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LE BON GRAIN ET L'IVRAIE
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“le petit Jésus en culotte de velours”





N’avez-vous jamais croisé de ces chrétiens répondant à cette définition du bisounoursme trouvée sur internet : « Personne trop gentille, naïve, qui vit dans un monde parfait, utopique. » ?

La caractéristique de synthèse du bisounours est, non pas de se prendre pour un saint… mais, malgré qu’il soit pécheur, de s’auto-octroyer la même destinée que les saints !… Un bisounours pense qu’il mérite automatiquement la vie éternelle grâce à la seule vertu suffisante de l’eau bénite de son baptême…!

Un bisounours croit toujours que ses souffrances individuelles, du fait qu’il se dise catholique, sont toujours celles de la croix… en assimilant toutes ses souffrances personnelles à celles du Christ saint et sans péché… Mais jamais les souffrances d’un bisounours ne sont les punitions de Dieu pour ses péchés !… pourtant, dit la bible, Dieu ne laisse pas de péchés impunis[1]. C’est bien entendu une provocation envers Jésus-Christ que de dire que des tribulations données aux pécheurs pour les sortir de leur mort par leur péché… sont comparables à la souffrance des innocents persécutés pour avoir propager la sainte Parole de Dieu !

Ce sont des personnes qui n’ont jamais connu la vraie souffrance venant de la maladie… ou qui n’ont jamais été victimes de grandes injustices de la part de personnes malintentionnées…

C’est la tendance lourde actuelle, semble-t-il de ceux qui ont trop peu de foi pour corriger leur manière de voir selon des saintes écritures parce qu’ils les jugent « trop ceci » ou « trop cela » et n’y croient tout simplement pas… leur bible c’est le « tout le monde dit que »… et non le texte biblique !

Bref les bisounours apprennent leur catéchisme dans le « tout le monde dit que »… et non pas dans les saintes écritures dont ils rejettent ce qui ne leurs plaît pas ou plus… et trafiquent (pardon… ils interprètent…) leurs sens pour qu’il corresponde bien à la pensée déviante du monde bisounours ambiant… La société bisounours est là où le prince du pouvoir de l’air (Ephésiens 2, 2[2]), prince du monde auquel est soumis le catho bisounours, a beaucoup de succès. La société bisounours est là où le Diable se trouve sous son aspect « ange de lumière » (2 Cor 11, 14), c’est-à-dire inspirant ceux dont on croit qu’ils sont très « comme il faut », ceux qui ont du succès à cause de la fausse lumière qu’ils enseignent.

Dans la société bisounours, la bible est passée au crible de l’édulcoration bisounours pour lui enlever toute pastorale, c’est-à-dire toute éducation paternelle masculine (correction, punition, effort de pénitence…), qui est aussi éminemment celle de Dieu le Père de Jésus-Christ… Le Père est évacué chez les catho bisounours comme dans la société française actuelle…

Voici dans quoi baigne le bisounoursme catho qui marche selon le siècle de ce monde… c’est le Prince du pouvoir de l’air (Ephésiens 2, 2 ci-dessus), qui ourdit dans de fausses « bibles » ce « tout le monde dit que »… qui tient lieu de caté au bisounours…

Voici ce qui éclaire le bisounoursme catho… c’est l’« ange de lumière »… Qui donc devrait se battre contre un « ange de lumière » ! Cet « ange de lumière » est bien Satan qui joue le parfait chrétien bisounours sucré…

Par le Prince du pouvoir de l’air, par l’ange de lumière, a été installé un état dans la sphère catho, société de ceux qui agissent en dehors de la vraie foi, en croyant ou disant qu’ils agissent dedans ; ils confondent la foi, ou l’Esprit Saint, avec ce qui n’est que leurs désidératas d’origines pseudo-angéliques dans une idéation utopique du « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil » dans la pseudo-vérité du « tout le monde dit que »…

Le bisounoursme est anti-christ dans la mesure où il ne s’occupe plus du bien eschatologique particulier des personnes en promulguant faussement un « on ira tous au paradis » qui dédouane de 1) croire à l’évangile[4]… ce qui implique donc aux pécheurs 2) de faire pénitence[5] de toutes ses fautes (dont surtout la réparation des torts à ses victimes) et 3) de sortir de sortir de la possibilité de pécher… pour devenir fils et filles de Dieu… ce qui signifie de ne plus pouvoir pécher (1 Jean 3, 9[7]).

Ces trois chemins de vie sont évangéliques pour posséder la vie éternelle… et pourtant le bisounours s’assoit et prout-prout dessus pour les enfumer… en invoquant, ce qui est devenu le mantra N° 1 du bisounoursme, que « Dieu est miséricorde »… Dans l’esprit du bisounours, Dieu est tellement Gentil qu’il passera tous les péchés dans sa benne bio sans besoin de les réparer… la victime d’un péché a d’ailleurs totalement disparue dans le mental du pécheur bisounours… le péché est devenu un concept bio, aseptisé… éthéré… sans plus de substrat matériel ou biologique d’une quelconque victime terrestre !

Le bisounoursme invoque la miséricorde de Dieu comme un absolu irréductible transcendant Dieu Lui-même… en cachant qu’aussi « Dieu est justice » et en rejetant que Dieu dit dans la bible qu’il fait :« miséricorde à mille à ceux, qui me dilectionnent[8] et gardent mes préceptes. » (Ex 20, 6[9])… Dieu fait miséricorde à ces « mille » mais sans doute pas aux mille et unième…

Par Arnaud Barbey, le 7 août 2023









où se trouve le diable – dieu versus diable – diable vs dieu – où est le diable






[1] La bible enseigne : « (Le Seigneur Dieu) qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scelératesses et les péchés, mais rien ne laisse impuni. » Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Exode 34, 7) « (Dominus Deus) qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, … ».

[2] « Et vous, […] autrefois vous avez marché selon le siècle de ce monde, selon le prince du pouvoir de l’air, esprit, qui maintenant est opéré dans les fils de la dissidence ;  » Traduit de la vulgate “typique” en (Ephésiens 2, 1-2) : « Et vos, […] aliquando ambulastis secundum saeculum mundi huius, secundum principem potestatis aeris, spiritus, qui nunc operatur in filios diffidentiae; »

[4] « Qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé ; qui vraiment n’aura pas cru, il sera condamné. » (Marc 16, 16 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Qui crediderit et baptizatus fuerit, salvus erit; erit; qui vero non crediderit, condemnabitur. »)

[5] La réparation (pénitence) est nécessaire au salut… et selon que le fautif refuse la réparation… : « 4… ignorant que la bénignité de Dieu te duit (Ndlt : te mène) vers la pénitence. Mais selon ta dureté et un cœur impénitent tu thésaurises pour toi la colère au jour de la colère… » (Romains 2, 4-5 voir note A). La pénitence est un agir qui consiste d’abord à réparer ses propres fautes… c’est restaurer un état juste (un état de justice) ; la réparation est l’action juste nécessaire pour rebâtir une paix sociale rompue par le fautif. Une réparation est demandée ou effectuée par ceux dont parle Jésus-Christ dans les célèbres « béatitudes » : « Béats, ceux qui sont affamés et assoiffés de justice » (Mathieu 5, 6).
Note A : traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « […], ignorans quoniam benignitas Dei ad paenitentiam te adducit? 5 Secundum duritiam autem tuam et impaenitens cor thesaurizas tibi iram in die irae… »)

[7] Un autre aspect du pseudo-catholicisme, est de croire au mépris des saintes écritures que « tout le monde est pécheur » ; propager cette doctrine insidieuse porte à croire que le péché serait un acte banal qui n’a pas ou peu besoin d’être combattu tellement il serait inhérent à l’être humain normal… même un saint ! Cette idée fausse que « tout le monde est pécheur » tout en étant « enfants de Dieu », est semble-t-il universellement partagée par les catholiques pratiquants les assemblées dominicales : elle est une doctrine (un levain) perverse destinée à décourager les chrétiens dans leurs efforts de sainteté pour ne plus pécher du tout, car le péché est l’iniquité selon saint Jean (voir note 1 ci-dessous) et qui demeure en Dieu, qui est enfant de Dieu (né de Dieu), ne pêche plus :

— « Chacun, qui en lui demeure, ne pèche pas ; chacun, qui pèche, ne l’a pas vu ni n’a appris à le savoir. »  (1 Jean 3, 6 traduit de la neuve vulgate “typique” : « Omnis, qui in eo manet, non peccat; omnis, qui peccat, non vidit eum nec novit eum. »

— « Quiconque, qui est né de Dieu, ne fait pas le péché, parce que sa semence en lui demeure ; aussi il ne peut pas pécher, parce que de Dieu il est né. » (1 Jean 3, 9 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Omnis, qui natus est ex Deo, peccatum non facit, quoniam semen ipsius in eo manet; et non potest peccare, quoniam ex Deo natus est. »).

—  « Qui m’entend, ne sera pas confondu ; et, qui opèrent en moi, ne pécheront pas : » (Sir 24, 30 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Qui audit me, non confundetur; et, qui operantur in me, non peccabunt: »

NOTE 1 : « Chacun, qui fait un péché, fait aussi l’iniquité, parce que le péché est l’iniquité. » Traduit de la vulgate de la première lettre de saint Jean (1 Jn 3, 4) : « Omnis, qui facit peccatum, et iniquitatem facit, quia peccatum est iniquitas. »

[8] Certes le verbe dilectionner… n’existe pas actuellement en français, il est possible de traduire aussi par « avoir de la dilection pour ». La signification biblique de la dilection, est une bonne volonté envers quelqu’un, rien de fondé sur un sentiment… mais uniquement sur le vouloir… c’est ainsi que Jésus-Christ peut nous demander de la dilection pour nos ennemis, puisque la dilection dépend de notre seul vouloir et non pas d’un sentiment. L’évangile ne nous commande jamais d’aimer nos ennemis, mais d’avoir de la dilection envers eux (Mt 5, 44 et Luc 6, 35 : « Diligite inimicos vestros »)… ni même ne nous commande d’aimer nos proches… ce qui n’est pas du ressort volontaire de notre décision même si c’est un bon sentiment, mais d’avoir de la dilection envers eux : « “Tu dilectionneraston Dieu dans tout ton cœur et dans toute ton âme et dans tout ton mental : ceci est le grand et premier mandat. Mais le second est similaire à celui-ci : Tu dilectionneras ton prochain comme toi-même. A ces deux mandements pend la Loi universelle et les Prophètes.” » (Mathieu 22, 37traduit de la neuve vulgate “typique” en (Mathieu 22, 37) : « 37 […] “Diliges Dominum Deum tuum in toto corde tuo et in tota anima tua et in tota mente tua: 38 hoc est magnum et primum mandatum. 39 Secundum autem simile est huic: Diliges proximum tuum sicut teipsum. 40 In his duobus mandatis universa Lex pendet et Prophetae”. »

Note de traduction : dans la bible, contrairement à certains dictionnaires latin-français, « pendet », du verbe latin pendo, signifie pendre : par exemple le larron supplicié en même temps que Jésus, celui qui blasphème, pend à la croix en (Lc 23, 39) : « Unus autem de his, qui pendebant, latronibus blasphemabat »

[9] Traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique en (Ex 20, 6) « 6 et faciens misericordiam in milia his, qui diligunt me et custodiunt praecepta mea. »






le petit jésus expression – expression avec le petit jésus


L’église de France : une église en réduction








J’ai lu que dernièrement, notre Pape François aurait : « mis en garde contre les “réductions”, une attitude qui n’est selon lui “pas ecclésiale” »…

Que peut donc bien cacher cette remontrance Papale… Ma pratique assidue ― depuis de nombreuses années que je suis cloué dans une chambre d’invalide ― de la bible dans sa version “typique” catholique… m’a fait découvrir combien sa parole, si c’est vraiment celle de notre Pape, est très grandement fondée. Vraiment nos clercs les premiers cachent une « moitié » du nouveau testament et brandissent l’autre « moitié », c’est-à-dire la seule qui soit select aux yeux du monde…

Les conséquences en sont d’une part que cette « moitié » qu’ils brandissent haut et assez fort est devenue à elle seule le support déficient permettant des débordements idéalistes qui sont le ciment d’une fausse spiritualité qui inonde l’église de notre temps, et d’autre part que le kérygme du salut (voir (1)) est dramatiquement oublié…

Ce kérygme du salut est bien entendu celui de toujours… kérygme du salut qui, si vous le brandissez, vous fait illico rejoindre sur la croix tous les vrais disciples du Christ… cette mise en croix étant bien entendu opérée comme celle de notre Seigneur Jésus-Christ en premier lieu par tous vos coreligionnaires, les mêmes qui ne veulent pas de cette « moitié » du nouveau testament tue par nos clercs… CQFD…

En synthèse nos clercs nous promettent à tous la vie éternelle en taisant que l’obtenir est sous condition de…





Par Arnaud Barbey le 7 août 2023






Vous pouvez lire ensuite cet article : Obtenir la vie éternelle n’est pas sans condition…






(1) « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut, afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et qui a mis Jésus Christ, et de leurs voies qu’ils soient convertis, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements, enseigner à servir tout ce qu’a mandé le Christ (25),… » (Sacrosanctum Concilium, § 9), traduit du latin canonique de Vatican II en Sacrosanctum Concilium, § 9, 2ème paragraphe : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes(24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere, docere servare omnia quaecumque mandavit Christus(25),… »

Obtenir la vie éternelle n’est pas sans condition…





Il ne faut pas confondre la tradition orale des hommes qui composent l’Eglise, c’est-à-dire la tradition ou les traditions des chrétiens, avec la tradition apostolique et le magister de l’Eglise. La tradition apostolique n’est pas toujours dans ce que raconte tel ou tel groupe chrétien, voire tel théologien ou exégète.

Toute la teneur de la mission de l’Eglise du Christ est d’aider son prochain à gagner le paradis ; la plus grande action positive est de donner à son frère de pouvoir passer la porte étroite de la vie éternelle auprès de Dieu.

Or ce qui empêche un être humain d’avoir cette félicité éternelle est le fait de ne pas avoir fait « pénitence » de ses fautes… Même Dieu fait pénitence de sa faute en (Genèse 6, 6) quand il se repent d’avoir créé l’être humain et qu’il envoi le déluge pour défaire ce qu’il a fait de mauvais, puis le refaire bien.

La plus grande charité est donc le reproche fraternel pour faire prendre conscience à son prochain de sa (ses) faute afin qu’il puisse en entreprendre la pénitence. Seuls les êtres humains dont toutes les fautes graves sont satisfaites peuvent récupérer la grâce ouvrant la porte de de la vie éternelle (Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique : § 1450 – VII. Les actes du pénitent. Ces actes sont la contrition, la confession et la satisfaction).

Jésus nous dit : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme le … » (saint Luc 17, 3). Déjà l’ancien Testament le demandait « Tu ne détesteras pas ton frère dans ton cœur ; Reprends/accuses-le, pour que tu n’aies pas à cause de lui un péché» (Lv 19, 17 ; traduit de la nova vulgata catholique canonique en : « Ne oderis fratrem tuum in corde tuo; argue eum, ne habeas super illo peccatum. »).

De fait le kérygme de l’évangélisation que nous demande de proclamer Jésus-Christ en tous temps est : « soyez pénitents et croyez en l’évangile. » (saint Marc 1, 15 ; traduit de la nova vulgata catholique canonique en : « paenitemini et credite evangelio »). Ce passage est traduit à tort par « convertissez-vous », qui est compris encore parfois à tort par une demande de croire en l’existence de Dieu, alors qu’il s’agit d’une demande de pénitence : donc de contrition, puis de confession et de satisfaction (principalement la réparation des fautes envers sa/ses/ victime), et d’une demande de croire en l’évangile, c’est-à-dire de suivre les tous les préceptes évangéliques.

En général, la mission de l’église est définie comme « la mission d’évangélisation » sans définir l’évangélisation ! L’évangélisation est bien de proclamer en tous temps d’être pénitents et d’obéir à tous les préceptes évangéliques ( = la conversion). Cela signifie que l’évangélisation en tant qu’elle est mise aujourd’hui en pratique omet la dimension de pénitence… ainsi que celle d’obéir aux commandements du Christ : évidemment ce n’est pas facile à dire par les demi-chrétiens non convaincus qui n’ont pas une foi ardente… mais rappelons-nous que le livre de l’Apocalypse dit bien que Dieu vomit les tièdes (cf. Ap 3, 16) qui se contentent de demi-évangéliser en omettant le principal : la pénitence, et l’obéissance à toutes les paroles de Dieu, qui permettent à un être humain d’obtenir la vie éternelle.

Dans l’évangile un jeune homme demande à notre Seigneur Jésus-Christ quoi de bien doit-il faire pour avoir la vie éternelle. Notre Seigneur lui répond qu’une chose est bonne, c’est d’observer les commandements… Etant donné que ce jeune homme avait observé tout ce bien depuis sa jeunesse, notre Seigneur ne lui demanda pas de faire pénitence de ce qu’il n’aurait pas observé, et lui donna un conseil particulier pour devenir personnellement plus saint encore.





Par Arnaud Barbey le 7 août 2023


Charismes de l’Esprit… mais où sont passés les prophètes catholiques ?

Qu’en est-il dans notre église catholique des vocations par dons directs de Dieu… car visiblement elles ne semblent avoir aucunes places prévues dans notre église de France ?

Où sont donc les détenteurs des dons de prophétie ? L’église de France n’aurait-elle pas le droit de posséder des détenteurs de tels dons que Dieu dit mettre dans l’Eglise (1 Corinthiens 12, 28-31) ? Saint Paul enseigne que qui prophétise édifie l’Église (1 Corinthiens 14, 4 : « qui autem prophetat, ecclesiam aedificat. »). Aussi saint Pierre enseigne dans les Actes des Apôtres que ce qui arrive le jour de la Pentecôte est ce qui a été dit par le prophète Joël, que dans les derniers jours Dieu répandra de son Esprit sur toute chair, et donc que les serviteurs de Dieu prophétiseront[1] (Actes 2, 15-18)… nous sommes donc de ce point de vue dans les derniers jours… et ce don charismatique est parmi les autres charismes listés par saint Paul : « Et quelques-uns certes Dieu a placé dans l’église premièrement les apôtres, en second les prophètes, en troisième les docteurs, ensuite les puissances, de là les donations de soins, les secours, les gouvernances, les origines des langues. 29 Est-ce que tous apôtres ? Est-ce que tous prophètes ? Est-ce que tous docteurs ? Est-ce que tous des puissances ? Est-ce que tous ont des donations de curations ? Est-ce que tous parlent des langues ? Est-ce que tous expliquent/interprètent/ ? Mais émulez-vous aux charismes plus grands. [2]» (1 Corinthiens 12, 28-30).

Le prophète est selon l’évangile de saint Mathieu en deux endroits, et en un endroit selon saint Paul, une personne à qui le Seigneur dicte une parole : « ce qui est dicté venant du Seigneur par le prophète » (Mathieu 1, 22 ; 2, 15 traduit de la vulgate : « quod dictum est a Domino per prophetam » ; lire encore Hébreux 1, 1).

Un prophète est reconnu par exemple quand il dévoile par sa parole explicite ce qui est caché dans le cœur de quelqu’un (1 Corinthiens 14, 24-25), par exemple sainte Jeanne d’Arc aussi a été prophétesse selon les historiens non athées… c’est sans nul doute ce qui lui a permis d’être prise au sérieux par le roi Charles VII dans le but qu’il lui donne les moyens militaires d’accomplir sa mission. Ou encore un prophète est reconnu quand il dévoile un fait qui arrivera dans le futur comme le fait le prophète Agabus, contemporain de saint Paul et saint Barnabé, en (Actes des Apôtres 11, 27-28). Ce même Agabus a répété des paroles de l’Esprit-Saint à saint Paul au sujet de son arrestation future à Jérusalem (Actes 21, 10-11). Saint Pierre enseigne qu’un prophète est celui qui est mené fermement, c’est-à-dire qui est duit, à parler par l’Esprit Saint : « … ; en fait non d’une volonté humaine a été proférée la prophétie un jour, mais duits de l’Esprit Saint les humains ont parlé de Dieu. [3]» (2 Pierre 1, 21).

Le prophète est aussi chargé par Dieu de désigner qui est appelé par Dieu à une mission dans l’église : par exemple des prophéties ont désigné saint Timothée comme nous allons en donner ci-après le passage évangélique selon saint Paul, et aussi saint Ananie, ce disciple de Damas qui désigne saint Paul à l’église comme étant envoyé de Dieu pour les nations…

Alors où sont les prophètes pour édifier l’église de France ?… Nos prophètes seraient-ils méprisés par nos « évêques » de France… Pourtant le nouveau testament enseigne que c’est le don principal à rechercher (1 Cor 14, 1 et 39)… Le nouveau testament montre par exemple qu’au soldat Corneille, centurion, apparaît un ange de Dieu qui lui parle pour lui ordonner ce qu’il doit faire… Le Seigneur parle à Paul en (Actes 18, 9) pour le rassurer et lui ordonner de continuer à parler (enseigner) dans cette ville particulière. Les pharisiens ne trouvent rien de mauvais à Paul si un esprit ou un ange lui parle (Actes 23, 9). Et l’Esprit parle à saint Pierre pour l’envoyer accueillir des hommes que Lui-même a envoyé vers saint Pierre (Actes 10, 19). Ce sont des membres du corps du Christ qui par une prophétie particulière montrent qui est appelé à tel ministère dans l’église, et ses gens ne sont pas nécessairement des ministres ordonnés, mais surtout des « laïcs » femmes ou hommes. C’est le cas de saint Paul lui-même par Ananie, un disciple à qui le Seigneur parle (Actes des Apôtres 9, 10) ; c’est le cas pour d’autres, par exemple les commandements que donne saint Paul à saint Timothée sont faits selon des prophéties particulière au sujet de saint Timothée : « Ce précepte je te commande, fils Timothée, selon les précédentes prophéties sur toi, afin que tu sois soldat à cause de celles-ci dans un bon combat ayant la foi et une bonne conscience,… » (1 Timothée 1, 18 voir (36)). Ou encore en (1 Timothée 4, 14)… où le texte latin de la nova vulgata “typique” catholique écrit que l’imposition des mains est donnée par les presbytres à qui est désigné par une prophétie… Dans le nouveau testament une prophétie est une parole de Dieu donnée à un prophète qui ensuite la fait connaître aux presbytres d’une l’église s’ils ne sont pas eux-mêmes prophètes…


les dons du saint-esprit – prophète bible – prophète catholique


[1] Le prophète est selon l’évangile de saint Mathieu en deux endroits, et en un endroit selon saint Paul, une personne à qui le Seigneur dicte une parole : « ce qui est dicté venant du Seigneur par le prophète » (Mathieu 1, 22 ; 2, 15 traduit de la vulgate : « quod dictum est a Domino per prophetam » ; lire encore Hébreux 1, 1).

[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Corinthiens 12, 28-30) : « Et quosdam quidem posuit Deus in ecclesia primum apostolos, secundo prophetas, tertio doctores, deinde virtutes, exinde donationes curationum, opitulationes, gubernationes, genera linguarum. 29 Numquid omnes apostoli? Numquid omnes prophetae? Numquid omnes doctores? Numquid omnes virtutes ? 30 Numquid omnes donationes habent curationum ? Numquid omnes linguis loquuntur ? Numquid omnes interpretantur ? 31 Aemulamini autem charismata maiora. »

[3] Traduit de la nova vulgata “typique” en (2 Pierre 1, 21) : « … ; 21 non enim voluntate humana prolata est prophetia aliquando, sed a Spiritu Sancto ducti locuti sunt a Deo homines. »






charismes de l’esprit saint – dons charismatiques – charismes catholiques – charismes dans le nouveau testament – don charismatique

Une tradition macho de nos évêques





On nous apprend que l’homme dominera sur la femme… que cette horrible perspective vient de la bible dans le livre de la Genèse 3, 16…

A y lire vraiment ce qui y est écrit on se dit que vraisemblablement c’est le côté macho des clercs qui est sublimé dans une interprétation hors sol du texte canonique de la sainte bible catholique !

Déjà la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones n‘avait pas voulu écrire que les femmes ont bien une âme[1]… contrairement à certains bruits qui couraient autrefois dans les familles catholiques… au temps pas si lointain où on disait encore mademoiselle et où l’âme existait encore dans le parler de l’église en France…

« dominera de toi »… et non « dominera sur toi »…

Enorme erreur encore de la « bible officielle liturgique » de nos évêques francophones publiée en 2013, d’introduire en (Livre de la Genèse 1, 16) une domination de l’homme sur la femme, en traduisant faussement par « il dominera sur toi [2]»… alors que le texte saint de la nova vulgata “typique” catholique ne l’enseigne aucunement en signifiant « il dominera de toi »… : « A la femme-mulier[3] il a dit : Je multiplierai tes peines et tes conceptions : dans la douleur tu enfanteras les fils, et vers ton homme sera ton appétit, quant à lui-même il dominera de toi. [4]» (Livre de la Genèse 3, 16).

Car ce bien mal connu « il dominera de toi (dominabitur tui) » est en fait libérateur à traduire en vérité. En effet le génitif « tui » écarte toute domination d’Adam sur Eve mais introduit au contraire une relation de dépendance d’Adam envers Eve !

Comme le verbe « dominabitur » a toujours un sens actif et non passif, dans la bible, le sens est « l’homme dominera dépendant de toi »… donc le texte saint de la nova vulgata “typique” catholique enseigne que l’homme exerce une domination sous la dépendance de la femme… ce qu’il est possible encore de comprendre par cela : que l’homme dominera en appartenant à la femme… La nova vulgata “typique” catholique n’écrit pas ici que l’homme domine la femme.

On peut croire dans ce verset « que l’homme dominera » de cette domination attribuée à l’homme et à la femme en (Livre de la Genèse 1, 28) sur la terre et sur tous les animaux : en effet, jusqu’ici dans la sainte bible c’est seulement en (Livre de la Genèse 1, 28) que le verbe dominer est employé, Dieu demandant à l’homme et à la femme d’exercer la domination par les verbes « soumettez (subicite) » la terre, puis « dominez (dominamini) » tous les animaux.

Cette dépendance de l’homme envers la femme est ontologique parce qu’elle vient de la création ainsi de l’homme, et de la femme comme aide-secours de l’homme… cette vocation est donnée par le Créateur : « Le Seigneur Dieu a dit aussi : Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. [5]» (Livre de la Genèse 2, 18). Ainsi l’homme est dépendant de la femme qui est son aide-secours… mais cette dépendance doit se vivre sans domination de l’homme par la femme selon saint Paul… : « … ; mais d’enseigner je ne permets pas à la femme-mulier ni de dominer dans l’homme, mais d’être dans la tranquillité. [6]» (1 Timothée 2, 12). A propos de cette non permission biblique que les femme-muliers enseignent… non permission qui nous semble aujourd’hui abusive… on comprend que saint Paul annule cette non permission d’enseigner aux femmes qui ont été sauvées en étant mères quand elles sont prévaricatrices [7], c’est-à-dire quand elles ne satisfont pas à leurs devoirs, à leurs obligations : « ; mais d’enseigner je ne permets pas à la femme-mulier ni de dominer dans l’homme, mais d’être dans la tranquillité. Car Adam premier a été modelé, ensuite Eve ; et Adam n’est pas conduit à part, mais la femme-mulier a été conduite à part dans la prévarication. Mais elle sera sauvée par la génération de fils (Ndlt : au pluriel), si elles auront persévéré dans la foi et la dilection et la sanctification avec sobriété. [8]» (1 Timothée 2, 12-15). Il existe des femmes docteurs de l’église, les saintes Hildegarde de Bingen, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux… ces femmes sont toutes des saintes et ne sont donc pas prévaricatrices… preuve qu’est vraie notre compréhension ci-dessus de l’annulation par saint Paul de la non permission d’enseigner aux femmes sauvées de la prévarication. Donc, de même par exemple que les épiscopes devraient être sélectionnés sur des critères apostoliques comme avoir de la bonté et être justes et saints, etc. (voir [9]) et avoir le charisme par l’Esprit-Saint de docteurs[10], etc. (voir [11]) selon saint Paul, de même les femmes devraient être sélectionnées sur ces critères afin de pouvoir enseigner, elles ne doivent pas être prévaricatrices, et elles doivent avec sobriété avoir persévéré dans la foi et la dilection et la sanctification.





Par Arnaud Barbey le 27 novembre 2022





[1] Lire mon article à la page : blog.arnaud-barbey.fr : Les femmes ont une âme en dépit de la bible des évêques français

[2] La « bible officielle liturgique » de nos évêques francophones publiée en 2013 écrit en (Livre de la Genèse 3, 16) : « Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. » »

Ajoutons une autre trafication très grossière, celle d’écrire faussement : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; » au lieu « Je multiplierai tes peines et tes conceptions : (Multiplicabo aerumnas tuas et conceptus tuos:) »… Conformément au vice actuel très répandu, cette « traduction » édulcore le plus possible tout ce qui pourrait indisposer les gens à la lecture de la sainte Parole de Dieu… ici en mettant au singulier « peine », et en réduisant cette peine aux grossesses… alors que le texte bibliques veut signifier « Je multiplierai tes peines et tes conceptions » ce qui à l’évidence multiplie d’autres peines que les conceptions.

[3] Dans la bible nova vulgata “typique” catholique, une femme désignée individuellement mulier est une femme non mariée. D’après notre étude de la signification des différentes appellations de femmes dans la bible, une femme mulier, est soit une veuve, soit une jeune fille dans la maison de son père (Gn 24, 5 ; Nb 30, 4), soit encore une concubine ; mais au singulier une femme désignée comme étant une mulier n’est jamais dans la bible une femme mariée, sinon elle serait dénommée uxor, et non mulier. De plus, dans la bible neuve vulgate, des mulier au pluriel, désigne aussi un groupe de femmes contenant des situations de vie différentes. Mulier au pluriel, ou au singulier exprimant la femme en général, comme dans notre exemple ci-après en Lévitique 18, 16-17, est donc aussi la dénomination générique de toutes femmes de toutes conditions : femmes non mariées, mariées, fiancées, concubines, veuves, etc.

[4] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Genèse 3, 16) : « Mulieri dixit: “Multiplicabo aerumnas tuas et conceptus tuos: in dolore paries filios, et ad virum tuum erit appetitus tuus, ipse autem dominabitur tui”. »

[5] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Genèse 2, 18) : « Dixit quoque Dominus Deus: “Non est bonum esse hominem solum; faciam ei adiutorium simile sui”. »

[6] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Timothée 2, 12) : « …; docere autem mulieri non permitto neque dominari in virum, sed esse in tranquillitate. »

Note de traduction : « dominari » a un sens actif dans la bible nova vulgata “typique” catholique.

[7] En voir la définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à la page : http://www.cnrtl.fr/definition/prévarication/substantif

[8] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Timothée 2, 12-15) « …; docere autem mulieri non permitto neque dominari in virum, sed esse in tranquillitate. 13 Adam enim primus formatus est, deinde Eva ; 14 et Adam non est seductus, mulier autem seducta in praevaricatione fuit. 15 Salvabitur autem per filiorum generationem, si permanserint in fide et dilectione et sanctificatione cum sobrietate. »

[9] Saint Paul écrit en (Tite 1, 7-9) : « Il faut en fait être un épiscope sans crime ainsi que dispensateur de Dieu, non arrogant, non irritable, non ivre, ne frappant pas, non honteux de profit cupide, mais hospitalier, bon, sobre, juste, saint, continent, en embrassant celui, qui est selon la doctrine, sermon fidèle, afin qu’aussi il soit puissant à exhorter dans une saine doctrine et à argumenter ceux qui contredisent. » Traduit de la vulgate “typique” en (Tite 1, 7-9) : « Oportet enim episcopum sine crimine esse sicut Dei dispensatorem, non superbum, non iracundum, non vinolentum, non percussorem, non turpis lucri cupidum, 8 sed hospitalem, benignum, sobrium, iustum, sanctum, continentem, 9 amplectentem eum, qui secundum doctrinam est, fidelem sermonem, ut potens sit et exhortari in doctrina sana et eos, qui contradicunt, arguere. »

[10] Dans le nouveau testament être docteur est un charisme de l’Esprit-Saint… de même que par exemple le charisme de prophète ou celui de gouvernement : « Et quelques-uns certes Dieu a placé dans l’église premièrement les apôtres, en second les prophètes, en troisième les docteurs, ensuite les puissances, de là les donations de soins, les secours, les gouvernances, les origines des langues. 29 Est-ce que tous apôtres ? Est-ce que tous prophètes ? Est-ce que tous docteurs ? Est-ce que tous des puissances ? Est-ce que tous ont des donations de curations ? Est-ce que tous parlent des langues ? Est-ce que tous expliquent/interprètent/ ? Mais émulez-vous aux charismes plus grands. » (1 Corinthiens 12, 28-30 traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Et quosdam quidem posuit Deus in ecclesia primum apostolos, secundo prophetas, tertio doctores, deinde virtutes, exinde donationes curationum, opitulationes, gubernationes, genera linguarum. 29 Numquid omnes apostoli? Numquid omnes prophetae? Numquid omnes doctores? Numquid omnes virtutes? 30 Numquid omnes donationes habent curationum ? Numquid omnes linguis loquuntur ? Numquid omnes interpretantur ? 31 Aemulamini autem charismata maiora. »).

Nous ne sommes pas d’accord avec la « traduction » de ce verset dans la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos « évêques » francophones : « Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses. 29 Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, 30 à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. 31 Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands. » (1 Corinthiens 12, 28).

[11] Selon l’apôtre saint Paul dont les écrits forment la plus grande part du nouveau testament de la bible…, autant les épiscopes (1 Tim 3, 1-5) que les presbytres en (Tite 1, 5-6) et les diacres (1 Timothée 3, 12-13)…  doivent avoir femme et fils… mais il est précisé à chaque fois « homme d’une (seule) femme » autant pour les épiscopes que pour les presbytres et les diacres.

Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils  :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après). 

Les diacres :« Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).

     Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».). 

NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »

NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »

NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit? »










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Consubstantialité corporelle du Fils au Père…





Le mot « consubstantiel » employé par le saint Magister catholique dans le credo est à comprendre dans l’utilisation « corporelle » qui en est faite au concile de Trente :

Lors de la session 13 de ce saint concile, au décret du sacrement de l’eucharistie, chapitre 4 intitulé « de la transsubstantiation » il est écrit (voir ci-après ma compréhension de ce texte latin) : « per consecrationem panis & vini, conversionem fieri totius substantiæ panis in substantiam corporis Christi domini nostri, & totius substantiae vini in substantiam sanguinis ejus ; » (source voir (1)).

On y lit donc que par la consécration du pain et du vin, la conversion est faite de toute la substance du pain dans la substance du corps du Christ notre seigneur, et de toute la substance du vin dans la substance de son sang.

Plus loin à propos « Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie » ce même concile écrit : « CANON I : Si quis negaverit, in sanctissimo eucharistiae sacramento contineri vere, realiter & substantialiter corpus & sanguinem una cum anima & divinitate domini nostri Jesu Christi, … » (source voir (2)).

On y lit que dans le sacrement de l’eucharistie est maintenu uni vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang un avec l’âme et la divinité de notre seigneur Jésus-Christ.

On peut donc tout simplement croire, puisque l’humain est à l’image et ressemblance de Dieu, que la consubstantialité du Fils provient, de même que l’humain, de son engendrement par le Père selon le Credo catholique : « Dieu de Dieu, lumière de la lumière, Dieu vrai de Dieu vrai ; engendré, non fait ; consubstantiel au Père ; » traduit du latin canonique : « Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero ; genitum, non factum ; consubstantialem Patri ; » (source voir (3)).

Puisque l’humain est à l’image et ressemblance de Dieu… on peut donc tout simplement croire que Jésus-Christ tient sa substance « corporelle » par engendrement par la substance « corporelle » du Père, de même qu’un humain tient sa substance corporelle par engendrement de la substance corporelle de son père humain.





Par Arnaud Barbey, le 28 novembre 2021

eucharistie – consécration – consubstantiel – transsubstantiation – consubstantialité


NOTE (1) : Source : saint Concile de Trente dans l’édition : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 82 : consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

NOTE (2) : Source : saint Concile de Trente dans l’édition : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 84 82 : consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

NOTE (3) : Concile de Trente, session 3, Décret du symbole de la foi.

Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 19 : consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

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Les choses stupides… Dieu les a élues pour confondre les sages aujourd’hui…





La première lecture dominicale de ce jour de dimanche 31 octobre, veille de la Toussaint… selon l’habitude de fornication des traductions bibliques dans la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos francophones épiscopes, écrit selon la doxa ambiante et non selon la vérité scripturaire, je cite : «Écoute, Israël :le Seigneur notre Dieu est l’Unique.» !!!

Mais nous ne devons pas écouter cela car la sainte bible liturgique “typique” catholique écrit : « Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est un Seigneur.» (Deutéronome 6, 4 et Marc 12, 29 ; voir (1)).

Le même texte latin selon saint Marc, aussi dans la lecture dominicale de ce jour, est pourtant traduit… autrement par : « ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. » ; cette fois ci la traduction n’a pas eu la flemme de traduire le mot « Seigneur »… mais elle a encore traduit « un » par « unique »… alors que le texte latin n’écrit pas « unicus », mais écrit « unus » qui est un adjectif numéral cardinal… donc après le « un » il y a le « deux », etc.  En fait une meilleure traduction est : « Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est le Seigneur un. ».

Donc notre bible liturgique nationale concoctée avec beaucoup d’intellectualisation par nos épiscopes pour ressembler le plus possible à l’attente de la doxa ambiante… peu importe ou presque la sainte Parole de Dieu… se met en incohérence avec elle-même quand elle doit avouer à demi en traduisant saint Paul… qu’effectivement les seigneurs sont nombreux…

Donc notre bible liturgique nationale écrit en (1 Cor 8, 5) : « Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –, »

Alors bien entendu… pour ne pas paraître ridicule à tous ceux de notre ère catholico-dépressive qui raffolent de la tradition même si elle est erronée… notre bible liturgique nationale, concoctée avec beaucoup d’intellectualisation par nos épiscopes, a mis entre guillemets les « dieux » et les « seigneurs »… pour bien signifier que ce ne sont pas vraiment des dieux et des seigneurs… ce qui de manière évidente n’est pas du tout la signification biblique vraie… Donc notre bible liturgique nationale enseigne fallacieusement que le Seigneur notre Dieu est l’unique, ou est l’unique Seigneur…

Car si le Seigneur notre Dieu « est un Seigneur », ou « est le Seigneur un »… c’est qu’il y a d’autres seigneurs comme l’écrit en vérité saint Paul : «[…], si certes les dieux sont nombreux et les seigneurs nombreux, pour nous cependant un seul Dieu Père, duquel toutes choses et nous en celui-ci, et un seul Seigneur Jésus-Christ, par lequel toutes choses et nous par lui-même.» (1 Cor 8, 5-6 ; voir (2)).

Les saintes écritures sont pourtant abondantes et objectives à ce sujet… il existe de nombreux dieux qui sont les fils du Très-haut, dont un seul est Dieu Père ; et il existe de nombreux seigneurs dont un seul, Jésus-Christ, est Notre Seigneur… c’est pourtant simple mais… : « … mais, lesquelles choses du monde sont stupides, a élues Dieu, afin qu’il confonde les sages, » (1 Corinthiens 1, 27 ; voir (6)).

Le même évangile de ce jour demande… donc aussi à nos épiscopes de dilectionner le Seigneur leur Dieu de tout leur cœur et de toute leur âme et de toute leur fortitude… Est-ce le faire que de traficoter les saintes écritures pour servir à leurs ouailles des falsifications dans le seul but, semble-t-il ?, de ne pas heurter les cathos déformés par la doxa catholico-dépressive, ces cathos qui sont tombés dans une fausse tradition lorsqu’ils étaient petits, voire même devenus immunes contre la vérité… ceux dont saint Paul écrit : « Et vous, […] un jour vous avez marché selon le siècle de ce monde, selon le prince du pouvoir de l’air, » (Ephésiens 2, 1 ; voir (5)).

Pourquoi donc ne pas avouer humblement qu’il existe de nombreux dieux et de nombreux seigneurs… et enfin enseigner que le seul qui soit « unique » est le Dieu Père ! Car parmi les nombreux dieux… un seul est Dieu Père… et parmi les nombreux seigneurs, celui qui est Seigneur de saint Paul et de ceux pour qui il écrit, est Jésus-Christ Notre Seigneur… Oui, la sainte bible enseigne que les dieux sont les fils du Très-Haut… : « Dieu se tenait au concile divin, au milieu des dieux il juge. […] Moi j’ai dit : vous êtes des dieux, et tous fils du Très-Haut. » (Psaume 82, 1 et 6-7; voir (4)).

Alors où est le problème !!! pourquoi le refuser !!! C’est pourtant simple mais… : « … mais, lesquelles choses du monde sont stupides, a élues Dieu, afin qu’il confonde les sages, » (1 Corinthiens 1, 27 ; voir (6)).





Par Arnaud Barbey, le 31octobre 2021






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(1) — Traduit de la neuve vulgate typique en (Deutéronome 6, 4 et Marc 12, 29) : « Audi, Israel: Dominus Deus noster Dominus unus est »

(2) — Traduit de la neuve vulgate typique en (1 Cor 8, 5-6) : « 5 […], si quidem sunt dii multi et domini multi, 6 nobis tamen unus Deus Pater, ex quo omnia et nos in illum, et unus Dominus Iesus Christus, per quem omnia et nos per ipsum. »

(3) — Traduit de la neuve vulgate typique en (Ps 136 (135), 2-3) : « 2 Confitemini Deo deorum, […] 3 Confitemini Domino dominorum, »

(4) — Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Psaume 82, 1 puis 6-7) : « Deus stetit in concilio divino, in medio deorum iudicat. […] Ego dixi : Dii estis, et filii Excelsi omnes. »

(5) — Traduit de la vulgate “typique” en (Ephésiens 2, 1) : « Et vos, […] aliquando ambulastis secundum saeculum mundi huius, secundum principem potestatis aeris, »

(6) — Traduit de la vulgate “typique” en (1 Corinthiens 1, 27) : « … sed, quae stulta sunt mundi, elegit Deus, ut confundat sapientes,… »

Elie est revenu écrit l’Evangile, et Elie signifie « mon Dieu », on peut croire qu’il est l’Esprit-Saint incarné :





Au moment de la mort de notre Seigneur sur la croix la bible enseigne qu’il faut traduire « Eli, Eli » par « Deus meus, Deus meus », ce qui signifie « mon Dieu, mon Dieu ». Cela est écrit dans la bible vulgate au moment où Jésus prononce avant de mourir : « Eli, Eli, lema sabacthani ?”, hoc est : “Deus meus, Deus meus, ut quid dereliquisti me ?” », ce qu’on peut traduire en français par « Eli, Eli, lema sabacthani ?, ceci est :mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu redélaissé ? » (Mathieu 27, 46 ; et Marc 15, 34). Or la foule entend bien que Jésus-Christ appelle Elie (Mathieu 27, 47 et 49, et Marc 15, 35 et 36), et Jésus nous apprend qu’Elie est à venir et restituera toutes choses… tout en faisant comprendre à ses disciples qu’il parle là de saint Jean-Baptiste (Mathieu 17, 11-12). Mais en saint Marc, et Marc 9, 11). Les israélites attendaient Elie, et certains pensent que Jésus est Elie qui est revenu (Mathieu 16, 14 ; Marc 6, 15 ; Luc 9, 19 ; Jean 1, 21).

Saint Malachie avait prophétisé le retour d’Elie le prophète «avant que vienne le jour du Seigneur grand et horrible.»… (Malachie 3, 23-24) : certes ce verset de la bible fait partie des nombreux que nous n’aimons pas entendre… mais faut-il le cacher ? il provient du latin : «antequam veniat dies Domini magnus et horribilis.» de la bible canonique catholique… mais ce passage ajoute qu’Elie reviendra pour justement éviter que le Seigneur frappe la terre d’anathème… en tournant le cœur des pères vers les fils, et des fils vers leurs pères. Elie a fort à faire car la mission de Jésus-Christ semble exactement contraire quand il dit qu’en fait il est venu séparer l’homme vis-à-vis de son père (Mathieu 10, 35)… certes ce verset est de ceux que nos pasteurs évitent à tout prix de dire à haute voix… et encore plus de commenter…

Les israélites du temps de Jésus-Christ attendaient donc aussi ce retour d’Elie… On parle de retour du prophète Elie car les spécialistes de l’histoire pensent que Malachie a vécu vers le 4ème siècle avant Jésus-Christ, après l’incarnation du prophète Elie qui aurait vécu vers le 9ème siècle avant Jésus-Christ. La prophétie de Malachie a donc été faite après l’incarnation d’Elie.

Saint Jean-Baptiste quant à lui précèdera le Seigneur dans l’esprit et la puissance d’Élie en (Luc 1, 17). Et Jésus-Christ parle de Jean-Baptiste en disant que c’est lui Élie qui est à venir (Mathieu 11, 14)… Et même après que saint Jean-Baptiste ait été mis à mort par le roi Hérode (Mathieu 14, 10-11), Jésus explique qu’Elie est à venir (au futur) et restituera (au futur) toutes choses (Mathieu 17, 11-12 : «“Elias quidem venturus est et restituet omnia.»). Donc si saint Jean-Baptiste avait vraiment été Elie lui-même… pourquoi est-il au futur « à venir et restituera toutes choses » alors que saint Jean-Baptiste, dont il est dit qu’il est Elie, a déjà été mis à mort… Jésus donc parle d’Elie au futur au verset 11, puis tout de suite au passé verset 12… dont il est écrit au verset 13 qu’il parle effectivement de saint Jean-Baptiste, et où on comprend bien qu’il a déjà souffert sa passion (été mis à mort), comme Jésus Lui-même le sera par les mêmes qui ont assassiné saint Jean-Baptiste.

Alors si Elie serait Jean-Baptiste en tant que tous deux étant une seule et même personne… cela est apparemment incohérent avec les données révélées de la sainte vulgate canonique. Car Elie ne peut pas être à venir au futur, tout en étant Jean-Baptiste qui est déjà mort… où alors il faudrait admettre, Elie ayant déjà été incarné autrefois (voir l’ancien testament), que Jean-Baptiste serait la réincarnation d’Elie…

Mais de Plus on ne peut aisément croire qu’Elie est Dieu puisque ce mot signifie «mon Dieu» selon l’évangile dans son édition vulgate latine canonique… et aussi, Jean-Baptiste ne peut pas la même personne qu’Élie puisqu’il est écrit que Jean-Baptiste est « dans l’esprit et la puissance d’Élie », si Jésus dit qu’il est Elie… c’est que c’est Elie qui agit par Saint Jean-Baptiste… Alors soit Elie est l’ange de saint Jean-Baptiste, et encore celui de Jésus-Christ qui s’adresse à Lui qui l’a abandonné sur la croix… ou soit Elie est l’Esprit-Saint incarné…

Et il est aussi écrit de saint Jean-Baptiste «et par l’Esprit-Saint il sera empli à nouveau encore depuis l’utérus de sa mère» (Luc 1, 15). Alors que Jean-Baptiste précèdera le Seigneur dans l’esprit et la puissance d’Élie en (Luc 1, 17), en même temps qu’il est empli de l’Esprit-Saint depuis l’utérus de sa mère… semble, en prenant aussi en compte le reste des saintes écritures, suffisant pour croire qu’Elie est bien l’Esprit-Saint incarné.

Rappelons encore qu’Elie eut, de même que Jésus-Christ, une ascension en étant enlevé au ciel sur un char de feu (2 Rois 2, 11). De même que le fut la Vierge Marie selon le saint Magister catholique.

Ajoutons que la transfiguration de Jésus eut lieu sur la montagne en présence de Moïse et d’Élie…

Et de Moïse la bible dit qu’il est Dieu pour pharaon : «Et le Seigneur a dit à Moïse : “Voici, j’ai t‘ai constitué Dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète.» (Exode 7, 1)… A propos du D majuscule à « Dieu »… l’ancienne édition de la vulgate (la sixto-clémentine) l’écrit… ce que ne fait pas la dernière édition nova vulgata, qui écrit une minuscule : «Dixitque Dominus ad Moysen: “Ecce constitui te deum pharaonis, et Aaron frater tuus erit propheta tuus.» (Exode 7, 1 de la nova vulgata “typique” catholique). Sachant que le Pape Pie XII déclare la vulgate absolument immune de toute erreur dans les choses de la foi et des mœurs : « in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem ; » (Pape Pie XII, Divino afflante Spiritu, § 26).

Si Moïse a bien été mis au sépulcre dans une vallée de la terre de Moab… la bible ajoute que l’homme ne connut pas son sépulcre jusqu’à ce jour (Deutéronome 34, 6)… Et s’il n’est pas écrit de Moïse qu’il eut une telle ascension qu’Elie ou Jésus… (Jude 9) précisera que l’archange Michel avec le Diable se sont disputés le corps de Moïse… On peut donc penser aussi que sans aucun doute le corps de Moïse fut enlevé au ciel…

Élie pendant sa vie terrestre est bien connu non seulement pour avoir ressuscité un mort (1 Rois 17, 21-23), le fils d’une veuve chez qui le Seigneur l’avait envoyé pour qu’elle le nourrisse pendant la très sévère sécheresse qu’il avait provoquée… alors qu’elle n’avait plus rien à manger elle-même…, mais Élie est connu par exemple aussi pour avoir tué 450 faux prophètes en les noyant dans une rivière… (1 Rois 18, 40) ! Invoquons donc saint Elie afin qu’il nous débarrasse aujourd’hui encore de tous les faux docteurs patentés de notre époque.





Par Arnaud Barbey, le 04 octobre 2021


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Frères de Jésus…





Avant de s’auto-déclarer “frère de Jésus”… il y a sans doute encore pas mal de chemin à faire ! Car, dit Jésus-Christ Lui-même : « Quiconque en fait aura fait la volonté de mon Père, qui est dans les cieux, lui-même est mon frère et sœur et mère. » (Mathieu 12, 50 voir note 1)

Il ne suffit certes pas de la seule « joie » dans le blé et le vin eucharistiques en chantant « Seigneur, Seigneur… »… : « Chacun, qui me dit : “Seigneur, Seigneur”, n’entrera pas dans le règne des cieux, mais qui fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux.» (Mathieu 7, 21 voir note 2).





Par Arnaud Barbey le 21 juillet 2021






NOTE 1 : Traduit de la neuve vulgate “typique” et de la vulgate canonique en (Mathieu 12, 50 ) : « Quicumque enim fecerit voluntatem Patris mei, qui in caelis est, ipse meus frater et soror et mater est ”. »

NOTE 2 : Traduit de la neuve vulgate “typique” et de la vulgate canonique en (Mathieu 7, 21) : «1 Non omnis, qui dicit mihi: “Domine, Domine”, intrabit in regnum caelorum, sed qui facit voluntatem Patris mei, qui in caelis est.»