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La fornication pour les nuls…





Nous donnons dans cet article trois passages bibliques, le premier tiré d’un évangile, le second tiré l’ancien testament, et le troisième extrait de saint Paul, qui tous les 3 nous enseignent que la fornication n’est pas une « union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres [1] » (traduit du latin du Catéchisme de l’Eglise Catholique,  § 2353, sachant que le “matrimoine” est la dénomination “canonique” du mariage sacramentel catholique) :

Dans l’évangile notre Seigneur Jésus-Christ dit : « Or je vous dis que quiconque aura démis sa femme-uxor, excepté à cause de fornication,… » (Mathieu 5, 32 traduit de la nova vulgata canonique : « Omnis, qui dimiserit uxorem suam, excepta fornicationis causa,… ».

Puisque dans ce passage notre Seigneur Jésus-Christ explique qu’un homme n’a pas le droit de démettre sa femme-uxor, excepté en cas de fornication de sa femme-uxor, c’est bien que la fornication à lieu au sein du mariage, car dans la bible canonique catholique en latin, l’uxor est la seule détermination qui signifie une femme mariée ( concernant la signification de biblique de femme-uxor (femme mariée…) veuillez lire l’article : Elle est mariée ou non ? sur ce même blog).

Or au sens du catéchisme de l’église catholique il ne peut pas y avoir de fornication entre l’homme et sa femme-uxor car il concerne uniquement les couples libres : il y a donc bien une très forte opposition-contradiction entre les évangiles « canoniques » et l’enseignement du catéchisme de l’église catholique.

Ce seul fait d’une si forte opposition-contradiction avec l’évangile suffit à rendre absolument fausse la définition du Catéchisme de l’Eglise Catholique dans sa version en latin (lire au tout début), tout autant que sa version en langue française qui écrit faussement au § 2353 : « La fornication est l’union charnelle en dehors du mariage entre un homme et une femme libres. » car selon notre Seigneur Jésus-Christ la fornication peut exister au sein du mariage.





Voici maintenant un passage du saint prophète Ezéchiel : « Que lorsqu’elle eût vu sa sœur, Ooliba plus que celle-ci elle a été rendue insaine par sa libido et par sa fornication sur la fornication de sa sœur. [2]» (Ezéchiel 23, 11).

Il est évident qu’ici en (Ezéchiel 23, 11) la fornication n’est pas à comprendre selon sa définition actuelle profane d’« union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres. »… En effet la libido est ici en saint Ezéchiel nettement différenciée de la fornication, or la libido entraine l’activité sexuelle ; alors selon ce verset (Ezéchiel 23, 11), une union charnelle est à expliquer plutôt par la libido que par la fornication… Mais de plus l’expression « sa fornication sur la fornication de sa sœur » n’aurait absolument aucune signification rationnelle, ni réaliste, si la fornication était un coït sexuel. En effet, si on remplace les deux termes « fornication » dans l’expression biblique précédente, par leur définition actuelle profane, cela  donne : « son union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres” sur l’“union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres” de sa sœur »… ce qui ne signifie rien du tout, pas même une position sexuelle recensée dans le Kâmasûtra…





Cette fausse définition de la « fornication » va aussi contre l’enseignement de saint Paul quand il nous écrit qu’au sein d’un couple le corps doit être laissé à disposition de l’autre membre de son couple selon saint Paul concernant un couple non marié ; il s’agit bien d’un couple non marié car la femme est en latin une « mulier », or si cette femme était unie à l’homme éternellement, elle serait en latin une « uxor » : « La femme-mulier ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais l’homme ; et quant à l’homme de même ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais la femme-mulier. [3] » (1 Corinthiens 7, 4-5). Concernant la signification de femme-mulier par rapport à femme-uxor (femme mariée…) veuillez lire l’article : Elle est mariée ou non ? sur ce même blog.





En réalité la seule signification catholique biblique de la fornication est spirituelle… Sans en développer dans ce présent article le détail assez fastidieux… disons que dans la nova vulgata “typique” catholique dont la langue est le latin, la fornication, en latin “fornicatio”, est une action mentale, exprimant un mouvement de pensée volontairement dévoyée, sans être nécessairement conscient du dévoiement ; la fornication est une attitude générale en rapport avec des idées viciées, des vérités tordues, le mot fornication a une origine latine signifiant action de cintrer, c’est-à-dire de rendre courbe ce qui est droit, autrement dit de dévoyer, de détourner de la voie : la fornication est faite avec une bonne intention en vue d’obtenir un avantage, mais en employant comme moyen des idoles… c’est-à-dire des moyens vains, inopérants par eux-mêmes, et hors des voies de Dieu. La fornication est formalisée donc oralement ou par écrit, et donc saint Paul nous enseigne que la fornication est entendue « en général », c’est-à-dire de façon répandue : « En général est entendue entre vous la fornication,… » (1 Corinthiens 5, 1 traduit de la vulgate canonique en (1 Cor 5, 1) : « 1 Omnino auditur inter vos fornicatio,… »).





Par Arnaud Barbey le 17 mars 2024





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[1] Extrait du Catéchisme de l’Eglise Catholique au § 2353 : « La fornication est l’union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres. » traduit du latin « 2353 Fornicatio unio est carnalis extra matrimonium inter virum et mulierem liberos. » SOURCE : Site internet du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/catechism_lt/p3s2c2a6_lt.htm#ARTICULUS 6 C2 A0 SEXTUM PRAECEPTUM

[2] Traduit de la nova vulgata canonique en (Ezéchiel 23, 11) : « Quod cum vidisset soror eius Ooliba, plus quam illa insanivit libidine et fornicatione sua super fornicationem sororis suae. »

[3] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Corinthiens 7, 4-5) : « Mulier sui corporis potestatem non habet sed vir; similiter autem et vir sui corporis potestatem non habet sed mulier. »

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