens de même espèce. » selon sa signification usuelle, source : § A. 2. du dictionnaire français du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à la page : www.cnrtl.fr/definition/consort
— consorts signifie « qui partage le sort » source : fr.wiktionary.org/wiki/consort
[24] Voici ce passage en entier : « 1. Simon Pierre esclave et apôtre de Jésus-Christ à ceux, qui coégaux à nous ont été choisis la foi dans la justice de notre Dieu et sauveur Jésus-Christ : 2. grâce à vous aussi que la paix soit multipliée dans la cognition de Dieu et de Jésus notre Seigneur. 3. De quelle manière toutes choses pour nous de sa divine puissance donnée vers la vie et la piété à travers la cognition de lui, qui nous a appelé par propre gloire et puissance, 4. par lesquelles précieuses et très grandes à nous les promesses ont été données, afin que à travers celles-ci vous soyez effectués consorts (voir note (1) ci-dessous) de la nature divine, fuyant celle, laquelle dans le monde est dans la concupiscence, la corruption ; » Traduit de la neuve vulgate “typique” en (2 Pierre 1, 1-4) : « 1 Simon Petrus servus et apostolus Iesu Christi his, qui coaequalem nobis sortiti sunt fidem in iustitia Dei nostri et salvatoris Iesu Christi: 2 gratia vobis et pax multiplicetur in cognitione Dei et Iesu Domini nostri. 3 Quomodo omnia nobis divinae virtutis suae ad vitam et pietatem donatae per cognitionem eius, qui vocavit nos propria gloria et virtute, 4 per quae pretiosa et maxima nobis promissa donata sunt, ut per haec efficiamini divinae consortes naturae, fugientes eam, quae in mundo est in concupiscentia, corruptionem ; »
NOTE (1) :
— consorts signifie « les gens de même espèce. » selon sa signification usuelle, source : § A. 2. du dictionnaire français du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à la page : www.cnrtl.fr/definition/consort
— consorts signifie « qui partage le sort » source : fr.wiktionary.org/wiki/consort
[25] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Apocalyse de saint Jean 5, 6) : « Et vidi in medio throni et quattuor animalium et in medio seniorum Agnum stantem tamquam occisum, habentem cornua septem et oculos septem, qui sunt septem spiritus Dei missi in omnem terram. »
[26] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Corinthiens 10, 4) : « … ; petra autem erat Christus. »
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De l’art clérical de maquiller la bible à propos de sainte Marie-Madeleine et de notre Seigneur Jésus…
Dans la bible officielle catholique en latin, le rapport de proximité entre sainte Marie-Madeleine et notre Seigneur Jésus est maquillé par la traduction « liturgique » de nos évêques francophones dans leur bible officielle validée par eux-mêmes avant sa publication en 2013.
Car, concernant le passage bien connu où notre Seigneur Jésus va à l’encontre de sainte Marie-Madeleine pour la première fois après sa résurrection, la bible catholique authentique en latin… que nous traduisons ici, écrit :
« 16. Jésus lui dit : “Marie !”. Convertie celle-ci lui dit en Hébreu : “Rabbuni !” — ce qui est dit Maitre. 17. Jésus lui dit : “Dès maintenant ne veuille pas me tenir, pas encore en fait je suis monté vers le Père ; [1]» (Jean 20, 16-17).
Il faut savoir que ce verset (saint Jean 20, 17) a été révisé dans l’édition nova vulgata “typique” catholique de la vulgate latine promulguée en 1979 par le Pape saint Jean-Paul II, par rapport à l’ancienne édition « sixto-clémentine » de la vulgate latine qui écrivait à la place « Noli me tangere », à traduire par « ne veuille pas me toucher [2] » (saint Jean 20, 17).
Si on traduit et lit ce passage le plus objectivement possible, on lit que notre Seigneur Jésus appelle sainte Marie-Madeleine, que celle-ci est convertie au fait que c’est notre Seigneur Jésus qui lui parle et non le jardinier, elle l’a donc reconnu et l’appelle “Rabbuni”. Et qu’ensuite notre Seigneur lui demande à partir de maintenant de ne pas vouloir le tenir, en le touchant selon l’ancienne édition de la vulgate latine, qu’il n’est pas encore monté vers le Père.
Notre Seigneur Jésus lui demande à partir de maintenant de ne pas vouloir le tenir en le touchant, cela signifie qu’avant maintenant sainte Marie-Madeleine pouvait vouloir le tenir en le touchant, donc que Jésus lui permettait qu’elle le tienne en le touchant.
Il n’est pas certain que Marie-Madeleine tenait Jésus, et le touchait, à ce moment précis, mais cela signifie soit qu’elle le tenait en le touchant à ce moment, soit qu’elle avait l’habitude de le tenir en le touchant.
De fait sainte Marie-Madeleine ne pourra normalement plus tenir ainsi Jésus puisqu’il va monter vers le Père, donc en lui demandant « ne veuille pas me tenir », notre Seigneur Jésus lui demande d’accepter ce fait de ne plus pouvoir le tenir en le touchant, non en subissant la séparation, mais en le voulant par elle-même par sacrifice puisque c’est un bien pour l’humanité parce qu’il enverra alors le Paraclet selon (saint Jean 16, 7) : « Si en fait je ne serai pas parti, le Paraclet ne viendra pas vers vous ; mais si je serai parti, je mettrai lui vers vous. [3]» (saint Jean 16, 7).
Or la bible officielle liturgique de nos évêques francophones… écrit :
Nous avons mis en gras souligné les différences
avec notre traduction de la nova vulgata “typique” catholique.
« 16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. 17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. »
Mais pourquoi écrire « Ne me retiens pas » au lieu de « ne veuille pas me tenir » ? Il n’échappera à aucune personne habituée au parlé en français que les deux expressions « ne pas retenir Jésus » et « ne pas tenir Jésus » revêtent une signification possiblement très différente… Ecrire « Ne me retiens pas » peut avoir lieu au cours d’une conversation téléphonique à distance en vue d’abréger cette conversation… mais écrire « ne veuille pas me tenir » signifie presque certainement dans ce contexte que sainte Marie-Madeleine tenait Jésus physiquement, comme on dit par exemple tenir quelqu’un dans ses bras, et que Jésus lui demandait de bien vouloir ne plus le tenir.
Et pourquoi écrire « Jésus reprend : » au lieu de « Jésus lui dit : » ? Il peut paraître à certains lecteurs que notre Seigneur « reprend » Marie-Madeleine et leurs faire croire par ce mot que sainte Marie-Madeleine est en faute… car en français reprendre quelqu’un peut signifier aussi lui faire une observation à propos d’une erreur ou d’une faute.
Dans quel but donc nos évêques francophones ont-ils validé cette modification de la sainte parole de Dieu à propos des rapports de proximité entre sainte Marie-Madeleine et de notre Seigneur Jésus ? Evidemment parce que leur mentalité ne « colle » pas à la vérité évangélique, et qu’ils éprouvent le besoin de cacher ce qui est évangélique et se trouve en conflit avec leur échafaudage mental à propos de la sexualité entrevue comme quelque chose d’« impur » ce qui les pousse à valider dans leur « bible officielle liturgique » ce maquillage de la traduction du verset (saint Jean 20, 17) par rapport à la nova vulgata “typique” catholique qui est la bible authentique à employer dans la sainte Liturgie selon le saint Magister catholique.
L’édition nommée « bible officielle liturgique » validée avant sa publication en 2013 par l’ensemble de nos évêques francophones est donc ici en faute par rapport au saint magister biblique.
Pourquoi vouloir refuser un flirt entre sainte Marie-Madeleine et de notre Seigneur Jésus alors qu’il est connu que : « les fils de Dieu voyant que les filles des humains fussent belles, ont accepté pour soi des femme-uxors de toutes celles qu’ils avaient élues. [4] » (Genèse 6, 2) : le magister biblique enseigne donc très explicitement que les fils de Dieu ont accepté pour eux des filles des hommes comme femme-uxor ; nous ajoutons que dans la sainte bible l’uxor est une femme liée à soi dans l’éternité par grâce divine, contrairement à la femme-mulier [5]. Donc il est bibliquement donné à croire que Jésus-Christ, qui Lui-même fait partie des fils de Dieu, a accepté femme-uxor parmi les humaines, voire seulement accepté de prendre à terme… Il est d’ailleurs possible de comprendre (Jean 20, 17) en ce sens où sainte Marie-Madeleine et notre Seigneur Jésus se retrouverons plus tard. En effet le texte, dans notre traduction écrit : « 17. Jésus lui dit : “Dès maintenant ne veuille pas me tenir, pas encore en fait je suis monté vers le Père ; [6]» (Jean 20, 16-17)… : on peut interpréter que Jésus est déjà monté vers le Père, et que s’il dit « “Dès maintenant ne veuille pas me tenir, pas encore… » cela signifie que dès maintenant Marie-Madeleine veuille ne pas le tenir, et le « pas encore » qu’elle pourra le tenir plus tard. Notre Seigneur dit à sainte Marie-Madeleine qu’il est déjà monté vers le Père, qu’en ce moment certes il est avec elle « sur terre », mais qu’il va remonter sous peu vers le Père et qu’elle accepte qu’ils soient séparés en lui demandant dès maintenant qu’elle ne veuille pas le tenir… le tenir oui mais « pas encore »… En langage parlé c’est ainsi qu’on le dirait de même aujourd’hui… “ne me tient pas, pas encore”… puis ensuite notre Seigneur ajoute « en fait je suis monté vers le Père ; ». Il est vrai qu’on peut comprendre aussi que notre Seigneur Jésus lui demande de ne pas le tenir car il faut maintenant qu’il monte vers le Père parce qu’il ne l’a pas encore fait, et donc il n’a pas le temps de demeurer plus longtemps avec sainte Marie-Madeleine.
rabbuni et rabboni versus rabbouni…
De plus Marie-Madeleine à partir du moment où elle reconnait Jésus l’appelle “Rabbuni”… Or dans la même bible les disciples hommes de notre Seigneur ne l’appelle pas “Rabbuni” mais “Rabbi“, par exemple dans le même évangile de saint Jean, quand ses disciples l’appellent pour venir à table, ils appellent « “Rabbi, mange” [7]»… Donc “Rabbuni”, comme beaucoup le disent sur internet, est peut-être un diminutif affectueux de “Rabbi“, que d’ailleurs sainte Marie-Madeleine est seule à employer dans toute la bible… sauf si on considère que le mot employé par l’aveugle Bartimée, “Rabboni” en (saint Marc 10, 51) avec un « o » et non un « u », est le même mot. Mais, en vue sans doute toujours de maquiller la particularité du rapport entre sainte Marie-Madeleine et notre Seigneur Jésus exprimée dans ce passage (Jean 20, 16-17), la traduction biblique de nos évêques francophones a gommé cette particularité du terme “Rabbuni” utilisé seulement (littéralement) par Marie-Madeleine dans le texte “typique” catholique en latin… en inventant un nom unique « Rabbouni » qui associe le « u » de “Rabbuni” avec le « o » de “Rabboni” employé dans la bouche de l’aveugle Bartimée (saint Marc 10, 51)…
Certes cette différentiation ici de ce « u » et de ce « o » peut paraitre chicaneuse… mais nous vous assurons qu’il vaut mieux être vétilleux dans la recherche de compréhension des saintes écritures… que d’en maquiller volontairement la signification… le lecteur va comprendre pourquoi :
Car il faut ajouter que le texte même de la sainte Bible écrit « “Rabbuni !” — ce qui est dit Maitre. », Maitre n’étant certes pas un diminutif… mais la sainte Bible écrit de plus : « “Rabbi — ce qui est dit interpréter Maitre — … [8]» (saint Jean 1, 38)… ce qui prouve que saint Jean qui écrit ce passage ne connait pas le sens exact de “Rabbi“… donc très vraisemblablement, de même il ne connait pas la signification de “Rabbuni” car il écrit que ce mot est dit être Maitre, or ce qui est dit être n’est pas nécessairement la véritable traduction. Saint Jean l’évangéliste ne connait pas donc le sens exact de “Rabbi“, d’autant plus que, quand un passage évangélique veut signifier une traduction exacte, il n’écrit pas « ce qui est dit interpréter » mais « ceci est », comme dans l’exemple suivant : «“Eli, Eli, lema sabacthani ?”, ceci est :”mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu délaissé ?” [9]» (Marc 15, 34).
Alors quand saint Jean écrit « “Rabbuni !” — ce qui est dit Maitre. »… cela n’empêche nullement qu’en réalité “Rabbuni” pourrait bien être un diminutif affectueux, ou plus vraisemblablement amical de “Rabbi” du fait qu’il serait possiblement aussi utilisé pour appeler notre Seigneur Jésus par l’aveugle Bartimée en (saint Marc 10, 51).
Il reste que l’idée du diminutif est majoritaire dans la doxa franco-catholique puisque la conférence des évêques de France s’évertue, tout en le reconnaissant, à en maquiller le sens amical voir affectueux… en effet sa définition du mot Rabbouni introduit une ambiguïté telle avec le mot Rabbi,qu’il est possible de comprendre que Rabbouni, et non Rabbi, serait : « une appellation respectueuse que les Juifs décernaient à leurs chefs spirituels. [10]»… désolé de chicaner… mais au total cela fait une belle somme de « petites choses » qui œuvrent toutes dans un sens cohérent pour évacuer une possible relation plus qu’amicale entre sainte Marie-Madeleine et notre Seigneur Jésus… En effet la définition de Rabbouni par la conférence des évêques de France peut être entendue comme forçant l’expression de sainte Marie-Madeleine envers Jésus à « une appellation respectueuse que les Juifs décernaient à leurs chefs spirituels. »…
retournée versus convertie…
Ajoutons, même si cela peut faussement paraitre trop pointilleux à certains, qu’il était incohérent avec le contexte d’écrire dans ce même passage de la « bible officielle liturgique » au verset 16 « retournée » dans un sens local, et non « S’étant retournée », car sainte Marie-Madeleine avait déjà aperçu Jésus, s’était déjà tournée vers lui sans le reconnaitre au verset 14 « elle se retourna [11]», et il était en train de lui parler. Alors pour sortir de cette incohérence et ne pas donner à croire que sainte Marie-Madeleine se serait retournée deux fois sans que le texte nous dise que Jésus serait passé de l’autre côté d’elle, la traduction de nos évêques a ajouté un participe présent réfléchi « S’étant » inexistant dans le texte latin “typique”. D’ailleurs selon le texte latin typique il n’existe aussi pas de préfixe “re” de « retournée » mais le préfixe “con” du latin « conversa ». Alors pour rester le plus fidèle possible au texte latin “typique”, nous avons traduit le latin « conversa » par « convertie » qui est la traduction la plus littérale, et qui est conforme aux autres emplois suivants de ce même verbe dans la sainte bible, et exprime selon le contexte biblique “typique” que sainte Marie-Madeleine est convertie au fait que c’est notre Seigneur Jésus qui lui parle et non le jardinier :
― par exemple : « la colère du Seigneur en miséricorde convertie [12]» (2 Livre des Maccabée 8, 5).
― ou encore cette sainte parole de l’apôtre saint Pierre : « Alors soyez pénitents et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés,… » (Livre des Actes des Apôtres 3, 19 [13]).
Nous avons profité de ce passage pour montrer que la non fidélité au texte latin “typique” peut souvent changer totalement la signification de la sainte parole de Dieu, dans ce cas faire comprendre que sainte Marie-Madeleine se retourne sur elle-même physiquement, alors que plus vraisemblablement la bible signifie en contexte que sainte Marie-Madeleine est mentalement convertie de ne pas reconnaitre Jésus qui lui parlait au verset 14, à sa reconnaissance au verset 16.
Par Arnaud Barbey le 05 avril 2024
marie-madeleine et jésus – marie de magdala – la vérité sur marie-madeleine – Jésus – marie-madeleine dans la bible
[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jean 20, 16-17) : « 16 Dicit ei Iesus : “Maria !”. Conversa illa dicit ei Hebraice : “Rabbuni !” — quod dicitur Magister. 17 Dicit ei Iesus : “Iam noli me tenere, nondum enim ascendi ad Patrem ; »
[2] Traduit de la vulgate sixto-clémentine en (Jean 20, 17) : « Dicit ei Jesus : Noli me tangere, nondum enim ascendi ad Patrem meum : » SOURCES : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592, année de sa première publication, et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :
– Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita
– Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.
[3] Traduit de la nova vulgata canonique en (saint Jean 16, 7) : « Si enim non abiero, Paraclitus non veniet ad vos ; si autem abiero, mittam eum ad vos. ».
[4] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 6, 2) « videntes filii Dei filias hominum quod essent pulchrae, acceperunt sibi uxores ex omnibus, quas elegerant. »
[5] Nous donnons les références entre « femme-mulier » et « femme-uxor » dans le saint magister biblique dans notre petit article à cette adresse sur le même blog : Femmes ?… uxor ou mulier ?…
[6] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jean 20, 16-17) : « 16 Dicit ei Iesus : “Maria !”. Conversa illa dicit ei Hebraice : “Rabbuni !” — quod dicitur Magister. 17 Dicit ei Iesus : “Iam noli me tenere, nondum enim ascendi ad Patrem ; »
[7] Note de traduction : il est plus juste de traduire littéralement par « “Rabbi, manduque” » du verbe « manduquer », plutôt que par « “Rabbi, mange” »…. Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jean 4, 31) : « Interea rogabant eum discipuli dicentes: “Rabbi, manduca”. »
[8] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Jean 1, 38) « … : “Rabbi — quod dicitur interpretatum Magister — ubi manes ?”. »
[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Marc 15, 34) : « Eli, Eli, lema sabacthani ?”, hoc est : “Deus meus, Deus meus, ut quid dereliquisti me ?”»
[10] Le glossaire publié sur le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France, donne au 4 avril 2024 la définition suivante du mot rabbouni : « Ce mot est traduit par Maître dans l’évangile, (Jean 20,16), mais Rabbouni est en réalité un diminutif de « Rabbi », mot hébreu signifiant le « docteur », le « Maître » ou « celui qui enseigne ». (Jean 1,38). C’était une appellation respectueuse que les Juifs décernaient à leurs chefs spirituels. Lorsque « Rabbi » est employé pour désigner un groupe de personnes, il qualifie des scribes ou des docteurs de la Loi. (Mt 23,7) » SOURCE : eglise.catholique.fr/glossaire/rabbouni/
[11] La bible officielle liturgique de nos évêques francophones écrit tout ce passage ainsi : « 14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. ».
[12] Traduit de la nova vulgata canonique en (2 Livre des Maccabée 8, 5) : « ira Domini in misericordiam conversa. »
[13] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »
Ce qu’un chrétien devrait aimer entendre à propos du “pardon”…
⚠ Attention : cet article long est possiblement intolérable pour les grands pécheurs pas à la ligne…
Le psaume dit : « J’ai concupiscé ton salut, Seigneur, et ta loi est ma délectation. [1]» (Psaume 119 (118), 174)…
On peut comprendre par ce verset du psaume que pour celui qui a désiré fortement son salut, la loi de Dieu est devenu sa délectation… La loi de Dieu est faite pour les pécheurs et non pour les justes selon saint Paul (1 Timothée 1, 9)… mais le juste dilectionne la loi qui est aussi faite pour le protéger des pécheurs…
Table des matières
ꟷ Rémission ou démission…
ꟷ Rémission
ꟷ Rémission des péchés dans l’ancien testament
ꟷ Pouvoir de remettre, pouvoir de retenir
ꟷ Pouvoir de démettre
ꟷ Rétention ?
ꟷ Salut personnel
ꟷ Alors donc la parole de notre Pape…
ꟷ Enfers et rémissions…
ꟷ Sans rémission… ?
Rémission ou démission…
Table des matières
L’autre jour j’allais prendre des nouvelles sur son blog facebook de Guy Pagès qui se fait appeler « abbé »[2], depuis que la veille il m’eut rayé de ceux qui ont le devoir de s’exprimer sur son blog en me retirant la possibilité d’y écrire des commentaires… Guy Pagès y reprenais gravement notre Pape sur youtube, comme semble-t-il habituellement. Il m’apprit alors sur cette vidéo intitulée Pardonner toujours ? une nouvelle parole attribuée à notre Pape (?) qui m’a à priori véritablement traumatisé (une fois de plus…), avec comme décor un pape François choisi sans aménité en arrêt sur film… en molosse grincheux.
Le problème soulevé ici par Guy Pagès est que notre Pape aurait demandé dernièrement aux prêtres, dans le cadre d’une confession, de « Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. [3]», or, explique Guy Pagès : « … en (Jean 20, 21-23) Jésus donne aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés et de les retenir… ».
J’avais déjà l’avantage de savoir que le mot employé en cette occurrence attribuée au pape (?), le pardon… est un mot que les gens emploient en général dans notre francophonie à la place indistinctement des « mots canoniques » démission ou rémission… deux mots que les gens confondent entre eux jusqu’à les rendre faussement synonymes du fait que l’un signifie exactement le contraire de l’autre !…
Pourtant si on vous demande de remettre l’église au milieu du village… vous allez comprendre sans aucun problème que l’église n’y est plus et qu’il faut l’y replacer. Si votre maman vous demande de remettre le couvert et ensuite de le démettre, vous allez comprendre sans aucun problème qu’il faut mettre à nouveau le couvert et ensuite l’enlever… Si quelqu’un vous dit qu’il s’est démis une vertèbre, vous allez comprendre sans aucun problème que la vertèbre a été délogée de sa place… et vous allez lui conseiller qu’il aille se la faire remettre en place par un praticien… MAIS si votre curé vous remet vos péchés vous allez comprendre au contraire qu’il vous les démet !… c’est donc en vérité que beaucoup parlent en ce sens de « schizophrénie » à propos des catholiques. En réalité il s’agit ici d’une véritable perversion de sens en son sens premier de retournement, d’inversement de sens. L’étymologie du verbe pardonner est de « donner par » ou plutôt de « donner à travers » dont la signification est équivalente à la signification de remettre. Et pardonner signifie étymologiquement quasiment le contraire de retenir, et pardonner signifie étymologiquement l’exact contraire de démettre.
Lisez donc le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France pour remarquer cette même perversion de sens, car leur définition de la rémission des péchés est assimilée au pardon[4], et ensuite très malheureusement, dans leur définition du pardon, le pardon est assimilé à tenir une offense pour non avenue, ainsi qu’à la démission des péchés par les références bibliques données dans cette même définition[5] :
Ainsi la rémission des péchés est rendue synonyme de démission des péchés sur le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France ! En effet leur définition du pardon cite que le pardon fait partie de la prière du Notre Père en (Mathieu 6. 9-13), alors que la sainte bible nova vulgata “typique” catholique y enseigne uniquement la démission des dûs et des péchés (et de même en saint Luc 11, 4). Leur définition du pardon cite, toujours en référence au pardon, la pécheresse en (Luc 7 ; 36-50) dont tous ses péchés sont remis par notre Seigneur, ainsi que notre Seigneur Jésus sur la Croix en (Luc 23 ; 34) demandant à son Père de démettre à ces bourreaux (lire plus loin…)…
Donc en référence au pardon nos évêques de France donnent indifféremment la rémission des péchés et la démission des péchés !…
Notons que leur définition du pardon cite encore la parabole de l’enfant prodigue en (Luc 15, 11-32) bien que ce passage ne mentionne aucune rémission ni aucune démission de péchés. Ajoutons que le père de « l’enfant prodigue » n’a en fait pas lui-même de péché à démettre à son fils, car le fils n’a pas péché envers son père, il l’a peut-être offensé, ou lui a fait mal intérieurement du fait d’avoir dilapidé l’héritage qui provenaient du père mais appartenaient alors au fils, mais le texte précise que le fils prodigue a péché au ciel et devant son père… mais pas envers son père : « peccavi in caelum et coram te » (Luc 15, 18).
Saint Paul avait prophétisé des discours pervers du clergé après avoir convoqué les presbytres de l’église d’Ephèse (Actes 20, 17) en disant aux épiscopes (Actes 20, 28) : « Faites attention à vous et au troupeau tout entier, sur lequel l’Esprit Saint vous a placé épiscopes, pour paître l’église de Dieu, qu’il a acquise par son sang. Moi je sais qu’entreront après ma discession (Ndlt : départ) des loups pesants en[6] vous n’épargnant pas le troupeau ; et de vous à cause d’eux-mêmes surgiront des hommes (Ndlt : au masculin) parlant de choses perverses, pour qu’ils abstraient les disciples derrière eux. [7]» (Actes des Apôtres 20, 28-30). Veuillez bien comprendre qu’il n’est pas signifié ici dans les Actes des Apôtres que des épiscopes seraient des pervers, mais que leurs discours sont pervers… Donc parmi nos épiscopes se trouvent des hommes aux discours pervers en vue de détourner de la vérité les disciples. Des discours pervers, c’est-à-dire des discours qui inversent les valeurs évangéliques comme par exemple ici dans leur définition du pardon (lire un peu plus haut) publiée à tous sur le site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France.
Rémission
Table des matières
En réalité la rémission est pour Dieu une manière de châtier, c’est-à-dire de rendre chaste, en donnant du temps en un lieu, dans le but que le pécheur dont un de ses péchés est remis trouve le moyen, aidé de la grâce de pénitence, de corriger son comportement mauvais : « 19 Mais tu as enseigné à ton peuple à travers de telles choses à cause de l’œuvre, qu’il faut juste être humains, et tu as fait tes fils dépendants d’une bonne espérance, parce que tu donnes sur les péchés la pénitence. 20 Si en fait les inamicaux de tes esclaves et les dûs à la mort autant tu as châtié (Ndlt : rendre chaste) par attention et par rémission donnant le temps et le lieu, par lesquels qu’ils pussent être mutés de la malice[8], 21 avec combien de diligence as-tu jugé tes fils, aux parents desquels tu as donné les jurements et les conventions des promesses des biens ! [9]» (Livre de la Sagesse 12, 19-21). En italien, au « pays des papes »… la rémission signifie un report [10]… ce report est ce temps de pénitence accordé par miséricorde pour donner une occasion terrestre aux pécheurs d’effectuer suffisamment ce travail sur eux-mêmes par lequel « ils pussent être mutés de la malice », nous allons voir ci-après le report en lui-même semble celui de la punition divine due normalement pour un péché.
On notera en plus au verset (Sagesse 12, 19) ci-dessus que la pénitence est cause d’espérance : la raison est que la pénitence est moyen d’effacer les péchés selon saint Pierre (lire plus loin), et que la contrition (tristesse…) transforme la pénitence en salut stable selon saint Paul (lire plus loin encore…).
De plus, selon la célèbre annonciation de la mission du Christ par le prophète saint Isaïe, on suppute que ce temps de rémission est un délai accordé par miséricorde jusqu’au « … jour de vengeance de notre Dieu ; » : « L’Esprit du Seigneur Dieu sur moi, ce par quoi m’aura oint le Seigneur ; à annoncer une joyeuse mansuétude il m’a mis, pour que je guérisse les cœurs contrits et prêche aux captifs la libération et aux fermés l’ouverture ; pour que je prêche un temps placable (Ndlt : c’est-à-dire le contraire d’implacable) par le Seigneur et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour que je consolasse tous ceux gémissants, pour que j’établisse Sion pour les gémissants et que je leur donne la couronne pour la cendre, l’huile de joie pour le chagrin, le manteau de louange pour l’esprit d’affliction. [11]» (Isaïe 61, 1-3). Annonce de vengeance (envers les impénitents) par le prophète saint Isaïe à laquelle notre Seigneur Jésus fait référence en saint Luc comme étant un jour de rétribution…, et de plus, là où le prophète Isaïe donne comme mission de prêcher aux captif la libération, notre Seigneur parle de prêcher aux captif la rémission, ce qui donne à croire que la rémission est une libération temporaire de la vengeance, ou de la punition (?), jusqu’au jour de vengeance de notre Dieu : «18 L’Esprit du Seigneur sur moi : à cause de quoi il m’a oint, à évangéliser les pauvres il m’a mis, à assainir les contrits de cœur, 19 à prêcher aux captifs la rémission, et aux aveugles la vue, à démettre les brisés en rémission, à prêcher une année du Seigneur à accepter, et un jour de rétribution. [12]» (saint Luc 4, 18-19) traduit de l’ancienne édition d’avant 1979 de la vulgate ; quant à l’actuelle édition de la vulgate, la nova vulgata “typique” catholique, elle n’écrit que partiellement ce qu’écrit son ancienne édition avant 1979 : « 18 “L’Esprit du Seigneur sur moi ; à cause de quoi il m’a oint à évangéliser les pauvres, il m’a mis à prêcher aux captifs la rémission et aux aveugles la vue, à démettre les brisés en rémission, 19 à prêcher une année du Seigneur à accepter”. [13]» (saint Luc 4, 18-19) traduit de la nouvelle édition de 1979 de la vulgate. L’expression « démettre les brisés en rémission,… » venant de la lecture du Livre d’Isaïe par notre Seigneur dans l’évangile de saint Luc ci-dessus, montre avec évidence que si il y a rémission, la démission est ici faite après une rémission puisque la démission est faite aux « brisés en rémission », c’est-à-dire « aux brisés » auxquels une période de rémission a été donnée par miséricorde par un disciple de notre Seigneur Jésus-Christ.
Ci-dessus en (Luc 4, 19), l’« année du Seigneur à accepter » est le pendant du saint prophète Isaïe quand il annonce prophétiquement : « un temps placable (Ndlt : c’est-à-dire le contraire d’implacable) par le Seigneur »… Malheureusement au sujet de ce très célèbre passage, la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque retire toute référence à la rémission ou la démission des péchés, en réinventant ainsi ce très célèbre passage en (Luc 4, 18-19) : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »
Ce qu’il faut accepter est donc, si on s’en tient rigoureusement à l’ordination des mots entre la prophétie de saint Isaïe et sa lecture par notre Seigneur Jésus dans la synagogue de Nazareth, est une année placable du Seigneur à accepter, c’est-à-dire le contraire d’implacable. Et, étant donné que pour Dieu mille ans sont comme un jour… nous écrit saint Pierre en (2 Pierre 3, 8), cette « année » est très vraisemblablement une très longue période au sein de laquelle nous nous trouvons actuellement en 2024… période non implacable du Seigneur dont on comprend que c’est d’elle que saint Pierre parle ainsi : « « Une chose vraiment que celle-ci ne vous soit pas cachée, très chers, qu’un jour auprès du Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne retarde pas la promesse, comme certains estiment la lenteur, mais patiemment il agit en vous ne voulant pas quelques-uns à périr, mais tous vers la pénitence revenir. [14]» (2 Pierre 3, 8-9). Cette année du Seigneur non implacable est à accepter, évidemment pas par les pécheurs impénitents… mais par les justes qui souffrent de leurs persécutions… et qui proposent, à l’instar des deux frères disciples « fils du tonnerre » (saint Marc 3, 17) de faire consumer par le feu du ciel une ville qui n’avait pas voulu les recevoir « parce que leur apparence était allant à Jérusalem [15] » (saint Luc 9, 53)… ce pourquoi notre Seigneur Jésus en se retournant, a engueulé [16] ces deux apôtres.
Cette vraisemblablement (?) longue période d’une « année » placable du Seigneur à accepter, c’est-à-dire le contraire d’implacable, nous y sommes apparemment depuis l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ en Palestine, puisque de fait les condamnations prescrites dans la loi de Moïse ne sont pas ou plus appliquées…
Dans les écrits du nouveau testament, la rémission des péchés apparaît comme un état préexistant dans lequel œuvrent 1) le don de la science du salut, ainsi que 2) le sang du nouveau testament, ainsi que 3) la pénitence, ainsi que 4) le baptême « dans le nom de Jésus-Christ » :
1. ― Le don de la science du salut : dans le « Cantique de Zacharie » à propos de saint Jean-Baptiste : « 76 Et toi, enfant, prophète du Très-haut tu seras appelé : tu iras devant en fait, devant la face du Seigneur parer ses voies, 77 à donner la science du salut à son peuple dans la rémission des péchés de ceux-ci, 78 à travers les viscères de la miséricorde de notre Dieu, dans lesquelles il nous visitera se levant du haut, 79 illuminer ceux, qui siègent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, à diriger nos pieds dans la voie de paix”. [17]» (saint Luc 1, 76-79). Notons que la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit faussement (Luc 1, 77) ainsi : « pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,… », en vue que nous croyions que le salut est donné par les disciples de Jésus-Christ par leur pouvoir de rémission des péchés en cachant que ce n’est pas le salut qui est donné dans la rémission mais un délai de pénitence, ainsi que la science du salut, c’est-à-dire le moyen d’avoir le salut qui est donné par exemple dans l’absolution, ce qui signifie « solution venant de »… qui donne au pécheur la solution venant de son cas particulier en tant que pécheur, c’est-à-dire la manière de faire pénitence adaptée particulièrement à son cas.
2. ― Le don du Sang de notre Seigneur Jésus dans la sainte Eucharistie : « “Buvez de celui-ci tous : 28 celui-ci est en fait mon sang du nouveau testament, qui pour de nombreux est répandu dans la rémission des péchés. [18]» (saint Mathieu 26, 27-28). Notons que la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit ainsi : « « Buvez-en tous, 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. ». Malheureusement, écrire « en rémission » au lieu de « dans la rémission » introduit une confusion suffisante pour que nous croyions que le sang est versé en vue de la rémission, et non qu’il est versé dans le cadre de la rémission. Ceci étant ajouté par le lecteur sous-informé, au fait que nos clercs donnent à croire habituellement en les assimilant à tort, que la rémission des péchés est équivalente à la démission des péchés…, cette mauvaise traduction donne alors ici à croire, ce que ce verset (saint Mathieu 26, 28) n’enseigne pas, que le sang de notre Seigneur est versé pour la démission des péchés, alors qu’il n’est même pas répandu pour la rémission des péché mais dans la rémission des péchés… A ceux qui malgré le texte catholique de la sainte vulgate en restent toujours à vouloir croire à tort que le sang eucharistique est répandu pour la rémission des péchés… voici un canon du saint Concile de Trente qui anathémise celui qui aura dit que le fruit particulier de la sanctissime eucharistie est la rémission des péchés… : « V. Si quelqu’un aura dit, ou le fruit particulier de la sanctissime eucharistie être la rémission des péchés, ou d’elle ne fait pas provenir les autres, qu’il soit anathème. [19]» (saint Concile de Trente, session 13, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie, canon V). Alors selon (Mathieu 26, 27-28) de la nova vulgata “typique” catholique, le sang du nouveau testament n’est pas répandu pour la rémission des péchés… ce qui est équivalent à écrire que la rémission des péchés n’est pas la conséquence du don du sang de notre Seigneur Jésus-Christ, mais la rémission des péchés précède Son don du Sang et en constitue le cadre dans lequel le Sang du nouveau testament opère. De fait la possibilité de rémission des péchés est présente aussi dans l’ancien testament comme nous le montrons au chapitre qui suit, ce n’est donc pas le sang du nouveau testament qui permet la rémission des péchés.
Ajoutons encore que ce texte catholique ne parle pas ici d’une « Alliance » qui est le fait de deux partis au moins qui se sont mis d’accord entre eux…, mais d’un « nouveau testament » qui est le fait d’un unique testamentaire sans qu’il ait à demander son avis à ceux pour lesquels il fait un testament !…
3. ― La pénitence : car le Seigneur envoie ses disciples prêcher « en son nom la pénitence dans la rémission des péchés » selon (saint Luc 24, 47) : « …, et praedicari in nomine eius paenitentiam in remissionem peccatorum in omnes gentes, ... »), c’est-à-dire prêcher en son nom afin que soit agies les pénitences pendant le délai de la rémission accordée par les disciples du Christ.
Malheureusement la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit ainsi : « … que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés,… », formulation qui travestit le texte catholique pour que nous croyions qu’il suffit de la conversion pour démettre les péchés… alors qu’il ne s’agit pas du tout de conversion mais de pénitence, et pas du tout en vue du pardon que le peuple catholique francophone à cause de nos clercs confond avec la démission des péchés, mais qu’il s’agit de la pénitence dans un état préexistant de rémission, c’est-à-dire un état préexistant dans lequel des péchés ont été remis, c’est-à-dire pour lesquels un délai de pénitence a été accordé.
4. ― Le baptême dans le nom de Jésus-Christ : « Pierre en vérité à ceux-ci : “La pénitence, dit-il, agissez, et que soit baptisé chacun de vous dans le nom de Jésus-Christ dans la rémission de vos péchés, et vous accepterez le don du Saint Esprit ; [20]» (Actes des Apôtres 2, 38). Ce verset montre que la rémission des péchés doit être effective avant le baptême dans le nom de Jésus-Christ.
Malheureusement la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque traduit ainsi : « Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. », formulation qui travestit le texte catholique pour que nous croyions qu’il s’agit de conversion quand il s’agit de pénitence selon le texte catholique…, et qu’après la conversion au lieu de la pénitence… qu’il suffit du baptême pour pardonner les péchés… pardon que nos évêques français assimilent finalement à la démission des péchés (relire notre note n° [5]). Alors qu’il ne s’agit pas du tout de baptême qui pardonne/démet les péchés, mais de baptême « dans la rémission de vos péchés » c’est-à-dire dans un état préexistant de rémission, c’est-à-dire un baptême dans un état préexistant dans lequel les péchés ont été remis, c’est-à-dire pour lesquels un délai de pénitence a été accordé. Ainsi concernant le baptême dans le nom de Jésus-Christ selon (Actes des Apôtres 2, 38)… ce n’est donc pas du tout le baptême dans le nom de Jésus-Christ qui donne la rémission des péchés… encore moins qui donnerait la démission des péchés !… mais la rémission des péchés précède le baptême dans le nom de Jésus-Christ et en constitue le cadre dans lequel ce baptême opère.
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Répétons à tous ceux qui croient, malgré ce qui est enseigné ci-dessus dans la sainte vulgate catholique en (Mathieu 26, 27-28), que le sang eucharistique est répandu pour la rémission des péchés… que le saint Concile de Trente anathémise celui qui aura dit que le fruit particulier de la sanctissime eucharistie est la rémission des péchés… : « V. Si quelqu’un aura dit, ou le fruit particulier de la sanctissime eucharistie être la rémission des péchés, ou d’elle ne fait pas provenir les autres, qu’il soit anathème. [21]» (saint Concile de Trente, session 13, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie, canon V).
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Aujourd’hui cette perversion des signifiés chrétiens des termes rémission et démission dont nous parlons ci-dessus, vise évidement l’empêchement du salut personnel, et de plus est souvent assortie « sur les ondes » d’une injonction aux victimes au « devoir » de pardonner à leurs pécheurs, alors que le pardon est en réalité à assimiler à la rémission et que les victimes n’ont pas le pouvoir de remettre les péchés, c’est-à-dire de les pardonner, mais seulement de démettre les péchés existants envers elles-mêmes. Ajoutons encore que démettre un péché est différent de l’effacer, comme en parle saint Pierre (lire plus loin), car un péché démis peut être remis par un disciple de notre Seigneur Jésus.
La conséquence de cette grave dérive dogmatique aujourd’hui dans le contexte général actuel dans l’église de France, a été dévoilée au grand jour tout particulièrement ces dernières années à propos d’abus sexuels ou de pouvoir commis par des membres de l’église catholique : cette grave dérive dogmatique entraine l’étouffement des plaintes des victimes, victimes auxquelles on susurre de se taire et de « pardonner », en voulant signifier démettre…, sans participation des auteurs d’abus… alors que la démission des péchés, est à donner par une victime à la condition de la pénitence agie de la manière évangélique suivante par le pécheur : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Il me peine (Ndlt : littéralement « (la conséquence de la faute) me pénitencie »)“, tu démettras à celui-ci. » (saint Luc 17, 3-4 [22])…
D’ailleurs qui n’a pas remarqué, mis à part les moins âgés…, à propos de cette injonction « moderne » aux victimes de pardonner, injonction inique qui cherche à culpabiliser les victimes en laissant exempts de tous devoirs évangéliques de pénitence personnelle les pécheurs… que le “sacrement de pénitence” qui ainsi formulé est la dénomination complète canonique de cette grâce Christique, a « évolué » depuis quelques dizaines d’années en cette formulation non complète de “sacrement de confession”… qui n’oblige plus à la réparation par le fautif, mais seulement à l’aveu de ses fautes… puis a encore « évolué » en simple “sacrement de réconciliation” qui ne parle plus du tout du fautif et oblige seulement la victime à pardonner !…
Aujourd’hui il y a perversion française des signifiés chrétiens des termes rémission et démission… les évangiles rapportent déjà que notre Seigneur traitait de « génération incrédule et perverse » ses propres apôtres parce ceux-ci ne pouvaient pas guérir un lunatique qui « mal pâtit » (saint Mathieu 17, 15 puis 17 : « quia lunaticus est et male patitur; … … “O generatio incredula et perversa, …» [23]).
Rémission des péchés dans l’ancien testament
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Saint Paul enseigne en (Colossiens 1, 13) que nous avons dans le Fils du Père la rédemption, la rémission des péchés [24]. Précisons que le baptême par saint Jean-Baptiste, est aussi un baptême pour la pénitence dans la rémission des péchés : « …, 4 a été Jean Baptiste dans le désert prêchant le baptême de pénitence dans la rémission des péchés. [25]» (saint Marc 1, 4). Ce qui assure qu’une possibilité de la rémission des péchés existe avant la mission terrestre de notre Seigneur Jésus. En effet la rémission des péchés, bien que beaucoup moins mentionnée dans l’ancien testament, y est présente comme nous l’avons vu au début du chapitre précédent en (Livre de la Sagesse 12, 19-20), et aussi dans deux psaumes, dont au (Psaume 32 (31)) de David : « 1. De David. Maskil. Béat, à qui a été remis l’iniquité, et à recouvrir/recouvert/ est le péché. […] 5. J’ai dit : “Je confesserai en face par moi mon iniquité au Seigneur” Et toi tu as remis l’impiété de mon péché. [26]» (Psaume 32 (31), 1 puis 5). Comment comprendre droitement ces deux versets de ce psaume ?
― au verset 1 : « Béat, à qui a été remis l’iniquité » : une iniquité est un péché selon saint Jean dans sa première lettre : « : et peccatum est iniquitas. » (1 Jean 3, 4), et un péché est remis par l’intermédiaire d’un disciple de Jésus-Christ du fait que c’est à eux qu’il a donné pouvoir de remettre et retenir les péchés.
― au verset 1 : « Béat, à qui … à recouvrir/recouvert/ est le péché. » : on peut croire selon le Livre de la Sagesse qu’un péché à recouvrir est tout simplement un péché à dissimuler grâce à sa pénitence : « … ; et tu dissimules les péchés des humains à cause de la pénitence. [27]» (Livre de la Sagesse 11, 23), mais malheureusement au sujet de ce verset la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par nos évêques francophones de l’époque en dévoie la signification jusqu’à la totale perversion en écrivant « Tu fermes les yeux sur leurs péchés, pour qu’ils se convertissent. ».
― au verset 5 : le pécheur confesse son péché au Seigneur et pas à un humain comme le demande saint Jacques dans le nouveau testament (Jacques 5, 16 [28]), et alors le Seigneur ne lui a pas remis son péché mais l’impiété de son péché… : « tu as remis l’impiété de mon péché. »
Pouvoir de remettre, pouvoir de retenir
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La sainte bible enseigne que ce sont les disciples du Christ qui ont le pouvoir de remettre et retenir les péchés (Jean 20, 18-23), en effet il s’agit bien des disciples selon la nova vulgata “typique” catholique qui écrit en (Jean 20, 18-23) que notre Seigneur Jésus parle ici à ses disciples en écrivant en latin « discipuli », et non « apostoli » [29]. Pourvoir devenir disciple du Christ nécessite dans les vrais évangiles, ceux de la nova vulgata “typique” catholique, une expérience de vie très particulière ; pour cette raison un disciple du Christ est différent d’un fidèle du Christ… même très très fidèle au Christ… veuillez lire par exemple notre article à ce sujet « Disciple de Jésus-Christ ».
Pouvoir de démettre
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La sainte bible enseigne aussi que les victimes ont le pouvoir de démettre les péchés commis envers elles-mêmes, mais pas de les pardonner (= les remettre), mais les victimes ont le pouvoir de démettre son péché seulement si son auteur vient trouver personnellement sa victime en lui expliquant qu’il a fait (voire seulement entamé ?) la pénitence de son péché (selon saint Luc 17, 3-4 [30])… La pénitence est moyen d’effacer les péchés selon l’apôtre saint Pierre lui-même : « Alors soyez pénitents et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés,… » (Livre des Actes des Apôtres 3, 19 [31])… selon cette parole de l’apôtre saint Pierre, sans conversion et sans pénitence les péchés ne sont pas effacés : or tant qu’un péché demeure sans être effacé, un pécheur n’est pas encore sans péché… Alors une personne ayant encore un péché n’est vraisemblablement pas encore sainte et immaculée comme nous devons normalement le devenir selon saint Paul ci-après… Il semble alors qu’une entrée au « paradis » est compromise du fait qu’avant cette entrée le Fils, de même qu’il l’a déjà effectué à tous les Colossiens devenus saints et fidèles ― saints et fidèles à qui saint Paul s’adresse exclusivement selon (Colossiens 1, 1 : « sanctis et fidelibus fratribus in Christo ») ―, a encore à réconcilier « dans son corps de chair à travers la mort » de nous « exhiber saints et immaculés et irrépréhensibles devant lui-même ; » (Colossiens 1, 22 [32]).
Justice réparative : l’exemple de pratique biblique de justice réparative lié à la sainte pénitence se trouve au Livre de la Genèse où Dieu Lui-même fait pénitence aussi en réparant ce qu’il a mal fait : « le Seigneur a été pénitent qu’il eût fait l’humain sur la terre. Et touché par la douleur du cœur intérieurement : “J’effacerais, a-t-il dit, l’humain, que j’ai créé, de la face de la terre [33]» (Livre de la Genèse 6, 6). Ensuite la réparation est prescrite dans la loi divine au (Livre du Lévitique 5, 21-26 [34]) qui oblige un fautif à rendre la chose ou la personne calomniée intègre, avec un cinquième en plus, et en plus il offrira un bélier immaculé ce qui est le sacrifice pour son délit, et seulement ensuite sa faute sera démise (voir le verset 26). Donc dans l’évangile Zachée rembourse au quadruple ceux qu’il a fraudé, ce à quoi notre Seigneur Jésus lui dit « Aujourd’hui le salut est fait pour cette maison [35] » (Luc 19, 8-10). Ajoutons encore Judas, l’apôtre qui après avoir trahi notre Seigneur a fait pénitence et a rendu l’argent que lui avaient donné les chefs des prêtres et les anciens pour prix de sa trahison (saint Mathieu 27, 3 [36]). Et saint Paul surajoute : « En fait laquelle tristesse selon Dieu, opère la pénitence en salut stable ; mais la tristesse du siècle opère la mort. [37]» (2 Corinthiens 7, 10). Ainsi la douleur du regret affecte même Dieu et le pousse à la pénitence, et la tristesse donnée par grâce divine de pénitence à un pécheur est destinée à provoquer sa pénitence pour son salut.
Mis à part une victime pouvant démettre les péchés envers elles-mêmes si son pécheur agit en pénitence devant elle, d’autres ont le pouvoir de démettre les péchés :
1. ― Le Père de notre Seigneur Jésus peut aussi démettre les péchés selon la prière du notre Père en (saint Mathieu 6, 14-15 [38] et saint Luc 11, 4 [39])…
2. ― De même notre Seigneur Jésus en tant que Fils de l’homme à le pouvoir sur terre de démettre les péchés selon (saint Mathieu 9, 6 [40] et selon saint Marc 2, 10 [41]). Il est important de comprendre que notre Seigneur Jésus-Christ a le pouvoir de démettre les péchés et s’il en donne une preuve en guérissant un paralytique selon (saint Mathieu 9, 6 ci-dessus)…, cela indique que ce paralytique a suffisamment agit en pénitence de son péché qui peut alors être démis selon saint (Luc 17, 3-4 lire note [30]). Ainsi montrée en (saint Mathieu 9, 6 ci-dessus), la démission des péchés, et non la rémission, permet en même temps d’enlever au paralytique sa punition pour son péché en le guérissant de sa paralysie. Ajoutons de suite que maladies ou infirmités ne sont pas toutes des punitions pour des péchés car notre Seigneur donne explicitement l’exemple d’un aveugle qui n’a pas péché ni ses parents… en saint (Jean 9, 3 : « Neque hic peccavit neque parentes eius… »). Et pourtant notre Seigneur Jésus n’a pas démis Lui-même leurs péchés à ceux qui l’ont cloué sur une croix de bois au Golgotha (Luc 23, 34), mais il a demandé à son Père de le faire : « Iesus autem dicebat: “Pater, dimitte illis, non enim sciunt quid faciunt”. ». Pourquoi donc notre Seigneur Jésus n’a-t-il pas fait Lui-même la démission à ses bourreaux de leurs péchés pour l’avoir crucifié, d’autant plus qu’il est la victime ? Sans doute cela aurait été vain puisque ses bourreaux n’ont pas encore agi en pénitence pour la raison de l’avoir torturé, et donc que ce péché leur aurait été remis… Donc notre Seigneur Jésus voulait apparemment par grandeur d’âme que ses bourreaux soient démis de ce péché sans qu’ils en aient agis la pénitence…, mais n’ayant pas le pouvoir de démettre sans que la pénitence soit agie, il s’adressa à son Père qui est « plus grand que Lui » (saint Jean 14, 28 : « quia Pater maior me est. »)… Mais on ne sait pas si le Père Lui-même pourrait sans injustice démettre aux coupables leurs péchés dont aucune pénitence suffisante n’a encore été agie ? Alors sans doute faut-il mieux comprendre selon (saint Luc 17, 3-4 lire note [30], et aussi selon la lettre de saint Jacques où seuls les péchés opérés sont démis, lire ci-après), que par sa demande à son Père de démettre à ses bourreaux, notre Seigneur Jésus souhaite que le Père leur donne une grâce de pénitence afin qu’à terme dans le futur, ayant suffisamment été pénitents, ses bourreaux soient devenus en état d’être démis de leur fautes envers notre Seigneur Jésus ? Mais non car cela équivaut à remettre les péchés de crucifixion à ses bourreaux… ce que Jésus pouvait faire Lui-même… Il faut donc (apparemment) en conclure que ce péché est à retenir et non à remettre, et que notre Seigneur demande en réalité à son Père une grâce imméritée de rémission (?).
3. ― L’occasion du sacrement des malades, décrit par saint Jacques dans sa lettre, est une occasion supplémentaire de démission des péchés opérés. Démettre un péché à son responsable si celui-ci en a agi la pénitence, ce que prescrit la loi divine au (Livre du Lévitique 5, 21-26, relire plus haut), de même qu’en (saint Luc 17, 3-4 dont nous parlons plus haut), est aussi qu’il faut comprendre en saint Jacques quand il enseigne que les péchés opérés seront démis : « Qui est infirme/affaibli/ parmi vous ? Qu’il appelle les presbytres de l’église, et qu’ils prient sur lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de foi sauvera l’infirme/faible/, et le Seigneur l’allègera ; et si il aura été opéré des péchés, ils seront démis à celui-ci. Avouez par conséquent l’un à l’autre les péchés et priez l’un en présence de l’autre, afin que vous guérissiez. En fait beaucoup vaut la déprécation (Ndlt : littéralement « prière venant de ») plus efficace du juste. [42]» (Jacques 5, 14-16).
On déduit des références biblique précédente (Genèse 6, 6 ; Lévitique 5, 21-26 ; Luc 17, 3-4 ; Luc 19, 8-10 ; saint Pierre en Actes des Apôtres 3, 19 ; 2 Corinthiens 7, 10) qu’un péché « opéré » est celui pour lequel une pénitence suffisante a été agie par le coupable afin que son péché puisse être démis et effacé en vue de son salut… Saint Jacques donne donc très explicitement cette condition à la démission des péchés, que le « sacrement des malades » ne peut pas démettre un péché à un pécheur si celui-ci n’a pas été opéré, donc s’il n’a pas été l’objet d’une pénitence suffisante. Saint Jacques, qui institue ici scripturairement le « sacrement des malades » dont les presbytres sont les ministres, situe donc à l’occasion du sacrement des malades une occasion supplémentaire de démission des péchés opérés, sachant que la victime d’un péché peut aussi démettre au pécheur un péché commis contre elle si ce péché a été suffisamment agis en pénitence par le pécheur.
Donc un péché est bien remis afin de donner un temps de pénitence, et il peut être démis seulement si la pénitence est suffisante. Si un péché dont la pénitence n’a pas été agie suffisamment par le responsable du péché est démis par erreur par la victime, c’est alors qu’il convient parfois aux disciples du Christ de remettre ce péché, dans le but donner un délai de rémission au pécheur comme temps de pénitence accordé en vue qu’il répare le plus possible ce péché, et aussi qu’il corrige son comportement mauvais, aidé de la grâce de pénitence, et de ce fait amoindrisse, espérons-le, sa punition due pour son péché du fait que le Seigneur « garde miséricorde à mille… mais rien ne laisse faire impuni [43]»…
C’est pourquoi notre Seigneur Jésus-Christ rappelle de prêcher à tous en son nom la pénitence dans la rémission des péchés : « Alors il leurs a ouvert le sens, afin qu’ils intelligeassent les Ecritures. Et il leurs a dit :”Ainsi a été écrit, le Christ de pâtir et resurgir des morts le troisième jour, et être prêchée en son nom la pénitence dans la rémission des péchés à tous les gens, en entreprenant de Jérusalem. [44]» (saint Luc 24, 45-47), c’est-à-dire prêcher en son nom afin que soit agies les pénitences dans la rémission des péchés , ce qui signifie pendant le délai de rémission selon les références bibliques que nous citons ici au début de notre chapitre « Rémission ». Tous ceux dont un péché a obtenu une rémission par un disciple du Christ doivent agir leur pénitence pendant le délai de rémission accordé par le Seigneur, puis lorsque leur pénitence sera suffisante, leurs victimes, voire à l’occasion le sacrement des malades (lire plus haut) donné par les presbytres, pourront démettre ce péché.
Faisons de plus cette importante précision qu’en italien, au « pays des papes »… la rémission signifie un report [45]… et si on adapte cette définition à la rémission telle qu’on la déduit des saintes écritures, elle est un report à condition de la punition si pendant son délai de rémission le pécheur n’a pas, voire pas suffisamment, agit la pénitence due pour son péché voir ses péchés.
Rétention ?
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Il semble alors que le second pouvoir donné aux disciples du Christ, celui de retenir les péchés, est semble-t-il équivalent à conserver applicable la punition des péchés selon la loi de Moïse ? A vrai dire retenir un péché semble équivalent à ne pas le remettre ?… ne pas le remettre étant ne pas éloigner dans le temps la punition divine pour ce péché… ?
Salut personnel
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Ces aspects de la sainte révélation chrétienne sont aujourd’hui plus que jamais cachés aux chrétiens par un clergé plus soucieux de sa tranquillité mondaine que du salut personnel de ses ouailles… de fait, qui ose aborder explicitement la faute personnelle et surtout la pénitence par la réparation à la victime est semble-t-il illico acerbement pris pour cible… et on lui oppose l’amour « inconditionnel » de Dieu, mais avec une fausse notion de l’amour n’hésitant pas à mépriser tout ce qui dans l’enseignement catholique montre de condition pour pourvoir entrer dans la vie éternelle.
Dès que la sainte révélation parle de pénitence-réparation que doit agir chaque pécheur, ces enseignements salutaires pour beaucoup sont donc systématiquement retirés des prêches de nos presbytres du dimanche… par confort personnel sans aucun doute plus que par peur, par exemple…, d’affronter les « petites vieilles » pécheresses qui jouent les « hystériques » dès qu’on leur met leur « nez dans leur caca »…
Mais que les véritables presbytres-sacerdoces qui ont premièrement le souci du salut de leurs ouailles par les véritables moyens évangéliques, dénoncent en premier lieu les trafications malhonnêtes du saint magister catholique comme par exemple instaurer un « primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu [46]»… phrase concoctée non seulement sans amour pour les victimes des pécheurs, mais dans le mépris le plus total de la justice parce qu’elle privilégie l’intérêt des pécheurs impénitents au mépris de leurs victimes, dans le but de faire croire inutile tout acte de pénitence, de faire croire inutile toute punition pour chaque péché dans le but de conduire un fautif vers plus de sens personnel de la justice.
Le Seigneur Jésus-Christ commande d’agir la pénitence : « Agissez la pénitence ; le règne des cieux a approché. » (saint Mathieu 4, 17 [47]) et le Fils « il a été fait pour tous les obéissants à soi auteur du salut éternel [48]» (Lettre aux Hébreux 5, 9). Donc ceux qui obéissent en agissant la pénitence… le Fils sera l’auteur de leur salut… On est d’ailleurs poussé à croire que cette demande de pénitence en rapport avec l’approche du règne des cieux serait une autre manière d’annoncer la fin du délai de rémission ? En effet le règne de Dieu, s’il est paix et joie pour les justes, est malheureusement inséparable d’un « jour de vengeance de notre Dieu » annoncé par le prophète saint Isaïe, sauf bien entendu à ceux qui obéissent au Fils en agissant la pénitence, car alors le Fils sera l’auteur de leur salut… Notre Seigneur Jésus fait référence en saint Luc à cette annonce de vengeance de Dieu comme étant un jour de rétribution (relire plus haut notre chapitre « rémission).
Mais actuellement, au lieu d’enseigner suffisamment la vérité concernant les saints évangiles et le restant du nouveau testament à propos du chemin d’une personne vers son salut, une pression bisounours règne dans l’air du temps qui obère nombre de vérités divines et fornique intellectuellement la sainte révélation en prétextant par exemple ce « primat de l’amour » qui forcerait le Seigneur à se parjurer Lui-même à ne pas exiger de pénitence ni à donner de punition, deux exigences faussement vus par un catholico-bisounoursme ambiant comme contraire à l’amour [49] ! On peut lire ici notre article à propos de ce bisounoursme intitulé “Le petit Jésus en culotte de velours”.
Prions afin que notre Seigneur missionne ses véritables disciples vers une réinstauration dans le PAFC (Paysage Audiovisuel Français Catholique…) du bien commun catholique primordial en vue du salut, qu’est l’exigence de la sainte pénitence, à commencer par la réparation à sa victime par le pécheur… Car au lieu de cela le PAFC est phagocyté par des slogans consensuels envers les pécheurs… par exemple ce qui aurait été dit en 2016, paraît-il de la bouche du cardinal Barbarin, ancien Primat des Gaules…, qui fut le plus jeune évêque de France, membre de la Commission doctrinale de la Conférence des évêques de France … qui à propos d’actes pédophiles aurait prononcé la phrase suivante : « La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits, mais certains peut-être pas [50]»… par cette invocation d’une prescription effective ou à venir… il invoque iniquement un délai après lequel les coupables ne peuvent plus être poursuivis et les victimes ne peuvent plus être remboursées… Ce faisant le cardinal Barbarin prêche l’exact contraire de la rémission des péchés qui donne un délai pour effectuer sa pénitence sous peine d’encourir la vengeance de Dieu… Ce cardinal invoque une loi républicaine inique et non la loi de Dieu qui ne connait aucune prescription pour aucun péché puisqu’une prescription serait équivalente à empêcher d’être juste vis-à-vis des victimes ! Prêcher l’inique prescription profane des faits sous la fausse justification d’un « grâce à Dieu », donc, venons nous de montrer, prêcher le contraire de la rémission des péchés en faisant passer Dieu pour auteur de cette iniquité… montre de la part de celui qui l’a dite et de tous ceux qui l’ont trouvée normale, une mentalité profane totalement hors de la prescription évangélique de pénitence dans la rémission des péchés par les pratiques bibliques de pénitence par la justice réparative que nous citons ici au 2ème paragraphe de notre chapitre « Pouvoir de démettre »… où Dieu Lui-même en pénitence répare ce qu’il a mal fait…
Insistons maintenant que cette perversion de la rémission des péchés est gravissime du fait que sans rémission des péchés il n’y a plus ce qui est opéré dans la rémission des péchés… en effet nous avons lu précédemment ici-même à notre chapitre « Rémission » que dans les écrits du nouveau testament, la rémission des péchés apparait comme un état préexistant dans lequel œuvrent 1) le don de la science du salut, 2) Le don du Sang de notre Seigneur Jésus dans la sainte Eucharistie, 3) la pénitence, et 4) le baptême « dans le nom de Jésus-Christ »…
Alors donc la parole de notre Pape…
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Alors maintenant revenons à la parole du début de cet article attribuée à notre Pape qui aurait demandé dernièrement aux prêtres, dans le cadre d’une confession : « Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. [51]», ce dont Guy Pagès disait : « … en (Jean 20, 21-23) Jésus donne aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés et de les retenir… ». J’ajoute à ce qu’a dit Guy Pagès que c’est bien pour « obtenir une pénitence » que nous nous confessons, c’est-à-dire pour obtenir le conseil du prêtre pour savoir comment au mieux faire la pénitence d’un péché en vue que ce péché puisse être démis au pécheur par sa victime et puisse être effacé : « Alors soyez pénitents et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés,… » (Livre des Actes des Apôtres 3, 19 [52])… Donc cette phrase attribuée à notre Pape, et publiée sur le site officiel du Vatican, va contre l’idée de ce qui est catholique dans notre instruction religieuse… Alors armé une fois de plus de patience envers notre Pape, ou plus exactement envers ce qui est présenté comme étant une parole du pape… j’ai premièrement prié notre Dieu en lui demandant qu’Il m’aide à comprendre pourquoi ? Disons déjà que je doute qu’il s’agisse réellement d’une parole de notre pape, et je n’ai pas pu le vérifier puisque le site officiel du Vatican ne fournit pas de vidéo de ce discours du Pape devant la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces… Or on sait que selon le concile Vatican I en sa constitution Pastor aeternus, un Pape est infaillible lorsqu’il parle ex cathedra, mais dans ce cas l’auteur de cet article n’a pas entendu les paroles de la bouche du Pape ; et de plus des paroles d’un pape plus ou moins mal rapportées par un tiers ne sont plus nécessairement infaillibles… ce qui est le cas concernant la source de cette prétendue phrase papale ci-dessus.
Alors tant que je reste sans la preuve que notre pape aurait effectivement prononcé cette phrase traduite ici en français : « Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. », je ne croirai personnellement pas qu’un Pape ait pu signifier que lors de la confession, un prêtre n’a pas à donner de pénitence…
Mais on peut aussi interpréter tout simplement que le Pape ait dit, s’il l’a dit, ce qu’il pense qu’ont dans la tête ceux qui viennent se confesser… pensant que ces gens ne veulent à tort pas de pénitence… donc que notre pape ne voulait pas signifier que les prêtres ne doivent pas donner de pénitences. Cette interprétation semble vraiment valide puisque le Pape parle du point de vue des gens qui viennent se confesser… et le point de vue des gens qui viennent se confesser n’est pas nécessairement celui de notre Pape.
Il reste que cette phrase attribuée au pape François demande aussi aux prêtres de « Pardonnez toujours. » lors de la confession… : alors il ne s’agit pas de démettre les péchés, c’est-à-dire de les enlever, car si on s’en tient au fait qu’étymologiquement une action de pardonner est équivalente à une action de remettre… alors notre pape, en demandant aux disciples du Christ de « Pardonnez toujours. », demande de « remettre » les péchés par miséricorde et non de les « retenir », ni surtout de les démettre… De fait, nous l’avons déjà noté un peu plus haut, l’étymologie du verbe pardonner est de « donner par » ou plutôt de « donner à travers » dont la signification est identique à la signification de remettre.
Alors si notre Pape demande de « Pardonnez toujours. » lors de la confession, cela semble être une demande de ne pas retenir les péchés de ceux qui viennent les confesser ? C’est-à-dire de ne pas exercer cet autre pouvoir donné aux disciples du Christ, celui de retenir les péchés… Nous avons posé plus haut les deux questions de savoir si retenir les péchés est équivalent à rendre applicable la punition des péchés selon la loi de Moïse ?… et si retenir un péché est équivalent à ne pas le remettre ?
La demande de notre pape de « Pardonnez toujours. » lors de la confession est donc de toujours remettre les péchés confessés, dans le but d’accorder un délai de rémission permettant que les pécheurs trouvent le moyen, aidé de la grâce de pénitence, de changer leurs comportements mauvais, afin de leur épargner si possible tout ou partie des punitions divines pour les péchés dont une pénitence suffisante a été agie, car :« Le Seigneur,… garde miséricorde à mille… mais rien ne laisse faire impuni [53]»…
On peut alors en déduire que les non applications des peines prescrites dans la Loi de Moïse, par exemple les assez nombreuses peines de mort, sont dues à la rémission des péchés… et que ses peines seront très vraisemblablement appliquée à l’issue du délai de rémission d’un péché… puisque notre Seigneur Jésus enseigne très explicitement que pas un iota ou un accent de la Loi ne passera (Mathieu 5, 17), et saint Paul écrit aussi qu’il ne détruit pas la loi par la foi mais au contraire qu’il la statue (Romains 3, 31). Il apparaît que si notre Seigneur Jésus n’a pas condamné la femme adultère de l’évangile en (saint Jean 8, 11), c’est que son péché lui a été remis, et donc que sa condamnation est reportée éventuellement à la fin du délai de rémission au cas où elle n’aurait pas suivi la demande de notre Seigneur Jésus de ne plus pécher plus amplement désormais. C’est bien ainsi que le Pape François explique l’évolution du magister envers la peine de mort qui porte gravement atteinte à la dignité humaine : « … car Dieu est un Père qui attend toujours le retour de son fils lequel, sachant d’avoir tort, demande le pardon et initie une nouvelle vie. À personne, donc, peut être enlevée pas seulement la vie, mais la possibilité même d’un rachat moral et existentiel qui tourne en faveur de la communauté. » (Traduit de l’italien du Discours du saint Père François aux participants à la rencontre promue par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, le 11 octobre 2017 [54]). Cette demande Papale de ne plus condamner à mort est donc justifiée pour que le condamné ait la possibilité terrestre de demander le pardon (c’est-à-dire la rémission de son péché), afin de lui faire miséricorde d’un délai de pénitence, et donc d’une possibilité de rachat.
On ne sait pas quand sera la fin de cette période non implacable, c’est-à-dire le délai de pénitence… Il semble que cette période ne serait pas générale et valable pour tous puisque notre Seigneur parle de punition terrestre pour certains impénitents : en effet Jésus dit dans l’évangile en (saint Luc 13, 1-5 [55]) à quelques personnes, pas à tous, que s’ils ne font pas pénitence il seront traités similairement à ceux dont Jésus donne les deux exemples suivants… soit ils mourront lapidés comme ceux écrasé sous la tour de Siloé… soit leur sang sera mixé avec leurs sacrifices comme a été celui d’un groupe de gens par les soldats d’Hérode… ce qui ressemble fort à une application par Dieu Lui-même de la loi de l’ancien testament.
Certes il n’est pas admis aujourd’hui dans les cercles pseudo-catholiques de mentionner ces constituants des évangiles dont nous parlons ici même… les pseudo-catholiques qui refusent ou ne croient pas aux saintes écritures devraient lire les signes des temps… dont en France au contenu du message de l’Apparition Mariale de la Salette qui demande de faire pénitence, de même que celui d’autres apparitions mariales à Fatima, à Lourdes « Pénitence Pénitence Pénitence », où encore à l’Ile-bouchard, au Laus et à Pontmain… et admettre au moins que la Vierge Marie a prédit à la Salette que Paris brûlera [56]… et que la cathédrale Notre-Dame de Paris a vu dernièrement sa « tête » partir totalement en fumée : fut-ce un simple rappel de cette prophétie Mariale, ou fut-ce son accomplissement ? On espère évidement que le châtiment annoncé a été très fortement amoindri, en étant réduit au seul signe de la « destruction du temple »… du fait alors que Paris aurait suffisamment agi en pénitence. Car déjà le temple de Jérusalem a été détruit selon notre Seigneur Jésus : « Parce que ces jours de vengeance sont, afin que soient emplies toutes choses, qui sont écrites. » (saint Luc 21, 22) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Quia dies ultionis hi sunt, ut impleantur omnia, quae scripta sunt. »… et avis à tous ceux qui sont explicitement contre cette parole de Notre Seigneur Jésus : « Qui n’est pas avec moi, est contre moi ; » dit notre Seigneur Jésus en (saint Mathieu 12, 30 : « Qui non est mecum, contra me est ; » ; ou encore saint Luc 11, 23 : « Qui non est mecum, adversum me est ; »).
Notre actuel pape, le Pape François, a fait l’analogie entre les prophéties de notre Seigneur Jésus en (saint Mathieu 24, 1-2 ; saint Marc 13, 1-2 ; saint Luc 21, 5-7 et 20 et 24) annonçant une destruction du temple de Jérusalem, et la prophétie de la Vierge Marie annonçant que Paris brulera : « Ma pensée va aux personnes réunies au sanctuaire de La Salette, en France, commémorant le 175e anniversaire de l’apparition de la Vierge, qui apparut en larmes à deux enfants. Les larmes de Marie font penser à celles de Jésus sur Jérusalem et à son angoisse au Gethsémani. Elles sont un reflet de la douleur du Christ pour nos péchés et un appel toujours actuel à nous confier à la miséricorde de Dieu. [57]» (Pape François, place Saint Pierre lors de l’Angélus du dimanche 19 septembre 2021).
Très malheureusement, à propos de (saint Luc 21, 22) que nous mentionnons ci-dessus, la bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones, au lieu de vengeance (du latin « ultionis ») écrit : « car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. », et ainsi nos évêques annulent totalement la notion évangélique de vengeance en la remplaçant par celle de justice : ainsi cette « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones pervertit la doctrine de la réparation, c’est-à-dire de la justice envers les victimes en leur rendant le plus rapidement possible par le pécheur ce qu’il/elle/ leur a détruit ou pris, en reportant dans un lointain avenir cette justice-réparation que doit immédiatement par sa pénitence le pécheur à sa victime, alors que dans « ces jours » il s’agira de la vengeance divine à l’égard de pécheurs qui n’auront pas suffisamment réparés leurs péchés lors de leurs pénitences.
Enfers et rémissions…
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Ajoutons cette compréhension qu’il peut y avoir des rémission en enfer puisque Jésus enseigne : « et quiconque aura dit parole contre le Fils de l’humain, elle sera remise à lui ; mais qui aura dit contre l’Esprit Saint, elle ne sera pas remise à lui ni en ce siècle ni dans le futur. [58]» (saint Mathieu 12, 32). En effet ce verset laisse libre de croire que mis à part contre l’Esprit Saint, les paroles contre quelqu’un, par exemple contre le Fils de l’humain, peuvent devenir remise en ce siècle ou dans le futur, le futur comprenant évidement, pour une personne ou l’autre, son temps aux enfers…
Mais ― toujours dans ce registre interdit par une foule de dictateurs en herbe de la pseudo bien pensance, de la race de ceux qui ont tué tous les vrais prophètes « de malheurs » (saint Mathieu 23, 29-32 ; saint Marc 6, 4 ; saint Luc 6, 22-26 et 11, 47-48 ; saint Jean 4, 43-44)… qui s’érigent toujours encore aujourd’hui en pleine église catholique rabâchant leur poésie infernale forniquant intellectuellement l’amour de Dieu en vue de rejeter la parole prophétique de Dieu… ― disons encore que la Loi de Moïse est sans doute aussi la loi en vigueur en enfer, notamment la « loi du talion » qui dit : « Mais si quelque chose de malheureux sera arrivé, il rendra âme pour âme, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. [59]» (Livre de l’Exode 20, 23-25), car en effet la rétribution divine a comme principe évangélique : « puisque la même mesure, avec laquelle vous aurez mesuré, vous sera mesurée en retour » (évangile de saint Luc 6, 38), dont la conséquence est de ne pas faire du mal à quelqu’un sous peine de se voir infliger le même mal, et au contraire qui aura fait du bien à quelqu’un, ce bien lui sera aussi fait. Il est fait référence à la loi du talion par notre Seigneur Jésus-Christ quand il dit à saint Pierre que « Tous en fait, qui auront accepté [60] le glaive, par le glaive périront. [61]» (saint Mathieu 26, 52). Et surtout « l’apôtre de l’amour »…, l’évangéliste saint Jean ― n’en déplaise aux pseudo-cathos dénués de fortitude qui crachent sur la véritable force de dilection rédemptrice de Notre Dieu, dilection rédemptrice qui par le moyen Divinement jugé du moindre mal tente de remettre sur une voie de justice tous les éclopés mentaux de la dilection fraternelle ― écrit que ceci fait partie de la foi des saints : « Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende : Si quelqu’un en captivité, en captivité il va ; si quelqu’un dans le glaive doit être occis, il faut celui-ci dans le glaive être occis. Ici est la patience et la foi des saints. [62]» (Livre de l’Apocalypse 13, 9). Avis à tous ceux qui ne croient pas, qu’ils se rappellent que tous les saints y ont foi.
Sans rémission… ?
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Alors ceux qui refusent la pénitence de leurs péchés, en commençant par ceux qui déjà refusent de dire en parole ou en écrit leurs propres fautes à un tiers de manière explicitement compréhensible…, demeurent-ils sans miséricorde de rémission du fait que : « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément,… garde miséricorde à mille… mais rien ne laisse faire impuni [63]» ?…
Il semble que oui selon saint Jean puisque selon ce verset la rémission est donnée à celui qui confesse ses péchés : « Si que nous confessions nos péchés, fidèle il est et juste (Ndlt : Jésus), afin qu’il nous remette les péchés et qu’il nous émonde de chaque injustice. [64]» (1 Jean 1, 9). Cette queue de phrase relative « afin qu’il nous remette les péchés et qu’il nous émonde de chaque injustice. » est toute au temps grammatical du subjonctif présent qui exprime en latin un souhait de remettre les péchés et d’émonder chaque injustice ; de plus le verbe émonder signifie un nettoyage extérieur superficiel de l’injustice, mais pas un effacement. Pourtant la confession est déjà un bien puisque l’aveu de ses propres péchés est en vue sa propre guérison : « Avouez par conséquent l’un à l’autre les péchés et priez l’un en présence de l’autre, afin que vous guérissiez. En fait beaucoup vaut la déprécation (Ndlt : littéralement « prière venant de ») plus efficace du juste. [65]» (Jacques 5, 14-16)… L’aveu de ses propres péchés est donc en vue de la guérison du fautif, et de fait être pécheur est analogue à être malade selon notre Seigneur Jésus quand il dit : « Ils ne recherchent pas, lesquels sont sains, pour le médecin, mais lesquels ont mal. Je ne suis pas venu appeler à la pénitence les justes mais les pécheurs. [66] » (Luc 5, 31)… Ainsi en comparant les pécheurs à ceux qui ne sont pas sains mais qui ont du mauvais en eux, notre Seigneur sépare clairement les pécheurs qu’il appelle à la pénitence en vue de les guérir et de rendre justice à leurs victimes… des justes qui ne pèchent pas. Quant à la possibilité de ne pas pécher… saint Jean l’évangéliste donne comme définition qu’un enfant de Dieu ne peut pas pécher : « Chacun, qui est né de Dieu, le péché ne fait pas, parce que la semence de lui-même en lui demeure ; et il ne peut pas pécher, parce que de Dieu il est né. [67] » (1 Jean 3, 9). Même si nous tous pouvons éviter par nous-même de pécher, par exemple en obéissant scrupuleusement aux commandements bibliques…, nous pouvons quand même tous pécher par ignorance ou par erreur, donc involontairement sans nous en rendre compte [68] : on peut dire que nous sommes tous pécheurs « en puissance »… Ce n’est donc pas par soi-même seulement qu’une personne ne peut plus pécher (de même que tous les enfants de Dieu), mais elle doit, afin de ne plus pouvoir pécher comme saint Jean l’évangéliste en mentionne l’existence ci-dessus, bénéficier en plus d’une grâce personnelle de la Toute-puissance de Dieu selon la sainte bible nova vulgata “typique” catholique, sainte bible montrant que Dieu peut empêcher un homme qui est en Dieu de pécher, cela est écrit dans le Livre de la Genèse bien avant l’incarnation terrestre de notre Seigneur Jésus-Christ par l’Esprit Saint et la Vierge Marie : « Et Dieu a dit vers lui par songe : “Et moi je sais que par un cœur simple tu auras fait ; et pour cette raison je t’ai gardé, ne pas que tu péchasses en moi [69] » (Genèse 20, 6) : ajoutons à propos de cette dernière expression « ne pas que tu péchasses en moi » qu’elle montre que cet homme est en Dieu, c’est-à-dire gardé dans la toute-puissance Divine, et qu’ainsi gardé, Dieu l’empêche totalement de pécher envers quiconque…
Par Arnaud Barbey, le 29 mars 2024
rémission synonyme – rémission des péchés – pardon des péchés – se faire pardonner ses péchés – verset biblique sur le pardon de nos péchés – se repentir de ses péchés – pardon dans la bible – le pardon en amour – pardon étymologie – pourquoi pardonner
la vraie paix – la paix du christ – l’importance de la paix – sujet sur la paix – les causes de la paix – conclusion sur la paix
[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Psaume 119 (118), 174) : « Concupivi salutare tuum, Domine, et lex tua delectatio mea est. »
[2] La bible demande par la voix même de notre Seigneur Jésus, autant à la foule qu’à ses disciples de ne pas vouloir vous appeler Père sur la terre… lire à ce sujet notre article ici-même Aux « pères » et aux « abbés »…
[3] Cette phrase traduite de l’italien du site vatican.va, aurait été prononcée dernièrement (8 février 2023) lors d’un discours du saint père François aux participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé : « Perdonate sempre. Quando la gente viene a confessarsi, viene a chiedere il perdono e non a sentire una lezione di teologia o delle penitenze. » SOURCE : www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/february/documents/20240208-formazione-sacerdoti.html
[4] Leur définition de la rémission est : « Action de remettre, de pardonner.
De nos jours, ce mot est surtout employé dans un contexte juridique (remise de peine) ou médical (rémission dans l’évolution d’une maladie). Mais, parler de la rémission des péchés c’est parler du pardon, de l’amour miséricordieux de Dieu qui restaure la relation brisée par le péché et nous fait entrer dès à présent dans cette dimension renouvelée que nous vivrons pleinement dans la « vie éternelle ». Là où il y a rémission des péchés il y a aussi vie et salut. »
SOURCE : site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France à sa page eglise.catholique.fr/glossaire/remission/ à la date du lundi 19 février 2024.
[5] Leur définition du PARDON est : « Attitude traduisant la capacité du coeur à tenir une offense pour non avenue, à renoncer à en tirer vengeance et à privilégier l’amour sur la revanche.
Le pardon est une exigence chrétienne. Cette réalité est tellement centrale pour la foi chrétienne qu’il existe dans l’Eglise pour les catholiques, les orthodoxes et les anglicans, le sacrement de pénitence et de réconciliation qui permet de pardonner les péchés. Le pardon fait partie de la prière du Notre Père (Mt 6. 9-13), et de la profession de foi catholique, le credo. Dans l’évangile on voit souvent le Christ pardonner ou rappeler l’importance du pardon : la pécheresse (Luc 7 ; 36-50), la parabole de l’enfant prodigue (Luc 15, 11-32), Jésus sur la Croix (Luc 23 ; 34). » SOURCE : site officiel de la Conférence des Evêques catholique de France à sa page eglise.catholique.fr/glossaire/pardon/ à la date du lundi 19 février 2024.
[6] NOTE de TRADUCTION : l’auteur de ce présent livre a traduit par « en » en vue de donner au latin « in » sa signification la plus générale pour éviter d’en faire une interprétation en traduisant par « dans », ou par « parmi » : traduire par « dans » signifie que ces loups sont des démons infestant des presbytres, et traduire par « parmi » signifie que des hommes appelés loups viennent de l’extérieur et se trouvent parmi les presbytres et les chrétiens. Saint Mathieu en (7, 15) nous prévient de faire attention aux faux prophètes, qui viennent vers nous avec des vêtements de brebis mais au-dedans sont des loups ravisseurs.
[7] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Actes des Apôtres 20, 28-30) « 28 Attendite vobis et universo gregi, in quo vos Spiritus Sanctus posuit episcopos, pascere ecclesiam Dei, quam acquisivit sanguine suo. 29 Ego scio quoniam intrabunt post discessionem meam lupi graves in vos non parcentes gregi; 30 et ex vobis ipsis exsurgent viri loquentes perversa, ut abstrahant discipulos post se. »
[8] La malice selon cette définition : « B.− Disposition d’esprit à faire le mal par des voies insidieuses. » Source Dictionnaire du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à sa page www.cnrtl.fr/definition/malice/substantif
[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Sagesse 12, 19-21) : « 19 Docuisti autem populum tuum per talia opera, quoniam oportet iustum esse humanum, et bonae spei fecisti filios tuos, quoniam das super peccatis paenitentiam. 20 Si enim inimicos servorum tuorum et debitos morti cum tanta castigasti attentione et remissione dans tempus et locum, per quae possent mutari a malitia, 21 cum quanta diligentia iudicasti filios tuos, quorum parentibus iuramenta et conventiones dedisti bonarum promissionum ! »
[10] En italien, langue dans laquelle le Pape François s’exprime principalement semble-t-il, le substantif « perdono » est défini comme une rémission du dommage ou de l’offense dans le dictionnaire italien Wiktionnaire : « 1. (psicologia) (religione) remissione del danno o dell’offesa che è stata recata » (it.wiktionary.org/wiki/perdono). Et le terme italien « remissione » est défini dans le même dictionnaire comme venant du latin « remissio » (it.wiktionary.org/wiki/remissione)… et le terme latin « remissio » est traduit en italien par « rinvio » (it.wiktionary.org/wiki/remissio) qui se traduit en français par « report » (fr.wiktionary.org/wiki/rinvio).
[11] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Isaïe 61, 1-3) : « Spiritus Domini Dei super me, eo quod unxerit Dominus me ; ad annuntiandum laeta mansuetis misit me, ut mederer contritis corde et praedicarem captivis liberationem et clausis apertionem ; 2 ut praedicarem annum placabilem Domino et diem ultionis Deo nostro; ut consolarer omnes lugentes, 3 ut ponerem lugentibus Sion et darem eis coronam pro cinere, oleum gaudii pro luctu, pallium laudis pro spiritu maeroris. »
[12] Traduit de la vulgate sixto-clémentine, l’ancienne édition avant 1979 de la vulgate, en (saint Luc 4, 18-19) : «18 Spiritus Domini super me : propter quod unxit me, evangelizare pauperibus misit me, sanare contritos corde, 19 prædicare captivis remissionem, et cæcis visum, dimittere confractos in remissionem, prædicare annum Domini acceptum, et diem retributionis.»
SOURCES : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :
— Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita
— Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.
[13] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 4, 18-19) : « 18 “Spiritus Domini super me ; propter quod unxit me evangelizare pauperibus, misit me praedicare captivis remissionem et caecis visum, dimittere confractos in remissione, 19 praedicare annum Domini acceptum”. »
[14] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (2 Pierre 3, 8-9) « 8 Unum vero hoc non lateat vos, carissimi, quia unus dies apud Dominum sicut mille anni, et mille anni sicut dies unus. 9 Non tardat Dominus promissionem, sicut quidam tarditatem existimant, sed patienter agit in vos nolens aliquos perire, sed omnes ad paenitentiam reverti. »
[15] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 9, 53) : « quia facies eius erat euntis Ierusalem. »
[16] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 9, 55) : « Et conversus increpavit illos. »
[17] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 1, 76-79) : « Et tu, puer, propheta Altissimi vocaberis : praeibis enim ante faciem Domini parare vias eius, 77 ad dandam scientiam salutis plebi eius in remissionem peccatorum eorum, 78 per viscera misericordiae Dei nostri, in quibus visitabit nos oriens ex alto, 79 illuminare his, qui in tenebris et in umbra mortis sedent, ad dirigendos pedes nostros in viam pacis”. »
[18] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Mathieu 26, 27-28) : « “Bibite ex hoc omnes : 28 hic est enim sanguis meus novi testamenti, qui pro multis effunditur in remissionem peccatorum. »
[19] Traduit du saint Concile de Trente, session 12, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie (De sacrosancto eucharistiae sacramento), canon V : « Si quis dixerit, vel praecipuum fructum sanctissimae eucharistiae esse remissionem peccatotum, vel ex ea non alios effectus provenire, anathema sit. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 85.
[20] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Actes des Apôtres 2, 38). « Petrus vero ad illos: “Paenitentiam, inquit, agite, et baptizetur unusquisque vestrum in nomine Iesu Christi in remissionem peccatorum vestrorum, et accipietis donum Sancti Spiritus ; »
[21] Traduit du saint Concile de Trente, session 12, Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie (De sacrosancto eucharistiae sacramento), canon V : « Si quis dixerit, vel praecipuum fructum sanctissimae eucharistiae esse remissionem peccatotum, vel ex ea non alios effectus provenire, anathema sit. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 85.
[22] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 17, 3-4) : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. ».
[23] On se demande pourquoi la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones trafique autant la traduction de la nova vulgata “typique” catholique en écrivant épileptique au lieu de lunatique, puis « souffre beaucoup » au lieu de « mal pâtit », puis incroyante au lieu d’incrédule… puis encore dévoyée au lieu de perverse !… Voici ces versets extraits de cette « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones dont peut-être une bonne partie serait encore aujourd’hui en charge d’un diocèse… : « 15 … Il est épileptique et il souffre beaucoup. … 17 … Génération incroyante et dévoyée, … » La raison de ce trafic dans cette “traduction” est qu’il s’agit ici des apôtres qui sont traités de pervers, donc nos évêques le camouflent en trafiquant la traduction… Au contraire quand ailleurs dans le nouveau testament, la lettre aux Philippiens écrit que « tous les saints dans le Christ Jésus, qui sont aux Philippes, avec les épiscopes et les diacres : » (lire note (1) ci-après) sont « fils de Dieu sans répréhension au milieu de la génération (dé)pravée et perverse,… » (Philippiens 2, 15 : « filii Dei sine reprehensione in medio generationis pravae et perversae,… »), ici nos évêques traduisent correctement le latin « perversae » par « pervertie » parce que les pervers ne sont dans ce cas pas les épiscopes successeurs des apôtres… : « 15 … vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie… » (la “bible” dans sa traduction officielle liturgique de nos évêques francophones… – Source : « bible officielle liturgique » publiée en 2013 dans son édition la moins chère vendue sur la librairie Amazon à 14,95 € port compris à cette page www.amazon.fr/Bible-Traduction-officielle-liturgique/dp/2718910542
NOTE (1) : La lettre aux Philippiens n’est pas adressée à tous les membres de l’église de Philippe mais seulement aux saints de cette église : « 1. Paul et Thimothée esclaves du Christ Jésus à tous les saints dans le Christ Jésus, qui sont aux Philippes, avec les épiscopes et les diacres : » (Philippiens 1, 1 traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 1 Paulus et Timotheus servi Christi Iesu omnibus sanctis in Christo Iesu, qui sunt Philippis, cum episcopis et diaconis : ». A vrai dire cette lettre n’est adressée qu’aux saints et non aux épiscopes et diacres… En effet cette lettre est adressée aux saints qui sont aux Philippes avec les épiscopes et les diacres, et non pas aux saints qui ne seraient pas avec les épiscopes et les diacres… : en effet il existe des saint encore en dehors de l’église catholique puisque le saint Concile Vatican II en Lumen gentium à son § 8 (texte canonique donné ci-après) enseigne que l’unique Eglise du Christ que nous professons dans un Symbole une, sainte, catholique et apostolique (Symbolum Apostolicum), et que notre Sauveur, après sa résurrection a donné à saint Pierre de paître (Jean 21, 17), et à lui et même aux Apôtres qui restent il a commis de diffuser et de régir (Mt 28, 18 et suite), et que continument il a érigé comme colonne et appui de la vérité (1 Tim 3,15). Cette Eglise, touche ce monde comme société constituée et ordonnée, elle subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Episcopes avec leur communion, et il est permis que soient trouvés hors d’elle une jointure des éléments plus nombreux de sanctification et de vérité, qui en tant que dons propres de l’Eglise du Christ impulsent vers l’unité catholique.
Concile VATICAN II en Lumen Gentium à son § 8 : « Haec est unica Christi Ecclesia, quam in Symbolo unam, sanctam, catholicam et apostolicam profitemur(12), quam Salvator noster, post resurrectionem suam Petro pascendam tradidit (Io 21,17), eique ac ceteris Apostolis diffundendam et regendam commisit (Mt 28,18ss.), et in perpetuum ut columnam et firmamentum veritatis erexit (1Tim 3,15). Haec Ecclesia, in hoc mundo ut societas constituta et ordinata, subsistit in Ecclesia catholica, a successore Petri et Episcopis in eius communione gubernata(13), licet extra eius compaginem elementa plura sanctificationis et veritatis inveniantur, quae ut dona Ecclesiae Christi propria, ad unitatem catholicam impellunt. » SOURCE : site internet du Vatican sur la page : www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_lt.html
[24] « … Filii dilectionis suae, 14 in quo habemus redemptionem, remissionem peccatorum ; » (Colossiens 1, 13 de la nova vulgata “typique” catholique).
[25] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Marc 1, 4) : « …, 4 fuit Ioannes Baptista in deserto praedicans baptismum paenitentiae in remissionem peccatorum. »
[26] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Psaume 32 (31), 1 puis 5) : « 1 David. Maskil. Beatus, cui remissa est iniquitas, et obtectum est peccatum. […] 5 […] Dixi: “Confitebor adversum me iniquitatem meam Domino”. Et tu remisisti impietatem peccati mei. »
[27] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Sagesse 11, 23) : « … ; et dissimulas peccata hominum propter paenitentiam. »
[28] Extrait de la nova vulgata “typique” catholique en (Jacques 5, 16) : « Confitemini ergo alterutrum peccata et orate pro invicem, ut sanemini. Multum enim valet deprecatio iusti operans. » que nous traduisons par : « Avouez par conséquent l’un à l’autre les péchés et priez l’un en présence de l’autre, afin que vous guérissiez. En fait beaucoup vaut la déprécation (Ndlt : littéralement « prière venant de ») plus efficace du juste. »
[29] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en saint (Jean 20, 18-23) :
« 18 Venit Maria Magdalene annuntians discipulis: “Vidi Dominum !”, et quia haec dixit ei.
19 Cum esset ergo sero die illa prima sabbatorum, et fores essent clausae, ubi erant discipuli, propter metum Iudaeorum, venit Iesus et stetit in medio et dicit eis: “Pax vobis !”.
20 Et hoc cum dixisset, ostendit eis manus et latus. Gavisi sunt ergo discipuli, viso Domino.
21 Dixit ergo eis iterum: “Pax vobis ! Sicut misit me Pater, et ego mitto vos”.
22 Et cum hoc dixisset, insufflavit et dicit eis : “Accipite Spiritum Sanctum.
23 Quorum remiseritis peccata, remissa sunt eis; quorum retinueritis, retenta sunt”. »
[30] « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, si il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Il me peine (Ndlt : littéralement « (la conséquence de la faute) me pénitencie »)“, tu démettras à celui-ci. » (Luc 17, 3) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. ».
[31] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »
[32] « 21 Et vous, lorsque que vous fussiez un jour aliénés et ennemis par sensibilité dans les œuvres du mal, 22 mais maintenant il a réconcilié dans son corps de chair à travers la mort de vous exhiber saints et immaculés et irrépréhensibles devant lui-même ; » Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Colossiens 1, 21-22) : « 21 Et vos, cum essetis aliquando alienati et inimici sensu in operibus malis, 22 nunc autem reconciliavit in corpore carnis eius per mortem exhibere vos sanctos et immaculatos et irreprehensibiles coram ipso; »
[33] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 6, 6) : « …, paenituit Dominum quod hominem fecisset in terra. Et tactus dolore cordis intrinsecus: 7 “Delebo, inquit, hominem, quem creavi, a facie terrae,… ».
[34] « 21 “L’âme, laquelle aura péché et, à cause du Seigneur méprisé, aura nié à son prochain le dépôt, lequel pour la foi de celui-ci le crédit avait été, ou par force quelque chose aura extorqué ou calomnie aura fait, 22 ou la chose perdue sera survenue et contestant par-dessus il aura parjuré dans une de toutes choses, dans lesquelles sont habitués à pécher les humains, 23 si quelqu’un ainsi aura péché et aura délinqué, il rendra toutes choses, lesquelles par rapine ou calomnie il aura emportées ou déposées il aura retenues ou perdues il aura rencontrées 24 ou desquelles il aura parjuré, et il restituera intègre et il additionnera par-dessus le cinquième la part du Seigneur, à qui avait porté le détriment, au jour du sacrifice pour le délit. 25 Le sacrifice pour le délit il offrira au Seigneur : le bélier immaculé du troupeau conformément à l’estimation ; 26 par quoi il (lire note (1) ci-après) expiera celui-ci devant le Seigneur, et sera démis à celui-ci pour une à une choses, lesquelles par manière de faire il aura péché”. » Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre du Lévitique 5, 21-26) : « 21 “Anima, quae peccaverit et, contempto Domino, negaverit proximo suo depositum, quod fidei eius creditum fuerat, vel vi aliquid extorserit aut calumniam fecerit, 22 sive rem perditam invenerit et infitians insuper peierarit in uno ex omnibus, in quibus peccare solent homines, 23 si quis sic peccaverit et deliquerit, reddet omnia, quae per rapinam vel calumniam abstulerit vel deposita retinuerit vel perdita invenerit 24 vel de quibus peierarit, et restituet integra et quintam insuper addet partem domino, cui damnum intulerat, in die sacrificii pro delicto. 25 Sacrificium pro delicto offeret Domino: arietem immaculatum de grege iuxta aestimationem; 26 qui expiabit eum coram Domino, et dimittetur illi pro singulis, quae faciendo peccaverit”. »
NOTE (1) de compréhension : il faut comprendre ici en (Livre du Lévitique 5, 26) le même rite que les autres cas du Livre du Lévitique, en particulier du même chapitre 5 aux versets (10 et 13 et 16 et 18) où c’est toujours le sacerdoce qui expie le pécheur, ou autrement dit le pécheur est expié par le sacerdoce pour son péché.
[35] Zachée dit à Jésus dans l’évangile de saint Luc : « Voici la moitié de mes biens, Seigneur, je donne aux pauvres et, si j’ai fraudé quelqu’un, je rends le quadruple ». Aussi Jésus lui dit : « En ce jour le salut est fait pour cette maison, par cela qu’aussi lui-même soit fils d’Abraham : en fait le Fils de l’homme est venu quérir et sauver, ce qui avait péri” » (Luc 19, 8-10) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Ecce dimidium bonorum meorum, Domine, do pauperibus et, si quid aliquem defraudavi, reddo quadruplum.” 9 Ait autem Iesus ad eum: “Hodie salus domui huic facta est, eo quod et ipse filius sit Abrahae; 10 venit enim Filius hominis quaerere et salvum facere, quod perierat”. »
[36] Extrait de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 27, 3-4) :« 3 Tunc videns Iudas, qui eum tradidit, quod damnatus esset, paenitentia ductus, rettulit triginta argenteos principibus sacerdotum et senioribus 4 dicens: “ Peccavi tradens sanguinem innocentem”. »
[37] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (2 Corinthiens 7, 10) : « Quae enim secundum Deum tristitia, paenitentiam in salutem stabilem operatur ; saeculi autem tristitia mortem operatur. »
[38] « Si enim dimiseritis hominibus peccata eorum, dimittet et vobis Pater vester caelestis; 15 si autem non dimiseritis hominibus, nec Pater vester dimittet peccata vestra. » (saint Mathieu 6, 14-15 de la nova vulgata “typique” catholique).
[39] « et dimitte nobis peccata nostra,si quidem et ipsi dimittimus omni debenti nobis, » (saint Luc 11, 4 de la nova vulgata “typique” catholique).
[40] « Ut sciatis autem quoniam Filius hominis habet potestatem in terra dimittendi peccata — tunc ait paralytico – : Surge, tolle lectum tuum et vade in domum tuam ”. » (saint Mathieu 9, 6 de la nova vulgata “typique” catholique).
[41] « Ut autem sciatis quia potestatem habet Filius hominis interra dimittendi peccata — ait paralytico – : 11 Tibi dico: Surge, tolle grabatum tuum et vade in domum tuam ”. » (saint Marc 2, 10-11 de la nova vulgata “typique” catholique).
[42] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jacques 5, 14-16) : « Infirmatur quis in vobis? Advocet presbyteros ecclesiae, et orent super eum, unguentes eum oleo in nomine Domini. 15 Et oratio fidei salvabit infirmum, et allevabit eum Dominus; et si peccata operatus fuerit, dimittentur ei. 16 Confitemini ergo alterutrum peccata et orate pro invicem, ut sanemini. Multum enim valet deprecatio iusti operans. »
[43] « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément, patient et beaucoup de misération et véridique, 7 qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scélératesses et les péchés, mais rien ne laisse faire impuni, qui rend l’iniquité des pères aux fils et aux petits-fils à la troisième et quatrième progéniture. » (Exode 34, 6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Dominus, Dominus Deus, misericors et clemens, patiens et multae miserationis ac verax, 7 qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, qui reddit iniquitatem patrum in filiis ac nepotibus in tertiam et quartam progeniem”. »
[44] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 24, 45-47) : « 45 Tunc aperuit illis sensum, ut intellegerent Scripturas. 46 Et dixit eis : “Sic scriptum est, Christum pati et resurgere a mortuis die tertia, 47 et praedicari in nomine eius paenitentiam in remissionem peccatorum in omnes gentes, incipientibus ab Ierusalem. »
[45] En italien, langue dans laquelle le Pape François s’exprime principalement semble-t-il, le substantif « perdono » est défini comme une rémission du dommage ou de l’offense dans le dictionnaire italien Wiktionnaire : « 1. (psicologia) (religione) remissione del danno o dell’offesa che è stata recata » (it.wiktionary.org/wiki/perdono). Et le terme italien « remissione » est défini dans le même dictionnaire comme venant du latin « remissio » (it.wiktionary.org/wiki/remissione)… et le terme latin « remissio » est traduit en italien par « rinvio » (it.wiktionary.org/wiki/remissio) qui se traduit en français par « report » (fr.wiktionary.org/wiki/rinvio).
[46] SOURCE : fr.zenit.org/2024/02/19/leglise-ne-beatifiera-pas-luisa-piccaretta/
[47] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mt 4, 17) : « Exinde coepit Iesus praedicare et dicere: “Paenitentiam agite ; appropinquavit enim regnum caelorum”. »
[48] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Hébreux 5, 9) : « et, consummatus, factus est omnibus oboedientibus sibi auctor salutis aeternae, … »
[49] Il s’agit tout simplement de l’ancienne hérésie des protestants prônant aussi à tort un faux salut sans les œuvres (même pas les œuvres de la foi…) uniquement basé sur la foi (sans ses œuvres…) et par la seule mort expiatoire de notre Seigneur Jésus sur le bois. Ancienne hérésie pour laquelle la crucifixion à mort de notre Seigneur Jésus est suffisante pour la rédemption de tous les pécheurs (lire notre article : Bouc émissaire » : petite étude concernant une hérésie répandue chez tous les chrétiens), et que donc la doctrine de la réparation peut être amputée de l’obligation de pénitence des pécheurs ( = principalement la réparation aux victimes par le pécheur ) à cause du « primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu » ! Voici cette hérésie publiée actuellement sous la plume d’un évêque français, aujourd’hui (21 février 2024) président de la Commission doctrinale de la Conférence des Évêques de France, s’adressant à l’ensemble des évêque de France… : « Les difficultés relevées dans les écrits sont de nature à la fois théologique (une conception de la Divine Volonté trop mécanique et obsessionnelle ne semblant pas laisser à l’homme la possibilité d’exercer son libre arbitre), christologique (une doctrine de la réparation et de la spiritualité victimale n’intégrant pas le primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu et risquant d’annuler ou relativiser l’offrande libre et gratuite du Rédempteur), et anthropologique (une spiritualité marquée par un pessimisme sur la nature humaine avec peu de références à la résurrection du Christ, à l’espérance chrétienne, à la grâce sanctifiante, à la bonté de la création et à la communion ecclésiale). » (Extrait de la lettre aux évêques de France de l’épiscope Benoît Bertrand, datée du mercredi 24 janvier 2024, au sujet des écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta). SOURCE : Mgr_Bertrand_Ecrits_L.-Piccarreta.pdf – cette lettre a été publiée par l’épiscope de Nice Jean-Philippe Nault sur le site officiel nice.catholique.fr : Vigilance concernant les écrits de Luisa Piccarreta [1865-1947]
[50] SOURCE : par exemple l’encyclopédie wikipédia : Affaire Philippe Barbarin
[51] Cette phrase traduite de l’italien du site vatican.va, aurait été prononcée dernièrement (8 février 2023) lors d’un discours du saint père François au participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé : « Perdonate sempre. Quando la gente viene a confessarsi, viene a chiedere il perdono e non a sentire una lezione di teologia o delle penitenze. » SOURCE : www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/february/documents/20240208-formazione-sacerdoti.html
[52] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »
[53] « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément, patient et beaucoup de misération et véridique, 7 qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scélératesses et les péchés, mais rien ne laisse faire impuni, qui rend l’iniquité des pères aux fils et aux petits-fils à la troisième et quatrième progéniture. » (Exode 34, 6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Dominus, Dominus Deus, misericors et clemens, patiens et multae miserationis ac verax, 7 qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, qui reddit iniquitatem patrum in filiis ac nepotibus in tertiam et quartam progeniem”. »
[54] Extrait traduit de l’italien du “Discorso del santo Padre Francesco ai partecipanti all’incontro promosso dal Pontificio Consiglio per la Promozione della Nuova Evangelizzazione” : « perché Dio è un Padre che sempre attende il ritorno del figlio il quale, sapendo di avere sbagliato, chiede perdono e inizia una nuova vita. A nessuno, quindi, può essere tolta non solo la vita, ma la stessa possibilità di un riscatto morale ed esistenziale che torni a favore della comunità. » SOURCE SITE DU VATICAN : Discorso del santo Padre Francesco ai partecipanti all’incontro promosso dal Pontificio Consiglio per la Promozione della Nuova Evangelizzazione
[55] « 1 Mais quelques-uns étaient là dans le même temps annonçant à celui-ci (Ndlt : Jésus) quant aux Galiléens, desquels Pilate a mixé le sang avec leurs sacrifices. 2 Et répondant il a dit à ceux-ci : “supputez-vous que ces Galiléens en avant de tous les Galiléens ont été pécheurs, parce que telles choses ils ont pâti ? 3 Non, je vous dis, mais, excepté si la pénitence vous aurez agis, tous similairement vous périrez. 4 Ou ces dix et 8, sur lesquels est tombée la tour dans Siloé et les a occis, supputez-vous qu’aussi eux-mêmes ont été débiteurs au-delà de tous les humains habitant dans Jérusalem ? 5 Non, je vous dis, mais, si la pénitence vous n’aurez pas agis, tous similairement vous périrez”. » (saint Luc 13, 1-5) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 1 Aderant autem quidam ipso in tempore nuntiantes illi de Galilaeis, quorum sanguinem Pilatus miscuit cum sacrificiis eorum. 2 Et respondens dixit illis : “Putatis quod hi Galilaei prae omnibus Galilaeis peccatores fuerunt, quia talia passi sunt ? 3 Non, dico vobis, sed, nisi paenitentiam egeritis, omnes similiter peribitis. 4 Vel illi decem et octo, supra quos cecidit turris in Siloam et occidit eos, putatis quia et ipsi debitores fuerunt praeter omnes homines habitantes in Ierusalem ? 5 Non, dico vobis, sed, si non paenitentiam egeritis, omnes similiter peribitis”. »
[56] Le message de la Salette, après avoir fait l’objet de fausses interdictions par des faux pasteurs voulant l’annihiler, a été reconnu actuel aujourd’hui pour le troisième millénaire par le Pape Jean-Paul II écrivant en 1996 que « Les paroles de Marie à La Salette, par leur simplicité et leur rigueur, gardent une réelle actualité » et que les « Missionnaires de La Salette s’attachent à en montrer la valeur permanente pour le IIIe millénaire qui approche » (Pape Jean-Paul II, Lettre à Monseigneur Louis Dufaux, Évêque de Grenoble, le 6 mai 1996. Source : site du Vatican.
[57] Version en français du site du Vatican : ANGÉLUS
[58] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Mathieu 12, 32) : « Et quicumque dixerit verbum contra Filium hominis, remittetur ei ; qui autem dixerit contra Spiritum Sanctum, non remittetur ei neque in hoc saeculo neque in futuro. »
[59] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de l’Exode 20, 23-25) : « 23 Sin autem quid adversi acciderit, reddet animam pro anima, 24 oculum pro oculo, dentem pro dente, manum pro manu, pedem pro pede, 25 adustionem pro adustione, vulnus pro vulnere, livorem pro livore. »
[60] Accepté, du verbe français accepter dans sa signification du dictionnaire Wiktionnaire à sa page internet : fr.wiktionary.org/wiki/accepter
« 1. Agréer ce qui est offert.
2. Approuver une chose, la considérer comme juste.
3. Faire rentrer une personne dans un groupe. »
[61] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 26, 52) : « Omnes enim, qui acceperint gladium, gladio peribunt. »
[62] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de l’Apocalypse 13, 9) : « Si quis habet aurem, audiat : 10 Si quis in captivitatem, in captivitatem vadit ; si quis in gladio debet occidi, oportet eum in gladio occidi. Hic est patientia et fides sanctorum. »
[63] « Le Seigneur, le Seigneur Dieu, miséricordieux et clément, patient et beaucoup de misération et véridique, 7 qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scélératesses et les péchés, mais rien ne laisse faire impuni, qui rend l’iniquité des pères aux fils et aux petits-fils à la troisième et quatrième progéniture. » (Exode 34, 6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « “Dominus, Dominus Deus, misericors et clemens, patiens et multae miserationis ac verax, 7 qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, qui reddit iniquitatem patrum in filiis ac nepotibus in tertiam et quartam progeniem”. »
[64] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Jean 1, 9) : « Si confiteamur peccata nostra, fidelis est et iustus, ut remittat nobis peccata et emundet nos ab omni iniustitia. »
[65] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jacques 5, 16) : « Confitemini ergo alterutrum peccata et orate pro invicem, ut sanemini. Multum enim valet deprecatio iusti operans. »
[66] Traduit de la nova vulgata canonique en (Luc 5, 31) « Et respondens Iesus dixit ad illos: “Non egent, qui sani sunt, medico, sed qui male habent. 32 Non veni vocare iustos sed peccatores in paenitentiam”. »
[67] Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Jean 3, 9). « Omnis, qui natus est ex Deo, peccatum non facit, quoniam semen ipsius in eo manet; et non potest peccare, quoniam ex Deo natus est. »
Note : la traduction des évêques catholiques francophones (AELF) écrit quant à elle : « Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3, 9). De même la bible protestante de Louis Segond : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3, 9).
[68] Pécher par ignorance ou par erreur : l’ancien testament distingue les péchés par ignorance ou par erreur, donc nécessairement ce sont des péchés involontaires… En effet le Livre du Lévitique mentionne le péché par ignorance « per ignorantiam » (Lévitique 4, 2 et 5, 17 ;…), ou par erreur « per errorem » concernant une prévarication en (Lévitique 5, 15) :
― (Nombres 15, 25) extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « 25 Et expiabit sacerdos pro omni congregatione filiorum Israel, et dimittetur eis, quoniam non sponte peccaverunt (Ndlt : à traduire par « non volontairement ils ont péché »), nihilominus offerentes sacrificium ignis Domino pro se et pro peccato atque errore suo. »
― (Lévitique 4, 2) extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « 2 “Loquere filiis Israel: Anima cum peccaverit per ignorantiam (Ndlt : à traduire par « eût péché par ignorance (ou) aura péché par ignorance ») et de universis mandatis Domini, quae praecepit ut non fierent, quippiam fecerit,… »
― (Lévitique 5, 17) extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « 17 Anima, si peccaverit per ignorantiam (Ndlt : à traduire par « eût péché par ignorance (ou) aura péché par ignorance ») feceritque unum ex his, quae Domini lege prohibentur, et peccati rea portaverit iniquitatem suam,… »
― (Lévitique 5, 15) extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « 15 “Anima, si praevaricans per errorem (Ndlt : à traduire par « prévariquant par erreur ») in his, quae Domino sunt sanctificata, peccaverit, offeret sacrificium pro delicto arietem immaculatum de gregibus iuxta aestimationem argenti siclorum pondere sanctuarii in paenitentiam; »
[69] Traduit de la nova vulgata canonique en (Livre de la Genèse 20, 6) : « 6 Dixitque ad eum Deus per somnium: “Et ego scio quod simplici corde feceris; et ideo custodivi te, ne peccares in me, et non dimisi, ut tangeres eam. »
Disciples de Jésus Christ
L’homme chrétien est chargé de rendre sa propre femme-uxor[1] sainte et immaculée [2]… alors comment les épiscopes, les presbytres et les diacres, qui n’ont pas cette expérience au sein de leur propre foyer pourraient-ils sanctifier l’église ? C’est bien ce qu’écrit saint Paul « Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment pourrait-il prendre en charge une Église de Dieu ? » (Timothée 3, 5 de la bible liturgique des évêques francophones)… Ce sont les ministères de diacres, de presbytres, et d’épiscopes, auxquels est ordonné par les saintes écritures canoniques d’avoir femme-uxor et fils [3] afin de connaitre « en vrai » les œuvres du Christ dans les familles selon l’enseignement constant des évangiles… Histoire d’apprendre à comprendre pratiquement ce que signifie Jésus-Christ quand il enseigne : « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père et mère et femme-uxor et fils et frères et sœurs, encore aussi son âme, il ne peut pas être mon disciple. [4]» (Luc 14, 26)… tous ceux et celles qui ne peuvent pas comprendre ce passage pratiquement « avec les tripes » ne sont de fait pas des disciples de Jésus Christ…
La bible en parle pourtant de nombreuses fois dans les évangiles… pourtant nos « pasteurs » n’en parlent absolument jamais, alors que cette action du Christ est le cœur de son œuvre de rédemption sur terre… Jésus dit par exemple : « Refusez d’arbitrer que je sois venu mettre la paix sur la terre ; je ne suis pas venu mettre la paix mais le glaive. En fait je suis venu séparer l’homme vis-à-vis de son père et la fille vis-à-vis de sa mère et la bru vis-à-vis de sa belle-mère : et les ennemis de l’humain (sont) les gens de sa maison. [5]» (saint Mathieu 10, 34). Car s’il est évident que Jésus veut la paix… il exige la paix dans la justice… et donc ces familles où Jésus met le glaive sont les lieux où un de ses disciples membre de la famille obéit aux mandements de Jésus de demander la pénitence aux pécheurs… et quand une véritable pénitence par la réparation des fautes par les pécheurs est refusée… quand un fautif refuse de réparer, la paix ne peut pas régner entre celui-ci et sa victime quand la victime ou un tiers fait la demande de réparation. En effet dans les évangiles, saint Luc conditionne le « pardon » à la réparation (pénitence) par le pécheur à sa victime : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi (ablatif=complément de moyen)”, tu démettras à celui-ci. [6]» (saint Luc 17, 3).
Ce verset ci-dessus (saint Luc 14, 26) est en plus « sans appel » avec ses « et », et non pas des “ou bien”… qui fait d’un disciple du Christ celui qui hait presque toute sa famille proche mis à part ses propres filles : père et mère et femme-uxor et fils et frères et sœurs… et aussi sa propre âme. Et donc nos évêques francophones, pour élargir ce faible nombre de disciples en y faisant figurer des faux-disciples qui ne répondent pas du tout à ses critères évangéliques très précis… se sont empressés de trafiquer énormément l’évangile par un pseudo christianisme par : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (source : leur bible « officielle liturgique » publiée en 2013)… en supprimant les « et » et le « haïr »… Traffication pire encore que d’autres beaucoup moins graves qui remplacent « fils » par « enfants »…, et ne suppriment que les « et »… comme la bible de Jérusalem qui écrit « Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »… Ou la bible de l’abbé Crampon qui vire le « et » mais écrit quand même « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »… Ou encore la bible du protestant Louis Segond dans sa nouvelle version : « Si quelqu’un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. ».
Et il s’agit bien de tels vrais disciples à qui Jésus parle ainsi : « Et accédant les disciples ont dit à celui-ci : “Pourquoi en paraboles parles-tu à ceux-ci ?”. Lequel en répondant a dit à eux :”Parce qu’à vous est donné d’apprendre à connaitre les mystères du règne des cieux, mais à ceux-ci n’est pas donné. » (Mathieu 13, 10-11 [7]). Il se peut aussi que le sacrement de l’ordre (hiérarchique) par sa vertu donne aussi « d’apprendre à connaitre les mystères du règne des cieux » à qui le reçoit sans être disciple, ou pas encore disciple… mais cela n’est pas écrit dans la sainte bible canonique… toujours est-il que sans l’expérience forte ci-dessus qui donne accès à être disciple de Jésus-Christ pour aussi « apprendre à connaitre les mystères du règne des cieux », il semble impossible à l’auteur de ce livre de comprendre tout ce qui est expliqué par avoir fait cette expérience de vie, et non par un simple « enseignement intellectuel » !
Dans un discours aux participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé, le Pape François aurait dit : « … : ce n’est que si nous sommes et restons disciples que nous pouvons devenir des ministres de Dieu et des missionnaires de son Royaume. » (Pape François [8]).
Une femme peut aussi compter parmi les disciples de Jésus-Christ, du fait qu’une femme est mentionné en tant que disciple au Livre des Actes des Apôtres : « Mais à Joppe était une certaine disciple du nom de Tabitha, … [9]» (Actes des Apôtres 9, 36). On comprend que concernant une femme disciple, elle ne peut pas répondre à ce critère de sélection des disciples de haïr sa femme-uxor selon saint Luc : « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père et mère et femme-uxor et fils et frères et sœurs, encore aussi son âme, il ne peut pas être mon disciple. [10]» (Luc 14, 26)… Sans doute faut-il croire qu’à la place un critère de sélection des femmes disciples est de haïr leur homme…
On peut par contre admettre raisonnablement que celui qui satisfait à une partie seulement des critères est en proportion en partie disciple, mais pas un disciple accomplit…
En réalité celui qui peut devenir disciple de Jésus-Christ est celui qui a compris en l’éprouvant « dans ses tripes » le pourquoi profond de l’exigence de la « pénitence », c’est pourquoi Jésus-Christ n’envoie évangéliser que des disciples et pas les autres, puisque le kérygme du salut est de prêcher la conversion et la pénitence [11] :
Car la réparation (=pénitence) de ce que nous avons mal fait est l’étape fondamentale (première) vers une civilisation de l’amour car c’est la réparation qui permet de restaurer la justice, donc ensuite seulement la paix, toutes deux préalable à partir duquel une civilisation de l’amour peut commencer à grandir. La pénitence (=réparation par le fautif lui-même) est donc la plus belle et fondamentale démarche typiquement chrétienne, puisque c’est sur son fondement que peut être opérée la démission des péchés (voir (Luc 17, 3) ci-dessus), puis, à espérer, une réconciliation qui seule permet une civilisation de l’amour…
* * *
Dans le nouveau testament le nombre de disciples est de très loin supérieur au nombre des apôtres… Il est écrit que le Seigneur Jésus Lui-même en désigna 72 autres (saint Luc 10, 1 puis 23)… Que le Seigneur Jésus Lui-même en désigne 72 autres montre que ces 72 n’étaient pas les premiers désignés par Lui-même. De plus, au Livre des Actes des Apôtres, au tout début du chapitre 6, il est écrit que le nombre des disciples croissait et qu’ils étaient alors une multitude convoqués (du latin “typique” « Convocantes ») par les 12 apôtres (Actes des Apôtres 6, 1-2). Puis, après l’élection parmi les disciples et par eux-mêmes des 7 « ministres des tables », puis la prière et l’imposition des mains des 12 apôtres sur ces 7 ministres des tables, il est écrit que le nombre des disciples était encore multiplié fortement (Actes des Apôtres 6, 7).
Par Arnaud Barbey, le 22 mars 2024
jésus de nazareth – qui est jésus
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[1] La bible distingue les femme en tant qu’uxor (femme mariée) ou en tant que mulier… lire à ce sujet notre article dans ce même blog intitulé Femmes ?… uxor ou mulier ?…
[2] « Hommes, dilectionnez les femme-uxors, comme aussi le Christ a dilectionné l’église et Lui-même est livré pour elle, afin qu’il l’ait sanctifié la purifiant par le bain de l’eau dans la parole, de manière qu’il ne s’est pas suscité à Lui-même une église présomptueuse ayant macule ou ride ou quelque chose de telle sorte, mais pour qu’elle soit sainte et immaculée. De cette manière aussi les hommes sont tenus de dilectionner leurs femme-uxors comme leurs corps. Qui sa femme-uxor dilectionne, dilectionne lui-même ; aucune personne en réalité a d’habitude sa chair en haine, mais l’alimente et la soigne comme aussi le Christ l’église, parce que nous sommes des membres de son corps. A cause de ceci l’homme laissera père et mère et s’attachera à sa femme-uxor, et ils seront deux avec une chair une. Ce mystère est grand ; mais moi je dis du Christ et l’église ! Vraiment cependant aussi vous chacun en particulier chacun sa femme-uxor comme soi-même qu’il dilectionne ; mais que la femme-uxor craigne l’homme. » (Ephésiens 5, 25-33 traduit de la neuve vulgate “typique” catholique : « 25 Viri, diligite uxores, sicut et Christus dilexit ecclesiam et seipsum tradidit pro ea, 26 ut illam sanctificaret mundans lavacro aquae in verbo, 27 ut exhiberet ipse sibi gloriosam ecclesiam non habentem maculam aut rugam aut aliquid eiusmodi, sed ut sit sancta et immaculata. 28 Ita et viri debent diligere uxores suas ut corpora sua. Qui suam uxorem diligit, seipsum diligit; 29 nemo enim umquam carnem suam odio habuit, sed nutrit et fovet eam sicut et Christus ecclesiam, 30 quia membra sumus corporis eius. 31 Propter hoc relinquet homo patrem et matrem et adhaerebit uxori suae, et erunt duo in carne una. 32 Mysterium hoc magnum est; ego autem dico de Christo et ecclesia! 33 Verumtamen et vos singuli unusquisque suam uxorem sicut seipsum diligat; uxor autem timeat virum. »).
NOTE : il faut comprendre que saint Paul adresse cette lettre exclusivement aux saints et aux fidèles à la parole de Jésus-Christ, donc à des non pécheurs… ou très peu pécheurs… c’est ce qu’il écrit en entête de cette lettre (1 Paulus, apostolus Christi Iesu per voluntatem Dei, sanctis, qui sunt Ephesi, et fidelibus in Christo Iesu: ).
Il demande donc, comme en (1 Corinthiens 7, 2), à tous les saints et les fidèles d’avoir une femme-uxor pour la rendre sainte et immaculée… ce qui signifie que les saints et les fidèles prennent une femme-uxor qui n’est ni sainte ni fidèle. On peut croire que l’inverse aussi est vrai et que les femmes saintes et fidèles aux prescriptions de la loi évangélique prennent pour homme un qui n’est pas saint ou pas fidèle aux prescriptions de la loi évangélique.
[3] Selon l’apôtre saint Paul dont les écrits forment la plus grande part du nouveau testament de la bible…, autant les épiscopes (1 Tim 3, 1-5) que les presbytres en (Tite 1, 5-6) et les diacres (1 Timothée 3, 12-13)… doivent avoir femme et fils… mais il est précisé à chaque fois « homme d’une (seule) femme » autant pour les épiscopes que pour les presbytres et les diacres.
Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils :
— Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1)).
— Les diacres :« Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2)).
— Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3)).
Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée» (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…
Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».).
— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »
— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »
— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit? »
[4] Traduit de la neuve vulgate canonique en (Luc 14, 26) : « Si quis venit ad me et non odit patrem suum et matrem et uxorem et filios et fratres et sorores, adhuc et animam suam, non potest esse meus discipulus. »
[5] Traduit de la neuve vulgate canonique (Mathieu 10, 34) : « 34 Nolite arbitrari quia venerim mittere pacem in terram; non veni pacem mittere sed gladium. 35 Veni enim separare hominem adversus patrem suum et filiam adversus matrem suam et nurum adversus socrum suam: 36 et inimici hominis domestici eius. »).
[6] « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Il me peine (Ndlt : littéralement « (la conséquence de la faute) me pénitencie »)”, tu démettras à celui-ci. » (Luc 17, 3) traduit de la neuve vulgate “typique” catholique : « Attendite vobis ! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens : “Paenitet me”, dimittes illi”. »
[7] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 13, 10-11) : « 10 Et accedentes discipuli dixerunt ei: “ Quare in parabolis loqueris eis? ”. 11 Qui respondens ait illis: “ Quia vobis datum est nosse mysteria regni caelorum, illis autem non est datum. »
[8] Cette phrase traduite de l’italien du site vatican.va, a été prononcée le 8 février 2023 lors d’un discours du saint père François aux participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé : « … : solo se siamo e rimaniamo discepoli, possiamo diventare ministri di Dio e missionari del suo Regno. » SOURCE : www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/february/documents/20240208-formazione-sacerdoti.html
[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Actes des Apôtres 9, 36) : « In Ioppe autem erat quaedam discipula nomine Tabitha,… »
[10] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 14, 26) : « Si quis venit ad me et non odit patrem suum et matrem et uxorem et filios et fratres et sorores, adhuc et animam suam, non potest esse meus discipulus. »
[11] Le kérygme du salut selon le Concile Vatican II se traduit par : « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut, afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et lequel a mis Jésus Christ et qu’ils soient convertis de leurs voies, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements,… » traduit du latin canonique de (Sacrosanctum consilium (Concile Sacrosaint) § 9, 2ème paragraphe) : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes (24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere,… ».» Source : www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19631204_sacrosanctum-concilium_lt.html
La traduction publiée sur le site internet du Vatican écrit quant à elle : « C’est pourquoi l’Église annonce aux non-croyants le Kérygme du salut, pour que tous les hommes connaissent le seul vrai Dieu et celui qu’il a envoyé, Jésus Christ, et pour qu’ils changent de conduite en faisant pénitence [24]. Quant aux croyants, elle doit toujours leur prêcher la foi et la pénitence ; elle doit en outre les disposer aux sacrements,… »
Aux « pères » et aux « abbés »…
A tous nos clercs qui veulent se faire appeler pères il faut demander par qui veulent-ils se faire appeler pères ?
Car notre enseignement biblique établit que le rapport qu’ont nos clercs ordonnés avec les membres de l’église sont, soit un rapport de pasteur à brebis et agneau, soit un rapport de mari à femme selon l’analogie de saint Paul en (1 Corinthiens 7, 2)… Donc jamais l’enseignement biblique ne montre de rapport père-fils entre un membre du clergé ordonné ou institué, et une brebis ou un agneau dont ils ont la charge pastorale…
De plus l’enseignement biblique demande par la voix même de notre Seigneur Jésus, autant à la foule qu’à ses disciples : « Et ne veuillez pas vous appeler Père sur la terre, un en fait est votre Père, céleste. [1]» (saint Mathieu 23, 9). On en déduit logiquement que dans la troisième lettre de saint Jean, ceux qu’il appelle mes fils au verset 4 sont sans aucun doute ses fils de même sang, ce qui est normal puisqu’en début de cette lettre il se dit presbytre, et que tous les presbytres doivent avoir femmes et fils avant leurs ordinations selon saint Paul en (Tite 1, 5-6 : « et constituas per civitates presbyteros… »; voir aussi notre article intitulé “Les saintes écritures pour le mariage ecclésiastique“).
Parmi de mauvais contre-arguments à (saint Mathieu 23, 9) ci-dessus, deux sortent du lot… :
― que saint Paul s’adresse par écrit à ses « fils », par exemple en parlant de Timothée comme étant son fils chéri en (1 Corinthiens 4, 17 « filius meus carissimus »),
― et aussi que notre Seigneur Jésus dit à certains habitants de Judée menteurs que le Diable est leur Père (saint Jean 8, 44-55)…
Mais ce n’est pas parce que saint Paul en appelle parfois « mes fils » que « ses fils » l’appellent père. Personne n’appelle saint Paul père dans le nouveau testament.
De même concernant notre Seigneur Jésus qui dit à qui il parle dans ce passage (saint Jean 8, 44-55) que le Diable est Père des menteurs ; ici notre Seigneur ne fait pas de « vocation », c’est-à-dire qu’Il n’appelle pas père le Diable mais il le qualifie de père… Le verset de (saint Mathieu 23, 9) plus haut parle bien d’appeler père (« vocare ») et non de qualifier père. On comprend que saint Paul se qualifie analogiquement de père, mais ne se fait pas appeler père… de fait il appelle le plus souvent frères ceux à qui il s’adresse dans l’ensemble de ses lettres.
De plus saint Paul précise en (1 Corinthiens 4, 14) que ceux qu’il appelle « mes fils » ne sont pas ses fils mais « quasi » ses fils… : « Non afin que je vous confonde, ces choses j’écris, mais afin que quasi mes fils chéris je vous fasse souvenir ; [2]» (1 Corinthiens 4, 14).
Par ailleurs l’évangile n’écrit pas de n’appeler personne votre Père sur terre, mais demande de ne pas le vouloir : « Et ne veuillez pas vous appeler Père » (lire ci-dessus) ; on ne peut pas comprendre là une interdiction d’appeler « père » là où l’évangile interdit seulement de le vouloir, mais n’interdit pas d’appeler « père » sans le vouloir ( = par erreur).
Terminons par cette remarque « pointilleuse »… que notre Seigneur Jésus demande « Et ne veuillez pas vous appeler Père sur la terre,… » à la foule et à ses disciples. Il se peut donc qu’il existe des clercs qui ne sont pas, ou pas encore, disciples du Christ et tiennent à être appelés père pour on ne sait quelle raison absente du nouveau testament car une brebis ou un agneau n’appelle pas « père » son pasteur… Il est assez clair que tout clerc qui tient à se faire appeler père n’est pas un disciple du Christ. Tenir à se faire appeler père par ses ouailles dénote une mentalité encore assez lointaine de la « mentalité chrétienne » du nouveau testament.
Par Arnaud Barbey, le 12 février 2024.
frère ou père – comment appeler un prêtre catholique – comment s’adresser à un prêtre catholique – monsieur l’abbé ou mon père … – pourquoi appelle-t-on un prêtre mon père – comment s’adresser à un diacre catholique – pourquoi appelle-t-on un prêtre mon père – appeler un prêtre mon père – curé prêtre abbé – abbé ou curé …
[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 23, 9 ) : « Et Patrem nolite vocare vobis super terram, unus enim est Pater vester, caelestis. »
[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Corinthiens 4, 14) : « Non ut confundam vos, haec scribo, sed ut quasi filios meos carissimos moneam ; »
La fornication pour les nuls…
Deux passages bibliques, un de l’ancien et l’autre du nouveau testament, nous enseignent que la fornication n’est pas une « union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres [1] » sachant que le “matrimoine” est la dénomination “canonique” du mariage sacramentel catholique :
Voici le premier passage du saint prophète Ezéchiel : « Que lorsqu’elle eût vu sa sœur, Ooliba plus que celle-ci elle a été rendue insaine par sa libido et par sa fornication sur la fornication de sa sœur. [2]» (Ezéchiel 23, 11).
Il est évident qu’ici en (Ezéchiel 23, 11) la fornication n’est pas à comprendre selon sa définition actuelle profane d’« union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres. » puisque qu’ainsi l’expression « sa fornication sur la fornication de » n’aurait absolument aucune signification rationnelle, ni réaliste. En effet, si on remplace les deux termes « fornication » dans l’expression biblique précédente, par leur définition actuelle profane, cela donne : « son “union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres” sur l’”union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres” »… ce qui ne signifie rien du tout, pas même une position du Kâmasûtra…
Ce même chapitre écrit aussi que cette femme fornicatrice appelée Ooliba, est Jérusalem, qu’elle a forniqué dans son adolescence et qu’elle est vierge pendant qu’ont été touchées ses mamelles… : « 1 Et a été fait sermon du Seigneur vers moi disant : 2 “Fils de l’homme, deux femmes-muliers filles d’une mère ont été 3 et ont forniqué en Egypte, dans leur adolescence elles ont forniqué ; là ont été poussé leurs seins, et ont été touchées les mamelles de la virginité d’elles. 4 Mais les noms d’elles Oolla la plus grande et Ooliba la sœur d’elle ; et j’ai eu celles-ci, et elles ont accouché fils et filles : plus loin les noms d’elles Oolla Samarie et Ooliba Jérusalem. [3]» (Ezéchiel 23, 1-4).
De plus cette définition de la « fornication » va contre l’enseignement de saint Paul quand il nous écrit qu’au sein d’un couple le corps doit être laissé à disposition de l’autre membre de son couple selon saint Paul concernant un couple non marié ; il s’agit bien d’un couple non marié car la femme est en latin une « mulier », or si cette femme était unie à l’homme éternellement, elle serait en latin une « uxor » : « La femme-mulier ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais l’homme ; et quant à l’homme de même ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais la femme-mulier. [4] » (1 Corinthiens 7, 4-5). Concernant la signification de femme-mulier par rapport à femme-uxor (femme mariée…) veuillez lire l’article : Elle est mariée ou non ? sur ce même blog.
En réalité la seule signification catholique biblique de la fornication est spirituelle… Sans en développer dans ce présent article le détail assez fastidieux… disons que dans la nova vulgata “typique” catholique latine, la fornication est une action mentale, exprimant un mouvement de pensée volontairement dévoyée, sans être nécessairement conscient du dévoiement ; la fornication est une attitude générale en rapport avec des idées viciées, des vérités tordues, le mot fornication a une origine latine signifiant action de cintrer, c’est-à-dire de rendre courbe ce qui est droit, autrement dit de dévoyer, de détourner de la voie : la fornication est faite avec une bonne intention en vue d’obtenir un avantage, mais en employant comme moyen des idoles… c’est-à-dire des moyens vains, inopérants par eux-mêmes, et hors des voies de Dieu. La fornication est formalisée donc oralement ou par écrit, et donc saint Paul nous enseigne que la fornication est entendue « en général », c’est-à-dire de façon répandue : « En général est entendue entre vous la fornication,… » (1 Corinthiens 5, 1 traduit de la vulgate canonique en (1 Cor 5, 1) : « 1 Omnino auditur inter vos fornicatio,… »).
Par Arnaud Barbey le 17 mars 2024
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[1] Extrait du Catéchisme de l’Eglise Catholique au § 2353 : « La fornication est l’union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres. » traduit du latin « 2353 Fornicatio unio est carnalis extra matrimonium inter virum et mulierem liberos. » SOURCE : Site internet du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/catechism_lt/p3s2c2a6_lt.htm#ARTICULUS 6 C2 A0 SEXTUM PRAECEPTUM
[2] Traduit de la nova vulgata canonique en (Ezéchiel 23, 11) : « Quod cum vidisset soror eius Ooliba, plus quam illa insanivit libidine et fornicatione sua super fornicationem sororis suae. »
[3] Traduit de la sainte bible nova vulgata « typique » au (Prophetia Ezechielis (Prophétie Ezéchiel) 23, 1-4) : « 1 Et factus est sermo Domini ad me dicens: 2 “Fili hominis, duae mulieres filiae matris unius fuerunt 3 et fornicatae sunt in Aegypto, in adulescentia sua fornicatae sunt; ibi subacta sunt ubera earum, et tactae sunt mammae virginitatis earum. 4 Nomina autem earum Oolla maior et Ooliba soror eius; et habui eas, et pepererunt filios et filias: porro earum nomina Samaria Oolla et Ierusalem Ooliba.»
[4] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Corinthiens 7, 4-5) : « Mulier sui corporis potestatem non habet sed vir; similiter autem et vir sui corporis potestatem non habet sed mulier. »
« Bouc émissaire » : petite étude concernant une hérésie répandue chez tous les chrétiens
Ceux qui auront lu entièrement cette petite étude ne pourront plus rester ancrés dans l’hérésie qui enseigne faussement que la mort ignominieuse de notre Seigneur Jésus cloué sur une croix de bois nous sauverait en vue de la vie éternelle.
Table des matières
ꟷ Début de l’article
ꟷ Quant au sacrifice et au Sang de l’Agneau de Dieu…
ꟷ Quant au Corps et au Sang du Christ…
ꟷ Sacrifice aux démons…
ꟷ Clouer à mort notre Seigneur sur une croix de bois est désobéir à la loi Divine qui interdit d’occire
ꟷ Hors de la raison
Début de l’article
Table des matières
A propos de l’évangile du premier dimanche de mars 2024, l’ancien archiépiscope de Paris enseigne pendant une homélie que le seul sacrifice qui plaît à Dieu c’est le sacrifice d’action de grâce, celui que Jésus offre à son Père sur la croix en notre nom (écouter cette vidéo [1] à partir de 6 minutes 30 secondes).
Mais s’il vous plaît quel humain « normal » peut-il croire qu’un Fils offre d’être torturé à mort pour plaire à son Père ?
S’il vous plaît comment faire envie à quiconque de se convertir dans l’église catholique en enseignant une telle atrocité !
Car si la mort par clouage sur une croix de bois eut été une bonne chose comme certains osent le prétendre, il n’y aurait aucun besoin que notre Seigneur eut prié son Père afin qu’il démette cette torture à ses bourreaux (saint Luc 23, 34).
Prenons en compte à sa juste valeur que, de fait, l’ange de Dieu arrête le bras d’Abraham voulant immoler son fils Isaac et le remplace par un agneau… Il est logique de croire que ce passage est voulu par Dieu dans le but de défaire très progressivement l’usage qu’ont les peuples antiques des sacrifices humains par mise à mort. Dieu a donc institué avec le sacerdoce aaronique une liturgie temporaire où des animaux sont immolés (selon l’ancien testament au Livre du Lévitique), ce qui, ajouté au signe d’Abraham avec son fils ci-dessus, est encore un signe que le Seigneur s’emploie à faire renoncer progressivement l’humanité aux sacrifices humains par mise à mort…
Le Livre du Lévitique condamne à mort par lapidation celui qui donne de ses enfants à Moloch, et contamine le sanctuaire de Dieu et pollue son saint nom (Lévitique 20, 2-5)… on peut croire qu’il s’agit ici de sacrifices que les gens croient faire au Seigneur dans son sanctuaire, alors qu’en réalité ce sont des sacrifices offerts à un Dieu idolâtré, c’est-à-dire déformé dans sa conceptualisation, connu dans ce cas sous le nom de Moloch… On peut actualiser ce phénomène à aujourd’hui, où de nombreux catholiques pensent que le Dieu de l’islam « Allah » est le même Dieu que le Dieu des chrétiens, mais sous un autre nom… De fait le Dieu nommé Allah est considéré comme l’unique et origine de toute la création à l’instar du Dieu-Père des chrétiens. De nombreux catholiques considèrent donc qu’Allah et le Père sont un seul et même Dieu… alors que l’islam coranique répond entièrement à la définition que donne saint Jean l’évangéliste de l’anti-christ, en niant que le Dieu-Père des chrétiens est Père, donc niant le Père en tant que Père et le Fils en tant que Fils… : « Hic est antichristus, qui negat Patrem et Filium. » (1 Jean 2, 22). Alors prendre le Seigneur pour Moloch, ou prendre le Dieu Père pour Allah dont le coran montre qu’il est l’anti-christ… où est la différence s’il vous plaît !
Ajoutons que la prophétie de la Vierge Marie à la Salette présente obscurément l’antéchrist, comme naissant d’une religieuse hébraïque ; or une femme au moins du prophète Mahomet est juive, et il est raconté qu’elle serait issue de la lignée de Lévi et de plus qu’elle est considérée comme une des mères des fidèles. Que cette juive, mère de l’islam avec son mari le prophète Mahomet, soit issue de la tribu le Lévi (celle des consacrés au Seigneur) lui fait justifier le qualificatif de religieuse dans le message de la Salette : alors selon ces deux sources, le nouveau testament en (1 Jean 2, 22), ainsi que cette prophétie de la Vierge Marie à la Salette, l’islam répond aux critères de l’anti-christ.
Alors ces fils d’Israël en (Lévitique 20, 2-5), sans aucun doute comme de nombreux catholiques aujourd’hui, sont poussés par des esprits mauvais à offrir à un Dieu idolâtré en croyant offrir au vrai Dieu… Bref, le Seigneur refuse que soient faits ces sacrifices humains par mise à mort. Ne doit-on pas croire alors que ceux qui offrent au Père en sacrifice le clouage à mort de notre Seigneur Jésus sur une croix de bois offrent en réalité ce sacrifice, non au Dieu-Père mais à une fausse représentation idolâtrée de Dieu-Père ? Ce fait d’offrir en sacrifice le clouage à mort de notre Seigneur Jésus sur une croix de bois, est simplement la continuité de ce que montre la sainte bible, quand elle fournit la preuve scripturaire du fait qu’il était encore dans les mœurs du temps des Juges d’Israël, et encore du temps du grand prophète Jérémie, de désobéir au Seigneur en brûlant des enfants humains en sacrifices, malgré les anciennes prescriptions de Moïse au Livre du Lévitique !
Cette preuve scripturaire se trouve dans un passage biblique du grand prophète Jérémie, elle assure qu’il s’agit de sacrifices par mise à mort à Topheth dans la vallée de Benennom: « […] le Seigneur dit ; ils ont posé leurs abominations dans la maison, sur laquelle est invoqué mon nom, afin qu’ils polluassent ; et ils ont édifié des haut-lieux à Topheth, laquelle est dans la vallée de Benennom, afin qu’ils incendiassent leurs fils et leurs filles au feu : lesquelles choses je n’ai pas prescrit ni cogité dans mon cœur. [2]» (Jérémie 7, 30-31).
Selon le second Livre des Rois, au même lieu de Topheth dans la vallée de Benennom que cite ci-dessus saint Jérémie, il s’agit de sacrifices par mise à mort, en consacrant des enfants par le feu à Moloch : « Il a contaminé aussi Topheth, qui est dans la vallée encaissée de Benennom, pour que ne pas que l’humain consacrât son fille ou fille par le feu à Moloch. » (2 Rois 23, 10[3]). C’est la plus grande précision de (Jérémie 7, 30-31) ci-dessus, qui permet d’interpréter ici en (2 Rois 23, 10), que ces abominables consécrations d’enfants par le feu, opérées au même lieu de Topheth dans la vallée de Benennom, sont effectués en incendiant les corps de ces enfants.
Toujours dans la bible “typique” catholique, il est en plus raconté en (Juges 11, 29-40) qu’un père a à tort offert à Dieu sa fille en tant qu’holocauste…, l’holocauste étant le sacrifice dans lequel la victime est totalement consumée par le feu comme l’enseigne en plusieurs endroits le saint Livre du Lévitique. Cet homme appelé Jephte, a fait vœu d’offrir en holocauste le premier qui sortirai de sa maison s’il remportait une victoire militaire contre les fils d’Ammon (Juges 11, 30-31). Or ce fut sa propre fille qui sorti de sa maison et fut donc l’holocauste. On déduit du Livre du Lévitique que le corps de sa fille fut entièrement brûlé parce que c’est elle l’holocauste, et aussi que c’est bien l’holocauste qui est dévoré par le feu (selon Lévitique 11, 24). En fait le vœu de cet homme était d’offrir en tant qu’holocauste le premier qui sortirai de sa maison (Juges 11, 31), et c’est bien le premier sorti qui est sacrifié par holocauste du fait que le texte précise « …, lui holocauste j’offrirai au Seigneur”. » (Juges 11, 31 : traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « …, eum holocaustum offeram Domino”. »), texte qui signifie grammaticalement que « lui » est l’« holocauste », car autant « lui » que « holocauste » sont tous deux à l’accusatif, cas grammatical qui exprime en latin un complément d’objet direct et aussi l’attribut d’un complément d’objet direct selon l’encyclopédie wikipédia en français[4]. Mais… si certes cet homme a sur lui l’esprit du Seigneur : « A été fait donc sur Jephte l’esprit du Seigneur,… » (Juges 11, 29 : « Factus est ergo super Iephte spiritus Domini,… »), on peut croire que le Seigneur l’a laissé vouloir faire le vœu d’offrir un holocauste en cas de victoire sur ses ennemis, mais certainement pas d’offrir un humain en tant qu’holocauste parce que ce qui doit être offert en holocauste en cas de vœu est scrupuleusement précisé au (Livre du Lévitique 22, 18-20) : en aucun cas un humain, mais exclusivement un bovidé ou un ovin ou un caprin, et seulement un mâle et non une femelle. Donc l’homme a enfreint les prescriptions du Livre du Lévitique en voulant offrir un humain en tant qu’holocauste en cas de vœu… et encore enfreint les prescriptions du Livre du Lévitique en offrant une femelle, sa fille, au lieu d’un mâle bovidé ou ovin ou caprin. Ajoutons que la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par les évêques francophones se permet d’ajouter au texte divin de (Juges 11, 31) que la personne humaine-holocauste « appartiendra au Seigneur », et ajoute encore le terme « sacrifice » pour modifier le texte biblique “typique” par « … appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. », ce que nous traduisons ici plus haut à partir de la nova vulgata “typique” catholique par « …, lui holocauste j’offrirai au Seigneur”. »… La visée de cette modification du texte biblique “typique” catholique par la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par les évêques francophones ,est peut-être la volonté d’édulcorer la tragique destinée de la jeune fille brûlée en holocauste, en transformant sa destinée biblique en une simple consécration au Seigneur, comme le sont nos actuelles religieuse catholiques…
Donc Dieu empêche Abraham de sacrifier à mort son fils Isaac, et après le don de la loi de Moïse, à chaque fois qu’un humain est sacrifié à mort dans l’ancien testament, cela enfreint cette loi : donc le Seigneur Dieu ne veut pas de sacrifices humains par mise à mort…
Alors pourquoi s’évertuer encore à justifier cette horreur, ce qui est le cas encore à notre époque de nombreux catholiques ! Soutenir cette horrible conception qui veut que Dieu-Père en enfreignant sa propre Loi se plaise de la mise à mort de son Fils Jésus-Christ sur une croix de bois au Golgotha…
Quant au sacrifice et au Sang de l’Agneau de Dieu…
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L’analogie de Jésus avec un agneau n’est pas complète au point de mettre à mort notre Seigneur Jésus comme un agneau. En effet l’apôtre saint Pierre, dans son enseignement du nouveau testament, n’écrit pas Agneau mais « quasi Agneau »… : « mais à cause du précieux sang du quasi Agneau incontaminé et immaculé du Christ,… [5]» (1 Pierre 1, 19). Donc premièrement notre Seigneur Jésus est quasiment Agneau, donc n’est Agneau qu’analogiquement… et secondement si tous ceux de la grande tribulation blanchissent leurs vêtements dans le sang de l’Agneau selon (Apocalypse de saint Jean 7, 14), c’est que le sang de l’Agneau n’est pas le sang résultant de la mise à mort ignominieuse de notre Seigneur Jésus par clouage sur une croix de bois.
Quant au Corps et au Sang du Christ…
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C’est sa Chair en tant que pain descendant du ciel que notre Seigneur Jésus nous donne à manger dans la sainte Eucharistie ; la chair et le sang charnels de Jésus-Christ cloués sur le bois ne sont pas descendus du ciel puisqu’ils sont un engendrement corporel terrestre issu du corps charnel de la Vierge Marie. C’est notre Seigneur Jésus qui enseigne de sa chair qu’elle doit être mangée en tant qu’elle est le pain qui descend du ciel : « Hic est panis, qui de caelo descendit » (Jean 6, 51-58 de la nova vulgata “typique” catholique). Le latin « descendit » est à la fois au temps grammatical du présent et du parfait, les deux significations vraies sont donc tout autant au passé « « Celui-ci est le pain, qui du ciel est descendu » qu’au présent : « Celui-ci est le pain, qui du ciel descend ».
Alors la chair qui doit être mangée n’est pas sa chair charnelle issue d’une mise à mort ignominieuse et provenant d’un engendrement corporel terrestre issu du corps charnel de la Vierge Marie, mais sa chair spirituelle qui descend du ciel, logiquement à l’instant où le pain et le vin deviennent consacrés par le sacerdoce ministériel en la Chair et le Sang de Jésus-Christ.
Il existe bien d’une part un corps charnel de notre Seigneur Jésus, et d’autre part son Corps spirituel ; de fait saint Paul distingue en général un corps charnel d’un corps spirituel, ainsi que de l’âme selon (1 Corinthiens 15, 44 et 1 Thessaloniciens 5, 23 et Hébreux 4, 12) : c’est donc bien le Corps spirituel de Jésus-Christ que nous manduquons et évidemment pas son corps charnel qui nous serait visible… nous ne manduquons pas le corps charnel de notre Seigneur Jésus cloué sur une croix de bois…
Manger une nourriture spirituelle n’est pas manger une nourriture charnelle : l’exemple de manger une nourriture spirituelle et de boire une boisson spirituelle venant de celui en qui ils ont été baptisés est donné explicitement dans l’ancien testament : « et tous en Moïse ont été baptisés dans la nuée et dans la mer et tous la même nourriture spirituelle ils ont manduqué et tous la même boisson spirituelle ils ont bu ; mais ils buvaient du spirituel, suivant avec ceux-ci, par le rocher ; mais le rocher était le Christ. [6]» (1 Corinthiens 10, 2-4). Rappelons à ceux qui le savent bien que Moïse a été fait dieu de pharaon… : « Et le Seigneur a dit à Moïse : “Voici je t’ai constitué dieu de pharaon, et Aaron ton frère sera ton prophète. [7]» (Exode 7, 1). Ces anciens israélites sont baptisés en Dieu, puisqu’ils sont baptisés en Moïse et que Moïse a été constitué Dieu par le Seigneur… et ils ont tous manduqué la même nourriture spirituelle (saint Paul veut-il dire par la manne tombée du ciel selon Exode au chapitre 16 ?), et ont tous bu la même boisson spirituelle par l’eau du rocher qui est le Christ selon saint Paul ci-dessus : alors pourquoi nier qu’à la sainte cène les 11 apôtres présents avec notre Seigneur Jésus ont par le pain consacré manduqué non seulement une même nourriture « charnelle » mais aussi une même nourriture spirituelle, et par le vin consacré bu une même boisson spirituelle ! L’apôtre saint Pierre s’adresse aux élus, aux élus car le texte biblique “typique” catholique écrit « electis » en (1 Pierre 1, 1), en leur écrivant : « et vous-mêmes soyez édifiés de même que les pierres vivantes de la maison spirituelle dans le sacerdoce saint à offrir les hosties spirituelles acceptables à Dieu par Jésus-Christ. [8]» (1 Pierre 2, 5). Ce qui est à offrir dans le sacerdoce saint sont des hosties spirituelles acceptables à Dieu… Jésus-Christ demande de manger sa chair spirituelle, c’est-à-dire appartenant à son corps spirituel, celui qui est descendu du ciel… et il ajoute ensuite que la chair n’est pas en vue de quelque chose… : « L’Esprit est qui vivifie, la chair n’est pas pour quelque chose ; [9]» (saint Jean 6, 63). Après avoir dit que sa chair est vraiment une nourriture (au verset 55), notre Seigneur Jésus enseigne dans ce verset précédant (au verset 63), que la chair n’est pas pour quelque chose, alors sa chair suppliciée sur une croix de bois n’est pas pour quelque chose… donc sa chair suppliciée sur une croix de bois n’est pas ce qui nous sauve…
Sacrifice aux démons…
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Surtout, selon la loi israélite en (Lévitique 17, 1-9), il ne faut pas offrir les sacrifices aux démons, les victimes des sacrifices doivent être amenées à la porte de la tente de réunion, c’est-à-dire au temple (Lévitique 17, 9 extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « ad ostium tabernaculi conventus »), or notre Seigneur Jésus a été exécuté à mort en dehors du temple israélite de Jérusalem et sans y être amené, son exécution à mort sur une croix de bois n’a donc pas été opérée en vue d’un sacrifice selon la loi divine elle-même, donc l’exécution à mort de notre Seigneur Jésus sur une croix de bois n’est pas un sacrifice selon la loi Divine.
De plus les fautifs de la mort du corps charnel de notre Seigneur Jésus sont :
― Satan avec Judas puisque Satan est entré en Judas le soir du jeudi saint (saint Jean 13, 27) avant l’arrestation de notre Seigneur Jésus, vu que Judas attendait une occasion favorable pour livrer notre Seigneur Jésus aux chefs des sacerdoces selon (saint Mattieu 26, 14-16).
― Les chefs des sacerdoces et les anciens du peuple qui ont envoyé arrêter notre Seigneur Jésus-Christ par l’apôtre Judas accompagnés d’hommes armés d’épées et de bâtons… (saint Mathieu 26, 47).
― Ponce Pilate, qui sur accusation par jalousie (saint Mathieu 27, 18) des chefs des sacerdoces et des anciens du peuple (saint Mathieu 27, 12), a condamné iniquement notre Seigneur Jésus au supplice du fouet en vue d’une mort ignominieuse par clouage à mort sur une croix de bois (saint Mathieu 27, 26).
― Ceux qui ont flagellés cruellement notre Seigneur Jésus (saint Mathieu 27, 26).
― Les militaires du président (saint Mathieu 27, 27 : « milites praesidis »), obéissant à Ponce Pilate, qui ont duit notre Seigneur Jésus au Golgotha, puis ont actionné leurs marteaux pour enfoncer dans son corps charnel les clous qui lui ont tout d’abord fracassés les os, puis l’ont pendu de manière atrocement douloureuse par ces clous dans le but que la mort charnelle s’en suive par étouffement très lent.
Alors toi qui vénères la croix en tant qu’un mat de bois de torture que tu prends à tort comme instrument du salut… toi qui vénères son corps charnel mort troué de clous en tant que sacrifice qui nous sauve… tu offres donc ce « sacrifice » à Satan son coresponsable, et tu ne l’offres certainement pas à Dieu le Père de notre Seigneur Jésus… tu fais donc comme d’anciens fils d’Israël qui consacraient à Moloch en croyant consacrer au Seigneur (lire plus haut notre commentaire à propos de (Lévitique 20, 2-5)) ! Si tu crois que ce supplice atroce a été voulu dans le but de sauver en vue de la vie éternelle un humain, tu es du parti, encore actuel aujourd’hui, de ceux qui ont condamné puis torturé à mort notre Seigneur Jésus en désobéissant à la loi divine qui interdit d’occire (lire un peu plus loin…)… Si tu crois que ce supplice atroce peut sauver un humain tu te fais toi-même complice tardif de ce crime… Si tu crois que cette ignoble et abjecte torture à mort peut sauver en vue de leurs vies éternelles l’ensemble des humains, tu es de ceux qui croient adorer le Seigneur Dieu, mais en réalité adorent Satan en prenant pour salut en vue de la « vie éternelle » la prophétie satanique de Caïphe, pontife israélite de cette année (saint Jean 11, 49 : « Caiphas, cum esset pontifex anni illius,… »), qui a dit, pour sauver temporellement le peuple israélite du joug des romains, qu’il vaut mieux qu’un seul humain meurt pour le peuple « et que toute la gens ne périsse pas ! » (« non tota gens pereat ! ») à cause des romains (saint Jean 11, 48-53)… car oui : de même que Satan est entré en Judas le soir du jeudi saint selon (saint Jean 13, 27), sans aucun doute Satan a pu de même entrer en Caïphe afin de lui faire prophétiser cette parole ci-dessus dont l’évangile dit qu’elle ne venait pas de lui-même (saint Jean 11, 51).
Clouer à mort notre Seigneur sur une croix de bois
est désobéir à la loi Divine qui interdit d’occire :
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La mise à mort de notre Seigneur Jésus par clouage sur une croix de bois apparaît dans le nouveau testament comme un interdit Divin parce qu’il est interdit par la loi d’occire, et que le verbe « occire » est le terme qu’emploie notre Seigneur Jésus-Christ dans les évangiles en évoquant sa propre mort en (Mathieu 16, 21 ; et aussi 17, 23 ; et 23, 34-37 à propos d’occire les envoyés du Christ ; et saint Marc 8, 31). Voici par exemple (saint Mathieu 16, 21) : « De là a commencé Jésus à faire ostentation à ses disciples qu’il lui fallût aller à Jérusalem et de nombreuses choses pâtir venant des seniors et par les chefs des sacerdoces et par les scribes et être occis et le troisième jour resurgir. [10]», en employant ici « être occis » à propos de l’exécution à mort de notre Seigneur Jésus-Christ, la sainte bible nova vulgata “typique” catholique signifie qu’être occis par clouage sur une croix de bois est interdit par la Loi de Dieu, parce que « occis » est un participe passé du verbe dont l’infinitif est « occire », qui est le même verbe employé dans les 10 commandements Divins qui interdisent d’occire : « Tu n’occiras pas. » (Exode 20, 13 « Non occides. »)…
Cette Loi, notre Seigneur Jésus la rappelle Lui-même dans l’évangile de saint Mathieu : « “Tu n’occiras pas ; mais qui aura occis, sera accusé par une action judiciaire” » (saint Mathieu 5, 21 : « “Non occides; qui autem occiderit, reus erit iudicio” »), ou encore la rappelle dans ce verset de saint Marc: « Tu as appris à connaitre les préceptes : que tu n’occises pas,… » (saint Marc 10, 19 : « Praecepta nosti : ne occidas,… »). Avoir occis Notre Seigneur Jésus sur une croix de bois au Golgotha est donc explicitement dans le nouveau testament un acte répréhensible car occire est explicitement interdit par les « 10 commandements ».
Ajoutons aux arguments précédents, que si la mort ignominieuse par clouage sur une croix de bois de notre Seigneur Jésus eut été une chose bonne comme certains, dont nous croyons ici qu’ils sont totalement dénué d’amour…, voire qu’ils ont l’« esprit dérangé » où le mental malade, osent le prétendre, il n’y aurait aucun besoin que notre Seigneur eut prié son Père afin qu’il démette à ses bourreaux comme on le fait d’un péché (saint Luc 23, 34 ; « Pater, dimitte illis,… » ; et saint Luc 17, 4 : « “Paenitet me”, dimittes illi”. »), cette torture à mort interdite par les « 10 commandements ».
Hors de la raison
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Nous abordons cette ignominieuse torture à mort par clouage sur une croix de bois de notre Seigneur Jésus par stupéfaction horrifiée de ce qu’en pense certains, par exemple après avoir lu sur le site de la Fsspx l’horrible fornication intellectuelle suivante : « La Croix qui était un instrument de supplice et de malédiction est devenue l’instrument de notre salut, de notre rachat – la Rédemption. [11]»… Ce texte hors de la raison prend une croix de bois instrument de supplice et de malédiction pour l’instrument de notre salut, de notre rachat, c’est-à-dire de la rédemption ! La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (Fsspx) expose donc ce texte atterrant pour la raison qu’il considère que notre salut est l’œuvre d’un instrument de supplice, bien que saint Pierre lui-même demande qu’à la manière d’enfants encore incapable de parler, il faut vouloir le « lait rationnel sans dol » afin de croître dans le salut… : « comme pour mesure les enfants (Ndlt : dans le sens où ils ne parlent pas encore) engendrés, concupiscez le lait rationnel sans dol, afin qu’en celui-ci vous croissiez dans le salut,… [12]» (1 Pierre 2, 2).
Par Arnaud Barbey le 15 mars 2024
saint sacrifice de la messe – chemin de croix – carême – pâques – pénitence – sacrifice de la croix – rédemption – sacrifice d’expiation –
[1] SOURCE youtube : Homélie du Dimanche 3 Mars de l’ancien archiépiscope de Paris
[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jérémie 7, 30-31) : « […] dicit Dominus; posuerunt abominationes suas in domo, super quam invocatum est nomen meum, ut polluerent eam; 31 et aedificaverunt excelsa Topheth, quae est in valle Benennom, ut incenderent filios suos et filias suas igni: quae non praecepi nec cogitavi in corde meo. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[3] « Il a contaminé aussi Topheth, qui est dans la vallée encaissée de Benennom, afin que ne pas l’humain consacrât son fille ou fille par le feu à Moloch. » (2 Rois 23, 10) traduit de la vova vulgata “typique” catholique : « Contaminavit quoque Topheth, quod est in convalle Benennom, ut nemo consecraret filium suum aut filiam per ignem Moloch. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
Note de traduction : le latin « nemo » étant une contraction de « ne homo », nous le traduisons ici par « ne pas l’humain ».
[4] SOURCE : fr.wikipedia.org/wiki/Accusatif
[5] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Pierre 1, 19) : « “pretioso sanguine quasi Agni incontaminatised pretioso sanguine quasi Agni incontaminati et immaculati Christi,… » SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[6] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Corinthiens 10, 2-4) : « 2 et omnes in Moyse baptizati sunt in nube et in mari 3 et omnes eandem escam spiritalem manducaverunt 4 et omnes eundem potum spiritalem biberunt; bibebant autem de spiritali, consequente eos, petra; petra autem erat Christus. » SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[7] Traduit de la vulgata canonique catholique en (Exode 7, 1) : « Dixitque Dominus ad Moysen: “Ecce constitui te deum pharaonis, et Aaron frater tuus erit propheta tuus. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[8] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Pierre 2, 5) : « et ipsi tamquam lapides vivi aedificamini domus spiritalis in sacerdotium sanctum offerre spiritales hostias acceptabiles Deo per Iesum Christum. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jean 6, 55 et 63) : « 55 Caro enim mea verus est cibus […] 63 Spiritus est, qui vivificat, caro non prodest quidquam ; verba, quae ego locutus sum vobis, Spiritus sunt et vita sunt. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[10] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 16, 21) : « Exinde coepit Iesus ostendere discipulis suis quia oporteret eum ire Hierosolymam et multa pati a senioribus et principibus sacerdotum et scribis et occidi et tertia die resurgere. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
[11] Lu sur internet dans un texte dont le titre est « L’adoration de la Croix le Vendredi Saint » ; SOURCE : site internet de la « Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X », à sa page : fsspx.news/fr/news/ladoration-la-croix-le-vendredi-saint-18976
[12] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Pierre 2, 2) : « …, sicut modo geniti infantes, rationale sine dolo lac concupiscite, ut in eo crescatis in salutem,… », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
A l’amour
À ceux qui ont de l’amour, notre Pape François dit : « L’expression de l’amour est probablement le point central de l’activité sexuelle »…
Cette formulation est identique à dire que l’activité sexuelle a probablement l’expression de l’amour comme point central…
Ceci a été dit par le Pape François en répondant aux questions d’un public de « jeunes » puis publié dans un documentaire dont la sortie eu lieu en avril 2023 ; le contexte de cette phrase est le suivant : « “Le sexe est l’une des belles choses que Dieu a données à la personne humaine. Exprimer sexuellement est une richesse. Alors tout ce qui diminue la réelle expression sexuelle te diminue aussi, et appauvrit cette richesse en toi. Le sexe a une sienne dynamique, a une sienne raison d’être. L’expression de l’amour est probablement le point central de l’activité sexuelle. Alors tout ce qui te le traîne d’un autre coté et qui te l’enlève de cette direction te diminue l’activité sexuelle”. [1]» (“Ainsi soit-il. François répond”).
Ajoutons que dire comme le Pape François que le sexe a une raison d’être qui serait que « L’expression de l’amour est probablement le point central de l’activité sexuelle » ne signifie pas que l’amour a uniquement l’activité sexuelle comme mode d’expression.
Cette parole papale de François signifie donc aussi que la procréation n’est pas le point central de l’activité sexuelle, puisque c’est probablement l’expression de l’amour qui est le point central de l’activité sexuelle.
Par Arnaud Barbey, le 17 octobre 2023
[1] Dans un documentaire tourné en juin 2022 dans un immeuble du quartier de Pigneto à Rome le Pape a répondu aux questions d’interlocuteurs, tous hispanophones et originaires d’Espagne, du Sénégal, d’Argentine, des États-Unis, du Pérou et de Colombie. Ce documentaire a pour titre original espagnol : Amén: Francisco responde, il dure 83 minutes et a été réalisé par les Espagnols Jordi Évole et Màrius Sánchez : sa sortie a eu lieu le 5 avril 2023 sur la plateforme de streaming Disney+.
Il est dans ce présent livre traduit de l’italien du site www.vaticannews.va : « “Il sesso è una delle cose belle che Dio ha dato alla persona umana. Esprimersi sessualmente è una ricchezza. Allora tutto ciò che sminuisce la reale espressione sessuale sminuisce anche te, e impoverisce questa ricchezza in te. Il sesso ha una sua dinamica, ha una sua ragion d’essere. L’espressione dell’amore è probabilmente il punto centrale dell’attività sessuale. Allora tutto ciò che te lo trascina da un’altra parte e che te lo toglie da quella direzione ti sminuisce l’attività sessuale”. » (“Amen. Francesco risponde”). SOURCE : publié le 05 avril 2023 sur www.vaticannews.va/it/papa/news/2023-04/papa-francesco-disney-dialogo-dieci-giovani-domande-scomode.html
On peut aussi se référer préférablement au texte original en espagnol sur le même site site www.vaticannews.va à cette autre adresse : www.vaticannews.va/es/papa/news/2023-04/dialogo-abierto-sincero-inedito-documental-papa-francisco.html
Vous pouvez voir cette partie de ce documentaire sous-titré en français où le Pape François répond à propos de la sexualité, sur YouTube à l’adresse : www.youtube.com/
Perversion de la pénitence par l’église de France
L’apôtre Pierre dit : « Alors soyez faits pénitents et soyez convertis, afin que vos péchés soient effacés,… [1]» (Livre des Actes des Apôtres 3, 19). La pénitence a donc pour finalité l’effacement des péchés.
De plus l’évangéliste saint Luc enseigne que le « pardon », en réalité la démission des péchés, est à faire par la victime seulement si le pécheur est pénitent [2].
Or la bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones a annihilé le mot même de « pénitence » dans le nouveau testament, ne gardant qu’une occurrence de ce nom en (Luc 10, 13), et en supprimant les 63 autres occurrences, dont le dénombrement est : 54 occurrences du nom « pénitence », 8 occurrences du verbe « faire pénitence », et 1 occurrence de l’adjectif « impénitent ». Ce dénombrement est fait par rapport à la vulgate, dans son édition nova vulgata, seule bible dont le saint Magister enseigne : « dans les choses de la foi et des mœurs de toute erreur être absolument immune ; » (Divino afflante Spiritu : « in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem; » (www.vatican.va/content/pius-xii/la/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_19430930_divino-afflante-spiritu.html).
Malgré le contenu de message de l’Apparition Mariale à la Salette qui demande de faire pénitence, de même que celui d’autres apparitions mariales à Fatima, à Lourdes « Pénitence Pénitence Pénitence », où encore à l’Ile-bouchard, au Laus et à Pontmain, l’ensemble des épiscopes francophones a approuvé en 2013 l’édition de leur « bible officielle liturgique » en y annihilant la pénitence… faisant donc preuve de la plus grande hypocrisie dans leur « dévotion Mariale » !
Rappelons le kérygme du salut selon le Concile Vatican II : « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut, afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et lequel a mis Jésus Christ et qu’ils soient convertis de leurs voies, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements, … » (Vatican II en son Concile Sacrosaint, § 9 [3]).
Parallèlement à l’entreprise épiscopale de destruction du kérygme du salut dans leur fausse « bible officielle liturgique » publiée en 2013, le “sacrement de pénitence” qui ainsi formulé est la dénomination complète canonique de cette grâce Christique, a « évolué » depuis quelques dizaines d’années en cette formulation in-complète de “sacrement de confession”… qui n’oblige plus à la réparation par le fautif, mais seulement à l’aveu de ses fautes… puis a encore « évolué » en simple “sacrement de réconciliation” qui ne parle plus du tout du fautif et oblige seulement la victime à pardonner…
Cette gravissime apostasie épiscopale du kérygme du salut, qui annihile la pénitence, en ne gardant que la conversion voire le repentir (c’est-à-dire la contrition sans réparation effective de la faute), ne dérange pas du tout nos scribes officiels ou “dans la place”… car sinon elle ferait les gros titres des journaux catholiques.
Le contexte général d’actuelle d’apostasie du kérygme du salut par l’église de France explique l’étouffement des plaintes des victimes par ce « système ecclésiastique » selon la formule de la conférence des évêques de France: « …, il nous faut bien le reconnaître et le confesser : nous avons laissé se développer un système ecclésiastique qui, loin de porter la vie et d’ouvrir à la liberté spirituelle, abîme, écrase, bafoue des êtres humains et leurs droits les plus élémentaires. [4]» (Discours de l’archiépiscope Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France).
L’étouffement des plaintes des victimes par ce « système ecclésiastique » selon cette formulation même ci-dessus de la conférence des évêques de France, est la mise en œuvre pratique de leur actuelle apostasie du kérygme du salut : il a été susurré aux victimes de se taire et pardonner avant toute réparation de leurs préjudices… alors que le pardon, c’est-à-dire en réalité la démission du péché, est, selon saint Luc évangéliste, à donner à la condition de la pénitence en cours faite par le pécheur lui-même : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Il me peine (Ndlt : littéralement « (la conséquence de la faute) me pénitencie »)“, tu démettras à celui-ci. » (saint Luc 17, 3 [5]).
Nous vivons donc depuis quelques dizaines d’années un gravissime inversement total du fondement évangélique du kérygme chrétien du salut, nous vivons en pratique sa réelle subversion, produit de ce « système ecclésiastique » qui, en même temps qu’elle trafique le kérygme chrétien du salut en annihilant le mot même de « pénitence » dans le nouveau testament ― relire le tout début de ce présent article ― n’exige plus du tout du fautif sa pénitence par la réparation de sa faute par lui-même à sa victime… et au contraire, d’où la subversion, au lieu de culpabiliser le pécheur culpabilise la victime en lui reprochant de ne pas « pardonner » !
Cette apostasie du kérygme du salut par l’église de France est gravissime eschatologiquement car, nous l’avons montré en introduction, la pénitence est le moyen d’effacer les péchés selon l’apôtre saint Pierre lui-même en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Alors soyez faits pénitents et soyez convertis, afin que vos péchés soient effacés,… [6]» ; enseignement de saint Pierre que cette même bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones, celle qui a annihilé le mot même de « pénitence » dans le nouveau testament, transforme par : « Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés. », en falsifiant l’injonction de pénitence qui est principalement de réparer nos fautes et péchés à nos victimes, par une attitude de se tourner vers Dieu !
L’exemple de Zachée dans l’évangile nous montre que le salut est à la suite de la réparation de ses torts : « … et, si j’ai fraudé quelqu’un, je rends le quadruple ». Aussi Jésus lui dit : « En ce jour le salut est fait pour cette maison [7]» (saint Luc 19, 8-10). Voici une autre parabole des évangiles concernant la réparation des fautes ; selon la Parole de notre Seigneur Jésus, un coupable sera incarcéré jusqu’à ce qu’il rende jusqu’à la chose la plus menue selon saint Luc, jusqu’au dernier quart selon saint Mathieu, sans précision d’un préjudice matériel ou moral :
― « Je dis pour toi : tu ne sortiras pas de là, jusqu’à encore que tu rendes le dernier soixantième. [8]» (Luc 12, 59).
― « 26 Ainsi soit-il je dis pour toi : tu ne sortiras pas de là, jusqu’à que tu rendes le dernier quart. [9]» (saint Mathieu 5, 26).
La pénitence n’est pas la punition du fautif mais simplement le devoir qu’il remette en ordre ce qui a été cassé par sa faute. Même Dieu fait pénitence de sa faute en (Genèse 6, 6) : « le Seigneur a fait pénitence qu’il eût fait l’humain sur la terre. Et touché par la douleur du cœur intérieurement : “J’effacerais, a-t-il dit, l’humain, que j’ai créé, de la face de la terre [10]» (Livre de la Genèse 6, 6).
La pénitence est la démonstration visible que la conversion est réelle. La pénitence est la démarche naturelle du fautif ayant une véritable conversion, donc un regret de sa faute ( = contrition) parce qu’il a fait mal à quelqu’un. Le pénitent doit soulager sa victime en réparant du mieux possible les problèmes dans lesquels il l’a plongée soudainement par un acte erroné ou malveillant.
Par Arnaud-Marie-Dominique Barbey, le 14 octobre 2023, enrichi le 14 décembre 2023
[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »
[2] L’évangéliste saint Luc écrit que notre Seigneur Jésus dit : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Il me peine (Ndlt : littéralement « (la conséquence de la faute) me pénitencie »)”, tu démettras à celui-ci. » (saint Luc 17, 3) traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 17, 3-4) : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. »
[3] Traduit du latin canonique de Sacrosanctum consilium (Concile Sacrosaint) § 9, 2ème paragraphe : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes (24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere,… ».
[4] SOURCE : Discours de l’archiépiscope Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France, lors de la clôture de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, le lundi 8 novembre 2021, à la 4 minutes et 51 secondes du début de la vidéo publiée par la chaine de télévision KTO sur Youtube : www.youtube.com/watch?v=JRwhIbNSaF0
[5] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 17, 3-4) : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. »
[6] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »
[7] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 19, 8-10) : « … et, si quid aliquem defraudavi, reddo quadruplum ”. 9 Ait autem Iesus ad eum: “ Hodie salus domui huic facta est ».
[8] Traduit de la nova vulgata “typique” en (saint Luc 12, 58-59) : « 58 Cum autem vadis cum adversario tuo ad principem, in via da operam liberari ab illo, ne forte trahat te apud iudicem, et iudex tradat te exactori, et exactor mittat te in carcerem. 59 Dico tibi: Non exies inde, donec etiam novissimum minutum reddas”. »
[9] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Mathieu 5, 25-26) : « 25 Esto consentiens adversario tuo cito, dum es in via cum eo, ne forte tradat te adversarius iudici, et iudex tradat te ministro, et in carcerem mittaris. 26 Amen dico tibi: Non exies inde, donec reddas novissimum quadrantem. »
[10] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 6, 6) : « …, paenituit Dominum quod hominem fecisset in terra. Et tactus dolore cordis intrinsecus: 7 “Delebo, inquit, hominem, quem creavi, a facie terrae,… ».
“Le petit Jésus en culotte de velours”
N’avez-vous jamais croisé de ces chrétiens répondant à cette définition du bisounoursme trouvée sur internet : « Personne trop gentille, naïve, qui vit dans un monde parfait, utopique. » ?
La caractéristique de synthèse du bisounours est, non pas de se prendre pour un saint… mais, malgré qu’il soit pécheur, de s’auto-octroyer la même destinée que les saints !… Un bisounours pense qu’il mérite automatiquement la vie éternelle grâce à la seule vertu suffisante de l’eau bénite de son baptême…!
Un bisounours croit toujours que ses souffrances individuelles, du fait qu’il se dise catholique, sont toujours celles de la croix… en assimilant toutes ses souffrances personnelles à celles du Christ saint et sans péché… Mais jamais les souffrances d’un bisounours ne sont les punitions de Dieu pour ses péchés !… pourtant, dit la bible, Dieu ne laisse pas de péchés impunis[1]. C’est bien entendu une provocation envers Jésus-Christ que de dire que des tribulations données aux pécheurs pour les sortir de leur mort par leur péché… sont comparables à la souffrance des innocents persécutés pour avoir propager la sainte Parole de Dieu !
Ce sont des personnes qui n’ont jamais connu la vraie souffrance venant de la maladie… ou qui n’ont jamais été victimes de grandes injustices de la part de personnes malintentionnées…
C’est la tendance lourde actuelle, semble-t-il de ceux qui ont trop peu de foi pour corriger leur manière de voir selon des saintes écritures parce qu’ils les jugent « trop ceci » ou « trop cela » et n’y croient tout simplement pas… leur bible c’est le « tout le monde dit que »… et non le texte biblique !
Bref les bisounours apprennent leur catéchisme dans le « tout le monde dit que »… et non pas dans les saintes écritures dont ils rejettent ce qui ne leurs plaît pas ou plus… et trafiquent (pardon… ils interprètent…) leurs sens pour qu’il corresponde bien à la pensée déviante du monde bisounours ambiant… La société bisounours est là où le prince du pouvoir de l’air (Ephésiens 2, 2[2]), prince du monde auquel est soumis le catho bisounours, a beaucoup de succès. La société bisounours est là où le Diable se trouve sous son aspect « ange de lumière » (2 Cor 11, 14), c’est-à-dire inspirant ceux dont on croit qu’ils sont très « comme il faut », ceux qui ont du succès à cause de la fausse lumière qu’ils enseignent.
Dans la société bisounours, la bible est passée au crible de l’édulcoration bisounours pour lui enlever toute pastorale, c’est-à-dire toute éducation paternelle masculine (correction, punition, effort de pénitence…), qui est aussi éminemment celle de Dieu le Père de Jésus-Christ… Le Père est évacué chez les catho bisounours comme dans la société française actuelle…
Voici dans quoi baigne le bisounoursme catho qui marche selon le siècle de ce monde… c’est le Prince du pouvoir de l’air (Ephésiens 2, 2 ci-dessus), qui ourdit dans de fausses « bibles » ce « tout le monde dit que »… qui tient lieu de caté au bisounours…
Voici ce qui éclaire le bisounoursme catho… c’est l’« ange de lumière »… Qui donc devrait se battre contre un « ange de lumière » ! Cet « ange de lumière » est bien Satan qui joue le parfait chrétien bisounours sucré…
Par le Prince du pouvoir de l’air, par l’ange de lumière, a été installé un état dans la sphère catho, société de ceux qui agissent en dehors de la vraie foi, en croyant ou disant qu’ils agissent dedans ; ils confondent la foi, ou l’Esprit Saint, avec ce qui n’est que leurs désidératas d’origines pseudo-angéliques dans une idéation utopique du « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil » dans la pseudo-vérité du « tout le monde dit que »…
Le bisounoursme est anti-christ dans la mesure où il ne s’occupe plus du bien eschatologique particulier des personnes en promulguant faussement un « on ira tous au paradis » qui dédouane de 1) croire à l’évangile[4]… ce qui implique donc aux pécheurs 2) de faire pénitence[5] de toutes ses fautes (dont surtout la réparation des torts à ses victimes) et 3) de sortir de sortir de la possibilité de pécher… pour devenir fils et filles de Dieu… ce qui signifie de ne plus pouvoir pécher (1 Jean 3, 9[7]).
Ces trois chemins de vie sont évangéliques pour posséder la vie éternelle… et pourtant le bisounours s’assoit et prout-prout dessus pour les enfumer… en invoquant, ce qui est devenu le mantra N° 1 du bisounoursme, que « Dieu est miséricorde »… Dans l’esprit du bisounours, Dieu est tellement Gentil qu’il passera tous les péchés dans sa benne bio sans besoin de les réparer… la victime d’un péché a d’ailleurs totalement disparue dans le mental du pécheur bisounours… le péché est devenu un concept bio, aseptisé… éthéré… sans plus de substrat matériel ou biologique d’une quelconque victime terrestre !
Le bisounoursme invoque la miséricorde de Dieu comme un absolu irréductible transcendant Dieu Lui-même… en cachant qu’aussi « Dieu est justice » et en rejetant que Dieu dit dans la bible qu’il fait :« miséricorde à mille à ceux, qui me dilectionnent[8] et gardent mes préceptes. » (Ex 20, 6[9])… Dieu fait miséricorde à ces « mille » mais sans doute pas aux mille et unième…
Par Arnaud Barbey, le 7 août 2023
où se trouve le diable – dieu versus diable – diable vs dieu – où est le diable
[1] La bible enseigne : « (Le Seigneur Dieu) qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scelératesses et les péchés, mais rien ne laisse impuni. » Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Exode 34, 7) « (Dominus Deus) qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, … ».
[2] « Et vous, […] autrefois vous avez marché selon le siècle de ce monde, selon le prince du pouvoir de l’air, esprit, qui maintenant est opéré dans les fils de la dissidence ; » Traduit de la vulgate “typique” en (Ephésiens 2, 1-2) : « Et vos, […] aliquando ambulastis secundum saeculum mundi huius, secundum principem potestatis aeris, spiritus, qui nunc operatur in filios diffidentiae; »
[4] « Qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé ; qui vraiment n’aura pas cru, il sera condamné. » (Marc 16, 16 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Qui crediderit et baptizatus fuerit, salvus erit; erit; qui vero non crediderit, condemnabitur. »)
[5] La réparation (pénitence) est nécessaire au salut… et selon que le fautif refuse la réparation… : « 4… ignorant que la bénignité de Dieu te duit (Ndlt : te mène) vers la pénitence. Mais selon ta dureté et un cœur impénitent tu thésaurises pour toi la colère au jour de la colère… » (Romains 2, 4-5 voir note A). La pénitence est un agir qui consiste d’abord à réparer ses propres fautes… c’est restaurer un état juste (un état de justice) ; la réparation est l’action juste nécessaire pour rebâtir une paix sociale rompue par le fautif. Une réparation est demandée ou effectuée par ceux dont parle Jésus-Christ dans les célèbres « béatitudes » : « Béats, ceux qui sont affamés et assoiffés de justice » (Mathieu 5, 6).
Note A : traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « […], ignorans quoniam benignitas Dei ad paenitentiam te adducit? 5 Secundum duritiam autem tuam et impaenitens cor thesaurizas tibi iram in die irae… »)
[7] Un autre aspect du pseudo-catholicisme, est de croire au mépris des saintes écritures que « tout le monde est pécheur » ; propager cette doctrine insidieuse porte à croire que le péché serait un acte banal qui n’a pas ou peu besoin d’être combattu tellement il serait inhérent à l’être humain normal… même un saint ! Cette idée fausse que « tout le monde est pécheur » tout en étant « enfants de Dieu », est semble-t-il universellement partagée par les catholiques pratiquants les assemblées dominicales : elle est une doctrine (un levain) perverse destinée à décourager les chrétiens dans leurs efforts de sainteté pour ne plus pécher du tout, car le péché est l’iniquité selon saint Jean (voir note 1 ci-dessous) et qui demeure en Dieu, qui est enfant de Dieu (né de Dieu), ne pêche plus :
— « Chacun, qui en lui demeure, ne pèche pas ; chacun, qui pèche, ne l’a pas vu ni n’a appris à le savoir. » (1 Jean 3, 6 traduit de la neuve vulgate “typique” : « Omnis, qui in eo manet, non peccat; omnis, qui peccat, non vidit eum nec novit eum. »
— « Quiconque, qui est né de Dieu, ne fait pas le péché, parce que sa semence en lui demeure ; aussi il ne peut pas pécher, parce que de Dieu il est né. » (1 Jean 3, 9 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Omnis, qui natus est ex Deo, peccatum non facit, quoniam semen ipsius in eo manet; et non potest peccare, quoniam ex Deo natus est. »).
— « Qui m’entend, ne sera pas confondu ; et, qui opèrent en moi, ne pécheront pas : » (Sir 24, 30 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Qui audit me, non confundetur; et, qui operantur in me, non peccabunt: »
NOTE 1 : « Chacun, qui fait un péché, fait aussi l’iniquité, parce que le péché est l’iniquité. » Traduit de la vulgate de la première lettre de saint Jean (1 Jn 3, 4) : « Omnis, qui facit peccatum, et iniquitatem facit, quia peccatum est iniquitas. »
[8] Certes le verbe dilectionner… n’existe pas actuellement en français, il est possible de traduire aussi par « avoir de la dilection pour ». La signification biblique de la dilection, est une bonne volonté envers quelqu’un, rien de fondé sur un sentiment… mais uniquement sur le vouloir… c’est ainsi que Jésus-Christ peut nous demander de la dilection pour nos ennemis, puisque la dilection dépend de notre seul vouloir et non pas d’un sentiment. L’évangile ne nous commande jamais d’aimer nos ennemis, mais d’avoir de la dilection envers eux (Mt 5, 44 et Luc 6, 35 : « Diligite inimicos vestros »)… ni même ne nous commande d’aimer nos proches… ce qui n’est pas du ressort volontaire de notre décision même si c’est un bon sentiment, mais d’avoir de la dilection envers eux : « “Tu dilectionneraston Dieu dans tout ton cœur et dans toute ton âme et dans tout ton mental : ceci est le grand et premier mandat. Mais le second est similaire à celui-ci : Tu dilectionneras ton prochain comme toi-même. A ces deux mandements pend la Loi universelle et les Prophètes.” » (Mathieu 22, 37traduit de la neuve vulgate “typique” en (Mathieu 22, 37) : « 37 […] “Diliges Dominum Deum tuum in toto corde tuo et in tota anima tua et in tota mente tua: 38 hoc est magnum et primum mandatum. 39 Secundum autem simile est huic: Diliges proximum tuum sicut teipsum. 40 In his duobus mandatis universa Lex pendet et Prophetae”. »
Note de traduction : dans la bible, contrairement à certains dictionnaires latin-français, « pendet », du verbe latin pendo, signifie pendre : par exemple le larron supplicié en même temps que Jésus, celui qui blasphème, pend à la croix en (Lc 23, 39) : « Unus autem de his, qui pendebant, latronibus blasphemabat »
[9] Traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique en (Ex 20, 6) « 6 et faciens misericordiam in milia his, qui diligunt me et custodiunt praecepta mea. »
le petit jésus expression – expression avec le petit jésus
L’église de France : une église en réduction
J’ai lu que dernièrement, notre Pape François aurait : « mis en garde contre les “réductions”, une attitude qui n’est selon lui “pas ecclésiale” »…
Que peut donc bien cacher cette remontrance Papale… Ma pratique assidue ― depuis de nombreuses années que je suis cloué dans une chambre d’invalide ― de la bible dans sa version “typique” catholique… m’a fait découvrir combien sa parole, si c’est vraiment celle de notre Pape, est très grandement fondée. Vraiment nos clercs les premiers cachent une « moitié » du nouveau testament et brandissent l’autre « moitié », c’est-à-dire la seule qui soit select aux yeux du monde…
Les conséquences en sont d’une part que cette « moitié » qu’ils brandissent haut et assez fort est devenue à elle seule le support déficient permettant des débordements idéalistes qui sont le ciment d’une fausse spiritualité qui inonde l’église de notre temps, et d’autre part que le kérygme du salut (voir (1)) est dramatiquement oublié…
Ce kérygme du salut est bien entendu celui de toujours… kérygme du salut qui, si vous le brandissez, vous fait illico rejoindre sur la croix tous les vrais disciples du Christ… cette mise en croix étant bien entendu opérée comme celle de notre Seigneur Jésus-Christ en premier lieu par tous vos coreligionnaires, les mêmes qui ne veulent pas de cette « moitié » du nouveau testament tue par nos clercs… CQFD…
En synthèse nos clercs nous promettent à tous la vie éternelle en taisant que l’obtenir est sous condition de…
Par Arnaud Barbey le 7 août 2023
Vous pouvez lire ensuite cet article : Obtenir la vie éternelle n’est pas sans condition…
(1) « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut, afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et qui a mis Jésus Christ, et de leurs voies qu’ils soient convertis, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements, enseigner à servir tout ce qu’a mandé le Christ (25),… » (Sacrosanctum Concilium, § 9), traduit du latin canonique de Vatican II en Sacrosanctum Concilium, § 9, 2ème paragraphe : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes(24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere, docere servare omnia quaecumque mandavit Christus(25),… »