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Fausses décrétales ou fausses en partie… de Sirice, Pape de 384 à 399





Mariage des « prêtres » : cet article montre que les décrétales « Directa», « Cum in unum »,  et « Dominus inter », toutes  attribuées au Pape Sirice, Pape de 384 à 399, sont en partie des faux et ne peuvent pas servir comme justification du non mariage des « prêtres »… ces trois décrétales font toutes par exemple référence à des faux passages bibliques…

Prérequis : Concernant les significations de « femme-uxor » et « femme-mulier », veuillez lire sur ce blog l’article Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier  : en résumé une femme appelée uxor dans la bible canonique catholique désigne toujours une femme marié


Table des matières

Décrétale « Cum in unum »

Table des matières

La Décrétale “Cum in unum“a été envoyée dit-on par Sirice aux épiscopats de diverses provinces pour leur communiquer les décisions prises en janvier 386 à Rome par un concile de 80 évêques :

Selon le document « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église » par Christian Cochini S.J., l’introduction de cette Décrétale “Cum in unum“insiste sur la fidélité aux traditions venues des apôtres, car selon Cochini : « il ne s’agit pas d’ordonner des préceptes nouveaux, mais de faire observer ceux qui, par suite de l’apathie ou de la paresse de certains, ont été négligés ». Puis le jésuite français Christian Cochini cite ensuite le dernier chapitre IX de cette Décrétale : « En outre, comme il est digne, chaste et honnête de le faire, nous conseillons ceci : que les prêtres et les lévites n’aient pas de relation avec leur épouse, étant donné qu’ils sont absorbés par les devoirs quotidiens de leur ministère… »

Premièrement on ne voit aucun rapport entre ce que cite Cochini de l’introduction, avec ce dernier chapitre IX qu’il cite ensuite comme « précepte » et dont il veut signifier ainsi fallacieusement qu’ils ne sont pas nouveaux ! Car il n’existe absolument aucun passage biblique qui demande que les « prêtres et les lévites n’aient pas de relation avec leur épouse », ni aucun passage biblique qui écrit qu’il serait honnête de ne pas avoir de relation avec son épouse… Cochini invoque une fausse ancienneté des thèses qu’il soutient à propos du célibat sans femme des clercs.

Et surtout, secondement, Cochini omet de préciser… dans son document « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église » qu’il utilise frauduleusement cette lettre, car elle invoque comme justification dans son dernier chapitre (le IX) que les « prêtres et les lévites n’aient pas de relation avec leur épouse », le verset suivant qu’elle attribue à Paul aux Corinthiens, et qui n’existe pas dans la bible : « sic Paulus scripsit, dicens : Abstinete, ut vacetis orationi[1]», ce qui signifie : « ainsi Paul a écrit, disant : Abstenez-vous, afin que vous vaquiez à un discours. »

Décrétale “Cum in unum”
Source : Edition Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem,
venetiis MDCCXXVIII,
tome 2, page 1226

Or le seul verset de saint Paul qui contient effectivement « ut vacetis orationi », mais nullement le début « Abstinete, » de cette fausse citation, est (1 Corinthiens 7, 5). Donc très grossièrement, une demande d’abstinence est surajoutée au texte biblique canonique. Le dernier chapitre de cette « décrétale » du Pape Sirice est donc faux ou en partie faux.

Cette grossière falsification par une demande d’abstinence n’existe absolument pas dans le texte de Paul qui est à propos d’un couple homme/femme… et il commande au contraire que l’homme et la femme ne soient pas frustrés l’un du corps de l’autre de peur que les tente Satan : « La femme-mulier ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais l’homme ; et quant à l’homme de même ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais la femme-mulier. Veuillez ne pas vous frauder mutuellement, à moins que par hasard par suite d’un accord vers un temps, que vous soyez vacants à une oraison et itérativement que vous soyez en cela-même (Ndlt : faculté mutuelle de disposer du corps de l’autre), que ne vous tente pas Satan à cause de votre incontinence. [2]» (1 Corinthiens 7, 4-5). Dans ce passage que jamais nos pasteurs ne commentent en vérité, il faut bien dire que pour saint Paul la continence n’est pas qu’une personne se retienne de relations sexuelles… Il écrit même le contraire dans la bible catholique “typique” nova vulgata : il y est très clair que saint Paul a peur que Satan intervienne à cause de ne plus avoir la faculté de disposer du corps de l’autre du fait de l’incontinence du couple… Etre frustrés sexuellement l’un de l’autre est à cause de leur incontinence qui est ce fait qu’un couple est séparé.

Remarquons objectivement en premier lieu, toujours dans ce passage de saint Paul, que l’incontinence dont parle saint Paul n’est pas l’incontinence d’un des membres du couple, mais l’incontinence du couple. Il y a deux sujets d’une seule incontinence et non un seul sujet… Dans ce passage, puisque l’incontinence du couple provient du fait de la séparation du couple, il est logique que la continence est au contraire issue du fait qu’ils sont ensemble. Saint Paul écrit au couple « votre incontinence » mais il n’écrit pas « vos incontinences », donc l’incontinence n’est pas du tout celle de l’un ou l’autre, l’incontinence n’est pas du tout individuelle, mais bien l’incontinence du couple.

Le sens que saint Paul donne à la continence dans ce passage (1 Corinthiens 7, 4-5) est qu’un couple ne doit pas être séparé pour que chacun puisse disposer à son gré du corps de l’autre… pour éviter par exemple d’être frustrés sexuellement l’un de l’autre.

De fait un bref examen étymologique suffit à assurer que la continence signifie le contraire de l’abstinence… En effet la pertinence est qui tient à travers, ou qui tient sur toute l’étendue de, c’est-à-dire qui est adapté à la chose, du fait que le préfixe latin « per » signifie « à travers »… L’abstinence est qui tient hors de du fait que le préfixe latin « abs » signifie « hors de »… La continence est qui tient ensemble, du fait que le préfixe latin « con » signifie « ensemble »…

On aura compris que ce suffixe « –tinence » qui est commun à ces trois mots signifie l’état de tenir, du fait qu’il provient du latin « teneo » qui signifie « tenir » en français.

Le dernier chapitre de cette « décrétale » du Pape Sirice, en fait une simple lettre selon son intitulé (Epistola), est donc faux ou en partie faux.

Le texte biblique de (1 Corinthiens 7, 4-5) doit avoir la même signification que celui de la vulgate latine (1 Corinthiens 7, 4-5), qui est à reconnaître sacrée et canonique sous peine de devenir anathème : « Mais si quelqu’un n’aura pas reçu pour sacrés et canoniques les livres eux-mêmes intègres avec toutes leurs parties, selon que dans l’église catholique ils sont accoutumés pour la loi, et ont été dans l’ancienne édition vulgate Latine, et instruit et prudent il n’aura pas tenu compte des traditions prédites, qu’il soit anathème. » (traduction du : Concile de Trente, session 4, Décret des écritures canoniques (Decretum de canonicis scripturis) — Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 22 : « Si quis autem libros ipsos íntegros cum omnibus suis partibus, prout in ecclesia catholica legi consueverunt , & in veteri vulgata Latina editione habentur, pro sacris & canonicis non susceperit , & traditiones praedictas sciens & prudens contempserit , anathema sit. »). La bible vulgate latine renseigne elle-même sur le sens d’anathème : « Et tout être humain, qui comme anathème est offert, ne sera pas rédimé, mais mourra de mort. [3]» (Lévitique 27, 29). Saint Paul exprime qu’être anathème c’est être hors du Christ : « Que j’eusse opté en fait moi-même d’être anathème hors du Christ pour mes frères,… [4]» (Romains 9, 3).

Décrétale « Dominus inter »

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Toujours dans ce même article « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église [5]», Christian Cochini S. J., écrit comme si cette « Décrétale Dominus inter » aux évêques des Gaules était d’une telle évidence qu’il n’est pas la peine de nous la montrer : « Je passe sur la décrétale Dominus inter, qui est une réponse du pape (Damase, ou Sirice ?) à une série de questions posées par des évêques des Gaules. Elle développa la même argumentation. »

Cochini attribue cette lettre à un pape, en hésitant entre « (Damase, ou Sirice ?) »… 

Le cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les Evêques jusqu’en 2023, à la page 6162 de son livre”Amis de l’Époux : Pour une vision renouvelée du célibat sacerdotal [6]“…, dans sa note 111, écrit que cette lettre contient des « préjugés » « aujourd’hui surmontés » ; voici le contenu de sa note 111 : « Voir la décrétale Dominus inter, du synode romain aux évêques gaulois, à la fin du IVe siècle ou au début du Ve, troisième canon, qui reflète cette vision négative du commerce conjugal. Ces préjugés sont aujourd’hui surmontés et ne jouent plus de rôle dans la motivation de l’Église. Après tout, le Christ n’a-t-il pas élevé le mariage à la dignité de sacrement et sanctifié l’amour conjugal ? »

En fait l’édition dont dispose le signataire de cette présent étude explique que ces « canons » ont été « mis au jour »… par le jésuite Jacques Sirmond [7] (1559 – 1651), « canons » qu’il aurait soupçonné être d’Innocent I, c’est-à-dire le pape saint Innocent I… : « En premier Sirmond à mis au jour ceux-ci (ndlt : les canons) venant d’un certain nombre de mss (Ndlt : manuscrits conservés en bibliothèque) et a soupçonné être d’Innocent I. Deux exemplaires vétustissimes de ces canons sont à la bibliothèque du collège de Paris de la Société de Jésus [8]. […]. Dans les mms sont autant que six canons, que Sirmond a divisé en seize. Hardouin. [9]». « Hardouin (latinisé en « Hardouinus »…)» est pensons-nous ici celui qui a originellement écrit cette note « α », sans aucun doute le jésuite Jean Hardouin (1646 à Quimper – 1729 à Paris selon un article de l’encyclopédie wikipédia : fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Hardouin).

Donc le jésuite Christian Cochini hésite en 1993 à attribuer aujourd’hui cette lettre « Dominus inter » aux papes Damase ou Sirice, lettre que le jésuite Jacques Sirmond a soupçonnée au 16ème ou 17ème siècle d’être du pape saint Innocent I…

Or cette lettre qui écrit à son canon III « Abstinete vos ad tempus, ut vacetis orationi. » ce qui signifie : « Abstenez-vous jusqu’à un temps, afin que vous vaquiez à un discours. », utilise ici exactement la même fausse référence à saint Paul que la lettre précédente appelée « Cum in unum » quand celle-ci écrit « Abstinete, ut vacetis orationi. », ce canon III cite plusieurs fois Paul, dont cette dernière citation ci-dessus qui provient en partie seulement de (1 Corinthiens 7, 5). Or en vérité (1 Corinthiens 7, 5) ne demande pas l’abstinence sexuelle mais au contraire en enseigne les méfaits, et saint Paul commande au contraire que l’homme et la femme ne soient pas frustrés l’un du corps de l’autre de peur que les tente Satan, comme nous venons de le lire à notre sous-chapitre précédent.

Ainsi cette lettre que Conchini juge inutile de décrire dans son texte « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église », est de même que la précédente convaincue de fausses références bibliques.

Il est possible de consulter cette lettre sur internet : patristica.net/labbe

– édition de 1728-1733 en 23 volume + 1

– volume : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 79 vers la fin du repère A : Canones synodi romanorum (Canons du synode des romains) Ad gallos episcopum (Aux épiscopes galles/galates/gaulois/), à son chap. III.

Ajoutons que toujours dans ce même texte « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église [10]», Christian Cochini S. J., ose mentir à ce point en niant saint Paul Apôtre qui prescrit aux clercs tant épiscopes que presbytres et à tous les diacres d’avoir femme-uxor et fils [11], de fait Cochini écrit : « – Une deuxième donnée qu’il importe d’avoir présente à l’esprit est l’absence totale de document écrit attestant l’existence soit d’une loi du célibat au sens strict, soit d’une loi du célibat-continence tout au long des trois premiers siècles. Mais il n’existe pas non plus, au cours de la même période, de document écrit infirmant l’existence d’une telle obligation. » Au contraire le nouveau testament infirme le fait prôné par Cochini du « célibat sans femme » des clercs de l’église du Christ en demandant explicitement tant aux épiscopes qu’aux presbytres et à tous les diacres d’avoir femme-uxor et fils !

Cette ablation des saintes écritures, rien que ça…, ajoutée à l’utilisation de faux document magistériels…, et à la trafication des traductions des vrais documents magistériels pour les faire mentir [12]…, permet au jésuite Christian Cochini d’affirmer superbement : « Il ne saurait donc faire de doute que ces documents se donnent comme l’expression la plus autorisée de la Tradition vivante de l’Eglise, et que les pontifes romains de cette fin du 4ème siècle ont engagé toute leur crédibilité dans l’attestation de l’origine apostolique de la discipline du célibat-continence pour les évêques, les prêtres et les diacres. »

Ce jésuite a une mentalité aveuglée (ou menteuse ?) qui tente de justifier sa thèse par des traditions non apostoliques du fait qu’elles sont en opposition avec les saintes écritures… Or selon le saint Magister catholique, les textes originaux sont soigneusement rapportés donc soigneusement contenus dans la sainte bible nova vulgata “typique” catholique, tels qu’ils le sont dans le vieux texte de l’édition de la Vulgate : « Dans laquelle révision à faire « jusqu’à la parole-verbe, la raison a été dépendante du vieux texte de l’édition de la Vulgate [13], où évidemment les textes premiers-engendrés soigneusement sont rapportés, tels que dans les éditions des jours d’aujourd’hui [14], vers la raison critique agies/agis/, ils sont rapportés  ; prudemment vraiment celui-ci est amendé, où d’eux il fléchit ou moins droitement il interprète les mêmes. Combien pour la chose la Latinité biblique chrétienne est employée, ainsi afin que l’équitable estimation de la tradition avec justes postulations de l’art de la critique, en ces temps étant en vigueur, qu’elle fût tempérée. » (cf. Allocution de Paul VI, 23 Décembre 1966 ; Actes du Siège Apostolique 59, 1967, page 53 et suite.). » (Constitution Apostolique de la Nova Vulgata « Scripturarum thesaurus » de 1979 [15]).

De plus le vieux texte de l’édition de la Vulgate, soigneusement contenus dans la sainte bible nova vulgata “typique” catholique, est dicté par Dieu selon le saint Concile de Trente (session 4, Décret des écritures canoniques [16]),  co-écrit par l’Esprit Saint selon le saint Concile Vatican I, en Dei Filius (lire plus loin à notre note de bas de page N° 24).

Alors la tradition humaine falsifiée qu’invoque le jésuite Christian Cochini, qui n’est certes pas une tradition apostolique puisqu’elle est en opposition avec les saintes écritures “typique” catholiques, appartient donc obligatoirement à ces traditions dont Jésus Lui-même dit : « Pourquoi aussi transgressez-vous le mandement de Dieu à cause de votre tradition ? » (Mathieu 15, 3 : traduit de la vulgata canonique catholique : « “Quare et vos transgredimini mandatum Dei propter traditionem vestram ? »).

Cette fornication [17] des vérités canoniques va jusqu’à modifier la signification des mots mêmes employés par les saintes écritures… par exemple pour assoir fallacieusement la doctrine hors-sol de l’abstinence sexuelle des clercs… ces gens-là lui ont donné le faux nom de « continence » qui n’a pas du tout cette signification chez saint Paul dans les saintes écritures “typique” catholiques (relire à notre chapitre précédent « Décrétale « Cum in unum » »)…

Décrétale « Directa »

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Il s’agit d’une lettre du pape Sirice à l’épiscope Himerium Tarraconensem (Himère de Tarraconaise/Tarragone) en Espagne, appelée « Décrétale » Directa.

A propos du lieu géographique où elle aurait dû être conservée, on peut dire tout d’abord que cette lettre considérée comme d’un Pape à un épiscope espagnol devrait être conservée en Espagne, et peut-être de Rome si un double y aurait été conservé… De fait deux éditions [18] écrivent que cette lettre provient de manuscrits présents dans la collection d’Isidore qui est supputée provenir d’Espagne, et aussi dans celle de Denis le Petit qui avait accès aux archives romaines [19]. Et si la collection d’Isidore est réputée contenir de très nombreux faux [20]… celle de Denis le Petit n’a pas aujourd’hui cette mauvaise réputation…

Nous montrons dans cette étude que le chapitre VII étudié ici de cette « Décrétale Directa » est mensonger.

Mais nous commençons par montrer que le chapitre VIII de cette même lettre écrit qu’un sacerdoce doit avoir une femme-uxor. Nous ajoutons ici que de fait, un sacerdoce doit avoir une femme-uxor comme tout homme doit en avoir une selon le mandement de saint Paul : « Vraiment pourtant et ne pas la femme sans homme, et ne pas l’homme sans femme dans le Seigneur ; [21]» (1 Corinthiens 11, 11). Saint Paul enseigne ici que dans le Seigneur, c’est-à-dire en son obéissance par la foi, l’homme et la femme ne doivent pas être l’un sans l’autre.

Chapitre VIII : demande d’avoir une femme pour être admis au sacerdoce


Chapitre VIII : demande d’avoir une femme pour être admis au sacerdoce

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Voici notre traduction de cet extrait du chapitre 8 de la « Décrétale Directa » qui est dite être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone » :

« Parce que l’apôtre suivi, prédicateur venant d’un persécuteur, homme d’une femme-uxor, tant sacerdoce, que diacre, devoir être fait il a mandé. Lesquelles choses toutes ainsi dépendantes de vos régions sont détournées des yeux par les épiscopes, comme si au contraire plutôt qu’elles aient été constituées. [22]»

Cette traduction littérale heurte, comme souvent, le lecteur d’aujourd’hui… ce texte écrit que l’apôtre suivi, c’est-à-dire dont on suit les saintes paroles, qui a été persécuteur avant d’être prédicateur, a mandé que tant un sacerdoce qu’un diacre doit être fait homme d’une femme-uxor, c’est-à-dire qu’il doit avoir une femme avec laquelle il est lié éternellement par un engagement (concernant la signification biblique de « uxor » voir cette note [23]).

Mais faisons ici remarquer que de fait dans le nouveau testament, un écrit attribué à saint Paul et inclut mystiquement dans la sainte bible nova vulgata “typique” catholique [24], a de fait prescrit explicitement que tous les diacres ainsi que tous les presbytres et tous les épiscopes aient femme-uxors et fils [25]… sans le prescrire en nommant explicitement les « sacerdoces », bien qu’il le leur demande de fait quand il prescrit que dans le Seigneur tout homme a une femme : « Vraiment pourtant et ne pas la femme sans homme, et ne pas l’homme sans femme dans le Seigneur ; [26]» (1 Corinthiens 11, 11). Rappelons que saint Paul enseigne ici que dans le Seigneur, c’est-à-dire dans l’obéissance par la foi, l’homme ne doit pas être sans femme.


Trois Papes ordonnent le mariage des sacerdoces…

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Voici en effet trois Papes qui statuent qu’un sacerdoce doit avoir une et une seule femme-uxor [27], ou qu’un épiscope doit avoir une femme-uxor :

— le Pape Sirice, pape de 384 à 399, dans cette présente décrétale « Directa », en réalité une lettre à l’épiscope espagnol Himère de Tarraconaise/Tarragone, et qui écrit à son chapitre VIII, ce que nous avons cité déjà plus haut, que c’est un homme d’une femme-uxor qui doit être fait tant sacerdoce que diacre : « Parce que l’apôtre suivi, prédicateur venant d’un persécuteur, homme d’une femme-uxor, tant sacerdoce, que diacre, devoir être fait il a mandé. Lesquelles choses toutes ainsi dépendantes de vos régions sont détournées des yeux par les épiscopes, comme si au contraire plutôt qu’elles aient été constituées.» (« Décrétale Directa » qui est dit être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone »).

Soulignons quand même que dans ce chapitre 8, cette lettre papale Directa attribuée au Pape Sirice déplore que dans les régions les épiscopes détournent les yeux de ce mandat à tous les sacerdoces et les diacres d’avoir une femme-uxor… que les épiscopes détournent des yeux ce mandat comme si le contraire avait été constitué, c’est-à-dire comme si, par constitution, les sacerdoces et les diacres ne devaient pas avoir une femme-uxor… Cette lettre Papale souligne donc que le concile de Carthage de juin 390 utilisé par les tenants du célibat sans femme n’est pas en communion avec le Pape Sirice (lire plus loin l’extrait du concile de Carthage).

— le Pape saint Innocent I, pape de 401 à 417, dans une lettre à Victrice épiscope de Rouen (Innocentius Victricio episcopo Rothomagensi), écrit au chapitre VI : « Ne pas que celui qui a duit (sur le sens de duire une femme-uxor : lire ici notre note [28]) une seconde femme-uxor soit fait clerc, parce qu’il est écrit : Homme d’une femme-uxor : et pour la seconde fois : Les sacerdoces de moi une fois qu’ils veuillent enfanter : et dans un autre endroit : “Les sacerdoces de moi qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur. [29]»… Alors en synthèse saint Innocent I demande aux sacerdoces, de ne pas avoir deux femme-uxors simultanément en considération de la demande de saint Paul : « Homme d’une femme-uxor » (relire notre note N° 11 plus haut). De plus saint Innocent I demande ici aux sacerdoces d’enfanter et de ne pas enfanter de plus d’une femme en écrivant « qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur ». Ce même Pape saint Innocent I, dans une autre lettre à l’épiscope Felice, a écrit que la lecture évidente de saint Paul est qu’un clerc doit avoir une femme-uxor, en latin « unius uxoris virum », c’est-à-dire qu’il doit avoir une femme sans toutefois être bigame… : « Mais au sujet des bigames n’a pas dû être conseillé, qu’évidente la lecture de l’apôtre qu’elle soit, homme d’une femme-uxor, devoir être admis vers le sacerdoce ou vers le cléricat, et celle-ci elle-même toutefois est acceptée si vierge. [30]» (lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice). En effet si le Pape saint Innocent I ne conseille pas la bigamie en considération de la demande de saint Paul : « Homme d’une femme-uxor », cette femme-uxor devant être vierge, c’est que cette demande de saint Paul veut qu’un sacerdoce ou un clerc doit avoir une femme-uxor tout en ne devant pas être bigame.

— le Pape saint Célestin I, pape entre 422 et 432, dans une lettre à des épiscopes français : « Célestin à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne provinces constituées, dans le seigneur salut. », qui écrit à son chapitre 6 : « Par Moïse le seigneur donne un précepte : Qu’un sacerdoce accepte une vierge femme-uxor. L’apôtre subsuit (Ndlt : “suit sous”) et supplée, parlé par le même esprit, homme d’une femme-uxor devoir être consacré épiscope. [31]» (Pape saint Célestin I, à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne, au chapitre 6). Donc ici, le Pape canonisé Célestin Ier demande que sacerdoces et épiscopes, chacun selon une « règle » différente, aient chacun sa femme-uxor. 


Le « nouveau temple »

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Sans aucun doutes ces trois Papes se réfèrent en plus à la prophétie du grand prophète Ezéchiel prophétisant que tous les sacerdoces du « nouveau temple » accepteront une femme-uxor : « Et une veuve et une répudiée ils n’accepteront pas pour soi femme-uxor mais une vierge de semence de la maison d’Israël ; mais aussi une veuve, qui aura été veuve d’un sacerdoce, ils accepteront. [32]» (Ezéchiel44, 22). Cette prophétie du prophète Ezéchiel semble formuler une nouveauté en décrivant que tous les sacerdoces du « nouveau temple » accepteront une vierge, car accepter une vierge en tant que femme-uxor était auparavant explicite uniquement pour le grand-prêtre selon le Livre du Lévitique [33]. Cette obligation que tous les sacerdoces n’acceptent que 1) soit une vierge de semence, c’est-à-dire une femme sans encore de progéniture [34], 2) soit la veuve d’un autre sacerdoce, semble donc constituer une nouveauté par rapport au sacerdoce lévitique.

Ce nouveau temple est décrit en continuité immédiate de (Ezéchiel 39, 29) qui enseigne que l’Esprit de Dieu a été répandu sur « la maison d’Israël »… ce qui donne à croire que le nouveau temple sera construit après la Pentecôte où Dieu a répandu son Esprit (lire Actes des Apôtres chapitres 1 et 2)… Rappelons qu’au sein de cette prophétie « du nouveau temple », Ezéchiel prophétise que tous les sacerdoces du « nouveau temple » accepteront une femme-uxor  (veuillez relire Ezéchiel44, 22 plus haut).

Nous sommes sans aucun doute déjà depuis ce jour de la Pentecôte au temps de ce nouveau temple de la prophétie d’Ezéchiel ; certainement pas un temple de pierre, mais ce temple de « pierres vivantes » dont parle le nouveau testament [35]… temple dont l’apôtre saint Pierre est pierre vivante sur laquelle notre Seigneur Jésus-Christ bâti son Eglise, temple dont notre Seigneur Jésus-Christ est « la plus haute pierre angulaire » selon l’apôtre saint Paul [36].

Puisque nous sommes déjà depuis ce jour de la Pentecôte au temps de ce nouveau temple de la prophétie d’Ezéchiel, alors cela atteste de la cohérence doctrinale de ce chapitre VIII de cette présente décrétale attribuée au Pape Sirice quand elle demande d’avoir une femme pour être admis au sacerdoce, ainsi de même que les cohérences doctrinales de la lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice et de la lettre du Pape saint Célestin I à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne (relire plus haut notre sous-chapitre « Trois Papes ordonnent le mariage des sacerdoces… »).

En effet la prophétie d’Ezéchiel ne semble qu’étendre la loi de l’ancien testament encadrant les mariages des sacerdoces (Livre du Lévitique 21, 7-15), et Jésus dit qu’il est venu accomplir la loi et non la délier (saint Mathieu 5, 17-18 [37])… Alors la prophétie d’Ezéchiel ne parle en fait ici que de l’accomplissement de la loi du (Livre du Lévitique 21, 7-15) par notre Seigneur Jésus-Christ… : cette loi du (Livre du Lévitique 21, 7-15) rend obligatoire le mariage du « grand sacerdoce [38]», et encadre les mariages des sacerdoces non oints : « Une prostituée et une oppressée ils ne duiront pas femme-uxor ni celle, qui est répudiée d’un mari, parce qu’il est consacré à/par/ son Dieu. Et tu (Ndlt : Moïse) le sanctifieras, parce qu’il offre le pain de son Dieu. [39]» (Livre du Lévitique 21, 7).

Rappelons que notre « grand sacerdoce » est notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même selon saint Paul en (Hébreux 10, 21« (Iesu) sacerdotem magnum »)...


Conclusion à propos de cette décrétale « Directa »

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Du fait de la demande de cette décrétale « Directa » que ce soient des hommes ayant chacun une femme-uxor qui deviennent sacerdoces ou diacres… il est déjà ahurissant que cette même décrétale Directa, soit citée très souvent à l’appui du célibat sans femme dans une autre partie de cette décrétale visiblement falsifiée comme nous allons le montrer au sous-chapitre suivant, en vue d’assurer une fausse obligation d’abstinence sexuelle aux sacerdoces ayant une femme. C’est-à-dire en vue d’assurer « la discipline exigeant du clergé supérieur l’abstention du commerce conjugal » comme le formule un texte du jésuite Cochini que nous citons plus loin à notre chapitre « Christian Cochini »… Nul doute que cette « discipline » d’abstention du commerce conjugal augure selon les conceptualisator du célibat sans femme une ère factice, non seulement d’abstinence de coït, mais au-delà, d’abstinence même de femme (donc de non mariage du clergé)…

Au rebours, cette décrétale « Directa » est évidement non citée ni même traduite en français par les conceptualisator du célibat sans femme quand elle demande explicitement aux sacerdoces ainsi qu’aux diacres d’avoir une femme-uxor… D’autant plus que ce chapitre 8 de la décrétale « Directa » attribuée au Pape Sirice déplore que dans les régions les épiscopes détournent les yeux de ce mandat à tous les sacerdoces et les diacres d’avoir une femme-uxor… que les épiscopes détournent des yeux ce mandat comme si le contraire avait été constitué, c’est-à-dire comme si, par constitution, les sacerdoces et les diacres ne devaient pas avoir une femme-uxor… Cette lettre Papale montre à l’évidence que le concile de Carthage de juin 390 utilisé par les conceptualisator du célibat sans femme n’est pas en communion avec le Pape Sirice. Car le concile de Carthage de juin 390, qui est invalidé par cette présente décrétale Directa à son chapitre 8, donne comme seule justification à l’abstinence de femme-uxor que cela leur plaît ! Voici le rappel de ce concile hérétique : « L’épiscope Genethlius a dit : […] De la part de tous les épiscopes il est à dire ; A tous il plaît, que les épiscopes, les presbytres, & les diacres, ou (ceux) qui touchent (Ndlt : ou manient) ensemble souvent les sacrements, gardes de la pudicité, aussi des femme-uxors qu’ils s’abstiennent ; afin qu’en tous et de tous soit gardée la pudicité, par quoi ils servent à l’autel. [40]» (Canon 2 du concile de Carthage de juin 390).


Chapitre VII

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Le chapitre VII de cette décrétale « Directa » semble vrai quand il se plaint que « de nombreux sacerdoces du Christ et même Lévites, après un long temps de leur consécration, » ont procréé de leur propre conjointe un rejeton (lire plus loin à notre chapitre « Traduction de l’extrait que nous dénonçons »)… Alors si ce chapitre VII se plaint que des sacerdoces aient encore des enfants après un long temps de consécration… c’est une véritable indication que la permission donnée dans l’évangile par notre Seigneur Jésus-Christ à tous de se faire librement par soi-même eunuque (c’est-à-dire infertile) pour le royaume (Mathieu 19, 11-12)… serait devenue obligatoire pour les seuls sacerdoces…

Voilà donc que ne plus avoir de progéniture tout en vivant avec sa femme serait la vraie signification du célibat du saint magister catholique… En effet notre Seigneur Jésus permet à n’importe quel homme de se faire « eunuque pour le royaume » (Mathieu 19, 11-12)… ce qui en langage chrétien ne signifie nullement ne pas avoir de femme… mais signifie se faire stérile… car par exemple l’ancien testament met en scène un eunuque qui vit avec sa femme… Putiphar est eunuque (eunucho) et chef de la garde de pharaon (Genèse 37, 36 « Putiphari eunucho pharaonis, magistro satellitum » ; Genèse 39,1 « Putiphar eunuchus pharaonis, princeps satellitum,… ») ; il a une femme appeléefemme-uxoren (Genèse 39, 7 et 9) et appelée conjointe en (Genèse 39, 19 « coniugis »), dont il est le mari en (Genèse 39, 16 « marito ») : un eunuque peut donc avoir catholiquement une femme… notre Seigneur Jésus dit précisément : « Tous ne captent pas cette parole, mais à/par qui elle a été donnée.  En réalité sont des eunuques, qui de l’utérus de la mère ainsi sont nés ; et sont des eunuques, qui sont faits par les êtres humains ; et sont des eunuques, qui eux-mêmes se sont castrés à cause du royaume des cieux. Qui peut capter, qu’il capte. [41]» (Mathieu 19, 11-12).

Alors il ne faut pas dissimuler comme le font nos admirateurs insages du célibat sans femmes, que dans le même temps, et ici dans la même lettre « Directa » à son chapitre VIII, les sacerdoces doivent obligatoirement avoir une femme-uxor… donc selon ce magister les sacerdoces doivent obligatoirement avoir une femme-uxor, et ils ne devraient plus engendrer un enfant « après un long temps de leur consécration »… donc par le moyen de se faire par eux-mêmes eunuques pour le royaume, c’est-à-dire infertiles tout en vivant avec leur femmes…

Nous avons déjà cité au chapitre précédent deux autres lettres, jamais citées par les complices du célibat sans femme…, attribuées aux Papes saint Célestin Ier et saint Innocent Ier. Le Pape saint Célestin Ier y demande que sacerdoces et épiscopes, chacun selon une « règle » différente, aient chacun sa femme-uxor, et le Pape saint Innocent y demande aux sacerdoces d’enfanter et de ne pas enfanter de plus d’une femme en écrivant « qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur » (relire à notre chapitre précédent).


Traduction de l’extrait que nous dénonçons

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Voici notre traduction de l’extrait que nous dénonçons dans ce livre de ce chapitre 7 de cette « Décrétale Directa » qui est considérée être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone » :

Nous trouvons ici que ce passage que nous traduisons ici a dû être remanié grossièrement à partir d’un autre préexistant pour ces raisons :

― deux incohérences grammaticales,

― un « ou » en trop dans un groupe de mots, en trop du fait qu’il n’est pas suivi ni précédé d’une autre alternative.

Notre traduction : « En fait de nombreux sacerdoces du Christ et même Lévites, après un long temps de leur consécration, autant des propres conjointes, que aussi d’un laid coït un rejeton nous avons appris avoir procréé, et leur crime par cette prescription de défendre, parce que dans l’ancien testament aux sacerdoces et ministres la faculté d’engendrer attribuée est lue.

Qu’il dise à moi maintenant, qui que ce soit celui-ci est sectateur libidineux, et précepteur des vices, si il estime, parce que dans la loi de Moïse partout aux ordres sacrés du seigneur ont été étendus des freins à la luxure, pourquoi ceux-ci (Ndlt : les ordres sacrés), à cause desquels ils (Ndlt : des freins à la luxure) avaient été mis ensemble à cause du saint des saints, il avertit, en disant : Soyez saint, parce que aussi moi je suis saint le Seigneur votre Dieu.

Pourquoi aussi loin de leurs maisons, l’année de leur tour, d’habiter dans le temple ont eu l’ordre les sacerdoces ? A cause évidement de cette raison, ne pas ou avec les femme-uxors qu’ils pussent exercer le commerce charnel, pour que les consciences brillantes par l’intégrité, le muniment [42] acceptable à Dieu qu’ils offrissent.

Auxquels aussi, rempli le temps de (leur déservitude (Ndlt : plus grande servitude)), (la cause de l’usage de la femme-uxor) de seule succession avait été relaxée, parce que non d’une autre, excepté de la tribu de Lévi, quelqu’un vers le ministère de Dieu avait été pré-pris à être admis. D’où aussi le seigneur Jésus, quand il nous eût illustré par son avènement, dans l’évangile il déclare hautement, qu’il sera venu emplir, non soudre (Ndlt : délier)[43]»

Comme premier commentaire disons déjà ce que nous dénonçons ici comme étant faux dans ce précédent passage de cette « décrétale Directa », et que nous détaillerons à partir de notre chapitre « Ce qui est faux de ce chapitre VII » : les deux seules raisons de la présence obligatoire la nuit au temple ne sont pas du tout d’être éloignés des femmes comme l’écrit faussement ce passage de cette « décrétale Directa », mais les deux raisons explicites selon la sainte bible nova vulgata “typique” catholique sont uniquement la garde du temple ainsi que le ministère de l’autel des holocaustes : en effet l’autel des holocaustes doit bruler sans arrêt toute la nuit et perpétuellement la graisse des victimes des sacrifices de paix [44] : l’autel des holocaustes n’est pas celui sur lequel brûle l’encens, qui est dans le temple face au rideau qui sépare le saint des saints, mais l’autel des holocaustes se trouve devant la face du temple (saint Ezéchiel 40, 47 ; Lévitique 1, 3-5 et 4, 7 ; 2 Chroniques 7, 07).

Note de traduction :

Dans notre traduction, mis à part nos notes précédées de la mention « Ndlt » signifiant « Note de la traduction », nous avons mis entre parenthèse nos deux interprétations (leur déservitude) ainsi que (la cause de l’usage de la femme-uxor) à cause des incohérences grammaticales empêchant une traduction :

(la cause de l’usage de la femme-uxor) :le latin est erroné et on ne sait pas grammaticalement si « de la femme-uxor » est adjectif déterminant de « usage » ou de « cause ». Nous choisissons donc par rapport à la position des termes les uns par rapport aux autres.

(leur déservitude) est notre interprétation de « deservitionis suas » :ce latin étant encore erroné parce que « deservitionis » qui est (génitif singulier féminin), ne s’accorde pas grammaticalement au latin « suas » qui est (accusatif, féminin pluriel). Donc nous traduisons ici le latin de ce chapitre 8 « suas » comme si il était « suae » qui est (génitif singulier féminin) et qui alors s’accorde avec « deservitionis ». De plus le préfixe « de » de  « deservitionis » pourrait signifier la fin de la servitude ou un renforcement de la servitude (fr.wiktionary.org/wiki/de-#Latin) : à cause de la présence du participe passé « rempli », nous comprenons ainsi « (étant) rempli le temps de leur plus grande servitude, … », avec « déservitude » signifiant le temps de ministère, temps de plus grande servitude, passé au temple.

De plus le « ou » appartenant au groupe de mots « ne pas ou avec les femme-uxors » n’est pas suivi ni précédé d’une autre alternative, donc il est nécessairement de trop dans cette phrase… Ce qui tend à montrer que la phrase a été remaniée en oubliant ce « ou » qui devait sans aucun doute avoir sa place dans une phrase plus complexe ou existait une seconde alternative. En effet un « ou » n’est jamais utilisé comme dans cet extrait du chapitre 8 de la décrétale Directa ci-dessus : dans une phrase on doit écrire « faire ceci ou cela » mais on ne peut pas écrire « faire ou cela ». Or le texte écrit : « A cause évidement de cette raison, ne pas ou avec les femme-uxors qu’ils pussent exercer le commerce charnel, pour que les consciences brillantes par l’intégrité, l’office acceptable à Dieu qu’ils offrissent. »… ce texte devrait à la place écrire quelque chose comme : « A cause évidement de cette raison, ne pas (il manque ici du texte) ou avec les femme-uxors qu’ils pussent exercer le commerce charnel,… ».

Et même la phrase remaniée pouvait peut-être au contraire parler d’une solution afin que, comme il est écrit : « avec les femme-uxors qu’ils pussent exercer le commerce charnel,… »… sans doute la possibilité d’habiter avec leur femmes pendant le temps de service au temple, car en effet nous savons qu’en (Lévitique 15, 18-19 et 24) l’immondité attachée au coït entre homme et femme est spécifiée au coït avec une femme-mulier qui désigne une femme non mariée, et non avec sa propre femme-uxor… : « Si avec une femme-mulier aura coïté l’homme, ils se laveront à l’eau et ils seront immondes jusqu’au soir. Une femme-mulier, laquelle pâtit un flux de sang revenant par mois, sept jours sera séparée. Chacun qui l’aura touchée, sera immonde jusqu’au soir ; […] 24. Si aura coïté avec elle un homme pendant le temps du sang menstruel, immonde il sera sept jours, et toute literie, dans laquelle il aura dormi, sera polluée. [45]» (Lévitique 15, 18-19 et 24). Nous savons donc que ce qui empêche temporairement (jusqu’au soir) quiconque, dont ici en particulier les sacerdoces, d’approcher « les choses saintes, que les fils d’Israël ont consacrées au Seigneur » selon (Livre du Lévitique 22, 2-7 [46]), est par exemple une immondité attachée au coït entre un homme et une femme-mulier qui désigne une femme non mariée, mais il n’est pas écrit bibliquement qu’une immondité est attachée au coït entre un homme et sa femme-uxor, donc il est possible de ce point de vue à un sacerdoce d’habiter avec sa femme-uxor pendant le temps de service au temple afin, comme le dit ce passage que nous étudions dans ce sous-chapitre : « qu’ils pussent exercer le commerce charnel,… » sans que ce sacerdoce devienne immonde à cause d’un coït avec une femme-mulier, et devienne ainsi temporairement empêché d’approcher « les choses saintes, que les fils d’Israël ont consacrées au Seigneur »… et donc empêché d’exercer son ministère au temple.

En résumé nous trouvons donc ici que ce passage de la lettre Directa a dû être remanié grossièrement à partir d’un autre préexistant pour ces raisons :

― ses deux incohérences grammaticales,

― le « ou » en trop dans le groupe de mots « ne pas ou avec les femme-uxors », en trop du fait qu’il n’est pas suivi ni précédé d’une autre alternative.


Ce qui est faux de ce chapitre VII

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Nous avons montré au sous-chapitre précédent que ce chapitre VII de cette « Décrétale Directa » qui est considérée être une lettre du Pape Sirice, a très vraisemblablement été remanié et donc qu’il n’est vraisemblablement pas totalement du Pape Sirice ; et par ailleurs montré qu’un sacerdoce peut selon la sainte bible nova vulgata “typique” catholique « exercer le commerce charnel » avec sa propre femme-uxor sans en devenir empêché d’exercer son ministère au temple.

Nous allons maintenant montrer… que le chapitre VII de cette décrétale « Directa » est faux quand il veut faire croire que les sacerdoces n’avaient pas le droit d’« exercer le commerce charnel » avec leurs femme-uxors…

Les sacerdoces de l’ancien testament avaient des périodes d’exercice de leur ministère sacerdotal chacun son tour au temple [47], mais la raison de ce tour à tour n’est pas qu’ils seraient immondes du fait de leur lien avec leurs femme-uxors, et mondés pendant leurs périodes de présence au temple du fait d’être alors sans liens charnels avec leurs femme-uxors… si des sacerdoces de l’ancien testament ne reviennent pas chez eux chaque jour pendant leur tour de service au temple, c’est qu’ils peuvent possiblement habiter trop loin du temple (lire page 28). Et si des sacerdoces habitent trop loin du temple à cause du fait que certaines de leurs villes d’habitation assignées bibliquement sont trop loin du temple, ce n’est pas pour la raison d’avoir à être séparés de leurs femme-uxors pendant leur tour de service au temple : ceci à cause du fait que certaines de leurs villes d’habitation assignées pour leur habitation sont assez proches du temple (lire notre sous-chapitre qui suit « Lieux d’habitation des sacerdoces de l’ancien testament »)… Ce fait que quelques-unes des villes assignées en vue de l’habitation des sacerdoces sont assez proches du temple montre certainement que la loi biblique ne veut pas éloigner les sacerdoces du temple, par exemple pour une fausse raison qu’ils soient obligés d’être séparés de leurs femme-uxors pendant leur tour de service au temple.

Donc, afin de fausser le saint magister catholique, ce chapitre 7 de la décrétale « Directa » provoque une fausse question à laquelle il assure une fausse réponse : « Pourquoi encore loin de leurs maisons, l’année de leur tour, d’habiter dans le temple ont eu l’ordre les sacerdoces ? A cause de cette permise de voir raison, ne pas ou avec les femme-uxors qu’ils pussent exercer le commerce charnel, pour que les consciences brillantes par l’intégrité, l’office acceptable à Dieu qu’ils offrissent. » (voir à notre sous-chapitre précédent).

Ce texte appartenant au chapitre 7 de la décrétale « Directa » est mensonger premièrement en écrivant « loin de leurs maisons » puisque certains lieux d’habitation des sacerdoces, nous allons le démontrer bibliquement plus loin dans ce présent article, sont largement assez proche du temple pour y aller et revenir quotidiennement à cheval ou en voiture à cheval, voire même à pied pour un sacerdoce dont la santé est normale ; et ce chapitre 7 de la décrétale « Directa » est de nouveau mensonger en assurant « l’année de leur tour, d’habiter dans le temple ont eu l’ordre les sacerdoces » du fait qu’aucune trace de cet ordre n’existe dans la bible à laquelle fait pourtant généralement référence ce chapitre 7 en citant dans l’ancien testament, la loi de Moïse, ainsi qu’une citation de notre Seigneur Jésus dans le nouveau testament (voir à notre sous-chapitre précédent).

Cette question à partir de postulats mensongers permet d’aiguiller le lecteur sur une fausse voie par une réponse invoquant une raison « permise de voir »… pour faire faussement croire que les sacerdoces n’avaient pas le droit d’« exercer le commerce charnel » avec leurs femme-uxors afin de rendre leurs « consciences brillantes par l’intégrité » ! Il n’est jamais écrit dans le saint magister catholique que quiconques n’auraient pas le droit de coïteravec leurs femme-uxors, ni évidement pour cette raison d’avoir la conscience intègre ! Ce sont des ajouts à la vérité biblique (lire plus ci-après), bible qui de fait écrit que le contact avec du liquide séminal versé entre un homme et une femme-mulier les rend immondes jusqu’au soir seulement après s’être lavés extérieurement, mais, nous le savons ne le dit pas du tout du contact avec du liquide séminal entre un homme et une femme-uxor (relire à notre sous-chapitre précédent à propos de (Livre du Lévitique 15, 18-19 et 24) et (Lévitique 22, 2-7))… et que la bible n’invoque jamais une désintégrité de la conscience à cause de commerce charnel, puisqu’elle en reste objectivement à une salissure corporelle extérieure qui ne concerne pas les sacerdoces dans ce chapitre 7 de la décrétale « Directa » puisqu’il parle de commerce charnel avec leurs femme-uxors et non avec leurs femme-muliers !

Que prenne garde celui qui dit ou écrit qu’un coït entre un homme et une femme-uxor rend immonde et de ce fait empêche un sacerdoce d’exercer son ministère, car ce faisant il ajoute à la sainte Parole du Seigneur… Or parfois les ajouts ou retranchements au texte biblique sont interdits dans la sainte bible elle-même en (Dt 4, 2 ; Apocalypse 22,18)… par exemple l’écriture enseigne :

« Vous n’additionnerez pas au verbe, que je vous parle, ni vous enlèverez de lui ; gardez les mandats du Seigneur votre Dieu, que moi je vous prescris. » (Deutéronome 4, 2 [48]).

― « Ce que je vous prescris, ceci gardez et faites, et ne pas que tu additionnes quelque chose et ne pas que tu minores. [49]» (Deutéronome 13, 1).

― « 16 Moi Jésus j’ai mis mon ange […] 18 Moi je prends à témoin chaque entendant les paroles de prophétie de ce livre : Que si quelqu’un ait apposé vers elles, Dieu apposera sur lui les blessures écrites dans ce livre ; et si quelqu’un aura enlevé des paroles à ce livre de prophétie, Dieu enlèvera sa part d’arbre de vie et de cité sainte, de ces choses, qui sont écrites dans ce livre ci. [50]» (livre de l’Apocalypse 22, 18-19). Apposer signifie bien en quelque sorte « coller » quelque chose de plus aux paroles déjà existantes…

Donc, à la connaissance de l’auteur de ce présent livre, dans la nova vulgata “typique” catholique en latin, aucun ordre n’a été donné aux sacerdoces d’habiter dans le temple loin de leurs maisons, l’année de leur tour comme l’assure ce passage de la directale « Directa » !

Ajoutons que ce qui est scandaleux de la part de ceux qui brandissent cette lettre soi-disant d’un pape, est qu’elle écrit explicitement qu’avoir un enfant est un crime… et de plus que le commerce charnel avec sa femme-uxor y est taxé de luxure !… L’auteur de cet extrait de la directale « Directa » ainsi que ses adeptes tendent donc vers les doctrines des démons selon l’enseignement de saint Paul [51]… car dire qu’avoir un enfant est un crime est une manière d’empêcher ceux qui les croient de vouloir enfanter.

Certes la sainte bible écrit qu’il existe une salle réservée aux sacerdoces dans la prophétie du « nouveau temple » du prophète Ezéchiel, mais elle n’est pas dite être une chambre, mais une salle de discussion selon la nova vulgata “typique” catholique, et une salle du trésor selon l’ancienne édition sixto-clémentine de la vulgate. Il est écrit dans la bible que ces salles de discussion sont réservées aux sacerdoces qui découchent pour la garde du temple… mais il n’est pas écrit que les sacerdoces découchent dans ces salles de discussion : « Et il a dit vers moi : “Celle-ci est l’exèdre/salle du trésor/, laquelle regarde en arrière la voie méridionale ; elle sera appartenant aux sacerdoces, lesquels découchent aux gardes du temple. [52] » (Ezéchiel 40, 45), ou aussi en vue du ministère de l’autel : « Plus loin une exèdre/salle du trésor/, laquelle regarde en arrière vers la voie du vent du nord, sera appartenant aux sacerdoces, lesquels découchent vers le ministère de l’autel : [53] » (Ezéchiel 40, 46).

Notons qu’il n’est pas écrit que découcher est obligatoire. Mais il est logique selon le contexte que des sacerdoces couchent vraiment dans la salle du trésor afin d’y garder le trésor, ainsi que pour le ministère de l’autel des holaucaustes sur lequel doit bruler sans arrêt toute la nuit et perpétuellement la graisse des victimes des sacrifices de paix [54].  Pour garder la salle du trésor il faut sans doute découcher dans la pièce même, mais pour entretenir le feu des holocaustes il est possible sans doute de découcher à proximité du temple pour ceux qui y aurait une possibilité de s’y loger temporairement. Mais rappelons que nous sommes informés de cette salle de discussion, ou salle du trésor, réservée aux sacerdoces qui découchent par la prophétie du « nouveau temple » du prophète Ezéchiel, or ce temple, si il est un temple de pierre n’est pas encore construit à l’heure où est écrit ce présent article en 2025 après notre Seigneur Jésus-Christ… Il est d’ailleurs donné à croire par les saintes écritures que le « nouveau temple » sera construit à partir de, ou après, la Pentecôte… donc que nous serions déjà au temps de ce temple (lire plus loin…).

Selon les recherches de l’auteur de ce présent article, il n’y donc pas de mention biblique explicite dans la nova vulgata “typique” catholique, de possibilité de coucher au temple de Jérusalem, ni surtout d’obligation d’y coucher pendant la période de ministère de l’autel, dans les temples de pierre qui s’y sont succédés, dont le dernier fut construit sous le roi Salomon puis détruit par les romains en 70 [55] après Jésus-Christ. Mais si jamais il en avait été de même que dans la prophétie du « nouveau temple » du prophète Ezéchiel, c’est-à-dire qu’il aurait existé une possibilité non obligatoire de coucher aux anciens temples aux sacerdoces qui couchaient en dehors de chez eux pour le ministère de l’autel, les sacerdoces qui habitaient habituellement assez près du temple n’étaient pas obligés d’y coucher, c’était le cas de ceux qui habitaient à Gabaon ou à Anathoth par exemple, faubourgs qui sont à environ 8 km au nord de Jérusalem (lire notre sous-chapitre qui suit « Lieux d’habitation des sacerdoces de l’ancien testament »).

Il faut maintenant dire que le fait de vouloir que les sacerdoces ne pas « avec les femme-uxors qu’ils pussent exercer le commerce charnel, » va frontalement contre la demande par saint Paul de continence de tous les couples femme/homme (relire à notre chapitre précédent « Décrétale « Cum in unum » »), la continence étant évidemment comprise, non dans sa signification très mensongère en cours actuellement dans l’église catholique de France… mais son sens biblique signifié par exemple par saint Paul, qui est la continence, non pas individuelle ce qui n’a aucune signification biblique, mais la continence d’un couple femme/homme qui signifie tenir ensemble côte à côte (relire à notre chapitre précédent « Décrétale « Cum in unum » »).


Christian Cochini

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Le jésuite Christian Cochini écrit dans son article daté de 1993 « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église », publié sur le site internet de la Congrégation Vaticane pour le Clergé [56] que :

« Un troisième fait à souligner, enfin, est l’existence de plusieurs documents publics qui, dès le 4eme siècle, font remonter aux temps apostoliques la discipline exigeant du clergé supérieur l’abstention du commerce conjugal. Ce sont, dans l’ordre chronologique :

1- La décrétale Directa, du 10 février 385, envoyée par le pape Sirice à l’évêque espagnol Himère, métropolitain de la Tarraconaise.

2- La décrétale Cum in unum, envoyée par Sirice aux épiscopats de diverses provinces pour leur communiquer les décisions prises en janvier 386 à Rome par un concile de 80 évêques.

3- La décrétale Dominus inter, en réponse à des questions posées par des évêques des Gaules.

4- Le canon 2 du concile tenu à Carthage en juin 390. »

En réalité le jésuite Cochini omet de dire que ce canon 2 du concile de Carthage en juin 390 est en opposition avec le Pape, et omet de citer le chapitre VIII de la décrétale Directa qui le montre (relire le dernier § du sous-chapitre précédent « Chapitre VIII : demande d’avoir une femme pour être admis au sacerdoce… ») ! Le jésuite Cochini cite de la décrétale Directa uniquement ce qui est faux à son chapitre VII et que nous dénonçons à notre sous-chapitre précédent « Ce qui est faux de ce chapitre VII ».

 De plus nous avons déjà montré plus haut à notre chapitre « Décrétale « Cum in unum » » que Cochini utilise frauduleusement cette lettre Cum in unum. De même nous avons déjà montré à notre chapitre « Décrétale « Dominus inter » » que cette décrétale Dominus inter est convaincue de fausses références bibliques.

Le jésuite Christian Cochini va même jusqu’à enseigner dans ce même article publié sur le site internet de la Congrégation Vaticane pour le Clergé [57] que, je le cite : « Ce que nous disent ces trois décrétales est d’une importance primordiale pour l’histoire de la loi du célibat-continence. » !!! Donc ce qui est selon lui d’une importance primordiale pour le célibat sans femme est uniquement fondé sur des manipulations mensongères.


Lieux d’habitation des sacerdoces de l’ancien testament

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Raconté par le Livre de Josué, lors du partage de la terre d’Israël entre les tribus d’Israël, la tribu de Lévi, celles des sacerdoces fils d’Aaron, n’a pas reçu de territoire mais a reçu des villes pour habitation ; certaines étaient proches du temple et d’autres assez lointaines :

Habitation des sacerdoces assez proches du temple : sont données aux fils d’Aaron (de la parentèle des Caathites) avec séparation en (1 Chr 6, 46) des villes de la tribu de Benjamin « de tribu autem Beniamin: ». Mais ensuite sont données aux mêmes fils d’Aaron sans séparation des villes « ex tribu Ephraim et ex tribu Dan … »…

Les villes provenant de la tribu de Benjamin, par exemple Gabaon ou à Anathoth, sont toutes les 4 proches du temple de Jérusalem (« Gabaon et Gabaa et suburbana earum et Almath cum suburbanis suis, Anathoth quoque cum suburbanis suis: »). Celles provenant des autres tribus sont plus ou moins lointaines du temple de Jérusalem.

On peut alors croire que les 4 villes proches du temple de Jérusalem, données « avec séparation » issues de la tribu de Benjamin, sont données plus pleinement aux sacerdoces. Une particularité de Gabaon est que le tabernacle du Seigneur et l’autel des holocaustes (le seul) s’y trouvaient (1 chr 16, 39 et 21, 29 ; 2 Chr 1, 13) avant la construction par le roi Salomon du temple de Jérusalem sur le mont Moria (2 Chr 3, 1), au même endroit où Abraham fut empêché d’offrir son propre fils Isaac en holocauste et où il offrit à la place un agneau donné miraculeusement par le Seigneur (Genèse 22, 2).

Donc les sacerdoces qui habitent habituellement assez près du temple ne sont pas obligés d’y coucher pendant leur tour de service, c’est donc le cas de ceux habitant à Gabaon ou à Anathoth par exemple, faubourgs qui sont à environ 8 km au nord de Jérusalem.

Habitation des sacerdoces trop loin du temple : d’autres villes sont données pour habitation en (Josué 13, 14 et 33 ; 14, 3- 4 ; 18, 7), dont 13 villes spécialement pour les sacerdoces (les descendants d’Aaron) énumérées en (Josué 21, 13-19). Ces villes proviennent des territoires de la tribu de Juda et de celui de Siméon (Josué 21, 9). Alors parmi les villes attribuées pour habitation aux sacerdoces, celles situées sur le territoire de la tribu de Siméon sont nécessairement à plus d’une centaine de kilomètres du temple de Jérusalem [58]. En effet la ville de Aïn citée en (Josué 21, 16) serait aujourd’hui la ville de Aïn-Rimmon (En-Rimmon), ou Ayin [59], située à une centaine de kilomètre du temple de Jérusalem, en prenant à partir de la ville de Beer Sheva, qui sur le territoire de Siméon est située vers le plus proche de Jérusalem [60]. Plus proche de Jérusalem, parmi les villes attribuées pour habitation aux sacerdoces et situées sur le territoire de la tribu de Juda (Josué 21, 9), on trouve par exemple en Judée Hébron (Josué 21, 13) à minimum 30 kilomètres du temple de Jérusalem, ou la ville d’Esthemo (Josué 21, 14) à environ une quarantaine de kilomètre du temple de Jérusalem [61].

Une tradition orale concordante de la bienheureuse Anne Catherine Emmerich, et encore de Maria Valtorta [62], dit que le prêtre saint Zacharie, mari de sainte Elisabeth, ces deux étant père et mère de saint Jean-Baptiste, habitait Hébron en Judée, ou encore à Juttah, près d’Hébron, Juttah est effectivement nommé pami les villes sacerdotales en (Josué 21, 16 : « 16 et Ain et Ietta et Bethsames cum suburbanis suis: » extrait de la nova vulgata “typique” catholique [63]). Ce serait donc à ou près d’Hébron que la Vierge Marie rendit visite à sa cousine Elisabeth, femme-uxor du prêtre saint Zacharie et mère de saint Jean-Baptiste.

Conclusion :

Il est donc plus que probable que les sacerdoces de l’ancien testament habitant trop loin du temple ne reviennent pas chez eux chaque jour pendant leur tour de service au temple, mais ce n’est pas le cas de ceux habitant à Gabaon ou à Anathoth, faubourgs qui sont à environ 8 km au nord de Jérusalem, soit environ 1 heure 3/4 à pied estimé à 5 km/heure… mais à peine 35 minutes à cheval estimé à 14 km/heure.

Mais, autre exemple, un prêtre comme saint Zacharie père de saint Jean-Baptiste, habitant du côté d’Hébron en Judée, pour faire l’aller-retour au temple de Jérusalem devait mettre environ 16 heures à pied estimé à 5 km/heure, et près de 6 heures à cheval estimé à 14 km/heure…





Par Arnaud Barbey le 09 mai 2025






mariage des pretres – fausses décrétales – canonique religion – Christian Cochini – decretal – célibat des prêtres – célibat sacerdotal – concile d’Elvire célibat – verset biblique sur les prêtres – que dit la Bible sur le mariage des prêtres – diacre peut-il se marier – un prêtre catholique peut-il se marier – un curé peut il se marier – un curé peut il avoir une femme – curé mariage






[1] Cette citation se trouve au chapitre IX de cette « Décrétale » Cum in unum, consultable dans l’édition : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1226 en haut.

[2] Traduit de la nova vulgata catholique canonique de la première lettre de saint Paul aux corinthiens (1 Cor 7, 4-5) : « Mulier sui corporis potestatem non habet sed vir; similiter autem et vir sui corporis potestatem non habet sed mulier. 5 Nolite fraudare invicem, nisi forte ex consensu ad tempus, ut vacetis orationi et iterum sitis in idipsum, ne tentet vos Satanas propter incontinentiam vestram. »
NOTE de TRADUCTION : Veuillez bien lire notre article concernant la signification biblique de « mulier» : Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier ?

[3] Traduit de la neuve vulgate canonique en (Lévitique 27, 29) : « Et omnis homo, qui ut anathema offertur, non redimetur, sed morte morietur. »

[4] Traduit de la neuve vulgate canonique en (Romains 9, 3) : « Optarem enim ipse ego anathema esse a Christo pro fratribus meis,… »

[5] Article de Christian Cochini écrit en 1993: « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église », publié  sur le site internet de la Congrégation Vaticane pour le Clergé.

Source : www.clerus.va/content/clerus/fr/biblioteca.html puis choisir à la fin la catégorie “célibat”, puis trouver l’article « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église » du jésuite Christian Cochini .

[6] Version numérique publiée en 2021, Primento et Éditions Parole et Silence.

[7] A propos du travail du jésuite Jacques Sirmond à propos des Conciles des Gaules, voici ce qu’en pense le livre intitulé Jean-Dominique Mansi et les grandes collections conciliaires, de Henri Quentin, bénédictin de Solesme, édité à Paris chez Leroux en 1900 : « Ces Conciles de Sirmond (Conciles des Gaules voir note 1 ci-après) sont, dans l’ensemble, un bon apport aux collections générales ; car le savant Jésuite avait eu entre les mains quantité de manuscrits, & des meilleurs. Il est vrai que lui aussi prenait quelquefois ses aises avec les textes : & il y a telle copie de chronique [La chronique d’Angouléme, éditée par Labbe. Bibl. Mss. 1, 3.21, sur la copie de Sirmond, & par Pertz M. G. H. Script. XVI. 485, sur la copie de Bethmann : l’une & l’autre prise sur le Vat. Rcg. 1127. Les différences sont énormes.] laissée par lui à Labbe & publiée par ce dernier, qui. comparée à l’édition donnée depuis de la même chronique d’après le même unique manuscrit, présente avec celle-ci de telles différences de lecture, tant pour les mots que pour les dates, qu’on a peine à retenir son étonnement en taisant la comparaison. Baluze d’ailleurs lui a reproché plusieurs autres inexactitudes de ce genre. »

– Note 1 : Conciles des Gaules de Sirmond : Les trois volumes des Concilia antiqua Galliae du P. Sirmond avaient paru en 1629.

[8] Ndlt : au moment où a été éditée cette édition dont est tiré ce passage…

[9] Traduit ici du latin : « Hos primum Sirmondus edidit ex aliquot Mss. & Innocentii I esse suspicatus est. Vetustissima duo exemplaria sunt horum Canonum in Bibl. […]. In Mss. sunt tantum sex Canones, quos Sirmondus divisit in sexdecim. Harduinus. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 76 tout en bas dans la note α à propos du titre : Canones α synodi romanorum (Canons du synode des romains) Ad gallos episcopum (Aux épiscopes galles/galates/gaulois/), à son chap. III.

[10] Article de Christian Cochini: « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église », publié  sur le site internet de la Congrégation Vaticane pour le Clergé.

Source : www.clerus.va/content/clerus/fr/biblioteca.html puis choisir à la fin la catégorie “célibat”, puis trouver l’article « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église » du jésuite Christian Cochini .

[11] Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après).

Les diacres : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit « orné »), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).

Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Bien que cette compréhension de n’ordonner que des hommes ayant une femme-uxor et des fils est évidente, il est intéressant de lire une lettre du Pape saint Innocent I, exprimant que la lecture évidente de saint Paul est qu’un clerc doit avoir une femme-uxor, en latin « unius uxoris virum », c’est-à-dire qu’il doit avoir une femme sans toutefois être bigame… : « Mais au sujet des bigames n’a pas dû être conseillé, qu’évidente la lecture de l’apôtre qu’elle soit, homme d’une femme-uxor, devoir être admis vers le sacerdoce ou vers le cléricat, et celle-ci elle-même toutefois est acceptée si vierge. » (lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice: voir NOTE (4) ci-après). En effet si ce Pape ne conseille pas la bigamie en considération de la demande de saint Paul : « Homme d’une femme-uxor », cette femme-uxor devant être vierge, c’est que cette demande de saint Paul veut qu’un sacerdoce ou un clerc doit avoir une femme-uxor tout en ne devant pas être bigame.

NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata « typique » en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »

NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »

NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata « typique » en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »

NOTE (4) : Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice : « De bigamis autem nec consuli debuit, quod manifesta lectio sit apostoli, unius uxoris virum, ad sacerdotium sive ad clericatum admitti debere, & hanc ipsam tamen si virginem accepit. » (Innocentius Felici episcopo Nuceriano, chap. II). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20.

[12] Encore au sujet du « célibat sans femme » des clercs de l’église du Christ… nous avions déjà parlé du jésuite Christian Cochini en étudiant sa relation menteuse du fameux « canon 33 du Concile d’Elvire » ; en effet Christian Cochini enseigne exactement le contraire de ce qu’écrit le texte latin de ce dit concile de l’an 305… Veuillez  s’il vous plaît lire notre article à cette page : Les saintes ecritures pour le mariage ecclesiastique

Voici le célèbre canon 33 du concile d’Elvire où il est en fait prohibé aux clercs de s’abstenir de leurs conjointes, et prohibé aux mêmes de ne pas générer de fils : « CHAPITRE XXXIII Il a plu en entier d’être prohibé aux épiscopes, presbytes, et diacre, ou à tous les clercs établis dans le ministère, de s’abstenir de leurs conjointes, et de ne pas générer des fils : quiconque vraiment aura fait, de l’honneur de la cléricature qu’il soit chassé. » (Concile d’Elvire (Concilium Eliberitanum), en l’an 305) traduit du Concile d’Elvire (Concilium Eliberitanum), en l’an 305, chapitre 33 : « XXXIII. Placuit in totum prohiberi episcopis, presbyteris, & diaconibus, vel omnibus clericis positis in ministerio, abstinere se a conjugibus suis, & non generare filios : quicumque vero fecerit, ab honore clericatus exterminetur. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 996.

[13] Il s’agit de l’édition de la Vulgate canonisée à l’occasion du saint Concile de Trente.

[14] Il s’agit des éditions canoniques de la Vulgate postérieures à l’ancienne édition de la Vulgate canonisée à l’occasion du saint Concile de Trente, dont l’actuelle nova vulgata dont c’est ici la Constitution Apostolique de promulgation.

[15] Traduit du texte latin canonique de la Constitution Apostolique Scripturarum Thesaurus de 1979 : « In qua recognitione efficienda « ad verbum ratio habita est veteris textus editionis Vulgatae, ubi videlicet primigenii textus accurate referuntur, quales in hodiernis editionibus, ad criticam rationem exactis, referuntur ; prudenter vero ille est emendatus, ubi de iis deflectit vel minus recte eosdem interpretatur. Quam ob rem Latinitas biblica christiana est adhibita, ita ut aequa aestimatio traditionis cum iustis postulationibus artis criticae, his temporibus vigentis, temperaretur » (cfr. Alloc. Pauli VI, 23 Dec. 1966 ; AAS 59 (1967), pp. 53 s.). » SOURCE : Actes du Siège Apostolique (Acta Apostolicae Sedis) N° 71 (1979), vers le milieu de la page 558 : consultable sur internet sur le site du Vatican : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-71-1979-ocr.pdf

[16] Voici le Décret des écritures canoniques (Decretum de canonicis scripturis) du saint Concile de Trente : « Le sacrosaint œcuménique & général synode Tridentin, dans l’Esprit saint légitimement coréuni, présidant en celui-ci les mêmes trois légats du siège apostolique, ceci pour soi perpétuellement proposant devant les yeux, que la pureté elle-même de l’évangile dans l’église soit conservée : parce que la promesse avant par les prophètes dans les écritures saintes notre seigneur le Christ Fils de Dieu par propre bouche premièrement a promulguée, ensuite par ses apôtres, comme source de toute la vérité du salut et de la discipline des mœurs, à toute la création d’être prêchée il a ordonné : et inspectant soigneusement cette vérité et la discipline être contenues dans les livres écrits, et sans écrit par les traditions, lesquelles venant de la bouche du Christ lui-même par les apôtres acceptées, ou venant des apôtres eux-mêmes par l’Esprit saint dictant, comme si à travers les mains transmises, vers nous sans interruption elles sont parvenues/jusqu’à  nous elles ont parvenues/ : les exemplaires suivis des pères orthodoxes, tous les livres tant de l’ancien que du nouveau testament, étant donné que de chacun des deux un Dieu soit auteur, et aussi les traditions elles-mêmes, à tel moment quant à la foi, à tel moment quant aux mœurs pertinentes, de même que ou bien venant du Christ jusqu’à la bouche, ou de l’Esprit Saint, dictées, et conservées continues par la succession dans l’église catholique, elle soutient et vénère être nées de la piété par l’affection et la révérence. révérence. Elle a estimé vraiment l’index des livres sacrés à adscrire (lire la note (1) à la fin) pour ce décret, ne pas à quelqu’un qu’il puisse soulever le doute, quels qu’ils soient, lesquels venant du synode lui-même qu’ils soient soutenus. 

Sont vraiment infra-écrits du testament ancien cinq livres de Moïse, ceci est, Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, Josué, des Juges, Ruth, quatre des Rois, deux paralipomènes, d’Esdras le premier, et le second, qui est dit Néhémie, Tobie, Judith, Esther, Job, le Psautier de David cent cinquante des psaumes, Paraboles, Ecclesiaste, Cantique des Cantiques, Sagesse, Ecclesiastique, Isaïe, Jérémie, avec Baruch, Ezéchiel, Daniel, douze prophètes mineurs, évidemment Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie, deux des Maccabées, le premier et le second : Du testament nouveau, quatre évangiles, selon Matthieu, Marc, Luc, et Jean, actes des apôtres de Luc évangéliste co-écrits, quatorze lettres du béat Paul apôtre, évidement aux Romains, deux aux Corinthiens, aux Galates, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, deux aux Thessaloniciens, deux à Timothée, à Tite, à Philémon, aux Hébreux ; de Pierre apôtre deux ; de Jean apôtre trois ; de Jacques apôtre une ; de Jude apôtre une ; et apocalypse de Jean apôtre. Mais si quelqu’un n’aura pas reçu pour sacrés et canoniques les livres eux-mêmes intègres avec toutes leurs parties, selon que dans l’église catholique ils sont accoutumés pour la loi, et ont été dans l’ancienne édition vulgate Latine, et instruit et prudent il n’aura pas tenu compte des traditions prédites, qu’il soit anathème. Et qu’ainsi tous intelligent par quel ordre et voie lui-même le synode, après le fondement de confession de foi lancé, qu’il (Ndlt : le synode) soit vers progresser, et qu’il soit en usage pour quelques plus puissants témoignages et praesidium dans les dogmes à confirmer, et pour les mœurs à instaurer dans l’église. » (Traduit du latin canonique du Concile de Trente, session 4, Décret des écritures canoniques (Decretum de canonicis scripturis) : « Sacrosancta oecumenica & generalis Tridentia synodus, in Spiritu sancto legitime congregata, praesidentibus in ea eisdem tribus apostolicae sedis legatis, hoc sibi perpetuo ante oculos proponens, ut sublatis erroribus, puritas ipsa evangelii in ecclesia conservetur : quod promisium ante per prophetas in scripturis sanctis dominus noster Christus Dei Filius proprio ore primum promulgavit, deinde per suos apostolos, tanquam fontem omnis salutaris veritatis & morum disciplinae, omni creaturae praedicari jussit : perspiciensque hanc veritatem & disciplinam contineri in libris scriptis, & sine scripto traditionibus, quae ex ipsius Christi ore ab apostolis acceptae, aut ab ipsis apostolis Spiritu sancto dictante, quasi per manus traditae, ad nos usque pervenerunt : orthodoxorum patrum exempla secuta, omnes libros tam veteris quam novi testamenti, cum utriusque unus Deus sit auctor, nec non traditiones ipsas, tum ad fidem, tum ad mores pertinentes, tanquam vel ore tenus a Christo, vel a Spiritu Sancto, dictatas, & continua successione in eccleſia catholica conservatas, pari pietatis  affectu ac reverentia suscipit ac veneratur. Sacrorum vero librorum indicem huic decreto adscribendum censuit, ne cui dubitatio suboriri possit, quinam sint, qui ab ipsa synodo suscipiantur. Sunt vero infrascripti testamenti veteris quinque libri Mosis, id est, Genesis, Exodus, Leviticus, Numeri, Deuteronomium, Josue, Judicum, Ruth, quatuor Regum, duo Paralipomenon, Esdrae primus, & secundus, qui dicitur Nehemias, Tobias, Judith, Esther, Job, Psalterium Davidicum centum quinquaginta psalmorum, Parabolae, Ecclesiastes, Canticum Canticorum, Sapientia, Ecclesiasticus, Isaias, Jeremias, cum Baruch, Ezechiel, Daniel, duodecim prophetae minores, scilicet Osee, Joel, Amos, Abdias, Jonas, Michaeas, Nahum, Habacuc, Sophonias, Aggaeus, Zacharias, Malachias, duo Macchabaeorum, primus & secundus : Testamenti novi, quatuor evangelia, secundum Mattheum, Marcum, Lucam, & Joannem, actus apostolorum a Luca evangelista conscripti, quatuordecim epistolae beati Pauli apostoli, scilicet ad Romanos, duae ad Corinthios, ad Galatas, ad Ephesios, ad Philippenses, ad Colosienses, duae ad Thessalonicenses, duae ad Timotheum, ad Titum, ad Philemonem, ad Hebraeos ; Petri apostoli duae ; Joannis apostoli tres ; Jacobi apostoli una ; Judae apostoli una ; & apocalypsis Joannis apostoli. Si quis autem libros ipsos íntegros cum omnibus suis partibus, prout in ecclesia catholica legi consueverunt, & in veteri vulgata Latina editione habentur, pro sacris & canonicis non susceperit, & traditiones praedictas sciens & prudens contempserit, anathema sit. Omnes itaque intelligant quo ordine & via ipsa synodus, post jactum fidei confessionis fundamentum, sit progressura, & quibus potissimum testimoniis ac praefidiis in confirmandis dogmatibus, & instaurandis in ecclesia moribus sit usura. » (Concilium tridentinum, sessio quarta, Decretum de canonicis scripturis, octavo Aprilis promulgatum in quarta sessione) Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 22, un peu après le tout début).

― NOTE (1) : « adscrire : Ascrire, verbe : [GD : ascrire ; FEW XI, 334b : scribere], Empl. trans. “Attribuer, imputer” » SOURCE : Dictionnaire français du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, à sa page : www.cnrtl.fr/definition/dmf/adscrire

― « adscrit : Du latin adscriptus (« ajouté à une liste, écrit après »). SOURCE :

dictionnaire internet wiktionnaire à sa page : fr.wiktionary.org/wiki/adscrit

[17] Fornication non dans le sens profane commun mais selon la signification catholique de la fornication « spirituelle », c’est-à-dire la fornication employée dans son sens biblique vrai qui est un mouvement de pensée dévoyée selon le saint Magister Catholique de la nova vulgata “typique” catholique : Veuillez  s’il vous plaît lire notre article à cette page : La fornication pour les nuls… 

[18] On trouve exactement les mêmes informations dans Mansi, tome 3, page 655 ; et dans Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1212, dans deux notes de bas de page à propos de cette décrétale Directa, la première en donnant les sources manuscrites, et la seconde, à ce que nous avons ici compris, donne des sources manuscrites de variantes orthographiques du prénom du destinataire de cette décrétale :

« I Est haec in epistola Collectione gemina Isidori, & Dionysii Exigi inter MSS. Collegii Paris. Soc. Jesu. Non est autem in Collectione Dionysii Exigi Siricii papae Epistola alia praeter istam. Citatur haec a Carolo M. in Capitulari Aquisgranensi anni 789. Ex decretalibus Syricii Papae cap. 4. & 6. Quae duo capitula citantur & ab Hincmaro in opusc. 16. pag. 240. & 241. Ex decretis Papae Siricii. Et in libro Pontificali : Hic constitutum fecit de omni Ecclesia, […]. Harduinus.

2 MS. unus Paris. Hyerio. Merlinus in Collect. Isidori, Cumerio. Himerius, vel Cumerius Episcop. Tarrac, nonnisi ex hac Epist. cognitus. Harduinus. »

Nous traduisons ici la note 1 par : « 1 Cette lettre est dans la Collection jumelle d’Isidore, et de Denis le Petit parmi les MSS (Ndlt : manuscrits conservés en bibliothèque). Du Collège de Paris Société de Jésus. Mais n’est pas dans la Collection de Denis le Petit du pape Sirice une autre lettre devant celle-ci. Celle-ci est citée venant de Charles M. dans le Capitulaire d’Aix-la-Chapelle de l’année 789. Venant des décrétales de Sirice Pape cap. 4 et 6. Lesquels deux chapitres sont cités aussi venant de Hincmar dans l’opus. 16. Page 240 et 241. Des décrets de Sirice Pape. Et dans le livre Pontifical : Ceci a fait constitution de toute l’Eglise, […]. Hardouin. »

[19] SOURCE : fr.wikipedia.org/wiki/Denys_le_Petit

[20] Selon l’encyclopédie wikipedia, les Fausses décrétales « isidoriennes » qui sont d’origine monastique et rédigée dans les années 830 à 840, constituent l’une des plus importantes sources de droit canonique au Moyen Âge… Ces « fausses décrétales isidoriennes » sont des falsifications du saint magister émanant de sources inconnues mais attribuées à des autorités catholiques et surtout à des Papes… qui datent donc semble-t-il du 9ème siècle et furent considérées comme authentiques jusqu’au 17ème siècle… SOURCE : encyclopédie wikipédia à sa page : fr.wikipedia.org/wiki/Fausses_décrétales#Postérité_du_texte

[21] Traduit de la nova vulgata « typique » en (1 Corinthiens 11, 1-12) : « 11 Verumtamen neque mulier sine viro, neque vir sine muliere in Domino; »

[22] Passage extrait d’un texte appelé « Décrétale Directa » à son chapitre VIII : « Quod secutus apostolus, ex persecutore praedicator, unius uxoris virum, tam sacerdotem, quam diaconum, fieri debere mandavit. Quae omnia ita a vestrarum regionum despiciuntur episcopis, quasi in contrarium magis fuerint constituta. » (Epistola I Siricii papae, Ad Himerium Tarraconensem.), source : Sacrorum concilium, Mansi, MDCCLIX, tome 3, page 659 ; et dansl’édition Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1216.

[23] Veuillez bien lire notre article concernant la signification biblique de « uxor » : Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier ?

[24] En 1979 dans sa Constitution Apostolique post-renommée « Scripturarum Thesaurus » de déclaration et de promulgation de l’édition nova vulgata “typique”, le saint Pape Jean-Paul II écrit que dans le vieux texte de l’édition de la Vulgate de même que « dans les éditions des jours d’aujourd’hui », c’est-à-dire la nova vulgata, évidemment les textes premiers-engendrés sont soigneusement rapportés : « Dans laquelle révision à faire « jusqu’à la parole-verbe, la raison a été dépendante du vieux texte de l’édition de la Vulgate, où évidemment les textes premiers-engendrés soigneusement sont rapportés, tels que dans les éditions des jours d’aujourd’hui (Ndlt :dont l’actuelle nova vulgata), vers la raison critique agies/agis/, ils sont rapportés  ; prudemment vraiment celui-ci est amendé, où d’eux il fléchit ou moins droitement il interprète les mêmes. Combien pour la chose la Latinité biblique chrétienne est employée, ainsi afin que l’équitable estimation de la tradition avec justes postulations de l’art de la critique, en ces temps étant en vigueur, qu’elle fût tempérée. » (cf. Allocution de Paul VI, 23 Décembre 1966 ; Actes du Siège Apostolique 59, 1967, page 53 et suite.). » (Constitution Apostolique Scripturarum thesaurus de 1979) traduite du texte latin canonique de la Constitution Apostolique Scripturarum Thesaurus de 1979 : « In qua recognitione efficienda « ad verbum ratio habita est veteris textus editionis Vulgatae, ubi videlicet primigenii textus accurate referuntur, quales in hodiernis editionibus, ad criticam rationem exactis, referuntur ; prudenter vero ille est emendatus, ubi de iis deflectit vel minus recte eosdem interpretatur. Quam ob rem Latinitas biblica christiana est adhibita, ita ut aequa aestimatio traditionis cum iustis postulationibus artis criticae, his temporibus vigentis, temperaretur » (cfr. Alloc. Pauli VI, 23 Dec. 1966 ; AAS 59 (1967), pp. 53 s.). » SOURCE : Actes du Siège Apostolique (Acta Apostolicae Sedis) N° 71 (1979), vers le milieu de la page 558 : consultable sur internet sur le site du Vatican : www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-71-1979-ocr.pdf

Ajoutons pour information que selon le saint Magister de la sainte Eglise du Christ, Dieu est Auteur de l’ancienne édition de la sainte Vulgate en latin :

Le saint Concile Vatican I, en Dei Filius, a déclaré l’ancienne édition de la vulgate en latin d’origine Divine puisque co-écrite par l’Esprit Saint. De fait le saint Concile Vatican Premier enseigne que les livres de l’ancien et du nouveau Testament intègres avec toutes leurs parties contenus dans l’ancienne édition latine appelée vulgate, contiennent la révélation sans erreur parce que co-écrits par  l’Esprit Saint inspirant ils ont donc Dieu pour auteur et sont donc à soutenir en tant que sacrés et canoniques.

Voici cet extrait du saint Concile Vatican I en “Dei Filius” au chapitre II « De la révélation » : « Plus loin cette supernaturelle révélation, selon la foi de l’Eglise universelle, par le saint Tridentin Synode déclarée, est contenue dans les livres écrits et sans écrit par le moyen des traditions, lesquelles du Christ lui-même par la bouche par les Apôtres acceptées[24] (lire la note de traduction à la fin), ou venant des Apôtres eux-mêmes par l’Esprit Saint dictant comme si à travers les mains transdonnées, vers nous sans interruption elles sont parvenues/jusqu’à nous elles ont parvenues/ (note 3 : Concile de Trente, session IV, Décret des écritures Canoniques.). Par quoi certes les livres de l’ancien et du nouveau Testament intègres avec toutes leurs parties, selon que dans le Décret du même Concile ils sont recensés, et dans l’ancienne édition latine appelée vulgate ils sont eus, pour sacrés et canoniques ils sont à soutenir. Ceux-ci vraiment l’Eglise a pour sacrés et canoniques, non pour cela qu’apprêtés par la seule humaine industrie, ensuite à cause de son autorité qu’ils soient approuvés ; et pas pour cette raison seulement, que la révélation sans erreur qu’ils contiennent ; mais à cause de cela que par l’Esprit Saint inspirant co-écrits ils ont Dieu auteur, et même comme tels à l’Eglise elle-même ils ont été transdonnés. » (Vatican I, Pie épiscope esclave des esclaves de Dieu, Approuvant Sacré le Concile vers la perpétuelle mémoire de la chose, “Dei Filius” chapitre II « De la révélation », traduit du latin canonique : « Haec porro supernaturalis revelatio, secundum universalis Ecclesiae fidem, a sancta Tridentina Synodo declaratam, continetur in libris scriptis et sine scripto traditionibus, quae ipsius Christi ore ab Apostolis acceptae, aut ab ipsis Apostolis Spiritu sancto dictante quasi per manus traditae, ad nos usque pervenerunt (note 3 : Conc. Trid. sess. IV Decr. de Can. Script.). Qui quidem veteris et novi Testamenti libri integri cum omnibus suis partibus, prout in eiusdem Concilii Decreto recensentur, et in veteri vulgata latina editione habentur, pro sacris et canonicis suscipiendi sunt. Eos vero Ecclesia pro sacris et canonicis habet, non ideo quod sola humana industria concinnati, sua deinde auctoritate sint approbati ; nec ideo dumtaxat, quod revelationem sine errore contineant; sed propterea quod Spiritu Sancto inspirante conscripti Deum habent auctorem, atque ut tales ipsi Ecclesiae traditi sunt. » (Vatican I, Pius episcopus servus servorum Dei, Sacro approbante Concilio ad perpetuam rei memoriam, Dei Filius, caput II « De revelatione. ») SOURCE : Actes du Saint Siège (Acta Sanctae Sedis) N° 05, année 1869-70, page 485 : consultable sur internet sur le site du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/ass/documents/ASS-05-1869-70-ocr.pdf).

NOTE de TRADUCTION : on ne sait pas s’il faut comprendre 1) « par la bouche du Christ lui-même », ou 2) « par la bouche par les apôtres acceptées du Christ lui-même » : en 2) cela signifie que les apôtres acceptent la révélation donnée par le Christ directement dans les paroles de leur propres bouches, ce qui est évangélique car la sainte bible dit par ailleurs « Mais pourquoi il (Ndlt : Moïse) dit ? “Près de toi est le verbe, dans ta bouche et dans ton cœur” ; celui-ci est le verbe pour la foi, lequel nous prêchons. » (Romains 10, 8 : traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Sed quid dicit ? “Prope te est verbum, in ore tuo et in corde tuo” ; hoc est verbum fidei, quod praedicamus. ») ; ici saint Paul écrit en (Romains 10, 8) que ce qui est « dans ta bouche » est le « verbe pour la foi », or le « verbe pour la foi » ne peut être que le Verbe du Christ puisque la foi vient du Verbe du Christ toujours selon saint Paul parce qu’il écrit (Romains 10, 17) : « Donc la foi venant de la faculté d’entendre, mais faculté d’entendre à travers le verbe du Christ. Mais je dis : Est-ce qu’ils n’ont pas entendu ? » (Romains 10, 17 traduit de la nova vulgata canonique catholique : « Ergo fides ex auditu, auditus autem per verbum Christi. 18 Sed dico : Numquid non audierunt ? »). Saint Paul donne donc ici en (Romains 10, 8) l’interprétation apostolique du (Livre du Deutéronome 30, 14) : « Mais tout près de toi est le sermon validement dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu le fasses. » (Livre du Deutéronome 30, 14) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Sed iuxta te est sermo valde in ore tuo et in corde tuo, ut facias illum. ». C’est pourquoi aussi le saint Concile Vatican I, dans sa Constitution Dogmatique Pastor Aeternus à son chapitre IV, enseigne une infaillibilité du Pontife Romain quand il parle en remplissant la charge de Pasteur : « Le Romain Pontife, lorsque ex Cathedra il parle, ceci est, lorsque de toutes choses Chrétiennes en remplissant le muniment de Pasteur et Docteur, il délimite, en place de sa suprême autorité Apostolique la doctrine de la foi ou des mœurs à tenir venant de l’universelle Eglise, à travers l’assistance divine, à lui-même dans le béat Pierre promise, par l’infaillibilité avoir beaucoup de puissance, par laquelle le divin Rédempteur a voulu être instruite son Eglise à délimiter la doctrine de la foi ou des mœurs ; et pour cette raison de cette façon les délimitations d’un Pontife Romain venant de lui-même, être irréformables mais non venant d’un consensus de l’Eglise. Mais si quelqu’un à cette Notre délimitation de contredire, parce qu’il détourne Dieu, qu’il a présumé ; qu’il soit anathème. » traduit du texte latin canonique de Vatican Ier, Pastor Aeternus, chapitre IV, Dogme de l’infaillibilité du Pontife Romain : « Romanum Pontificem, cum ex Cathedra loquitur, id est, cum omnium Christianorum Pastoris et Doctoris munere fungens, pro suprema sua Apostolica auctoritate doctrinam de fide vel moribus ab universa Ecclesia tenendam definit, per assistentiam divinam, ipsi in beato Petro promissam, ea infallibilitate pollere, qua divinus Redemptor Ecclesiam suam in definienda doctrina de fide vel moribus instructam esse voluit; ideoque eiusmodi Romani Pontificis definitiones ex sese, non autem ex consensu Ecclesiae irreformabiles esse. Si quis autem huic Nostrae definitioni contradicere, quod Deus avertat, praesumpserit; anathema sit. »

[25] (Cette note est la copie de notre note de bas de page précédente N° 11)

Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après).

Les diacres : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit « orné »), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).

Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Bien que cette compréhension de n’ordonner que des hommes ayant une femme-uxor et des fils est évidente, il est intéressant de lire une lettre du Pape saint Innocent I, exprimant que la lecture évidente de saint Paul est qu’un clerc doit avoir une femme-uxor, en latin « unius uxoris virum », c’est-à-dire qu’il doit avoir une femme sans toutefois être bigame… : « Mais au sujet des bigames n’a pas dû être conseillé, qu’évidente la lecture de l’apôtre qu’elle soit, homme d’une femme-uxor, devoir être admis vers le sacerdoce ou vers le cléricat, et celle-ci elle-même toutefois est acceptée si vierge. » (lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice: voir NOTE (4) ci-après). En effet si ce Pape ne conseille pas la bigamie en considération de la demande de saint Paul : « Homme d’une femme-uxor », cette femme-uxor devant être vierge, c’est que cette demande de saint Paul veut qu’un sacerdoce ou un clerc doit avoir une femme-uxor tout en ne devant pas être bigame.

NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata « typique » en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »

NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »

NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata « typique » en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »

NOTE (4) : Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice : « De bigamis autem nec consuli debuit, quod manifesta lectio sit apostoli, unius uxoris virum, ad sacerdotium sive ad clericatum admitti debere, & hanc ipsam tamen si virginem accepit. » (Innocentius Felici episcopo Nuceriano, chap. II). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20.

[26] Traduit de la nova vulgata « typique » en (1 Corinthiens 11, 1-12) : « 11 Verumtamen neque mulier sine viro, neque vir sine muliere in Domino; »

[27] Veuillez bien lire notre article concernant la signification biblique de « uxor » : Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier ?

[28] L’expression biblique « duire une femme-uxor »…  :

En français d’aujourd’hui, une définition de duire est : « Dresser un animal, spécialement un oiseau. » (lire note (1) à la fin)… En latin ecclésial, la signification de duire est déduite de son emploi canonique catholique… Voici comment ce verbe est employé dans la première lettre de saint Sixte Ier, Pape vers 119-126, à tous les fidèles du Christ : « Et de ceux-ci tout n’est pas à croire, qui ignorent la foi de la vérité, et ne duisent pas une vie de droite fréquentation : » (lire note (2) à la fin). Il est facile encore de voir que le verbe duire signifie bibliquement « mener (avec fermeté) », car ce verbe est utilisé par exemple pour Jésus après son arrestation : « Mais ceux-ci tenant Jésus ont duit auprès de Caiphe chef des prêtres, … » (Mt 26, 57 lire note (3) à la fin). Et encore les soldats romains : « ont duit lui, afin qu’ils crucifiassent. » (Mt 27, 31 lire note (4) à la fin). Donc duire sa femme-uxor signifie le comportement autoritaire habituel d’un homme vis à vis de sa femme-uxor…

Mais… duire une femme-uxor n’est pas digne d’un chrétien selon les évangiles qui écrivent : « ceux, qui dignes sont tenus dans ce siècle et par la résurrection hors de la mort, ni ne veulent enfanter ni ne duisent de femme-uxors. » (Luc 20, 35 lire note (5) à la fin.

Mais ne pas duire une femme-uxor ne signifie pas ne pas avoir une femme… mais ne pas la duire… c’est-à-dire ne pas la mener (avec autorité). En fait ce verset de saint Luc explique que « ceux, qui dignes sont tenus dans ce siècle » ne sont pas sous la malédiction (lire note (6) à la fin) d’Adam et Eve relatée au début du Livre de la Genèse… un tel homme ne duit pas, c’est-à-dire ne mène pas fermement, une femme-uxor ; et une femme n’a pas d’appétit d’enfant parce que cette femme n’est pas sous le : « vers ton homme sera ton appétit ». Attention qu’avoir un appétit, ou désir, d’un enfant, est parfois difficilement discernable de vouloir un enfant, mais appétit ou volonté d’un enfant sont des opérations mentales autres qu’accepter un enfant… une femme peut accepter un enfant sans en avoir l’appétit ni en vouloir vraiment, par exemple une femme peut accepter un enfant pour la raison que son homme en veut un… ou par pression familiale… Voici maintenant ce passage du Livre de la Genèse relatant les effets de la malédiction d’Adam et Eve : « A la femme-mulier il a dit : Je multiplierai tes peines et tes enfantements : dans la douleur tu enfanteras les fils, et vers ton homme sera ton appétit, quant à lui-même il dominera de toi. » (Genèse 3, 16 lire note (7) à la fin).

― NOTE (1) : Source : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à la page : www.cnrtl.fr/definition/duire

― NOTE (2) : traduit du latin de : Epistola I Sixti Papae I, Ad omnes Christi fideles, De fide & accusatione episcopi. : « Nec eis omnino est credendum, qui veritatis fidem ignorant, nec rectae conversationis vitam ducunt : » SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 559 dans la dernière partie.

― NOTE (3) : traduit de la neuve vulgate en (Mathieu 26, 57) : « Illi autem tenentes Iesum duxerunt ad Caipham principem sacerdotum, … »

― NOTE (4) : traduit de neuve vulgate canonique en (Mathieu 27, 31) : « et duxerunt eum, ut crucifigerent. »

― NOTE (5) : traduit de neuve vulgate canonique en (Luc 20, 35) : « “qui digni habentur saeculo illo et resurrectione ex mortuis, neque nubunt neque ducunt uxores. »

― NOTE (6) : Saint Paul écrit que la malédiction est une grâce divine pour essayer de soustraire les pécheurs à l’influence de l’adversaire : « nulle occasion à donner à l’adversaire par la grâce de malédiction ; » (1 Timothée 5, 14 ; voir POINT (1)). Les malédictions sont vraisemblablement courantes : « (Est) maudit chacun, qui n’est pas constant en toute choses qui sont écrites dans le livre de la Loi, afin qu’il les fasse. » (Galates 3, 10 ; voir POINT (2) ci-après)… et tel que ce dernier verset est écrit, on comprend qu’une malédiction est « automatique », ou plutôt « latae sententiae », pour tous ceux qui n’observent pas avec constance les commandements divins écrits dans la Bible…

POINT (1) : Traduit de la bible catholique canonique nova vulgata en (1 Timothée 5, 14) : « nullam occasionem dare adversario maledicti gratia ; »

POINT (2) : Traduit de la bible catholique canonique nova vulgata en (Galates 3, 10). « Maledictus omnis, qui non permanserit in omnibus, quae scripta sunt in libro legis, ut faciat ea. »

― NOTE (7) : traduit de la nova vulgata “typique” en (Genèse 3, 16) : « Mulieri dixit: “Multiplicabo aerumnas tuas et conceptus tuos: in dolore paries filios, et ad virum tuum erit appetitus tuus, ipse autem dominabitur tui”. »).

[29] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à Victrice épiscope de Rouen : « VI Ne is qui secundam duxit uxorem clericus fiat, quia scriptum est : Unius uxoris virum : & iterum : Sacerdotes mei semel nubant : & alibi : “Sacerdotes mei non nubent amplius. […] » (Innocentius Victricio episcopo Rothomagensi, chap. VI). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 9.

[30] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice : « De bigamis autem nec consuli debuit, quod manifesta lectio sit apostoli, unius uxoris virum, ad sacerdotium sive ad clericatum admitti debere, & hanc ipsam tamen si virginem accepit. » (Innocentius Felici episcopo Nuceriano, chap. II). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20.

[31] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Célestin I à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne provinces constituées : « Celestinus universis episcopis per Viennensem et Norbonensem provincias constitutis, in domino salutem. […] VI […] Per Moysem dominus praecipit : Virginem accipiat sacerdos uxorem. Subsequitur & supplet apostolus, eodem locutus spiritu, unius uxoris virum debere episcopum consecrari. »

Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 480.

[32] Traduit de la bible nova vulgata catholique canonique en (Ezéchiel 44, 22 « Et viduam et repudiatam non accipient sibi uxores sed virgines de semine domus Israel; sed et viduam, quae fuerit vidua a sacerdote, accipient. ». L’édition précédente sixto-clémentine (sources mentionnées ci-dessous) écrit quant à elle « Et viduam, & repudiatam non accipient uxores, sed virgines de semine domus Israël : sed et viduam, quæ fuerit vidua a sacerdote, accipient. » ; la différence entre les deux éditions est le « sibi » (pour soi) présent dans la nova vulgata et pas dans la précédente édition sixto-clémentine de la sainte vulgate.

SOURCES : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :

Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita

Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.

[33] « Le grand sacerdoce […] Il duira femme-uxor une vierge ; une veuve et une répudiée et une oppressée (voir note (1) ci-après) et même une courtisane (voir note (2)) il n’acceptera pas, mais une vierge de sa parentèle il duira femme-uxor. » (Livre du Lévitique 21, 10 puis 13-14) « 10 Sacerdos maximus […] 13 Virginem ducet uxorem; 14 viduam et repudiatam et oppressam atque meretricem non accipiet, sed virginem de cognatis suis ducet uxorem”. »

NOTE (1) : Une oppressée signifie très vraisemblablement une femme qu’on appellerait aujourd’hui « dépressive ».

NOTE (2) : Ce terme courtisane est entendu ici en tant que prostituée de luxe, et non en tant que celle qui fréquente la cour d’un souverain.

[34] Une semence désigne en français courant un œuf déjà fécondé, ou une graine. De même qu’un œuf déjà fécondé, une graine rassemble les principes mâle et femelle suffisant pour germer. Dans la bible nova vulgata “typique” catholique, une semence (en latin « semen ») à la même signification :

Le Livre de Tobie enseigne que la semence est la progéniture d’un homme et d’une femme : « Tu as fait Adam et lui a donné Eve ferme aide-secours, et des deux ensembles a été faite la semence des humains. Et tu as dit n’être pas bonne chose (lire note (1) à la fin) l’homme seul : “Que nous lui fassions une aide-secours semblable à soi”. » (Tobie 8, 6 lire notre note (2) à la fin).

De plus le Livre du Deutéronome montre que la semence est une graine : « Tu ne sèmeras pas dans ta vigne une autre semence, … » (Deutéronome 22, 9 : « Non seres vineam tuam altero semine »).

Ayant bien compris cela, quand le saint Livre d’Ezéchiel écrit qu’un sacerdoce acceptera comme femme-uxor une « vierge de semence » (Ezéchiel 44, 22) : « virgines de semine »)… il signifie une femme qui n’a pas encore une progéniture, ne serait-ce qu’un embryon humain… mais ne signifie pas une femme qui n’a pas connu de coït… car si elle a des relations sexuelles absolument normales avec un homme stérile de naissance, ou qui s’est fait par lui-même eunuque pour le règne de Dieu comme le permet notre Seigneur Jésus-Christ en saint (Mathieu 19, 11-12 lire dans cet article le début du « Chapitre VII ») alors une telle femme reste sans progéniture, donc reste « vierge de semence » tout en étant pratiquante habituellement de coïts stériles. Une autre conséquence pratique est qu’un homme dont le sperme ne contient pas de liquide séminal, peut coïter avec une femme autant qu’ils veulent et celle-ci restera vierge de lui au sens biblique de « vierge de semence ».

― NOTE (1) :  nous interprétons ici que la signification n’est pas que l’homme seul n’est pas bon, c’est-à-dire que la signification n’est pas qu’il n’existerait pas d’homme seul qui serait bon, mais que la signification est qu’il n’est pas bon qu’un homme est seul… Nous prenons cette interprétation parce qu’elle est la signification du célèbre verset biblique de la Genèse : « Le Seigneur Dieu a dit aussi : “Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. » (Livre de la Genèse 2, 18), traduit de la nova vulgata “typique” en (Gn 2, 18) : « Dixit quoque Dominus Deus: “Non est bonum esse hominem solum; faciam ei adiutorium simile sui”. »

― NOTE (2) :  traduit de la bible “typique” catholique nova vulgata en (Tobie 8, 6) : « Tu fecisti Adam et dedisti illi adiutorium firmum Evam, et ex ambobus factum est semen hominum. Et dixisti non esse bonum hominem solum: “Faciamus ei adiutorium simile sibi”. »

[35] En effet saint Pau écrit : « Vers lequel (Ndlt : le Seigneur) accédants, pierre vivante, de la part des humains certes réprouvé, mais devant Dieu élu, précieux, et vous-mêmes de même que des pierres vivantes vous êtes édifiés maison spirituelle dans le sacerdoce saint à offrir les hosties spirituelles acceptables par Dieu par Jésus Christ. »  1 Pierre 2, 4-5) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 4 Ad quem accedentes, lapidem vivum, ab hominibus quidem reprobatum, coram Deo autem electum, pretiosum, 5 et ipsi tamquam lapides vivi aedificamini domus spiritalis in sacerdotium sanctum offerre spiritales hostias acceptabiles Deo per Iesum Christum. »

[36] « 19 Donc déjà vous n’êtes pas des étrangers et des immigrés, mais vous êtes concitoyens des saints et (membres) de la maison de Dieu, 20 super-édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, par lui-même la plus haute pierre angulaire le Christ Jésus, 21 en lequel chaque édification ayant fait ensemble un pacte/fabriquée par assemblage/ croît dans le temple saint dans le Seigneur, 22 en lequel aussi vous vous êtes coédifiés dans l’habitacle de Dieu dans l’Esprit. » (Ephésiens 2, 19-22) traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Ephésiens 2, 19-22) : « 19 Ergo iam non estis extranei et advenae, sed estis concives sanctorum et domestici Dei, 20 superaedificati super fundamentum apostolorum et prophetarum, ipso summo angulari lapide Christo Iesu, 21 in quo omnis aedificatio compacta crescit in templum sanctum in Domino, 22 in quo et vos coaedificamini in habitaculum Dei in Spiritu. »

[37] « Veuillez ne pas supputer que je suis venu délier la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu délier, mais compléter. Ainsi soit-il certainement je vous dis : Jusqu’à ce que transite le ciel et la terre, un iota ou un accent ne passera pas de la Loi, jusqu’à ce que toutes choses soient faites. » (saint Mathieu 5, 17-18) traduit de la vulgate canonique en (saint Mathieu 5, 17-18) «17 Nolite putare quoniam veni solvere Legem aut Prophetas; non veni solvere, sed adimplere. 18 Amen quippe dico vobis: Donec transeat caelum et terra, iota unum aut unus apex non praeteribit a Lege, donec omnia fiant. »

[38] « Le grand sacerdoce […] Il duira femme-uxor une vierge ; une veuve et une répudiée et une oppressée (voir note (1) ci-après) et même une courtisane (voir note (2)) il n’acceptera pas, mais une vierge de sa parentèle il duira femme-uxor. » (Livre du Lévitique 21, 10 puis 13-14) « 10 Sacerdos maximus […] 13 Virginem ducet uxorem; 14 viduam et repudiatam et oppressam atque meretricem non accipiet, sed virginem de cognatis suis ducet uxorem”. »

NOTE (1) : Une oppressée signifie très vraisemblablement une femme qu’on appellerait aujourd’hui « dépressive ».

NOTE (2) : Ce terme courtisane est entendu ici en tant que prostituée de luxe, et non en tant que celle qui fréquente la cour d’un souverain.

[39] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Scortum et oppressam non ducent uxorem nec eam, quae repudiata est a marito, quia consecratus est Deo suo. 8 Et sanctificabis eum, quia panem Dei sui offert. »

[40] Traduit du latin de Concilium carthaginense, anno 390, canon II : « Genethlius episcopus dixit : […] Ab universis episcopis dictum est ; Omnibus placet, ut episcopi, presbyteri, & diaconi, vel qui sacramenta contrectant, pudicitiae custodes, etiam ab uxoribus se abstineant ; ut in omnibus & ab omnibus pudicitia custodiatur, qui altari deserviunt. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1244 au bas : Concilium carthaginense, anno 390, canon II, dans sa version de Labbé et Cossart venant d’un manuscrit restitué de Luca Holstenio au 17ème siècle.

[41] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 19, 11-12) : « “Non omnes capiunt verbum istud, sed quibus datum est. 12 Sunt enim eunuchi, qui de matris utero sic nati sunt; et sunt eunuchi, qui facti sunt ab hominibus; et sunt eunuchi, qui seipsos castraverunt propter regnum caelorum. Qui potest capere, capiat”. »

[42] Substantivation du verbe munir dans son sens usuel de pourvoir… de « Fournir, procurer quelque chose à quelqu’un; doter, équiper quelqu’un de quelque chose. » ou encore « Équiper, garnir, pourvoir de quelque chose. ». Lire le dictionnaire français du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, à ses pages :

www.cnrtl.fr/definition/munir

www.cnrtl.fr/definition/dmf/muniment

[43] Passage extrait d’un texte appelé « Décrétale Directa » à son chapitre VII : « Plurimos enim sacerdotes Christi atque Levitas, post longa consecrationis suae tempora, tam de conjugibus propriis, quam etiam de turpi coitu sobolem didicimus procreasse, & crimen suum hac praescriptione defendere, quia in veteri testamento sacerdotibus ac ministris generandi facultas legitur attributa. Dicat mihi nunc, quisquis ille est sectator libidinum, praeceptorque vitiorum, si aestimat, quod in lege Mosis passim sacris ordinibus a domino laxata sunt fraena luxuriae, cur eos, quibus committebantur sancta sanctorum, praemonet, dicens : Santi estote, quia et ego sanctus sum dominus Deus vester. Cur etiam procul a suis domibus , anno vicis fuae , in templo habitare juffi funt facerdotes ? Hac videlicet ratione, ne vel cum uxoribus possent carnale exercere çommercium, ut conscientiae integritate fulgentes, acceptabile Deo munus offerrent. Quibus etiam, expleto deservitionis suas tempore, uxorius usus solius successionis causa fuerat relaxatus, quia non ex alia, nisi ex tribu Levi, quisquam ad Dei ministerium fuerat praeceptus admitti. Unde & dominus Jesus, cum nos suo illustrasset adventu, in evangelio protestatur, quia venerit implere, non solvere. » (Epistola I Siricii papae, Ad Himerium Tarraconensem.), source : Sacrorum concilium, Mansi, MDCCLIX, tome 3, page 658 ; et dansl’édition Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1215.

[44]  « Le Seigneur a parlé vers Moïse disant : “Donne comme précepte à Aaron et ses fils : Celle-ci est la loi de l’holocauste : il sera cramé dans le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin ; le feu de l’autel en lui brulera. […] Mais le feu dans l’autel toujours brulera, il ne sera pas éteint, (feu) que le sacerdoce nourrira en jetant dessous le bois le matin à travers chacun des jours et, plaçant dedans l’holocauste, dessus il brulera les graisses des pacifiques (Ndlt :  victimes de paix). Le feu est celui perpétuel, qui ne sera pas du tout défait dans l’autel. » (Livre du Lévitique 6, 1-2 puis 5-6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : «1 Locutus est Dominus ad Moysen dicens:  2 “ Praecipe Aaron et filiis eius: Haec est lex holocausti: cremabitur in foco altaris tota nocte usque mane; ignis altaris in eo ardebit. […] 5 Ignis autem in altari semper ardebit, non exstinguetur, quem nutriet sacerdos subiciens ligna mane per singulos dies et, imposito holocausto, desuper adolebit adipes pacificorum. 6 Ignis est iste perpetuus, qui numquam deficiet in altari. »

[45] Traduit de la vulgate “typique” en (Lévitique chapitre 15, verset 18-19 et 24) : « 18 Si cum muliere coierit vir, lavabunt se aqua et immundi erunt usque ad vesperum. 19 Mulier, quae redeunte mense patitur fluxum sanguinis, septem diebus separabitur. Omnis, qui tetigerit eam, immundus erit usque ad vesperum; […] 24 Si coierit cum ea vir tempore sanguinis menstrualis, immundus erit septem diebus, et omne stratum, in quo dormierit, polluetur. »

Note de traduction : le latin « mundus » signifie le contraire de « immundus », selon le dictionnaire latin-français Hachette de Louis Quicherat & Émile Chatelain, édition de 1871, à sa page 734 :

[46] Le Seigneur dit à Moïse : « 2Parle vers Aaron et vers ses fils, afin qu’ils prennent garde de ces choses, qui ont été consacrées appartenant aux fils d’Israël, et qu’elles ne contaminent pas mon saint nom, ces choses qu’eux-mêmes offrent à moi. Moi le Seigneur. 3 Dis à ceux-ci devant vos postérités : tout humain, qui aura accédé venant de toute votre souche vers les choses saintes, que les fils d’Israël ont consacrées au Seigneur, dans son immondité, périra en face de moi. Moi le Seigneur. 4 Un humain de la semence d’Aaron, qui aura été lépreux ou pâtissant d’un flux, ne mangera pas de ces choses, lesquelles ont été sanctifiées, jusqu’à ce qu’il est guéri. Qui aura touché toute chose, laquelle est immonde venant d’un mort, ou un homme, duquel sort (Ndlt : au présent) la semence, 5 aussi qui touche un reptile, par lequel il est pollué, ou un humain, par lequel il est pollué à quelque endroit que ce soit à cause de l’immondité de celui-ci, 6 il sera immonde jusqu’au soir et ne mangera pas les choses, qui ont été sanctifiées ; mais lorsqu’il aura lavé sa chair par l’eau, 7 et sera couché devant le soleil, alors mondé il mangera des choses sanctifiées, parce qu’est aliment de celui-ci. » (Livre du Lévitique 22, 2-7) traduit de la nova vulgata “typique” en (Livre du Lévitique 22, 2-7) : « 2 “Loquere ad Aaron et ad filios eius, ut caveant ab his, quae consecrata sunt filiorum Israel, et non contaminent nomen sanctum meum, quae ipsi offerunt mihi. Ego Dominus. 3 Dic ad eos pro posteris vestris: Omnis homo, qui accesserit de omni stirpe vestra ad sancta, quae consecraverunt filii Israel Domino, in immunditia sua, peribit coram me. Ego Dominus. 4 Homo de semine Aaron, qui fuerit leprosus aut patiens fluxum, non vescetur de his, quae sanctificata sunt, donec sanetur. Qui tetigerit omne, quod immundum est ex mortuo, vel vir, ex quo egreditur semen, 5 et qui tangit reptile, quo polluitur, vel hominem, quo polluitur qualibet immunditia illius, 6 immundus erit usque ad vesperum et non vescetur his, quae sanctificata sunt; sed cum laverit carnem suam aqua, 7 et occubuerit sol, tunc mundatus vescetur de sanctificatis, quia cibus illius est. »

Note de traduction : le latin « stirpe » qui est l’ablatif singulier de « stirpes » signifie non seulement dans les dictionnaires latin-français, mais aussi bibliquement « souche », ici en tant qu’une mère et un père commun ayant une descendance, puisque dans le verset suivant sont distingués ceux de « vos générations » d’avec qui ne vient pas de « votre souche (du latin « stirpe »). » : « L’enfant (Ndlt : signifie incapable de parler) de huit jours sera circoncis en vous : tout masculin dans vos générations, tant vernaculaire qu’acheté venant de tous les étrangers, quiconque n’aura pas été venant de votre souche. »  (Livre de la Genèse 17, 12) traduit de la nova vulgata “typique” : « 12 Infans octo dierum circumcidetur in vobis: omne masculinum in generationibus vestris, tam vernaculus quam empticius ex omnibus alienigenis, quicumque non fuerit de stirpe vestra. »

On trouve encore en français la présence de ce mot latin dans le verbe « extirper », qui dans son premier sens signifie déraciner, donc aussi dessoucher (source : dictionnaire étymologique Wiktionnaire à sa page fr.wiktionary.org/wiki/extirper)..

[47] A propos de Zacharie ; père de saint Jean-Baptiste : « Mais il est un fait, lorsqu’il remplît le sacerdoce dans l’ordre de son tour devant Dieu, selon la coutume du sacerdoce par le sort il est allé, afin qu’il posât de l’encens entré dans le temple du Seigneur ; » (saint Luc 1, 8-9) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « 8 Factum est autem, cum sacerdotio fungeretur in ordine vicis suae ante Deum, 9 secundum consuetudinem sacerdotii sorte exiit, ut incensum poneret ingressus in templum Domini; »

[48] Traduit de la vulgate latine canonique catholique en (Deutéronome 4, 2)  « 2 Non addetis ad verbum, quod vobis loquor, neque auferetis ex eo; custodite mandata Domini Dei vestri, quae ego praecipio vobis. »

[49] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Deutéronome 13, 1) « 1 Quod praecipio vobis, hoc custodite et facite, nec addas quidquam nec minuas. »

[50] Traduit de la vulgate en (Ap 22, 16 puis 18-19) : « 16 Ego Iesus misi angelum meum […] 18 Contestor ego omni audienti verba prophetiae libri huius: 18 Contestor ego omni audienti verba prophetiae libri huius: Si quis apposuerit ad haec, apponet Deus super illum plagas scriptas in libro isto; 19 et si quis abstulerit de verbis libri prophetiae huius, auferet Deus partem eius de ligno vitae et de civitate sancta, de his, quae scripta sunt in libro isto. »

NOTE de traduction : il est aussi possible de traduire le verbe latin « apposuerit » par le futur antérieur « Si quelqu’un aura apposé », au lieu de notre traduction par le subjonctif passé « Que si quelqu’un ait apposé ».

[51] « Mais l’Esprit dit clairement, que dans les derniers temps certains écarteront hors de la foi, en tendant vers des esprits séducteurs et des doctrines des démons, mensonge en parlant dans l’hypocrisie et ayant leur conscience cautérisée, empêchant de vouloir enfanter, d’abstenir des aliments, que Dieu a créé à percevoir avec action de grâces par les fidèles et par ceux, qui ont appris à connaitre la vérité. » (1 Timothée 4, 1-3) traduit de la nova vulgata promulguée “typique” par saint Jean-Paul II en 1979 : « 1 Spiritus autem manifeste dicit, quia in novissimis temporibus discedent quidam a fide, attendentes spiritibus seductoribus et doctrinis daemoniorum, 2 in hypocrisi loquentium mendacium et cauteriatam habentium suam conscientiam, 3 prohibentium nubere, abstinere a cibis, quos Deus creavit ad percipiendum cum gratiarum actione fidelibus et his, qui cognoverunt veritatem. »

[52] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Ezéchiel 40, 45) : « Et dixit ad me: “Haec est exedra, quae respicit viam meridianam; sacerdotum erit, qui excubant in custodiis templi. »

L’ancienne édition sixto-clémentine de la vulgate écrit quant à elle : « Et il a dit vers moi : “Ceci est la salle du trésor, laquelle regarde en arrière la voie méridionale : elle sera appartenant aux sacerdoces, lesquels découchent aux gardes du temple. » (Ezéchiel 40, 45) traduit de l’ancienne édition sixto-clémentine de la vulgate : « Et dixit ad me : Hoc est gazophylacium quod respicit viam meridianam : sacerdotum erit, qui excubant in custodiis templi. »

[53] Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Ezéchiel 40, 46) : « Porro exedra, quae respicit ad viam aquilonis, sacerdotum erit, qui excubant ad ministerium altaris: isti sunt filii Sadoc, qui accedunt de filiis Levi ad Dominum, ut ministrent ei”. »

L’ancienne édition sixto-clémentine de la vulgate écrit quant à elle : « Plus loin la salle du trésor laquelle regarde en arrière vers la voie du vent du nord, sera appartenant aux sacerdoces, lesquels découchent vers le ministère de l’autel : » (Ezéchiel 40, 46) traduit de l’ancienne édition sixto-clémentine de la vulgate : Porro gazophylacium quod respicit ad viam aquilonis, sacerdotum erit, qui excubant ad ministerium altaris : isti sunt filii Sadoc, qui accedunt de filiis Levi ad Dominum ut ministrent ei. »

[54]  « Le Seigneur a parlé vers Moïse disant : “Donne comme précepte à Aaron et ses fils : Celle-ci est la loi de l’holocauste : il sera cramé dans le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin ; le feu de l’autel en lui brulera. […] Mais le feu dans l’autel toujours brulera, il ne sera pas éteint, (feu) que le sacerdoce nourrira en jetant dessous le bois le matin à travers chacun des jours et, plaçant dedans l’holocauste, dessus il brulera les graisses des pacifiques (Ndlt :  victimes de paix). Le feu est celui perpétuel, qui ne sera pas du tout défait dans l’autel. » (Livre du Lévitique 6, 1-2 puis 5-6) traduit de la nova vulgata “typique” catholique : «1 Locutus est Dominus ad Moysen dicens:  2 “ Praecipe Aaron et filiis eius: Haec est lex holocausti: cremabitur in foco altaris tota nocte usque mane; ignis altaris in eo ardebit. […] 5 Ignis autem in altari semper ardebit, non exstinguetur, quem nutriet sacerdos subiciens ligna mane per singulos dies et, imposito holocausto, desuper adolebit adipes pacificorum. 6 Ignis est iste perpetuus, qui numquam deficiet in altari. »

[55] SOURCE : fr.wikipedia.org/wiki/Second_Temple_de_Jérusalem#Destruction

[56] Article de Christian Cochini: « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église », publié  sur le site internet de la Congrégation Vaticane pour le Clergé.

Source : www.clerus.va/content/clerus/fr/biblioteca.html puis choisir à la fin la catégorie “célibat”, puis trouver l’article « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église » du jésuite Christian Cochini .

[57] Source : www.clerus.va/content/clerus/fr/biblioteca.html puis choisir à la fin la catégorie “célibat”, puis trouver l’article « Le célibat sacerdotal dans la tradition primitive de l’église » du jésuite Christian Cochini .

[58] Selon une carte publiée par l’encyclopédie wikipedia à sa page : fr.wikipedia.org/wiki/ Tribus_d’Israël#/media/Fichier:12_tribus_de_Israel_fr.svg

[59] Sources :

― Aïn : « Ville de Juda ou Siméon (Josué 15.32 ; Josué 21.16) ; dans Josué 19.7 et 1 Chroniques 4.32, il faut probablement lire : Aïn-Rimmon = En-Rimmon (voir ce mot). Probablement dans la région de Béer-Séba, extrême sud d’Israël. » à la page internet www.levangile.com/Dictionnaire-Biblique/definition-westphal-128-Ain

Béer-Séba s’écrit encore Beer Sheva ou Berseba

― Ayin : « Une des cités les plus au sud de Juda dans le Nékeb (ou Néguev), attribuée à la tribu de Siméon et donnée aux sacrificateurs » à la page internet emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-ayin-5871.html 

[60] SOURCE GOOGLE MAPS : veuillez faire le calcul de la distance entre « Jérusalem, Israël » et « Béer-Séba »( ou « Beer-Sheva, Israël » ou « Berseba »).

[61] SOURCES :

Eshtemnoa : « […] With its “suburbs” Eshtemoa was allotted to the priests (Jos 21:14; 1Ch 6:57). […] Eusebius and Jerome simply mention the place as “a very large village” in the Daroma, in the province of Eleutheropolis (Onomast. s.v. Ε᾿σθεμά, Esthemo). There is little doubt that it has been discovered thy Dr. Robinson at Semu’a, a village seven or eight miles south of Hebron, on the great road from el- Milh, […] » (Biblical Cyclopedia, Index: E, Eshtemoa) Source leur site internet à la page : www.biblicalcyclopedia.com/E/eshtemnoa.html

― « Esthamo ou Esthemo, […]. Ville de la région montueuse du territoire de Juda (Josué XV v. 50). Eusèbe dit que c’est un très gros village de la Darôma, c’est à dire de la partie méridionale du territoire de Juda. Elle fut donnée aux Lévites, avec ses pâturages (Josué XXI v. 14). C’est aujourd’hui Semouâ, village ruiné situé à 3 heures de marche au Sud d’Hébron. Les ruines de Semouâ sont importantes et contiennent des sculptures judaïques très intéressantes, qui ont été photographiées par le duc de Luynes. » (Dictionnaire topographique abrégé de la Terre Sainte, parF. de Saulcy, page 138, F. Vieweg éditeur, Paris, 1877). SOURCE téléchargeable gratuitement à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à la page : gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5812281z.texteImage

[62] Sources :

― Bienheureuse Anne Catherine Emmerich : « La sainte Vierge, lorsqu’elle sentit que le Verbe s’était fait chair en elle, éprouva un grand désir d’aller tout de suite à Juttah, près d’Hébron, visiter sa cousine Élisabeth, que l’ange lui avait dit être enceinte depuis six mois. […] Je les vis une fois passer la nuit sous un hangar ; puis, comme ils étaient encore à douze lieues de la demeure de Zacharie, […] » (Brentano – Bienheureuse Anne Catherine Emmerich, Vie de la sainte Vierge, chapitre XLI, traduction de l’Abbé de Cazalès). SOURCE site internet de la Congrégation Vaticane pour le Clergé : www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/f5q.htm

― Maria Valtorta : « 32. Arrivée à la maison de Zacharie […] (La Vierge Marie) Elle monte, parce que le pays dont l’aspect est assez régulier est situé plus haut. Celui qui me renseigne habituellement me dit: “Cet endroit c’est Hébron”. Vous me parliez de Montana. Mais je ne suis pas fixée, je ne sais si “Hébron” désigne tout le pays ou l’agglomération. Je n’en dis donc que ce que j’en sais. […] Sachez qu’Elisabeth est vieille, et aussi Zacharie. » (Maria Valtorta, L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, 2004, Tome 1, chapitre 32, page 124 puis 125, diffusé par Pierre Tequi Paris, traduit de l’italien par Félix Sauvage).

[63] SOURCE : La nova vulgata catholique dans son édition papier “typique” de 1979 par la Libreria Editrice Vaticana.

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