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Un presbytre commet son ministère avec sa femme
(canon 8 du Concile de Néocésarée)





Prérequis : Concernant les significations de « femme-uxor » et « femme-mulier », veuillez lire sur ce blog l’article Femmes : elle est mariée ou non ? uxor ou mulier  : en résumé une femme appelée uxor dans la bible canonique catholique désigne toujours une femme mariée.







A propos du célibat des prêtres, on sait que saint Paul ordonne de choisir tous les épiscopes et tous les presbytres et tous les diacres parmi des hommes ayant femme-uxor et fils[1].

MAIS, dans l’entreprise toujours actuelle de modifier cet enseignement apostolique de saint Paul… le canon VIII du Concile de Néocésarée (ville de Turquie appelée aujourd’hui Niksar) tenu en l’année 314, est tenu soigneusement caché par nos « scribes patentés »… Ce canon VIII du Concile de Néocésarée a été tenu à la même époque que celui d’Elvire (vers l’an 305) dont le célèbre canon 33 ordonne que les clercs non mariés soient chassés de l’honneur de la cléricature… : « CHAPITRE XXXIII Il a plu en entier d’être empêché aux épiscopes, presbytres, et diacres, ou à tous les clercs établis dans un ministère, de s’abstenir de leurs conjointes, et de ne pas générer des fils : quiconque vraiment aura fait, de l’honneur de la cléricature qu’il soit exterminé. [2]» (canon 33 du concile d’Elvire, vers 305), ce concile écrit exactement le contraire de ce qu’en disent les spécialistes ; en réalité il y est empêchéaux épiscopes, presbytres, et diacres, de s’abstenir de leurs conjointes, et empêchéaux mêmes de ne pas générer de fils.

Canon VIII
du Concile de Néocésarée

Table des matières

Quant au canon VIII du Concile de Néocésarée, nous disions qu’il est tenu soigneusement caché par nos « scribes patentés » pour la raison qu’il montre qu’un presbytre commet son ministère avec sa femme-uxor, c’est-à-dire qu’il ministre ensemble avec sa femme-uxor : « Canon VIII. Si d’un autre (Ndlt : un autre presbytre) la femme-uxor, alors qu’il fût laïque, d’être adultérée aura été convaincue, celui-ci ne peut pas vers le ministère accéder. Si non mais encore après l’ordination elle aura été adultérée, il doit la démettre. Parce que si qu’il cohabite, il ne peut pas poursuivre le ministère à commettre attribué à soi-même. [3]» (Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) en l’année 314). Ce texte montre effectivement que le ministère d’un presbytre est à commettre avec sa propre femme-uxor… la signification de commettre = co + mettre = mettre ensemble ou mettre avec… c’est-à-dire que selon ce canon VIII, le ministère attribué au presbytre est en temps normal à mettre, c’est-à-dire à « placer » ou à « faire », avec sa femme-uxor.

De ce concile de Néocésarée, l’histoire nous dit qu’il fut tenu sous le Pape Sylvestre, et fut approuvé, non pas 70 ans… mais 70 papes plus tard par le Pape Léon IV[4]… Cette précaution de faire réapprouver par le Pape en exercice des textes anciens de Papes antérieurs, pour parer au fait qu’ils pussent être falsifiés entre-temps, est un minimum requis encore aujourd’hui quand on cherche à prouver par le magister des points de foi ou de mœurs… surtout tels que proscrire aux « prêtres », mais ce mot prêtre est absent du saint magister catholique canonique, d’avoir femme-uxor et fils…

De fait le pape saint Innocent Ier enseignait vers les années 401-417 à un épiscope italien de référer au Pape concernant toutes choses :« Nous ne pouvons pas être surpris, ta dilection de suivre les institutions des plus grandes, et toutes choses, et elles peuvent recevoir quelque doute, vers nous, comme vers la tête et même vers le sommet de l’épiscopat référer, consulte quand évidement le siège apostolique, à partir de choses douteuses elles-mêmes, qu’il prononce de faire quelque certaine. Et que nous volontiers nous acceptons, et nous approuvons ta dilection qui a mémoire des canons. [5]» (Lettre “Mirari non possumus” de saint Innocent Ier, Pape de 401 à 417, à Félix de Nocera, Introduction.)… Il n’est donc pas possible d’imposer à un pape en exercice des textes magistériels anciens dont la canonicité est douteuse…

Alors ce canon VIII du concile de Néocésarée a été selon l’histoire approuvé 70 papes plus tard par le Pape Léon IV… il serait intéressant alors de le soumettre à nouveau au Pape actuel pour avoir confirmation de la canonicité ou non de ce canon VIII du concile de Néocésarée.

Donc selon ce VIII du concile de Néocésarée, un homme ne peut pas être candidat à l’ordination presbytérale si sa femme-uxor est convaincue d’adultère. Et si étant déjà presbytre, sa femme-uxor est convaincue d’adultère, il doit s’en séparer « Parce que si qu’il cohabite, il ne peut pas poursuivre le ministère à commettre attribué à soi-même », ce qui signifie que le ministère est le sien, mais qu’il doit êtrecoexercé, donc exercé ensemble, avec sa femme-uxor puisque le ministère est à commettre : « il ne peut pas poursuivre le ministère à commettre attribué à soi-même. ». Mais dans le cas particulier où le lien avec sa femme-uxor est blessé par l’adultère, il ne peut pas poursuivre à deux son ministère s’il cohabite. Pourtant selon le texte, le ministère reste toujours « à commettre », c’est-à-dire à être exercé ensemble selon ce canon VIII du concile de Néocésarée… On en déduit que se séparer d’une femme-uxor adultère pour en venir à exercer seul un ministère de presbytre est donc un moindre mal par rapport à coexercer ce ministère avec sa femme-uxor dans le cas où leur lien conjugal est blessé par l’adultère.

Donc si un presbytre exerce seul un ministère à exercer normalement ensemble avec sa femme-uxor (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début), alors son ministère est toujours déficient.

Donc, selon ce concile de Néocésarée, qu’un homme ne puisse pas être candidat à l’ordination presbytérale si sa femme-uxor est convaincue d’adultère, est une preuve qu’il faut une femme-uxor pour coexercer avec elle un ministère de presbytre. Sinon, de même qu’à celui qui est déjà presbytre, il aurait été demandé au candidat de démettre sa femme-uxor adultère afin de pouvoir recevoir l’ordination presbytérale… ce qui n’est pas écrit.

Donc, étant donné qu’il n’est pas demandé à celui qui aspire à être presbytre de démettre sa femme-uxor adultère afin de pouvoir recevoir l’ordination presbytérale, et que sa femme-uxor étant adultère il ne peut pas accéder à un ministère de presbytre… c’est bien que pour les participants à ce concile, il est évident, comme l’ordonne saint Paul, qu’il faut qu’un homme ait une (seule) femme-uxor (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début) pour recevoir l’ordination presbytérale.

Si de plus on rend cohérent l’enseignement de ce concile avec ce tout premier commandement de Dieu : « Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui. » (Livre de la Genèse 2, 18) et afin que l’homme ne soit pas seul, Dieu lui a donné une amante et non une dame caté ni une grenouille de bénitier [6] : c’est en raison du fondement ontologique de l’homme qu’un clerc doit exercer son ministère avec sa femme-uxor comme le demande le concile de Néocésarée, du fait que la femme-mulier (concernant la signification de femme-mulier veuillez relire notre prérequis du tout début) que fait Dieu à partir du côté de l’homme lui crée un manque ontologique qui ne peut être comblé que par une femme.






Un presbytre commet son ministère avec sa femme (canon 8 du Concile de Néocésarée)





Canon I
du Concile de Néocésarée

Table des matières

Or pas un de nos « spécialistes patentés » ne cite en ce sens ce concile de Néocésarée !

Au contraire, le canon I de ce même concile est cité dans une étude « théologique » pour enseigner « la peine de déposition contre le prêtre qui se marie »… alors qu’en réalité ce canon, dans la simple logique des saintes écritures, et du contexte de ce canon I dans ce même concile, concerne les presbytres qui acceptent une seconde femme-uxor en plus de leur actuelle femme-uxor. De plus cette même étude ment en écrivant à propos de ce concile : « Il ne dit rien de ceux qui, étant déjà mariés, auraient reçu l’ordre de prêtrise. »… alors que, venons-nous de voir son canon VIII montre au contraire qu’un presbytre doit être marié avant de recevoir le presbytérat, et exerce son ministère avec sa femme-uxor ; cette étude (histoire des conciles) se trouve publiée sur un site internet (clerus.org) qui appartient à la Congrégation pour le clergé [7] !… qui est un organe du Saint Siège au Vatican…

De plus une étude de la Commission Théologique Internationale à propos du diaconat, étude disponible sur le site internet du Vatican, cite un canon de ce même concile en écrivant que « Le concile de Néocésarée, au début du IVe siècle, avait demandé que chaque Église, quelle que soit son importance numérique, ne possède pas plus de sept diacres [8]» (Commission Théologique Internationale, document XXI, Le diaconat : évolution et perspectives (2003). Profitons-en pour dire que l’affirmation de cette étude que chaque Église ne possède pas plus de sept diacres est mensongère puisque le concile de Néocésarée écrit que les diacres doivent être sept même si la cité est grande [9]… Beaucoup plus tard le saint Concile de Florence a fait référence à ce concile de Néocésarée en écrivant que cette résolution de sept diacres est le moins à soutenir : « il est licite quelques choses du Néocésaréen vues établies auront été le moins à soutenir, lesquelles choses évidement de sept diacres étaient statuées. [10]» (Concile de Florence, session 7).

Donc ce concile de Néocésarée est bien connu de nos « spécialistes patentés » qui s’y appuient pour en falsifier la signification… donc est nécessairement connu d’eux aussi ce canon VIII qu’ils camouflent du fait que ce canon VIII enseigne qu’un presbytre doit normalement coexercer son ministère avec sa femme-uxor !!!

Ainsi, à l’époque actuelle où parait-il d’assez nombreuses femmes revendiquent tout haut de « participer pleinement à la vie de l’Église », le coexercice pastoral avec son homme ordonné diacre ou presbytre ou épiscope, est bien entendu une réponse très adaptée aux problèmes pastoraux du fait que la femme a été créée aide-secours de l’homme, et Dieu la lui donna comme amante, et non comme simple paroissienne.

Alors, pour détourner les fidèles du véritable enseignement de ce concile de Néocésarée, son canon VIII est camouflé… et à la place son canon I est brandi pour tenter de justifier à tort que les presbytres ne doivent pas avoir de femmes… En réalité ce concile, dans la simple logique des saintes écritures, et du contexte de ce canon I, demande aux presbytres de ne pas avoir en même temps deux femme-uxorsdans le cadre chrétien antique de la « lutte » contre la bigamie.

Saint Paul veut éviter particulièrement la polygamie des diacres, des presbytres et des épiscopes… de fait dans le nouveau testament saint Paul demande spécifiquement aux épiscopes, aux presbytres et à tous les diacres, qu’ils aient une (seule) femme-uxor, c’est-à-dire la femme avec laquelle ils doivent se marier (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début), établissant ainsi la règle apostolique à laquelle tous les futurs papes et conciles obéiront implicitement et reprendrons parfois explicitement par écrit. A la suite de son canon I, ce concile de Néocésarée ajoute trois autres canons aussi en rapports avec la bigamie :

― le canon III est le cas de ceux qui ont « un très grand nombre » de femmes-uxors [11],

― le canon VII demande qu’un presbyte n’aille pas aux noces des bigames, c’est-à-dire de qui a deux femme-uxors [12],

― le second canon est le cas d’une femme en noces avec deux frères[13].

Etant donné que les participants au concile de Néocésarée tenu en l’an 314, connaissent l’enseignement de saint Paul ordonnant qu’un homme doit avoir une femme-uxor et des fils pour pouvoir devenir presbytre (veuillez relire notre note (1))… ce canon I du concile de Néocésarée quand il écrit : « Un presbytre, s’il aura accepté femme-uxor, qu’il soit déposé. [14]», fait nécessairement référence à la seconde femme-uxor, puisqu’il s’agit d’une femme qu’il accepte en étant déjà presbytre, donc en ayant déjà nécessairement une première femme-uxor avant d’avoir été ordonné… ce que démontre explicitement le canon VIII, dissimulé par l’ensemble de nos « expert patentés », de ce même concile.

Trois Papes
de l’après concile de Néocésarée…

Table des matières

Le Pape saint Innocent I trouve, comme nous ici, évidente la lecture de saint Paul :

Il ne s’agit pas d’une seconde femme-uxor après que la première fut décédée, mais d’une femme-uxor en plus de la première, de même qu’il s’agit aussi de bigamie au concile de Néocésarée comme nous venons de le montrer ci-dessus. En effet le Pape saint Innocent I écrit que c’est évidemment ainsi, éviter la bigamie, qu’il faut comprendre saint Paul quand il prescrit à tous les diacres, tous les presbytres et tous les épiscopes d’être « homme d’une femme-uxor » en (Tite 1, 6 ; et 1 Timothée 3, 12 ; et 1 Timothée 3, 2 : relire à ce sujet notre première note de bas de page). Ce Pape, saint Innocent I, écrit qu’un sacerdoce ou un clerc ne doit pas être bigame et de plus qu’il doit avoir une femme-uxor pour être admis au sacerdoce ou au cléricat, et qu’il accepte une femme-uxor si elle est vierge : « Mais au sujet des bigames n’a pas dû être conseillé, qu’évidente la lecture de l’apôtre qu’elle soit, homme d’une femme-uxor, devoir être admis vers le sacerdoce ou vers le cléricat, et celle-ci elle-même toutefois est acceptée si vierge. [15]» (lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice).

Ici le Pape saint Innocent I ne fait que réaliser la prophétie du « nouveau temple » du Livre d’Ezéchiel concernant l’interdiction aux sacerdoces seulement, d’accepter en tant qu’uxor une veuve et une répudiée, mais d’accepter une « vierge de semence [16] », c’est-à-dire une femme encore sans progéniture puisque la semence est faite par un homme et une femme ensemble selon la sainte bible catholique : « Tu as fait Adam et lui a donné Eve ferme aide-secours, et des deux ensembles a été faite la semence des humains. [17]» (Livre de Tobie 8, 6).

La lecture de saint Paul est effectivement évidente en ce sens que tous les épiscopes et tous les presbytres et tous les diacres doivent avoir une femme-uxor, parce que l’expression « unius uxoris virum [18]», à traduire par « homme d’une femme-uxor », emploi le cas grammatical du génitif de dépendance-appartenance de l’homme (virum) vis-à-vis d’une femme-uxor (unius uxoris). Donc puisque Dieu Auteur de la bible y écrit « unius uxoris virum » signifiant grammaticalement que l’homme est dépendant-appartenant à une femme-uxor, c’est bien que par le truchement de saint Paul, Dieu demande que chaque épiscope et chaque presbytre et chaque diacre soit dépendant-appartenant à une femme-uxor… donc si chacun doit être dépendant-appartenant à une femme-uxor, selon la sainte bible catholique une femme-uxor  est exclusivement une femme mariée (concernant la signification de femme-uxor veuillez relire notre prérequis du tout début), c’est bien que chacun doit être marié. L’expression « unius uxoris virum » exprime la dépendance-appartenance de l’homme à la femme-uxor parce qu’il est ontologiquement constitutif de l’homme d’avoir besoin d’une femme selon le Livre de la Genèse : « Le Seigneur Dieu a dit aussi : “Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. [19]» (Genèse 2, 18) ; nous écrivons ontologiquement constitutif de l’homme d’avoir besoin d’une femme du fait que la femme que fait Dieu à partir du côté de l’homme lui crée un manque ontologique qui ne peut être comblé que par une femme…

Alors comprenons bien que si ce Pape saint Innocent I ne conseille pas la bigamie en considération de cette demande de saint Paul « Homme d’une femme-uxor », c’est que cette demande de saint Paul veut éviter la polygamie des diacres, des presbytres et des épiscopes ; cette référence scripturaire très bien connue de saint Paul ne contient aucune interdiction aux clercs veufs de reprendre une femme-uxor mais concerne uniquement les cas de polygamie, c’est-à-dire d’avoir plusieurs femme-uxors simultanément.

Alors revenons au canon I du concile de Néocésarée pour conclure que cette compréhension est nécessairement la seule possible, sinon le canon I de ce concile serait en totale contradiction avec le canon VIII de ce même concile…

A cette même époque du début du christianisme, les trois Papes suivants statuent qu’un sacerdoce doit avoir une et une seule femme-uxor, c’est-à-dire la femme avec laquelle il doit être marié, et qu’il veuille enfanter, ou qu’un diacre ou un épiscope doit avoir une femme-uxor… :

— le Pape Sirice, pape de 384 à 399, dans une lettre à Himère de Tarraconaise/Tarragone, écrit à son chapitre VIII que c’est un homme d’une femme-uxor qui doit être fait tant sacerdoce que diacre : « Parce que l’apôtre suivi, prédicateur venant d’un persécuteur, homme d’une femme-uxor, tant sacerdoce, que diacre, devoir être fait il a mandé. Lesquelles choses toutes ainsi dépendantes de vos régions sont détournées des yeux par les épiscopes, comme si au contraire plutôt qu’elles aient été constituées. [20]» (« Décrétale Directa » qui est dit être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone »). Soulignons que dans ce chapitre 8, cette lettre papale Directa attribuée au Pape Sirice déplore que dans les régions les épiscopes détournent les yeux de ce mandat à tous les sacerdoces et les diacres d’avoir une femme-uxor… que les épiscopes détournent des yeux ce mandat comme si le contraire avait été constitué, c’est-à-dire comme si, par constitution, les sacerdoces et les diacres ne devaient pas avoir une femme-uxor… Cette lettre Papale souligne donc que les « évêques » qui détournent la vérité apostolique en faisant des prescriptions contraires pour faussement justifier un « célibat sans femme » ne sont pas en communion avec le Pape… ce genre de détournement se trouve parfois dans des conciles épiscopaux locaux comme le canon 2 du concile de Cartage de juin 390 qui est donc utilisé à tort par des tenants du « célibat sans femme » alors que ce concile n’est pas en communion avec les Papes de l’époque de ce concile.

— le Pape saint Innocent I, pape de 401 à 417, dans une lettre à Victrice épiscope de Rouen (Innocentius Victricio episcopo Rothomagensi), écrit au chapitre VI : « Ne pas que celui qui a duit une seconde femme-uxor soit fait clerc, parce qu’il est écrit : Homme d’une femme-uxor : et pour la seconde fois : Les sacerdoces de moi une fois qu’ils veuillent enfanter : et dans un autre endroit : “Les sacerdoces de moi qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur. [21]»… Alors saint Innocent I demande aux sacerdoces (il ne s’adresse pas ici aux diacres, presbytres et épiscopes…), de ne pas avoir deux femme-uxors simultanément selon surtout l’enseignement de ce même Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice, extrait de lettre que nous avons étudié ici plus haut, qui ne conseille pas la bigamie en considération de la demande de saint Paul : « Homme d’une femme-uxor ». De plus saint Innocent I demande ici aux sacerdoces d’enfanter et de ne pas enfanter de plus d’une femme en écrivant « qu’ils ne veuillent pas enfanter avec plus d’ampleur ».

— le Pape saint Célestin I, pape entre 422 et 432, dans une lettre à des français : « Célestin à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne provinces constituées, dans le seigneur salut. », écrit à son chapitre 6 qu’un sacerdoce accepte une femme-uxor vierge, et qu’un épiscope doit être homme d’une femme-uxor pour être consacré : « Par Moïse le seigneur donne un précepte : Qu’un sacerdoce accepte une vierge femme-uxor. L’apôtre subsuit (Ndlt : “suit sous”) et supplée, parlé par le même esprit, homme d’une femme-uxor devoir être consacré épiscope. [22]» (Célestin à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne, chapitre 6).

Donc pendant que nos tenants du « célibat sans femmes » trafiquent des conciles pour s’auto justifier, ils camouflent bien hermétiquement que des Papes canonisés demandent selon l’apôtre saint Paul que les sacerdoces enfantent d’une femme-uxor vierge selon la prophétie de saint Ezéchiel…, et que selon ce même esprit c’est un homme d’une femme-uxor qui doit être consacré épiscope. Et de plus un de ces Papes se plaint même que ces ordonnances apostoliques sont déjà depuis le tout début du 5ème siècle « détournées des yeux par les épiscopes » !

Le saint Magister Catholique enseigne qu’un Pape est infaillible dans sa Parole ex cathedra à propos de foi ou de mœurs… oui c’est bien lorsqu’il parle ex cathedra qu’un Pontife Romain est infaillible : « Romanum Pontificem, cum ex Cathedra loquitur, » (Vatican Ier, Pastor Aeternus, à la fin du chapitre IV). Mais le saint Magister Catholique n’enseigne pas qu’un pape est infaillible dans ses mœurs personnelles… Alors si un pape ou l’autre n’a pas de femme-uxor il faut répondre que notre Seigneur Jésus-Christ dit à propos de ceux qui tiennent la chaire de Moïse de faire ce qu’ils disent et pas ce qu’ils font (Mathieu 23, 2-3 [23])...





Par Arnaud Barbey le 12 novembre 2024






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[1] Selon saint Paul, obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femme-uxor et fils  :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après). 

Les diacres : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).

Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus : […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».). 

— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »
— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »
— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »

[2] Traduit du Concile d’Elvire (Concilium Eliberitanum), en l’an 305, chapitre 33 : « XXXIII. Placuit in totum prohiberi episcopis, presbytreris, & diaconibus, vel omnibus clericis positis in ministerio, abstinere se a conjugibus suis, & non generare filios : quicumque vero fecerit, ab honore clericatus exterminetur. » Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 996.

[3] Traduit de Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet). SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1511 : « VII Presbytrer […] VIII Si alicujus uxor, cum esset laicus, adulterata fuisse convicta fuerit, is non potest ad ministerium accedere. Sin autem etiam post ordinationem adulterata fuerit, debet eam dimittere. Quod si cohabitet, non potest sibi commissum ministerium exequi.»).

[4] Dans l’édition des conciles des jésuites  Labbé et Cossart, l’entête de présentation écrit de ce concile : « Concile Néocésaréen, (b) sous Sylvestre dans lequel 14 canons édités. (c) De Leon IV (ap)prouvé. (d) 20. c. des libellés. » traduit du latin de Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) : « NEOCAESAREENSE CONCILIUM, (b) SUB SILVESTRO IN QUO XIV. CANONES EDITI. (c) Prоbatum a Leone IV. (d) 20. c. de libellis. »

Au sujet de cette (ap)probation par le pape Leon IV, la note (c)  de Severin Binius écrit : « ― (с) (ap)Prouvé. ] Ce concile de même qu’aussi d’Ancyre (actuellement Ankara) des pères du concile de Nicée avoir été approuvé, est ouvert session 7, acte 4 du concile de Florence. […] » traduit du latin de Neocaesareense Concilium, Notae Severini Binii., page 1518  : « (с) Probatum. ] Hoc concilium sicut & Ancyranum a patribus Nicaeni concilii approbatum fuisse, patet sess. 7. act. 4. concilii Florentini. Bell. lib. 2. de conc. cap. 8. »

SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1510 et 1518.

De fait le concile Néocésaréen et celuid’Ancyre sont cités à la lecture des actes de la session 7 du Concile de Florence tenu en 1438 : « De fait avant la première partie du synode de nombreux autres synodes sont  beaucoup fréquentés ; d’Antioche contre Paul de Samosate (lire note (1) ci-après) : d’Ancyre contre ceux, qui ne soutenaient pas les accédants vers la foi, parce qu’auparavant qu’ils eussent dénié le Christ à cause des tourments ; et le troisième  de Néocésarée : tous les synodes lesquels le synode de Nicée a retenu ; il est licite quelques choses du Néocésaréen vues établies auront été le moins à soutenir, lesquelles choses évidement de sept diacres étaient statuées. » Traduit du texte latin du saint Concile de Florence : « Nam ante primam synodum multae aliae synodi celebratae sunt ; Antiochiae adversus Paulum Samosatenum ; Ancyrae contra eos, qui non suscipiebant accedentes ad fidem, quod prius Christum abnegassent propter tormenta ; & Neocaesareae tertia : quas omnes synodos recepit synodus Nicaena ; licet quaedam a Ñeocaesareensi sancita visa fuerint minime suscipienda, quae scilicet de septem diaconis statuta erant. » SOURCE : Sacrosancta_Concilia_de Labbei et Cossarti_Ad_Regiam_Editionem, venetiis MDCCXXXII, tome 18, page 123 entre les repères B et C.

― NOTE (1) : Paul de Samosate est un ancien évêque d’Antioche selon l’article de l’encyclopédie wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Samosate

[5] Traduit du latin canonique de la lettre nommée de ces trois premiers mots…  “Mirari non possumus”  : « Mirari non possumus, dilectionem tuam sequi instituta majorum, omniaque, que possunt aliquam recipere dubitationem, ad nos, quasi ad caput atque ad apicem episcopatus referre, ut consulta videlicet sedes apostolica, ex ipsis rebus dubiis, certum aliquid faciendum pronunciet. Quod & nos libenter accipimus, & dilectionem tuam memorem canonum approbamus. » (Innocentius I Felici episcopo Nuceriano, début). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20).

[6] On lit au Livre de la Genèse qu’a été donnée à l’homme une femme-mulier pour qu’il ne soit pas seul et qu’elle soit son aide-secours : « 18. Le Seigneur Dieu a dit aussi : “Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. […] 21. Donc le Seigneur Dieu a émis un sommeil sur Adam. Et lorsqu’il eût dormi, il a rapporté une d’entre ses côtes et empli à nouveau la chair à la place d’elle ; 22. et le Seigneur Dieu a édifié la côte, qu’il avait portée d’Adam, en une femme-mulier et l’a amenée vers Adam. 23. Et Adam a dit : “Celle-ci maintenant os de mes os et chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée Virago, parce que de l’homme celle-ci a été prise. 24. A quelque degré, à cause de ce qui arrive, l’homme laissera son père et sa mère et adhérera à sa femme-uxor ; de plus ils seront dans une chair une. 25. Ils étaient l’un et l’autre nus, Adam bien entendu et sa femme-uxor, et ils ne rougissaient pas. » (Genèse 2, 18 puis 21-25) traduit de la nova vulgata “typique” en (Livre de la Genèse 2, 18 puis 21-25) : « 18 Dixit quoque Dominus Deus : “Non est bonum esse hominem solum ; faciam ei adiutorium simile sui”. […] 21 Immisit ergo Dominus Deus soporem in Adam. Cumque obdormisset, tulit unam de costis eius et replevit carnem pro ea; 22 et aedificavit Dominus Deus costam, quam tulerat de Adam, in mulierem et adduxit eam ad Adam. 23 Dixitque Adam: “Haec nunc os ex ossibus meis et caro de carne mea ! Haec vocabitur Virago, quoniam de viro sumpta est haec”. 24 Quam ob rem relinquet vir patrem suum et matrem et adhaerebit uxori suae; et erunt in carnem unam. 25 Erant autem uterque nudi, Adam scilicet et uxor eius, et non erubescebant. »

[7] Source : site internet clerus.org qui appartient à la Congrégation pour le clergé, qui est un organe du Saint Siège au Vatican, à sa page : www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/fxv.htm

[8] Extrait du document XXI de la Commission Théologique Internationale, Le diaconat : évolution et perspectives (2003), 3. La disparition du diaconat permanent, a) Les mutations du ministère diaconal.

Source : site internet du Vatican à sa page :

www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_con_cfaith_pro_05072004_diaconate_fr.html

[9] Voici le canon du Concile de Néocésarée qui en l’année 314 demande que les diacres soient sept quelle que soit la taille de la cité… Nous donnons ici deux interprétations en latin de ce canon avec notre traduction, mais pas l’interprétation en latin d’Isidore Mercator qui est trop suspecte de falsification (lire à la fin notre Note sur « d’Isidore Mercator »)… Veuillez noter que le lien entre la demande que les diacres soient sept et le Livre des Actes des Apôtres n’est pas considéré comme certain par ce canon qui s’en remet soit à une simple insinuation du Livre des Actes des Apôtres selon l’interprétation de Denys le Petit, soit à une future soumission par la foi au Livre des Actes des Apôtres selon l’interprétation de Gentien Hervet :

― « XIV Les diacres sept doivent être selon la règle, elle est licite et valide que soit grande la cité. Quant à cette chose elle-même aussi le livre des actes des apôtres insinue. » (Concile de Néocésarée, canon 14 traduit du latin “De l’interprétation de Denys le Petit” : « XIV Diaconi septem debent esse juxta regulam, licet & valde magna sit civitas. Idipsum autem & acturum apostolorum liber insinuat. » extrait du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui”).

― « XV Les diacres sept doivent être venant du canon, encore si que soit grande la cité. Mais de cette chose le livre des actes fera foi. »  » (Concile de Néocésarée, canon 15 traduit du latin de “Gentien Hervet interprète” : « XV Diaconi septem esse debent ex canone, etiam si sit magna civitas. Ejus autem rei fidem faciet liber actorum. » extrait du latin de “Gentiano Herveto Interprete“).

SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1516 puis 1514.

NOTE sur « d’Isidore Mercator » : Isidore Mercator est un nom fictif…
Une masse de fausses traductions volontaires sous le nom fictif d’Isidore Mercator aux alentours du 9ème siècle en France a connu une grande diffusion en Europe pendant 1000 ans…
SOURCES consultées à la date du 02 novembre 2020 :  
fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_droit_canonique#Collections_systématiques
fr.wikipedia.org/wiki/Fausses_décrétales
fr.wikipedia.org/wiki/Théocratie#La_théocratie_pontificale
fr.wikipedia.org/wiki/Décrétale

Cette grande falsification en Europe depuis le 9ème siècle signifie qu’aujourd’hui tous les peuples auraient été possiblement évangélisés depuis le 9ème siècle sur la base de textes frelatés…

[10] Le saint Concile de Florence a cité ce canon du Concile de Néocésarée concernant les 7 diacres comme étant le moins à soutenir… De fait le concile Néocésaréen est cité à la lecture des actes de la session 7 du Concile de Florence tenu en 1438 : « De fait avant la première partie du synode de nombreux autres synodes sont  beaucoup fréquentés ; d’Antioche contre Paul de Samosate (lire note (1) ci-après) : d’Ancyre contre ceux, qui ne soutenaient pas les accédants vers la foi, parce qu’auparavant qu’ils eussent dénié le Christ à cause des tourments ; et le troisième de Néocésarée : tous les synodes lesquels le synode de Nicée a retenu ; il est licite quelques choses du Néocésaréen vues établies auront été le moins à soutenir, lesquelles choses évidement de sept diacres étaient statuées. » Traduit du texte latin du saint Concile de Florence : « Nam ante primam synodum multae aliae synodi celebratae sunt ; Antiochiae adversus Paulum Samosatenum ; Ancyrae contra eos, qui non suscipiebant accedentes ad fidem, quod prius Christum abnegassent propter tormenta ; & Neocaesareae tertia : quas omnes synodos recepit synodus Nicaena ; licet quaedam a Ñeocaesareensi sancita visa fuerint minime suscipienda, quae scilicet de septem diaconis statuta erant. » SOURCE : Sacrosancta_Concilia_de Labbei et Cossarti_Ad_Regiam_Editionem, venetiis MDCCXXXII, tome 18, page 123 entre les repères B et C.

― NOTE (1) : Paul de Samosate est un ancien évêque d’Antioche selon l’article de l’encyclopédie wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Samosate

[11] Voici ce canon III du concile de Néocésarée dans deux traductions latines différentes, celle de Gentien Hervet au 16ème siècle, et ensuite celle de Denys le Petit vers le 6ème siècle:

 ― « III De ceux qui dans un très grand nombre de matrimoines tombent, le temps certes à être fixé d’avance est manifeste. Mais le temps tire ensemble la conversion et la pénitence d’eux. » Traduit du canon III du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet) : « « III. De iis qui in plurima matrimonia incidunt, tempus quidem praestitutum esse manifestum est. Sed conversio & poenitentia eorum tempus contrahit. »

« III De ceux qui dans un très grand nombre de noces tombent, le temps certes à prélimiter est manifeste : mais le temps abrège la conversion d’eux et la foi. » Traduit du canon III du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit) : « III. De his qui in plurimas nuptias inciderunt, tempus quidem praefinitum manifestum est : sed conversatio eorum & fides tempus abbreviat. »

[12] Voici ce canon VII du concile de Néocésarée dans deux traductions latines différentes, celle de Denys le Petit vers le 6ème siècle, et ensuite celle de Gentien Hervet au 16ème siècle :

 ― « Aux presbytres déjeuner aux noces bigame il ne convient pas : parce que du moment que le bigame manque la pénitence, qui sera le presbytre, qui à cause du repas à de telles noces puisse pré-avoir le consensus ? » Traduit du canon VII du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit) : « VII. Presbyteris in nuptiis bigami prandere non convenit : quia cum poenitentia bigamus egeat, quis erit presbyter, qui propter convivium talibus nuptiis possit praebere consensum ? »

« Le presbytre aux noces de celui qui duit deux femme-uxors, ou si bigame il est réalisé, ne sera pas convié. Quand en fait que le digame requière la pénitence, qui sera le presbytre, qui parce qu’il soit accepté au repas, aux noces qu’il donne assentiment ? » Traduit du canon VII du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet) : « VII Presbyter in nuptiis ejus qui duas uxores ducit, seu digamus efficitur, ne convivetur. Cum enim requirat poenitentiam digamus, qui erit presbyter, qui eo quod sit convivio acceptus, nuptiis assentiatur ? »

[13] Voici ce canon II du concile de Néocésarée dans deux traductions latines différentes, celle de Denys le Petit vers le 6ème siècle, et ensuite celle de Gentien Hervet au 16ème siècle :

« II. La femme-mulier si par deux frères elle aura voulu enfanter, qu’elle soit déjetée jusqu’à la mort. Vraiment cependant à l’issue, à cause de miséricorde, si elle aura promis parce que faite intègre qu’elle dissolve les liens de cette conjonction, qu’elle suive ensemble le fruit de pénitence. Parce que si aura été déficient la femme-mulier ou l’homme dans de telles noces, difficile sera la pénitence dans la vie restante. » Traduit du canon II du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit) : « « II. Mulier si duobus fratribus nupserit, abjiciatur usque ad mortem. Verumtamen in exitu, propter misericordiam, si promiserit quod facta incolumis hujus conjunctionis vincula dissolvat, fructum poenitentiae consequatur. Quod si defecerit mulier aut vir in talibus nuptiis, difficilis erit poenitentia in vita permanenti. »

« II. La femelle si par deux frères elle aura voulu enfanter, qu’elle soit extradée jusqu’à la mort. Mais à la mort, à cause d’humanité, si elle aura dit, parce que là elle aura été convalescente, qu’elle délie le matrimoine, elle aura pénitence. » Traduit du canon II du Concile de Néocésarée en l’année 314 du latin de l’interprétation de Gentiano Herveto (Gentien Hervet) : « II. Femina si duobus fratribus nupserit, extrudatur usque ad mortem. Sed in morte, propter humanitatem, si dixerit, quod ubi convaluerit, solvet matrimonium, habebit poenitentiam. Sed si mortua fuerit mulier existens, vel ejus maritus, in tali conjugio, difficilis est pœnitentia. »

[14] Traduit du latin du canon I du Concile de Néocésarée : « Presbytrer, si uxorem acceperit, deponatur. » Neocaesareense Concilium (Concile de Néocésarée) en l’année 314 du latin “Ex interpretatione Dionysii Exigui” (Dionysius Exiguus ou Denys le Petit). SOURCE : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 1, page 1513.

[15] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à l’épiscope Felice : « De bigamis autem nec consuli debuit, quod manifesta lectio sit apostoli, unius uxoris virum, ad sacerdotium sive ad clericatum admitti debere, & hanc ipsam tamen si virginem accepit. » (Innocentius Felici episcopo Nuceriano, chap. II). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 20.

[16] En saint Ezéchiel ici, l’expression « vierge de semence » peut signifier vierge d’enfant puisque la semence est bibliquement une « graine » déjà fécondée (lire toute la note suivante à propos de (Tobie 8, 6) : « Et une veuve et une répudiée ils n’accepteront pas pour soi femme-uxors mais une vierge de semence de la maison d’Israël ; mais aussi une veuve, qui aura été veuve d’un sacerdoce, ils accepteront. » traduit de la bible nova vulgata catholique canonique en (Ezéchiel 44, 22 « Et viduam et repudiatam non accipient sibi uxores sed virgines de semine domus Israel; sed et viduam, quae fuerit vidua a sacerdote, accipient. ».

L’édition précédente sixto-clémentine (sources mentionnées ci-dessous) écrit quant à elle « Et viduam, & repudiatam non accipient uxores, sed virgines de semine domus Israël : sed et viduam, quæ fuerit vidua a sacerdote, accipient. » ; la différence entre les deux éditions est le « sibi » (pour soi) présent dans la nova vulgata et pas dans la sixto-clémentine.

SOURCE : Texte vérifié dans deux éditions différentes de la bible vulgate sixto-clémentine, l’une de 1592 et l’autre de 1598 (photographies numérisées) :
– Romæ Ex typographia Apostolica Vaticana M.D.XCII – Biblia Sacra Vulgatae Editionis Sixti quinti. Pont. Max. iussu recognita atque edita
Biblia Sacra Vulgatae Editionis – Sixti V.P.M. iussu recognita atque edita. Romæ. Ex typographia Vaticana. M.D.XCVIII.

[17] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Tobie 8, 6) : « Tu fecisti Adam et dedisti illi adiutorium firmum Evam, et ex ambobus factum est semen hominum. »
NOTE : la semence est l’œuf fécondé lui-même, mais quand la bible appelle le liquide séminal lui-même « semence » il s’agit alors nom du sens premier de « semence » mais d’un emploi par métonymie, c’est-à-dire par une : « Figure d’expression par laquelle on désigne une entité conceptuelle au moyen d’un terme qui, en langue, en signifie une autre, celle-ci étant, au départ, associée à la première par un rapport de contiguïté. » (source : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, à sa page internet : www.cnrtl.fr/definition/métonymie). En effet le liquide séminal est ce qui, avec l’ovule, les deux ensembles, forment la semence. Un spermatozoïde n’est pas du tout une semence mais par association avec une ovule par lui fécondée, ce spermatozoïde et cette ovule deviennent à eux deux un œuf, voire deviennent une graine concernant les végétaux. La bible parle de « semence » dans un emploi par métonymie par exemple en (Lévitique 15, 16) : « L’homme, duquel sort la semence, lavera à l’eau tout son corps et sera immonde jusqu’au soir. » traduit de la vulgate “typique” en (Lévitique chapitre 15, 16) : « Vir, de quo egreditur semen, lavabit aqua omne corpus suum et immundus erit usque ad vesperum. »

[18] Selon saint Paul, obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femme-uxor et fils  :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après). 

Les diacres : « Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).

Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus : […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».). 

— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »
— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »
— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit ? »

[19] Traduit de la vulgate en (Genèse 2, 18) : « Dixit quoque Dominus Deus: “Non est bonum esse hominem solum; faciam ei adiutorium simile sui”. »

[20] Passage extrait d’un texte appelé « Décrétale Directa », qui est dite être la « Lettre I de Sirice pape, vers Himère de Tarraconaise/Tarragone », à son chapitre VIII : « Quod secutus apostolus, ex persecutore praedicator, unius uxoris virum, tam sacerdotem, quam diaconum, fieri debere mandavit. Quae omnia ita a vestrarum regionum despiciuntur episcopis, quasi in contrarium magis fuerint constituta. » (Epistola I Siricii papae, Ad Himerium Tarraconensem.), source : Sacrorum concilium, Mansi, MDCCLIX, tome 3, page 659 ; et dansl’édition Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 2, page 1216.

[21] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Innocent I à Victrice épiscope de Rouen : « VI Ne is qui secundam duxit uxorem clericus fiat, quia scriptum est : Unius uxoris virum : & iterum : Sacerdotes mei semel nubant : & alibi : “Sacerdotes mei non nubent amplius. […] » (Innocentius Victricio episcopo Rothomagensi, chap. VI). Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 9.

[22] Traduit du latin canonique de la lettre du Pape saint Célestin I à tous les épiscopes à travers Vienne et Narbonne provinces constituées : « Celestinus universis episcopis per Viennensem et Norbonensem provincias constitutis, in domino salutem. […] VI […] Per Moysem dominus praecipit : Virginem accipiat sacerdos uxorem. Subsequitur & supplet apostolus, eodem locutus spiritu, unius uxoris virum debere episcopum consecrari. » (Celestinus universis episcopis per Viennensem et Norbonensem, VI).
Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXVIII, tome 3, page 480.

[23] Jésus dit à la foule et à ses disciples : « Sur la cathèdre de Moïse siègent les scribes et les pharisiens. Donc toutes choses, quelconques ils vous auront dit, faites et servez ; selon leur opération vraiment ne veuillez pas faire. » traduit de la nova vulgata “typique” en (Mathieu 23, 2-3) : « 2 […] “Super cathedram Moysis sederunt scribae et pharisaei. 3 Omnia ergo, quaecumque dixerint vobis, facite et servate; secundum opera vero eorum nolite facere: dicunt enim et non faciunt. »

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