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Disciples de Jésus Christ





L’homme chrétien est chargé de rendre sa propre femme-uxor[1] sainte et immaculée [2] alors comment les épiscopes, les presbytres et les diacres, qui n’ont pas cette expérience au sein de leur propre foyer pourraient-ils sanctifier l’église ? C’est bien ce qu’écrit saint Paul « Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment pourrait-il prendre en charge une Église de Dieu ? » (Timothée 3, 5 de la bible liturgique des évêques francophones)… Ce sont les ministères de diacres, de presbytres, et d’épiscopes, auxquels est ordonné par les saintes écritures canoniques d’avoir femme-uxor et fils [3] afin de connaitre « en vrai » les œuvres du Christ dans les familles selon l’enseignement constant des évangiles… Histoire d’apprendre à comprendre pratiquement ce que signifie Jésus-Christ quand il enseigne : « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père et mère et femme-uxor et fils et frères et sœurs, encore aussi son âme, il ne peut pas être mon disciple. [4]» (Luc 14, 26)… tous ceux et celles qui ne peuvent pas comprendre ce passage pratiquement « avec les tripes » ne sont de fait pas des disciples de Jésus Christ…

La bible en parle pourtant de nombreuses fois dans les évangiles… pourtant nos « pasteurs » n’en parlent absolument jamais, alors que cette action du Christ est le cœur de son œuvre de rédemption sur terre… Jésus dit par exemple : « Refusez d’arbitrer que je sois venu mettre la paix sur la terre ; je ne suis pas venu mettre la paix mais le glaive. En fait je suis venu séparer l’homme vis-à-vis de son père et la fille vis-à-vis de sa mère et la bru vis-à-vis de sa belle-mère : et les ennemis de l’humain (sont) les gens de sa maison. [5]» (saint Mathieu 10, 34). Car s’il est évident que Jésus veut la paix… il exige la paix dans la justice… et donc ces familles où Jésus met le glaive sont les lieux où un de ses disciples membre de la famille obéit aux mandements de Jésus de demander la pénitence aux pécheurs… et quand une véritable pénitence par la réparation des fautes par les pécheurs est refusée… quand un fautif refuse de réparer, la paix ne peut pas régner entre celui-ci et sa victime quand la victime ou un tiers fait la demande de réparation. En effet dans les évangiles, saint Luc conditionne le « pardon » à la réparation (pénitence) par le pécheur lui-même à sa victime : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi (ablatif=complément de moyen)”, tu démettras à celui-ci. [6]» (saint Luc 17, 3).

Ce verset ci-dessus (saint Luc 14, 26) est en plus « sans appel » avec ses « et », et non pas des “ou bien”…  qui fait d’un disciple du Christ celui qui hait presque toute sa famille proche mis à part ses propres filles : père et mère et femme-uxor et fils et frères et sœurs… et aussi sa propre âme. Et donc nos évêques francophones, pour élargir ce faible nombre de disciples en y faisant figurer des faux-disciples qui ne répondent pas du tout à ses critères évangéliques très précis… se sont empressés de trafiquer énormément l’évangile par un pseudo christianisme par : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (source : leur bible « officielle liturgique » publiée en 2013)… en supprimant les « et » et le « haïr »… Traffication pire encore que d’autres beaucoup moins graves qui remplacent « fils » par « enfants »…, et ne suppriment que les « et »… comme la bible de Jérusalem qui écrit « Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »… Ou la bible de l’abbé Crampon qui vire le « et » mais écrit quand même « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »… Ou encore la bible du protestant Louis Segond dans sa nouvelle version : « Si quelqu’un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. ».

Et il s’agit bien de tels vrais disciples à qui Jésus parle ainsi : « Et accédant les disciples ont dit à celui-ci : “Pourquoi en paraboles parles-tu à ceux-ci ?”. Lequel en répondant a dit à eux :”Parce qu’à vous est donné d’apprendre à connaitre les mystères du règne des cieux, mais à ceux-ci n’est pas donné. » (Mathieu 13, 10-11 [7]). Il se peut aussi que le sacrement de l’ordre (hiérarchique) par sa vertu donne aussi « d’apprendre à connaitre les mystères du règne des cieux » à qui le reçoit sans être disciple, ou pas encore disciple… mais cela n’est pas écrit dans la sainte bible canonique… toujours est-il que sans l’expérience forte ci-dessus qui donne accès à être disciple de Jésus-Christ pour aussi « apprendre à connaitre les mystères du règne des cieux », il semble impossible à l’auteur de ce livre de comprendre tout ce qui est expliqué par avoir fait cette expérience de vie, et non par un simple « enseignement intellectuel » !

Dans un discours aux participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé, le Pape François aurait dit : « … : ce n’est que si nous sommes et restons disciples que nous pouvons devenir des ministres de Dieu et des missionnaires de son Royaume. » (Pape François [8]).

Une femme peut aussi compter parmi les disciples de Jésus-Christ, du fait qu’une femme est mentionné en tant que disciple au Livre des Actes des Apôtres : « Mais à Joppe était une certaine disciple du nom de Tabitha, … [9]» (Actes des Apôtres 9, 36). On comprend que concernant une femme disciple, elle ne peut pas répondre à ce critère de sélection des disciples de haïr sa femme-uxor selon saint Luc : « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père et mère et femme-uxor et fils et frères et sœurs, encore aussi son âme, il ne peut pas être mon disciple. [10]» (Luc 14, 26)… Sans doute faut-il croire qu’à la place un critère de sélection des femmes disciples est de haïr leur homme…

On peut par contre admettre raisonnablement que celui qui satisfait à une partie seulement des critères est en proportion en partie disciple, mais pas un disciple accomplit…

En réalité celui qui peut devenir disciple de Jésus-Christ est celui qui a compris en l’éprouvant « dans ses tripes » le pourquoi profond de l’exigence de la « pénitence », c’est pourquoi Jésus-Christ n’envoie évangéliser que des disciples et pas les autres, puisque le kérygme du salut est de prêcher la conversion et la pénitence [11]  :

Car la réparation (=pénitence) de ce que nous avons mal fait est l’étape fondamentale (première) vers une civilisation de l’amour car c’est la réparation qui permet de restaurer la justice, donc ensuite seulement la paix, toutes deux préalable à partir duquel une civilisation de l’amour peut commencer à grandir. La pénitence (=réparation par le fautif lui-même) est donc la plus belle et fondamentale démarche typiquement chrétienne, puisque c’est sur son fondement que peut être opérée la démission des péchés (voir (Luc 17, 3) ci-dessus), puis, à espérer, une réconciliation qui seule permet une civilisation de l’amour…

*     *     *

Dans le nouveau testament le nombre de disciples est de très loin supérieur au nombre des apôtres… Il est écrit que le Seigneur Jésus Lui-même en désigna 72 autres (saint Luc 10, 1 puis 23)… Que le Seigneur Jésus Lui-même en désigne 72 autres montre que ces 72 n’étaient pas les premiers désignés par Lui-même. De plus, au Livre des Actes des Apôtres, au tout début du chapitre 6, il est écrit que le nombre des disciples croissait et qu’ils étaient alors une multitude convoqués (du latin “typique” « Convocantes ») par les 12 apôtres (Actes des Apôtres 6, 1-2). Puis, après l’élection parmi les disciples et par eux-mêmes des 7 « ministres des tables », puis la prière et l’imposition des mains des 12 apôtres sur ces 7 ministres des tables, il est écrit que le nombre des disciples était encore multiplié fortement (Actes des Apôtres 6, 7).





Par Arnaud Barbey, le 22 mars 2024






jésus de nazareth – qui est jésus


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[1] La bible distingue les femme en tant qu’uxor (femme mariée) ou en tant que mulier… lire à ce sujet notre article dans ce même blog intitulé Femmes ?… uxor ou mulier ?…

[2] « Hommes, dilectionnez les femme-uxors, comme aussi le Christ a dilectionné l’église et Lui-même est livré pour elle, afin qu’il l’ait sanctifié la purifiant par le bain de l’eau dans la parole, de manière qu’il ne s’est pas suscité à Lui-même une église présomptueuse ayant macule ou ride ou quelque chose de telle sorte, mais pour qu’elle soit sainte et immaculée. De cette manière aussi les hommes sont tenus de dilectionner leurs femme-uxors comme leurs corps. Qui sa femme-uxor dilectionne, dilectionne lui-même ; aucune personne en réalité a d’habitude sa chair en haine, mais l’alimente et la soigne comme aussi le Christ l’église, parce que nous sommes des membres de son corps. A cause de ceci l’homme laissera père et mère et s’attachera à sa femme-uxor, et ils seront deux avec une chair une. Ce mystère est grand ; mais moi je dis du Christ et l’église ! Vraiment cependant aussi vous chacun en particulier chacun sa femme-uxor comme soi-même qu’il dilectionne ; mais que la femme-uxor craigne l’homme. » (Ephésiens 5, 25-33 traduit de la neuve vulgate “typique” catholique : « 25 Viri, diligite uxores, sicut et Christus dilexit ecclesiam et seipsum tradidit pro ea, 26 ut illam sanctificaret mundans lavacro aquae in verbo, 27 ut exhiberet ipse sibi gloriosam ecclesiam non habentem maculam aut rugam aut aliquid eiusmodi, sed ut sit sancta et immaculata. 28 Ita et viri debent diligere uxores suas ut corpora sua. Qui suam uxorem diligit, seipsum diligit; 29 nemo enim umquam carnem suam odio habuit, sed nutrit et fovet eam sicut et Christus ecclesiam, 30 quia membra sumus corporis eius. 31 Propter hoc relinquet homo patrem et matrem et adhaerebit uxori suae, et erunt duo in carne una. 32 Mysterium hoc magnum est; ego autem dico de Christo et ecclesia! 33 Verumtamen et vos singuli unusquisque suam uxorem sicut seipsum diligat; uxor autem timeat virum. »).

NOTE : il faut comprendre que saint Paul adresse cette lettre exclusivement aux saints et aux fidèles à la parole de Jésus-Christ, donc à des non pécheurs… ou très peu pécheurs… c’est ce qu’il écrit en entête de cette lettre (1 Paulus, apostolus Christi Iesu per voluntatem Dei, sanctis, qui sunt Ephesi, et fidelibus in Christo Iesu: ).

Il demande donc, comme en (1 Corinthiens 7, 2), à tous les saints et les fidèles d’avoir une femme-uxor pour la rendre sainte et immaculée… ce qui signifie que les saints et les fidèles prennent une femme-uxor qui n’est ni sainte ni fidèle. On peut croire que l’inverse aussi est vrai et que les femmes saintes et fidèles aux prescriptions de la loi évangélique prennent pour homme un qui n’est pas saint ou pas fidèle aux prescriptions de la loi évangélique.

[3] Selon l’apôtre saint Paul dont les écrits forment la plus grande part du nouveau testament de la bible…, autant les épiscopes (1 Tim 3, 1-5) que les presbytres en (Tite 1, 5-6) et les diacres (1 Timothée 3, 12-13)…  doivent avoir femme et fils… mais il est précisé à chaque fois « homme d’une (seule) femme » autant pour les épiscopes que pour les presbytres et les diacres.

Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils  :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1)). 

Les diacres :« Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2)).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3)).

Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée» (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».). 

— NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »

— NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »

— NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit? »

[4] Traduit de la neuve vulgate canonique en (Luc 14, 26) : « Si quis venit ad me et non odit patrem suum et matrem et uxorem et filios et fratres et sorores, adhuc et animam suam, non potest esse meus discipulus. »

[5] Traduit de la neuve vulgate canonique (Mathieu 10, 34) : « 34 Nolite arbitrari quia venerim mittere pacem in terram; non veni pacem mittere sed gladium. 35 Veni enim separare hominem adversus patrem suum et filiam adversus matrem suam et nurum adversus socrum suam: 36 et inimici hominis domestici eius. »).

[6] « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi (Ndlt : ablatif=complément de moyen)“, tu démettras à celui-ci. » (Luc 17, 3) traduit de la neuve vulgate “typique” catholique : « Attendite vobis ! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens : “Paenitet me”, dimittes illi”. »

[7] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 13, 10-11) : « 10 Et accedentes discipuli dixerunt ei: “ Quare in parabolis loqueris eis? ”. 11 Qui respondens ait illis: “ Quia vobis datum est nosse mysteria regni caelorum, illis autem non est datum. »

[8] Cette phrase traduite de l’italien du site vatican.va, a été prononcée le 8 février 2023 lors d’un discours du saint père François aux participants à la convention internationale sur la formation permanente des sacerdoces promue par le dicastère pour le clergé : « … : solo se siamo e rimaniamo discepoli, possiamo diventare ministri di Dio e missionari del suo Regno. » SOURCE : www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/february/documents/20240208-formazione-sacerdoti.html

[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Actes des Apôtres 9, 36) : « In Ioppe autem erat quaedam discipula nomine Tabitha,… »

[10] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Luc 14, 26) : « Si quis venit ad me et non odit patrem suum et matrem et uxorem et filios et fratres et sorores, adhuc et animam suam, non potest esse meus discipulus. »

[11] Le kérygme du salut selon le Concile Vatican II se traduit par : « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut,  afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et lequel a mis Jésus Christ et qu’ils soient convertis de leurs voies, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements,… » traduit du latin canonique de (Sacrosanctum consilium (Concile Sacrosaint) § 9, 2ème paragraphe) : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes (24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere,… ».» Source : www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19631204_sacrosanctum-concilium_lt.html

La traduction publiée sur le site internet du Vatican écrit quant à elle : « C’est pourquoi l’Église annonce aux non-croyants le Kérygme du salut, pour que tous les hommes connaissent le seul vrai Dieu et celui qu’il a envoyé, Jésus Christ, et pour qu’ils changent de conduite en faisant pénitence [24]. Quant aux croyants, elle doit toujours leur prêcher la foi et la pénitence ; elle doit en outre les disposer aux sacrements,… »

Aux « pères » et aux « abbés »…





A tous nos clercs qui veulent se faire appeler pères il faut demander par qui veulent-ils se faire appeler pères ?

Car notre enseignement biblique établit que le rapport qu’ont nos clercs ordonnés avec les membres de l’église sont, soit un rapport de pasteur à brebis et agneau, soit un rapport de mari à femme selon l’analogie de saint Paul en (1 Corinthiens 7, 2)… Donc jamais l’enseignement biblique ne montre de rapport père-fils entre un membre du clergé ordonné ou institué, et une brebis ou un agneau dont ils ont la charge pastorale…

De plus l’enseignement biblique demande par la voix même de notre Seigneur Jésus, autant à la foule qu’à ses disciples : « Et ne veuillez pas vous appeler Père sur la terre, un en fait est votre Père, céleste. [1]» (saint Mathieu 23, 9). On en déduit logiquement que dans la troisième lettre de saint Jean, ceux qu’il appelle mes fils au verset 4 sont sans aucun doute ses fils de même sang, ce qui est normal puisqu’en début de cette lettre il se dit presbytre, et que tous les presbytres doivent avoir femmes et fils avant leurs ordinations selon saint Paul en (Tite 1, 5-6 : « et constituas per civitates presbyteros… »; voir aussi notre article intitulé “Les saintes écritures pour le mariage ecclésiastique“).

Parmi de mauvais contre-arguments à (saint Mathieu 23, 9) ci-dessus, deux sortent du lot… :

― que saint Paul s’adresse par écrit à ses « fils », par exemple en parlant de Timothée comme étant son fils chéri en (1 Corinthiens 4, 17 « filius meus carissimus »),

― et aussi que notre Seigneur Jésus dit à certains habitants de Judée menteurs que le Diable est leur Père (saint Jean 8, 44-55)

Mais ce n’est pas parce que saint Paul en appelle parfois « mes fils » que « ses fils » l’appellent père. Personne n’appelle saint Paul père dans le nouveau testament.

De même concernant notre Seigneur Jésus qui dit à qui il parle dans ce passage (saint Jean 8, 44-55) que le Diable est Père des menteurs ; ici notre Seigneur ne fait pas de « vocation », c’est-à-dire qu’Il n’appelle pas père le Diable mais il le qualifie de père… Le verset de (saint Mathieu 23, 9) plus haut parle bien d’appeler père (« vocare ») et non de qualifier père. On comprend que saint Paul se qualifie analogiquement de père, mais ne se fait pas appeler père… de fait il appelle le plus souvent frères ceux à qui il s’adresse dans l’ensemble de ses lettres.

De plus saint Paul précise en (1 Corinthiens 4, 14) que ceux qu’il appelle « mes fils » ne sont pas ses fils mais « quasi » ses fils… : « Non afin que je vous confonde, ces choses j’écris, mais afin que quasi mes fils chéris je vous fasse souvenir ; [2]» (1 Corinthiens 4, 14).

Par ailleurs l’évangile n’écrit pas de n’appeler personne votre Père sur terre, mais demande de ne pas le vouloir : « Et ne veuillez pas vous appeler Père » (lire ci-dessus) ; on ne peut pas comprendre là une interdiction d’appeler « père » là où l’évangile interdit seulement de le vouloir, mais n’interdit pas d’appeler « père » sans le vouloir ( = par erreur).

Terminons par cette remarque « pointilleuse »… que notre Seigneur Jésus demande « Et ne veuillez pas vous appeler Père sur la terre,… » à la foule et à ses disciples. Il se peut donc qu’il existe des clercs qui ne sont pas, ou pas encore, disciples du Christ et tiennent à être appelés père pour on ne sait quelle raison absente du nouveau testament car une brebis ou un agneau n’appelle pas « père » son pasteur… Il est assez clair que tout clerc qui tient à se faire appeler père n’est pas un disciple du Christ. Tenir à se faire appeler père par ses ouailles dénote une mentalité encore assez lointaine de la « mentalité chrétienne » du nouveau testament.





Par Arnaud Barbey, le 12 février 2024.







frère ou père – comment appeler un prêtre catholique – comment s’adresser à un prêtre catholique – monsieur l’abbé ou mon père … – pourquoi appelle-t-on un prêtre mon père – comment s’adresser à un diacre catholique – pourquoi appelle-t-on un prêtre mon père – appeler un prêtre mon père – curé prêtre abbé – abbé ou curé …

[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 23, 9 ) : « Et Patrem nolite vocare vobis super terram, unus enim est Pater vester, caelestis. »

[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Corinthiens 4, 14) : « Non ut confundam vos, haec scribo, sed ut quasi filios meos carissimos moneam ; »

La fornication pour les nuls…





Deux passages bibliques, un de l’ancien et l’autre du nouveau testament, nous enseignent que la fornication n’est pas une « union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres [1] » sachant que le “matrimoine” est la dénomination “canonique” du mariage sacramentel catholique :

Voici le premier passage du saint prophète Ezéchiel : « Que lorsqu’elle eût vu sa sœur, Ooliba plus que celle-ci elle a été rendue insaine par sa libido et par sa fornication sur la fornication de sa sœur. [2]» (Ezéchiel 23, 11).

Il est évident qu’ici en (Ezéchiel 23, 11) la fornication n’est pas à comprendre selon sa définition actuelle profane d’« union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres. » puisque qu’ainsi l’expression « sa fornication sur la fornication de » n’aurait absolument aucune signification rationnelle, ni réaliste. En effet, si on remplace les deux termes « fornication » dans l’expression biblique précédente, par leur définition actuelle profane, cela  donne : « son “union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres” sur l’”union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres” »… ce qui ne signifie rien du tout, pas même une position du Kâmasûtra…

Ce même chapitre écrit aussi que cette femme fornicatrice appelée Ooliba, est Jérusalem, qu’elle a forniqué dans son adolescence et qu’elle est vierge pendant qu’ont été touchées ses mamelles… : « 1 Et a été fait sermon du Seigneur vers moi disant : 2 “Fils de l’homme, deux femmes-muliers filles d’une mère ont été 3 et ont forniqué en Egypte, dans leur adolescence elles ont forniqué ; là ont été poussé leurs seins, et ont été touchées les mamelles de la virginité d’elles. 4 Mais les noms d’elles Oolla la plus grande et Ooliba la sœur d’elle ; et j’ai eu celles-ci, et elles ont accouché fils et filles : plus loin les noms d’elles Oolla Samarie et Ooliba Jérusalem. [3]» (Ezéchiel 23, 1-4).

De plus cette définition de la « fornication » va contre l’enseignement de saint Paul quand il nous écrit qu’au sein d’un couple le corps doit être laissé à disposition de l’autre membre de son couple selon saint Paul concernant un couple non marié ; il s’agit bien d’un couple non marié car la femme est en latin une « mulier », or si cette femme était unie à l’homme éternellement, elle serait en latin une « uxor » : « La femme-mulier ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais l’homme ; et quant à l’homme de même ne possède pas la faculté de disposer de son corps mais la femme-mulier. [4] » (1 Corinthiens 7, 4-5). Concernant la signification de femme-mulier par rapport à femme-uxor (femme mariée…) veuillez lire l’article : Elle est mariée ou non ? sur ce même blog.

En réalité la seule signification catholique biblique de la fornication est spirituelle… Sans en développer dans ce présent article le détail assez fastidieux… disons que dans la nova vulgata “typique” catholique latine, la fornication est une action mentale, exprimant un mouvement de pensée volontairement dévoyée, sans être nécessairement conscient du dévoiement ; la fornication est une attitude générale en rapport avec des idées viciées, des vérités tordues, le mot fornication a une origine latine signifiant action de cintrer, c’est-à-dire de rendre courbe ce qui est droit, autrement dit de dévoyer, de détourner de la voie : la fornication est faite avec une bonne intention en vue d’obtenir un avantage, mais en employant comme moyen des idoles… c’est-à-dire des moyens vains, inopérants par eux-mêmes, et hors des voies de Dieu. La fornication est formalisée donc oralement ou par écrit, et donc saint Paul nous enseigne que la fornication est entendue « en général », c’est-à-dire de façon répandue : « En général est entendue entre vous la fornication,… » (1 Corinthiens 5, 1 traduit de la vulgate canonique en (1 Cor 5, 1) : « 1 Omnino auditur inter vos fornicatio,… »).





Par Arnaud Barbey le 17 mars 2024





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[1] Extrait du Catéchisme de l’Eglise Catholique au § 2353 : « La fornication est l’union charnelle en dehors du matrimoine entre un homme et une femme libres. » traduit du latin « 2353 Fornicatio unio est carnalis extra matrimonium inter virum et mulierem liberos. » SOURCE : Site internet du Vatican à sa page : www.vatican.va/archive/catechism_lt/p3s2c2a6_lt.htm#ARTICULUS 6 C2 A0 SEXTUM PRAECEPTUM

[2] Traduit de la nova vulgata canonique en (Ezéchiel 23, 11) : « Quod cum vidisset soror eius Ooliba, plus quam illa insanivit libidine et fornicatione sua super fornicationem sororis suae. »

[3] Traduit de la sainte bible nova vulgata « typique » au (Prophetia Ezechielis (Prophétie Ezéchiel) 23, 1-4) : « 1 Et factus est sermo Domini ad me dicens: 2 “Fili hominis, duae mulieres filiae matris unius fuerunt 3 et fornicatae sunt in Aegypto, in adulescentia sua fornicatae sunt; ibi subacta sunt ubera earum, et tactae sunt mammae virginitatis earum. 4 Nomina autem earum Oolla maior et Ooliba soror eius; et habui eas, et pepererunt filios et filias: porro earum nomina Samaria Oolla et Ierusalem Ooliba.»

[4] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Corinthiens 7, 4-5) : « Mulier sui corporis potestatem non habet sed vir; similiter autem et vir sui corporis potestatem non habet sed mulier. »

« Bouc émissaire » : petite étude concernant une hérésie répandue chez tous les chrétiens





Ceux qui auront lu entièrement de cette petite étude ne pourront plus rester ancrés dans l’hérésie qui enseigne faussement que la mort ignominieuse de notre Seigneur Jésus cloué sur une croix de bois nous sauverait en vue de la vie éternelle.










A propos de l’évangile du premier dimanche de mars 2024, l’ancien archiépiscope de Paris enseigne pendant une homélie que le seul sacrifice qui plaît à Dieu c’est le sacrifice d’action de grâce, celui que Jésus offre à son Père sur la croix en notre nom (écouter cette vidéo [1] à partir de 6 minutes 30 secondes).

Mais s’il vous plaît quel humain « normal » peut-il croire qu’un Fils offre d’être torturé à mort pour plaire à son Père ?

S’il vous plaît comment faire envie à quiconque de se convertir dans l’église catholique en enseignant une telle atrocité !

Car si la mort par clouage sur une croix de bois eut été une bonne chose comme certains osent le prétendre, il n’y aurait aucun besoin que notre Seigneur eut prié son Père afin qu’il démette cette torture à ses bourreaux (saint Luc 23, 34).

Prenons en compte à sa juste valeur que, de fait, l’ange de Dieu arrête le bras d’Abraham voulant immoler son fils Isaac et le remplace par un agneau… Il est logique de croire que ce passage est voulu par Dieu dans le but de défaire très progressivement l’usage qu’ont les peuples antiques des sacrifices humains par mise à mort. Dieu a donc institué avec le sacerdoce aaronique une liturgie temporaire où des animaux sont immolés (selon l’ancien testament au Livre du Lévitique), ce qui, ajouté au signe d’Abraham avec son fils ci-dessus, est encore un signe que le Seigneur s’emploie à faire renoncer progressivement l’humanité aux sacrifices humains par mise à mort…

Le Livre du Lévitique condamne à mort par lapidation celui qui donne de ses enfants à Moloch, et contamine le sanctuaire de Dieu et pollue son saint nom (Lévitique 20, 2-5)… on peut croire qu’il s’agit ici de sacrifices que les gens croient faire au Seigneur dans son sanctuaire, alors qu’en réalité ce sont des sacrifices offerts à un Dieu idolâtré, c’est-à-dire déformé dans sa conceptualisation, connu dans ce cas sous le nom de Moloch… On peut actualiser ce phénomène à aujourd’hui, où de nombreux catholiques pensent que le Dieu de l’islam « Allah » est le même Dieu que le Dieu des chrétiens, mais sous un autre nom… De fait le Dieu nommé Allah est considéré comme l’unique et origine de toute la création à l’instar du Dieu-Père des chrétiens. De nombreux catholiques considèrent donc qu’Allah et le Père sont un seul et même Dieu… alors que l’islam coranique répond entièrement à la définition que donne saint Jean l’évangéliste de l’anti-christ, en niant que le Dieu-Père des chrétiens est Père, donc niant le Père en tant que Père et le Fils en tant que Fils… : « Hic est antichristus, qui negat Patrem et Filium. » (1 Jean 2, 22). Alors prendre le Seigneur pour Moloch, ou prendre le Dieu Père pour Allah dont le coran montre qu’il est l’anti-christ… où est la différence s’il vous plaît !

Ajoutons que la prophétie de la Vierge Marie à la Salette présente obscurément l’antéchrist, comme naissant d’une religieuse hébraïque ; or une femme au moins du prophète Mahomet est juive, et il est raconté qu’elle serait issue de la lignée de Lévi et de plus qu’elle est considérée comme une des mères des fidèles. Que cette juive, mère de l’islam avec son mari le prophète Mahomet, soit issue de la tribu le Lévi (celle des consacrés au Seigneur) lui fait justifier le qualificatif de religieuse dans le message de la Salette : alors selon ces deux sources, le nouveau testament en (1 Jean 2, 22), ainsi que cette prophétie de la Vierge Marie à la Salette, l’islam répond aux critères de l’anti-christ.

Alors ces fils d’Israël en (Lévitique 20, 2-5), sans aucun doute comme de nombreux catholiques aujourd’hui, sont poussés par des esprits mauvais à offrir à un Dieu idolâtré en croyant offrir au vrai Dieu… Bref, le Seigneur refuse que soient faits ces sacrifices humains par mise à mort. Ne doit-on pas croire alors que ceux qui offrent au Père en sacrifice le clouage à mort de notre Seigneur Jésus sur une croix de bois offrent en réalité ce sacrifice, non au Dieu-Père mais à une fausse représentation idolâtrée de Dieu-Père ? Ce fait d’offrir en sacrifice le clouage à mort de notre Seigneur Jésus sur une croix de bois, est simplement la continuité de ce que montre la sainte bible, quand elle fournit la preuve scripturaire du fait qu’il était encore dans les mœurs du temps des Juges d’Israël, et encore du temps du grand prophète Jérémie, de désobéir au Seigneur en brûlant des enfants humains en sacrifices, malgré les anciennes prescriptions de Moïse au Livre du Lévitique !

Cette preuve scripturaire se trouve dans un passage biblique du grand prophète Jérémie, elle assure qu’il s’agit de sacrifices par mise à mort à Topheth dans la vallée de Benennom: « […] le Seigneur dit ; ils ont posé leurs abominations dans la maison, sur laquelle est invoqué mon nom, afin qu’ils polluassent ; et ils ont édifié des haut-lieux à Topheth, laquelle est dans la vallée de Benennom, afin qu’ils incendiassent leurs fils et leurs filles au feu : lesquelles choses je n’ai pas prescrit ni cogité dans mon cœur. [2]» (Jérémie 7, 30-31).

Selon le second Livre des Rois, au même lieu de Topheth dans la vallée de Benennom que cite ci-dessus saint Jérémie, il s’agit de sacrifices par mise à mort, en consacrant des enfants par le feu à Moloch : « Il a contaminé aussi Topheth, qui est dans la vallée encaissée de Benennom, pour que ne pas que l’humain consacrât son fille ou fille par le feu à Moloch. » (2 Rois 23, 10[3]). C’est la plus grande précision de (Jérémie 7, 30-31) ci-dessus, qui permet d’interpréter ici en (2 Rois 23, 10), que ces abominables consécrations d’enfants par le feu, opérées au même lieu de Topheth dans la vallée de Benennom, sont effectués en incendiant les corps de ces enfants.

Toujours dans la bible “typique” catholique, il est en plus raconté en (Juges 11, 29-40) qu’un père a à tort offert à Dieu sa fille en tant qu’holocauste…, l’holocauste étant le sacrifice dans lequel la victime est totalement consumée par le feu comme l’enseigne en plusieurs endroits le saint Livre du Lévitique. Cet homme appelé Jephte, a fait vœu d’offrir en holocauste le premier qui sortirai de sa maison s’il remportait une victoire militaire contre les fils d’Ammon (Juges 11, 30-31). Or ce fut sa propre fille qui sorti de sa maison et fut donc l’holocauste. On déduit du Livre du Lévitique que le corps de sa fille fut entièrement brûlé parce que c’est elle l’holocauste, et aussi que c’est bien l’holocauste qui est dévoré par le feu (selon Lévitique 11, 24). En fait le vœu de cet homme était d’offrir en tant qu’holocauste le premier qui sortirai de sa maison (Juges 11, 31), et c’est bien le premier sorti qui est sacrifié par holocauste du fait que le texte précise « …, lui holocauste j’offrirai au Seigneur”. » (Juges 11, 31 : traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « …, eum holocaustum offeram Domino”. »), texte qui signifie grammaticalement que « lui » est l’« holocauste », car autant « lui » que « holocauste » sont tous deux à l’accusatif, cas grammatical qui exprime en latin un complément d’objet direct et aussi l’attribut d’un complément d’objet direct selon l’encyclopédie wikipédia en français[4]. Mais… si certes cet homme a sur lui l’esprit du Seigneur : « A été fait donc sur Jephte l’esprit du Seigneur,… » (Juges 11,  29 : « Factus est ergo super Iephte spiritus Domini,… »), on peut croire que le Seigneur l’a laissé vouloir faire le vœu d’offrir un holocauste en cas de victoire sur ses ennemis, mais certainement pas d’offrir un humain en tant qu’holocauste parce que ce qui doit être offert en holocauste en cas de vœu est scrupuleusement précisé au (Livre du Lévitique 22, 18-20) : en aucun cas un humain, mais exclusivement un bovidé ou un ovin ou un caprin, et seulement un mâle et non une femelle. Donc l’homme a enfreint les prescriptions du Livre du Lévitique en voulant offrir un humain en tant qu’holocauste en cas de vœu… et encore enfreint les prescriptions du Livre du Lévitique en offrant une femelle, sa fille, au lieu d’un mâle bovidé ou ovin ou caprin. Ajoutons que la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par les évêques francophones se permet d’ajouter au texte divin de (Juges 11,  31) que la personne humaine-holocauste « appartiendra au Seigneur », et ajoute encore le terme « sacrifice » pour modifier le texte biblique “typique” par « … appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. », ce que nous traduisons ici plus haut à partir de la nova vulgata “typique” catholique par « …, lui holocauste j’offrirai au Seigneur”. »… La visée de cette modification du texte biblique “typique” catholique par la « bible officielle liturgique » validée en 2013 par les évêques francophones ,est peut-être la volonté d’édulcorer la tragique destinée de la jeune fille brûlée en holocauste, en transformant sa destinée biblique en une simple consécration au Seigneur, comme le sont nos actuelles religieuse catholiques…

Donc Dieu empêche Abraham de sacrifier à mort son fils Isaac, et après le don de la loi de Moïse, à chaque fois qu’un humain est sacrifié à mort dans l’ancien testament, cela enfreint cette loi : donc le Seigneur Dieu ne veut pas de sacrifices humains par mise à mort…

Alors pourquoi s’évertuer encore à justifier cette horreur, ce qui est le cas encore à notre époque de nombreux catholiques ! Soutenir cette horrible conception qui veut que Dieu-Père en enfreignant sa propre Loi se plaise de la mise à mort de son Fils Jésus-Christ sur une croix de bois au Golgotha…

Quant au sacrifice et au Sang de l’Agneau de Dieu…

L’analogie de Jésus avec un agneau n’est pas complète au point de mettre à mort notre Seigneur Jésus comme un agneau. En effet l’apôtre saint Pierre, dans son enseignement du nouveau testament, n’écrit pas Agneau mais « quasi Agneau »… : « mais à cause du précieux sang du quasi Agneau incontaminé et immaculé du Christ,… [5]» (1 Pierre 1, 19). Donc premièrement notre Seigneur Jésus est quasiment Agneau, donc n’est Agneau qu’analogiquement… et secondement si tous ceux de la grande tribulation blanchissent leurs vêtements dans le sang de l’Agneau selon (Apocalypse de saint Jean 7, 14), c’est que le sang de l’Agneau n’est pas le sang résultant de la mise à mort ignominieuse de notre Seigneur Jésus par clouage sur une croix de bois.

Quant au Corps et au Sang du Christ…

C’est sa Chair en tant que pain descendant du ciel que notre Seigneur Jésus nous donne à manger dans la sainte Eucharistie ; la chair et le sang charnels de Jésus-Christ cloués sur le bois ne sont pas descendus du ciel puisqu’ils sont un engendrement corporel terrestre issu du corps charnel de la Vierge Marie. C’est notre Seigneur Jésus qui enseigne de sa chair qu’elle doit être mangée en tant qu’elle est le pain qui descend du ciel : « Hic est panis, qui de caelo descendit » (Jean 6, 51-58 de la nova vulgata “typique” catholique). Le latin « descendit » est à la fois au temps grammatical du présent et du parfait, les deux significations vraies sont donc tout autant au passé « « Celui-ci est le pain, qui du ciel est descendu » qu’au présent : « Celui-ci est le pain, qui du ciel descend ».

Alors la chair qui doit être mangée n’est pas sa chair charnelle issue d’une mise à mort ignominieuse et provenant d’un engendrement corporel terrestre issu du corps charnel de la Vierge Marie, mais sa chair spirituelle qui descend du ciel, logiquement à l’instant où le pain et le vin deviennent consacrés par le sacerdoce ministériel en la Chair et le Sang de Jésus-Christ.
Il existe bien d’une part un corps charnel de notre Seigneur Jésus, et d’autre part son Corps spirituel ; de fait saint Paul distingue en général un corps charnel d’un corps spirituel, ainsi que de l’âme selon (1 Corinthiens 15, 44  et 1 Thessaloniciens 5, 23 et Hébreux 4, 12) : c’est donc bien le Corps spirituel de Jésus-Christ que nous manduquons et évidemment pas son corps charnel qui nous serait visible… nous ne manduquons pas le corps charnel de notre Seigneur Jésus cloué sur une croix de bois…

Manger une nourriture spirituelle n’est pas manger une nourriture charnelle : l’exemple de manger une nourriture spirituelle et de boire une boisson spirituelle venant de celui en qui ils ont été baptisés est donné explicitement dans l’ancien testament : « et tous en Moïse ont été baptisés dans la nuée et dans la mer et tous la même nourriture spirituelle ils ont manduqué et tous la même boisson spirituelle ils ont bu ; mais ils buvaient du spirituel, suivant avec ceux-ci, par le rocher ; mais le rocher était le Christ. [6]» (1 Corinthiens 10, 2-4). Rappelons à ceux qui le savent bien que Moïse a été fait dieu de pharaon… : « Et le Seigneur a dit à Moïse : “Voici je t’ai constitué dieu de pharaon, et Aaron ton frère sera ton prophète. [7]» (Exode 7, 1). Ces anciens israélites sont baptisés en Dieu, puisqu’ils sont baptisés en Moïse et que Moïse a été constitué Dieu par le Seigneur… et ils ont tous manduqué la même nourriture spirituelle (saint Paul veut-il dire par la manne tombée du ciel selon Exode au chapitre 16 ?), et ont tous bu la même boisson spirituelle par l’eau du rocher qui est le Christ selon saint Paul ci-dessus : alors pourquoi nier qu’à la sainte cène les 11 apôtres présents avec notre Seigneur Jésus ont par le pain consacré manduqué non seulement une même nourriture « charnelle » mais aussi une même nourriture spirituelle, et par le vin consacré bu une même boisson spirituelle ! L’apôtre saint Pierre s’adresse aux élus, aux élus car le texte biblique “typique” catholique écrit « electis » en (1 Pierre 1, 1), en leur écrivant : « et vous-mêmes soyez édifiés de même que les pierres vivantes de la maison spirituelle dans le sacerdoce saint à offrir les hosties spirituelles acceptables à Dieu par Jésus-Christ. [8]» (1 Pierre 2, 5). Ce qui est à offrir dans le sacerdoce saint sont des hosties spirituelles acceptables à Dieu… Jésus-Christ demande de manger sa chair spirituelle, c’est-à-dire appartenant à son corps spirituel, celui qui est descendu du ciel et il ajoute ensuite que la chair n’est pas en vue de quelque chose… : « L’Esprit est qui vivifie, la chair n’est pas pour quelque chose ; [9]» (saint Jean 6, 63). Après avoir dit que sa chair est vraiment une nourriture (au verset 55), notre Seigneur Jésus enseigne dans ce verset précédant (au verset 63), que la chair n’est pas pour quelque chose, alors sa chair suppliciée sur une croix de bois n’est pas pour quelque chose… donc sa chair suppliciée sur une croix de bois n’est pas ce qui nous sauve…

Sacrifice aux démons…

Surtout, selon la loi israélite en (Lévitique 17, 1-9), il ne faut pas offrir les sacrifices aux démons, les victimes des sacrifices doivent être amenées à la porte de la tente de réunion, c’est-à-dire au temple (Lévitique 17, 9 extrait de la nova vulgata “typique” catholique : « ad ostium tabernaculi conventus »), or notre Seigneur Jésus a été exécuté à mort en dehors du temple israélite de Jérusalem et sans y être amené, son exécution à mort sur une croix de bois n’a donc pas été opérée en vue d’un sacrifice selon la loi divine elle-même, donc l’exécution à mort de notre Seigneur Jésus sur une croix de bois n’est pas un sacrifice selon la loi Divine.

De plus les fautifs de la mort du corps charnel de notre Seigneur Jésus sont :
        ― Satan avec Judas puisque Satan est entré en Judas le soir du jeudi saint (saint Jean 13, 27) avant l’arrestation de notre Seigneur Jésus, vu que Judas attendait une occasion favorable pour livrer notre Seigneur Jésus aux chefs des sacerdoces selon (saint Mattieu 26, 14-16).
        ― Les chefs des sacerdoces et les anciens du peuple qui ont envoyé arrêter notre Seigneur Jésus-Christ par l’apôtre Judas accompagnés d’hommes armés d’épées et de bâtons… (saint Mathieu 26, 47).
        ― Ponce Pilate, qui sur accusation par jalousie (saint Mathieu 27, 18) des chefs des sacerdoces et des anciens du peuple (saint Mathieu 27, 12),a condamné iniquement notre Seigneur Jésus au supplice du fouet en vue d’une mort ignominieuse par clouage à mort sur une croix de bois  (saint Mathieu 27, 26).
        ― Ceux qui ont flagellés cruellement notre Seigneur Jésus (saint Mathieu 27, 26).
        ― Les militaires du président (saint Mathieu 27, 27 : « milites praesidis »), obéissant à Ponce Pilate, qui ont duit notre Seigneur Jésus au Golgotha, puis ont actionné leurs marteaux pour enfoncer dans son corps charnel les clous qui lui ont tout d’abord fracassés les os, puis l’ont pendu de manière atrocement douloureuse par ces clous dans le but que la mort charnelle s’en suive par étouffement très lent.

Alors toi qui vénères la croix en tant qu’un mat de bois de torture que tu prends à tort comme instrument du salut… toi qui vénères son corps charnel mort troué de clous en tant que sacrifice qui nous sauve… tu offres donc ce « sacrifice » à Satan son coresponsable, et tu ne l’offres certainement pas à Dieu le Père de notre Seigneur Jésus… tu fais donc comme d’anciens fils d’Israël qui consacraient à Moloch en croyant consacrer au Seigneur (lire plus haut notre commentaire à propos de (Lévitique 20, 2-5)) ! Si tu crois que ce supplice atroce a été voulu dans le but de sauver sauver en vue de la vie éternelle un humain, tu es du parti, encore actuel aujourd’hui, de ceux qui ont condamné puis torturé à mort notre Seigneur Jésus en désobéissant à la loi divine qui interdit d’occire (lire un peu plus loin…)… Si tu crois que ce supplice atroce peut sauver un humain tu te fais toi-même complice tardif de ce crime… Si tu crois que cette ignoble et abjecte torture à mort peut sauver en vue de leurs vies éternelles l’ensemble des humains, tu es de ceux qui croient adorer le Seigneur Dieu, mais en réalité adorent Satan en prenant pour salut en vue de la « vie éternelle » la prophétie satanique de Caïphe, pontife israélite de cette année (saint Jean 11, 49 : « Caiphas, cum esset pontifex anni illius,… »), qui a dit, pour sauver temporellement le peuple israélite du joug des romains, qu’il vaut mieux qu’un seul humain meurt pour le peuple « et que toute la gens ne périsse pas ! » (« non tota gens pereat ! ») à cause des romains (saint Jean 11, 48-53)… car oui : de même que Satan est entré en Judas le soir du jeudi saint selon (saint Jean 13, 27), sans aucun doute Satan a pu de même entrer en Caïphe afin de lui faire prophétiser cette parole ci-dessus dont l’évangile dit qu’elle ne venait pas de lui-même (saint Jean 11, 51).

Sacrifice aux démons - hors de la raison
Sacrifice aux démons

Clouer à mort notre Seigneur sur une croix de bois
est désobéir à la loi Divine qui interdit d’occire :

La mise à mort de notre Seigneur Jésus par clouage sur une croix de bois apparaît dans le nouveau testament comme un interdit Divin parce qu’il est interdit par la loi d’occire, et que le verbe « occire » est le terme qu’emploie notre Seigneur Jésus-Christ dans les évangiles en évoquant sa propre mort en (Mathieu 16, 21 ; et aussi 17, 23 ; et 23, 34-37 à propos d’occire les envoyés du Christ ; et saint Marc 8, 31). Voici par exemple (saintMathieu 16, 21) : « De là a commencé Jésus à faire ostentation à ses disciples qu’il lui fallût aller à Jérusalem et de nombreuses choses pâtir venant des seniors et par les chefs des sacerdoces et par les scribes et être occis et le troisième jour resurgir. [10]», en employant ici « être occis » à propos de l’exécution à mort de notre Seigneur Jésus-Christ, la sainte bible nova vulgata “typique” catholique signifie qu’être occis par clouage sur une croix de bois est interdit par la Loi de Dieu, parce que « occis » est un participe passé du verbe dont l’infinitif est « occire », qui est le même verbe employé dans les 10 commandements Divins qui interdisent d’occire : « Tu n’occiras pas. » (Exode 20, 13 « Non occides. »)…

Cette Loi, notre Seigneur Jésus la rappelle Lui-même dans l’évangile de saint Mathieu : « “Tu n’occiras pas ; mais qui aura occis, sera accusé par une action judiciaire” » (saint Mathieu 5, 21 : « “Non occides; qui autem occiderit, reus erit iudicio” »), ou encore la rappelle dans ce verset de saint Marc: « Tu as appris à connaitre les préceptes : que tu n’occises pas,… » (saint Marc 10, 19 : « Praecepta nosti : ne occidas,… »). Avoir occis Notre Seigneur Jésus sur une croix de bois au Golgotha est donc explicitement dans le nouveau testament un acte répréhensible car occire est explicitement interdit par les « 10 commandements ».

Ajoutons aux arguments précédents, que si la mort ignominieuse par clouage sur une croix de bois de notre Seigneur Jésus eut été une chose bonne comme certains, dont nous croyons ici qu’ils sont totalement dénué d’amour…, voire qu’ils ont l’« esprit dérangé » où le mental malade, osent le prétendre, il n’y aurait aucun besoin que notre Seigneur eut prié son Père afin qu’il démette à ses bourreaux comme on le fait d’un péché (saint Luc 23, 34 ; « Pater, dimitte illis,… » ; et saint Luc 17, 4 : « “Paenitet me”, dimittes illi”. »), cette torture à mort interdite par les « 10 commandements ».

Hors de la raison

Nous abordons cette ignominieuse torture à mort par clouage sur une croix de bois de notre Seigneur Jésus par stupéfaction horrifiée de ce qu’en pense certains, par exemple après avoir lu sur le site de la Fsspx l’horrible fornication intellectuelle suivante : « La Croix qui était un instrument de supplice et de malédiction est devenue l’instrument de notre salut, de notre rachat – la Rédemption. [11]»… Ce texte hors de la raison prend une croix de bois instrument de supplice et de malédiction pour l’instrument de notre salut, de notre rachat, c’est-à-dire de la rédemption. » ! La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (Fsspx) expose donc ce texte atterrant pour la raison, du fait qu’il considère que notre salut est l’œuvre d’un instrument de supplice, bien que saint Pierre lui-même demande qu’à la manière d’enfants encore incapable de parler, il faut vouloir le « lait rationnel sans dol » afin de croitre dans le salut… : « comme pour mesure les enfants (Ndlt : dans le sens où ils ne parlent pas encore) engendrés, concupiscez le lait rationnel sans dol, afin qu’en celui-ci vous croissiez dans le salut,… [12]» (1 Pierre 2, 2).





Par Arnaud Barbey le 15 mars 2024










saint sacrifice de la messe – chemin de croix – carême – pâques – pénitence – sacrifice de la croixrédemption sacrifice d’expiation






[1] SOURCE youtube : Homélie du Dimanche 3 Mars de l’ancien archiépiscope de Paris

[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jérémie 7, 30-31) : « […] dicit Dominus; posuerunt abominationes suas in domo, super quam invocatum est nomen meum, ut polluerent eam; 31 et aedificaverunt excelsa Topheth, quae est in valle Benennom, ut incenderent filios suos et filias suas igni: quae non praecepi nec cogitavi in corde meo. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.

[3] « Il a contaminé aussi Topheth, qui est dans la vallée encaissée de Benennom, afin que ne pas l’humain consacrât son fille ou fille par le feu à Moloch. » (2 Rois 23, 10) traduit de la vova vulgata “typique” catholique : « Contaminavit quoque Topheth, quod est in convalle Benennom, ut nemo consecraret filium suum aut filiam per ignem Moloch. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.
Note de traduction : le latin « nemo » étant une contraction de « ne homo », nous le traduisons ici par « ne pas l’humain ».

[4] SOURCE : fr.wikipedia.org/wiki/Accusatif

[5] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Pierre 1, 19) : « pretioso sanguine quasi Agni incontaminatised pretioso sanguine quasi Agni incontaminati et immaculati Christi,… » SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.

[6] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Corinthiens 10, 2-4) : « 2 et omnes in Moyse baptizati sunt in nube et in mari 3 et omnes eandem escam spiritalem manducaverunt 4 et omnes eundem potum spiritalem biberunt; bibebant autem de spiritali, consequente eos, petra; petra autem erat Christus. » SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.

[7] Traduit de la vulgata canonique catholique en (Exode 7, 1) : « Dixitque Dominus ad Moysen: “Ecce constitui te deum pharaonis, et Aaron frater tuus erit propheta tuus. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.

[8] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Pierre 2, 5) : « et ipsi tamquam lapides vivi aedificamini domus spiritalis in sacerdotium sanctum offerre spiritales hostias acceptabiles Deo per Iesum Christum. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.

[9] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Jean 6, 55 et 63) : « 55 Caro enim mea verus est cibus […] 63 Spiritus est, qui vivificat, caro non prodest quidquam ; verba, quae ego locutus sum vobis, Spiritus sunt et vita sunt. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN.

[10] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Mathieu 16, 21) : « Exinde coepit Iesus ostendere discipulis suis quia oporteret eum ire Hierosolymam et multa pati a senioribus et principibus sacerdotum et scribis et occidi et tertia die resurgere. », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN

[11] Lu sur internet dans un texte dont le titre est « L’adoration de la Croix le Vendredi Saint » ; SOURCE : site internet de la « Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X », à sa page : fsspx.news/fr/news/ladoration-la-croix-le-vendredi-saint-18976

[12] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Pierre 2, 2) : « …, sicut modo geniti infantes, rationale sine dolo lac concupiscite, ut in eo crescatis in salutem,… », SOURCE : SITE INTERNET DU VATICAN

A l’amour








À ceux qui ont de l’amour, notre Pape François dit : « L’expression de l’amour est probablement le point central de l’activité sexuelle »…

Cette formulation est identique à dire que l’activité sexuelle a probablement l’expression de l’amour comme point central…

Ceci a été dit par le Pape François en répondant aux questions d’un public de « jeunes » puis publié dans un documentaire dont la sortie eu lieu en avril 2023 ; le contexte de cette phrase est le suivant : « “Le sexe est l’une des belles choses que Dieu a données à la personne humaine. Exprimer sexuellement est une richesse. Alors tout ce qui diminue la réelle expression sexuelle te diminue aussi, et appauvrit cette richesse en toi. Le sexe a une sienne dynamique, a une sienne raison d’être. L’expression de l’amour est probablement le point central de l’activité sexuelle. Alors tout ce qui te le traîne d’un autre coté et qui te l’enlève de cette direction te diminue l’activité sexuelle”. [1]» (“Ainsi soit-il. François répond”).

Ajoutons que dire comme le Pape François que le sexe a une raison d’être qui serait que « L’expression de l’amour est probablement le point central de l’activité sexuelle » ne signifie pas que l’amour a uniquement l’activité sexuelle comme mode d’expression.

Cette parole papale de François signifie donc aussi que la procréation n’est pas le point central de l’activité sexuelle, puisque c’est probablement l’expression de l’amour qui est le point central de l’activité sexuelle.





Par Arnaud Barbey, le 17 octobre 2023






[1] Dans un documentaire tourné en juin 2022 dans un immeuble du quartier de Pigneto à Rome le Pape a répondu aux questions d’interlocuteurs, tous hispanophones et originaires d’Espagne, du Sénégal, d’Argentine, des États-Unis, du Pérou et de Colombie. Ce documentaire a pour titre original espagnol : Amén: Francisco responde, il dure 83 minutes et a été réalisé par les Espagnols Jordi Évole et Màrius Sánchez : sa sortie a eu lieu le 5 avril 2023 sur la plateforme de streaming Disney+.

Il est dans ce présent livre traduit de l’italien du site www.vaticannews.va : « “Il sesso è una delle cose belle che Dio ha dato alla persona umana. Esprimersi sessualmente è una ricchezza. Allora tutto ciò che sminuisce la reale espressione sessuale sminuisce anche te, e impoverisce questa ricchezza in te. Il sesso ha una sua dinamica, ha una sua ragion d’essere. L’espressione dell’amore è probabilmente il punto centrale dell’attività sessuale. Allora tutto ciò che te lo trascina da un’altra parte e che te lo toglie da quella direzione ti sminuisce l’attività sessuale”. » (“Amen. Francesco risponde”). SOURCE : publié le 05 avril 2023 sur www.vaticannews.va/it/papa/news/2023-04/papa-francesco-disney-dialogo-dieci-giovani-domande-scomode.html

On peut aussi se référer préférablement au texte original en espagnol sur le même site site www.vaticannews.va à cette autre adresse : www.vaticannews.va/es/papa/news/2023-04/dialogo-abierto-sincero-inedito-documental-papa-francisco.html

Vous pouvez voir cette partie de ce documentaire sous-titré en français où le Pape François répond à propos de la sexualité, sur YouTube à l’adresse : www.youtube.com/

Perversion de la pénitence par l’église de France








L’apôtre Pierre dit : « Alors soyez faits pénitents et soyez convertis, afin que vos péchés soient effacés,… [1]» (Livre des Actes des Apôtres 3, 19). La pénitence a donc pour finalité l’effacement des péchés.

De plus l’évangéliste saint Luc enseigne que le « pardon », en réalité la démission des péchés, est à faire par la victime seulement si le pécheur est pénitent [2].

Or la bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones a annihilé le mot même de « pénitence » dans le nouveau testament, ne gardant qu’une occurrence de ce nom en (Luc 10, 13), et en supprimant les 63 autres occurrences, dont le dénombrement est :54 occurrences du nom « pénitence », 8 occurrences du verbe « faire pénitence », et 1 occurrence de l’adjectif « impénitent ». Ce dénombrement est fait par rapport à la vulgate, dans son édition nova vulgata, seule bible dont le saint Magister enseigne : « dans les choses de la foi et des mœurs de toute erreur être absolument immune ; » (Divino afflante Spiritu : « in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem; » (www.vatican.va/content/pius-xii/la/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_19430930_divino-afflante-spiritu.html).

Malgré le contenu de message de l’Apparition Mariale à la Salette qui demande de faire pénitence, de même que celui d’autres apparitions mariales à Fatima, à Lourdes « Pénitence Pénitence Pénitence », où encore à l’Ile-bouchard, au Laus et à Pontmain, l’ensemble des épiscopes francophones a approuvé en 2013 l’édition de leur « bible officielle liturgique » en y annihilant   la pénitence… faisant donc preuve de la plus grande hypocrisie dans leur « dévotion Mariale » !

Rappelons le kérygme du salut selon le Concile Vatican II : « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut, afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et lequel a mis Jésus Christ et qu’ils soient convertis de leurs voies, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements, … » (Vatican II en son Concile Sacrosaint, § 9 [3]).

Parallèlement à l’entreprise épiscopale de destruction du kérygme du salut dans leur fausse « bible officielle liturgique » publiée en 2013, le “sacrement de pénitence” qui ainsi formulé est la dénomination complète canonique de cette grâce Christique, a « évolué » depuis quelques dizaines d’années en cette formulation in-complète de “sacrement de confession”… qui n’oblige plus à la réparation par le fautif, mais seulement à l’aveu de ses fautes… puis a encore « évolué » en simple “sacrement de réconciliation” qui ne parle plus du tout du fautif et oblige seulement la victime à pardonner…

Cette gravissime apostasie épiscopale du kérygme du salut, qui annihile la pénitence, en ne gardant que la conversion voire le repentir (c’est-à-dire la contrition sans réparation effective de la faute), ne dérange pas du tout nos scribes officiels ou “dans la place”… car sinon elle ferait les gros titres des journaux catholiques.

Le contexte général d’actuelle d’apostasie du kérygme du salut par l’église de France explique l’étouffement des plaintes des victimes par ce « système ecclésiastique » selon la formule de la conférence des évêques de France: « …, il nous faut bien le reconnaître et le confesser : nous avons laissé se développer un système ecclésiastique qui, loin de porter la vie et d’ouvrir à la liberté spirituelle, abîme, écrase, bafoue des êtres humains et leurs droits les plus élémentaires. [4]» (Discours de l’archiépiscope Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France).

L’étouffement des plaintes des victimes par ce « système ecclésiastique » selon cette formulation même ci-dessus de la conférence des évêques de France, est la mise en œuvre pratique de leur actuelle apostasie du kérygme du salut : il a été susurré aux victimes de se taire et pardonner avant toute réparation de leurs préjudices… alors que le pardon, c’est-à-dire en réalité la démission du péché, est, selon saint Luc évangéliste, à donner à la condition de la pénitence en cours faite par le pécheur lui-même : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi (ablatif=complément de moyen)”, tu démettras à celui-ci. » (saint Luc 17, 3 [5]).

Nous vivons donc depuis quelques dizaines d’années un gravissime inversement total du fondement évangélique du kérygme chrétien du salut, nous vivons en pratique sa réelle subversion, produit de ce « système ecclésiastique » qui, en même temps qu’elle trafique le kérygme chrétien du salut en annihilant le mot même de « pénitence » dans le nouveau testament ― relire le tout début de ce présent article ― n’exige plus du tout du fautif sa pénitence par la réparation de sa faute par lui-même à sa victime… et au contraire, d’où la subversion, au lieu de culpabiliser le pécheur culpabilise la victime en lui reprochant de ne pas « pardonner » !

Cette apostasie du kérygme du salut par l’église de France est gravissime eschatologiquement car, nous l’avons montré en introduction, la pénitence est le moyen d’effacer les péchés selon l’apôtre saint Pierre lui-même en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Alors soyez faits pénitents et soyez convertis, afin que vos péchés soient effacés,… [6]» ; enseignement de saint Pierre que cette même bible officielle liturgique publiée en 2013 par nos évêques francophones, celle qui a annihilé le mot même de « pénitence » dans le nouveau testament, transforme par : « Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés. », en falsifiant l’injonction de pénitence qui est principalement de réparer nos fautes et péchés à nos victimes, par une attitude de se tourner vers Dieu !

L’exemple de Zachée dans l’évangile nous montre que le salut est à la suite de la réparation de ses torts : « … et, si j’ai fraudé quelqu’un, je rends le quadruple ». Aussi Jésus lui dit : « En ce jour le salut est fait pour cette maison [7]» (saint Luc 19, 8-10). Voici une autre parabole des évangiles concernant la réparation des fautes ; selon la Parole de notre Seigneur Jésus, un coupable sera incarcéré jusqu’à ce qu’il rende jusqu’à la chose la plus menue selon saint Luc, jusqu’au dernier quart selon saint Mathieu, sans précision d’un préjudice matériel ou moral :

― « Je dis pour toi : tu ne sortiras pas de là, jusqu’à encore que tu rendes le dernier soixantième. [8]» (Luc 12, 59).

« 26 Ainsi soit-il je dis pour toi : tu ne sortiras pas de là, jusqu’à que tu rendes le dernier quart. [9]» (saint Mathieu 5, 26).

La pénitence n’est pas la punition du fautif mais simplement le devoir qu’il remette en ordre ce qui a été cassé par sa faute. Même Dieu fait pénitence de sa faute en (Genèse 6, 6) : « le Seigneur a fait pénitence qu’il eût fait l’humain sur la terre. Et touché par la douleur du cœur intérieurement : “J’effacerais, a-t-il dit, l’humain, que j’ai créé, de la face de la terre [10]» (Livre de la Genèse 6, 6).

La pénitence est la démonstration visible que la conversion est réelle. La pénitence est la démarche naturelle du fautif ayant une véritable conversion, donc un regret de sa faute ( = contrition) parce qu’il a fait mal à quelqu’un. Le pénitent doit soulager sa victime en réparant du mieux possible les problèmes dans lesquels il l’a plongée soudainement par un acte erroné ou malveillant.





Par Arnaud-Marie-Dominique Barbey, le 14 octobre 2023, enrichi le 14 décembre 2023






[1] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »

[2] L’évangéliste saint Luc écrit que notre Seigneur Jésus dit : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme-le et, s’il aura agi la pénitence, démet à celui-ci ; et si sept fois par jour il aura péché envers toi et sept fois se sera converti auprès de toi en te disant : “Je suis pénitent par moi“, tu démettras à celui-ci. » (saint Luc 17, 3) traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 17, 3-4) : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. »

[3] Traduit du latin canonique de Sacrosanctum consilium (Concile Sacrosaint) § 9, 2ème paragraphe : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes (24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere,… ».

[4] SOURCE : Discours de l’archiépiscope Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France, lors de la clôture de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, le lundi 8 novembre 2021, à la 4 minutes et 51 secondes du début de la vidéo publiée par la chaine de télévision KTO sur Youtube : www.youtube.com/watch?v=JRwhIbNSaF0

[5] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 17, 3-4) : « Attendite vobis! Si peccaverit frater tuus, increpa illum et, si paenitentiam egerit, dimitte illi; 4 et si septies in die peccaverit in te et septies conversus fuerit ad te dicens: “Paenitet me”, dimittes illi”. »

[6] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre des Actes des Apôtres 3, 19) : « Paenitemini igitur et convertimini, ut deleantur vestra peccata, … »

[7] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (saint Luc 19, 8-10) : « … et, si quid aliquem defraudavi, reddo quadruplum ”. 9 Ait autem Iesus ad eum: “ Hodie salus domui huic facta est ».

[8] Traduit de la nova vulgata “typique” en (saint Luc 12, 58-59) : « 58 Cum autem vadis cum adversario tuo ad principem, in via da operam liberari ab illo, ne forte trahat te apud iudicem, et iudex tradat te exactori, et exactor mittat te in carcerem. 59 Dico tibi: Non exies inde, donec etiam novissimum minutum reddas”. »

[9] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Mathieu 5, 25-26) : « 25 Esto consentiens adversario tuo cito, dum es in via cum eo, ne forte tradat te adversarius iudici, et iudex tradat te ministro, et in carcerem mittaris. 26 Amen dico tibi: Non exies inde, donec reddas novissimum quadrantem. »

[10] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (Livre de la Genèse 6, 6) : « …, paenituit Dominum quod hominem fecisset in terra. Et tactus dolore cordis intrinsecus: 7 “Delebo, inquit, hominem, quem creavi, a facie terrae,… ».

“Le petit Jésus en culotte de velours”





N’avez-vous jamais croisé de ces chrétiens répondant à cette définition du bisounoursme trouvée sur internet : « Personne trop gentille, naïve, qui vit dans un monde parfait, utopique. » ?

La caractéristique de synthèse du bisounours est, non pas de se prendre pour un saint… mais, malgré qu’il soit pécheur, de s’auto-octroyer la même destinée que les saints !… Un bisounours pense qu’il mérite automatiquement la vie éternelle grâce à la seule vertu suffisante de l’eau bénite de son baptême…!

Un bisounours croit toujours que ses souffrances individuelles, du fait qu’il se dise catholique, sont toujours celles de la croix… en assimilant toutes ses souffrances personnelles à celles du Christ saint et sans péché… Mais jamais les souffrances d’un bisounours ne sont les punitions de Dieu pour ses péchés !… pourtant, dit la bible, Dieu ne laisse pas de péchés impunis[1]. C’est bien entendu une provocation envers Jésus-Christ que de dire que des tribulations données aux pécheurs pour les sortir de leur mort par leur péché… sont comparables à la souffrance des innocents persécutés pour avoir propager la sainte Parole de Dieu !

Ce sont des personnes qui n’ont jamais connu la vraie souffrance venant de la maladie… ou qui n’ont jamais été victimes de grandes injustices de la part de personnes malintentionnées…

C’est la tendance lourde actuelle, semble-t-il de ceux qui ont trop peu de foi pour corriger leur manière de voir selon des saintes écritures parce qu’ils les jugent « trop ceci » ou « trop cela » et n’y croient tout simplement pas… leur bible c’est le « tout le monde dit que »… et non le texte biblique !

Bref les bisounours apprennent leur catéchisme dans le « tout le monde dit que »… et non pas dans les saintes écritures dont ils rejettent ce qui ne leurs plaît pas ou plus… et trafiquent (pardon… ils interprètent…) leurs sens pour qu’il corresponde bien à la pensée déviante du monde bisounours ambiant… La société bisounours est là où le prince du pouvoir de l’air (Ephésiens 2, 2[2]), prince du monde auquel est soumis le catho bisounours, a beaucoup de succès. La société bisounours est là où le Diable se trouve sous son aspect « ange de lumière » (2 Cor 11, 14), c’est-à-dire inspirant ceux dont on croit qu’ils sont très « comme il faut », ceux qui ont du succès à cause de la fausse lumière qu’ils enseignent.

Dans la société bisounours, la bible est passée au crible de l’édulcoration bisounours pour lui enlever toute pastorale, c’est-à-dire toute éducation paternelle masculine (correction, punition, effort de pénitence…), qui est aussi éminemment celle de Dieu le Père de Jésus-Christ… Le Père est évacué chez les catho bisounours comme dans la société française actuelle…

Voici dans quoi baigne le bisounoursme catho qui marche selon le siècle de ce monde… c’est le Prince du pouvoir de l’air (Ephésiens 2, 2 ci-dessus), qui ourdit dans de fausses « bibles » ce « tout le monde dit que »… qui tient lieu de caté au bisounours…

Voici ce qui éclaire le bisounoursme catho… c’est l’« ange de lumière »… Qui donc devrait se battre contre un « ange de lumière » ! Cet « ange de lumière » est bien Satan qui joue le parfait chrétien bisounours sucré…

Par le Prince du pouvoir de l’air, par l’ange de lumière, a été installé un état dans la sphère catho, société de ceux qui agissent en dehors de la vraie foi, en croyant ou disant qu’ils agissent dedans ; ils confondent la foi, ou l’Esprit Saint, avec ce qui n’est que leurs désidératas d’origines pseudo-angéliques dans une idéation utopique du « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil » dans la pseudo-vérité du « tout le monde dit que »…

Le bisounoursme est anti-christ dans la mesure où il ne s’occupe plus du bien eschatologique particulier des personnes en promulguant faussement un « on ira tous au paradis » qui dédouane de 1) croire à l’évangile[4]… ce qui implique donc aux pécheurs 2) de faire pénitence[5] de toutes ses fautes (dont surtout la réparation des torts à ses victimes) et 3) de sortir de sortir de la possibilité de pécher… pour devenir fils et filles de Dieu… ce qui signifie de ne plus pouvoir pécher (1 Jean 3, 9[7]).

Ces trois chemins de vie sont évangéliques pour posséder la vie éternelle… et pourtant le bisounours s’assoit et prout-prout dessus pour les enfumer… en invoquant, ce qui est devenu le mantra N° 1 du bisounoursme, que « Dieu est miséricorde »… Dans l’esprit du bisounours, Dieu est tellement Gentil qu’il passera tous les péchés dans sa benne bio sans besoin de les réparer… la victime d’un péché a d’ailleurs totalement disparue dans le mental du pécheur bisounours… le péché est devenu un concept bio, aseptisé… éthéré… sans plus de substrat matériel ou biologique d’une quelconque victime terrestre !

Le bisounoursme invoque la miséricorde de Dieu comme un absolu irréductible transcendant Dieu Lui-même… en cachant qu’aussi « Dieu est justice » et en rejetant que Dieu dit dans la bible qu’il fait :« miséricorde à mille à ceux, qui me dilectionnent[8] et gardent mes préceptes. » (Ex 20, 6[9])… Dieu fait miséricorde à ces « mille » mais sans doute pas aux mille et unième…

Par Arnaud Barbey, le 7 août 2023









où se trouve le diable – dieu versus diable – diable vs dieu – où est le diable






[1] La bible enseigne : « (Le Seigneur Dieu) qui garde miséricorde à mille, qui emporte l’iniquité et les scelératesses et les péchés, mais rien ne laisse impuni. » Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Exode 34, 7) « (Dominus Deus) qui custodit misericordiam in milia, qui aufert iniquitatem et scelera atque peccata, nihil autem impunitum sinit, … ».

[2] « Et vous, […] autrefois vous avez marché selon le siècle de ce monde, selon le prince du pouvoir de l’air, esprit, qui maintenant est opéré dans les fils de la dissidence ;  » Traduit de la vulgate “typique” en (Ephésiens 2, 1-2) : « Et vos, […] aliquando ambulastis secundum saeculum mundi huius, secundum principem potestatis aeris, spiritus, qui nunc operatur in filios diffidentiae; »

[4] « Qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé ; qui vraiment n’aura pas cru, il sera condamné. » (Marc 16, 16 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Qui crediderit et baptizatus fuerit, salvus erit; erit; qui vero non crediderit, condemnabitur. »)

[5] La réparation (pénitence) est nécessaire au salut… et selon que le fautif refuse la réparation… : « 4… ignorant que la bénignité de Dieu te duit (Ndlt : te mène) vers la pénitence. Mais selon ta dureté et un cœur impénitent tu thésaurises pour toi la colère au jour de la colère… » (Romains 2, 4-5 voir note A). La pénitence est un agir qui consiste d’abord à réparer ses propres fautes… c’est restaurer un état juste (un état de justice) ; la réparation est l’action juste nécessaire pour rebâtir une paix sociale rompue par le fautif. Une réparation est demandée ou effectuée par ceux dont parle Jésus-Christ dans les célèbres « béatitudes » : « Béats, ceux qui sont affamés et assoiffés de justice » (Mathieu 5, 6).
Note A : traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « […], ignorans quoniam benignitas Dei ad paenitentiam te adducit? 5 Secundum duritiam autem tuam et impaenitens cor thesaurizas tibi iram in die irae… »)

[7] Un autre aspect du pseudo-catholicisme, est de croire au mépris des saintes écritures que « tout le monde est pécheur » ; propager cette doctrine insidieuse porte à croire que le péché serait un acte banal qui n’a pas ou peu besoin d’être combattu tellement il serait inhérent à l’être humain normal… même un saint ! Cette idée fausse que « tout le monde est pécheur » tout en étant « enfants de Dieu », est semble-t-il universellement partagée par les catholiques pratiquants les assemblées dominicales : elle est une doctrine (un levain) perverse destinée à décourager les chrétiens dans leurs efforts de sainteté pour ne plus pécher du tout, car le péché est l’iniquité selon saint Jean (voir note 1 ci-dessous) et qui demeure en Dieu, qui est enfant de Dieu (né de Dieu), ne pêche plus :

— « Chacun, qui en lui demeure, ne pèche pas ; chacun, qui pèche, ne l’a pas vu ni n’a appris à le savoir. »  (1 Jean 3, 6 traduit de la neuve vulgate “typique” : « Omnis, qui in eo manet, non peccat; omnis, qui peccat, non vidit eum nec novit eum. »

— « Quiconque, qui est né de Dieu, ne fait pas le péché, parce que sa semence en lui demeure ; aussi il ne peut pas pécher, parce que de Dieu il est né. » (1 Jean 3, 9 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Omnis, qui natus est ex Deo, peccatum non facit, quoniam semen ipsius in eo manet; et non potest peccare, quoniam ex Deo natus est. »).

—  « Qui m’entend, ne sera pas confondu ; et, qui opèrent en moi, ne pécheront pas : » (Sir 24, 30 traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique : « Qui audit me, non confundetur; et, qui operantur in me, non peccabunt: »

NOTE 1 : « Chacun, qui fait un péché, fait aussi l’iniquité, parce que le péché est l’iniquité. » Traduit de la vulgate de la première lettre de saint Jean (1 Jn 3, 4) : « Omnis, qui facit peccatum, et iniquitatem facit, quia peccatum est iniquitas. »

[8] Certes le verbe dilectionner… n’existe pas actuellement en français, il est possible de traduire aussi par « avoir de la dilection pour ». La signification biblique de la dilection, est une bonne volonté envers quelqu’un, rien de fondé sur un sentiment… mais uniquement sur le vouloir… c’est ainsi que Jésus-Christ peut nous demander de la dilection pour nos ennemis, puisque la dilection dépend de notre seul vouloir et non pas d’un sentiment. L’évangile ne nous commande jamais d’aimer nos ennemis, mais d’avoir de la dilection envers eux (Mt 5, 44 et Luc 6, 35 : « Diligite inimicos vestros »)… ni même ne nous commande d’aimer nos proches… ce qui n’est pas du ressort volontaire de notre décision même si c’est un bon sentiment, mais d’avoir de la dilection envers eux : « “Tu dilectionneraston Dieu dans tout ton cœur et dans toute ton âme et dans tout ton mental : ceci est le grand et premier mandat. Mais le second est similaire à celui-ci : Tu dilectionneras ton prochain comme toi-même. A ces deux mandements pend la Loi universelle et les Prophètes.” » (Mathieu 22, 37traduit de la neuve vulgate “typique” en (Mathieu 22, 37) : « 37 […] “Diliges Dominum Deum tuum in toto corde tuo et in tota anima tua et in tota mente tua: 38 hoc est magnum et primum mandatum. 39 Secundum autem simile est huic: Diliges proximum tuum sicut teipsum. 40 In his duobus mandatis universa Lex pendet et Prophetae”. »

Note de traduction : dans la bible, contrairement à certains dictionnaires latin-français, « pendet », du verbe latin pendo, signifie pendre : par exemple le larron supplicié en même temps que Jésus, celui qui blasphème, pend à la croix en (Lc 23, 39) : « Unus autem de his, qui pendebant, latronibus blasphemabat »

[9] Traduit de la neuve vulgate “typique” et canonique en (Ex 20, 6) « 6 et faciens misericordiam in milia his, qui diligunt me et custodiunt praecepta mea. »






le petit jésus expression – expression avec le petit jésus


L’église de France : une église en réduction








J’ai lu que dernièrement, notre Pape François aurait : « mis en garde contre les “réductions”, une attitude qui n’est selon lui “pas ecclésiale” »…

Que peut donc bien cacher cette remontrance Papale… Ma pratique assidue ― depuis de nombreuses années que je suis cloué dans une chambre d’invalide ― de la bible dans sa version “typique” catholique… m’a fait découvrir combien sa parole, si c’est vraiment celle de notre Pape, est très grandement fondée. Vraiment nos clercs les premiers cachent une « moitié » du nouveau testament et brandissent l’autre « moitié », c’est-à-dire la seule qui soit select aux yeux du monde…

Les conséquences en sont d’une part que cette « moitié » qu’ils brandissent haut et assez fort est devenue à elle seule le support déficient permettant des débordements idéalistes qui sont le ciment d’une fausse spiritualité qui inonde l’église de notre temps, et d’autre part que le kérygme du salut (voir (1)) est dramatiquement oublié…

Ce kérygme du salut est bien entendu celui de toujours… kérygme du salut qui, si vous le brandissez, vous fait illico rejoindre sur la croix tous les vrais disciples du Christ… cette mise en croix étant bien entendu opérée comme celle de notre Seigneur Jésus-Christ en premier lieu par tous vos coreligionnaires, les mêmes qui ne veulent pas de cette « moitié » du nouveau testament tue par nos clercs… CQFD…

En synthèse nos clercs nous promettent à tous la vie éternelle en taisant que l’obtenir est sous condition de…





Par Arnaud Barbey le 7 août 2023






Vous pouvez lire ensuite cet article : Obtenir la vie éternelle n’est pas sans condition…






(1) « C’est pourquoi l’Eglise aux non croyants annonce le kérygme du salut, afin que tous les humains apprennent à connaitre le seul Dieu vraiment et qui a mis Jésus Christ, et de leurs voies qu’ils soient convertis, agissant la pénitence (Jean 17, 3; Luc 24, 47; Actes 2, 38). Aux croyants vraiment elle doit toujours prêcher la foi et la pénitence, elle doit disposer ceux-ci de plus vers les Sacrements, enseigner à servir tout ce qu’a mandé le Christ (25),… » (Sacrosanctum Concilium, § 9), traduit du latin canonique de Vatican II en Sacrosanctum Concilium, § 9, 2ème paragraphe : « Quare Ecclesia non credentibus praeconium salutis annuntiat, ut omnes homines solum Deum verum et quem misit Iesum Christum cognoscant et a viis suis convertantur, paenitentiam agentes(24). Credentibus vero semper fidem et paenitentiam praedicare debet, eos praeterea debet ad Sacramenta disponere, docere servare omnia quaecumque mandavit Christus(25),… »

Obtenir la vie éternelle n’est pas sans condition…





Il ne faut pas confondre la tradition orale des hommes qui composent l’Eglise, c’est-à-dire la tradition ou les traditions des chrétiens, avec la tradition apostolique et le magister de l’Eglise. La tradition apostolique n’est pas toujours dans ce que raconte tel ou tel groupe chrétien, voire tel théologien ou exégète.

Toute la teneur de la mission de l’Eglise du Christ est d’aider son prochain à gagner le paradis ; la plus grande action positive est de donner à son frère de pouvoir passer la porte étroite de la vie éternelle auprès de Dieu.

Or ce qui empêche un être humain d’avoir cette félicité éternelle est le fait de ne pas avoir fait « pénitence » de ses fautes… Même Dieu fait pénitence de sa faute en (Genèse 6, 6) quand il se repent d’avoir créé l’être humain et qu’il envoi le déluge pour défaire ce qu’il a fait de mauvais, puis le refaire bien.

La plus grande charité est donc le reproche fraternel pour faire prendre conscience à son prochain de sa (ses) faute afin qu’il puisse en entreprendre la pénitence. Seuls les êtres humains dont toutes les fautes graves sont satisfaites peuvent récupérer la grâce ouvrant la porte de de la vie éternelle (Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique : § 1450 – VII. Les actes du pénitent. Ces actes sont la contrition, la confession et la satisfaction).

Jésus nous dit : « Faites attention à vous ! Si ton frère aura péché, blâme le … » (saint Luc 17, 3). Déjà l’ancien Testament le demandait « Tu ne détesteras pas ton frère dans ton cœur ; Reprends/accuses-le, pour que tu n’aies pas à cause de lui un péché» (Lv 19, 17 ; traduit de la nova vulgata catholique canonique en : « Ne oderis fratrem tuum in corde tuo; argue eum, ne habeas super illo peccatum. »).

De fait le kérygme de l’évangélisation que nous demande de proclamer Jésus-Christ en tous temps est : « soyez pénitents et croyez en l’évangile. » (saint Marc 1, 15 ; traduit de la nova vulgata catholique canonique en : « paenitemini et credite evangelio »). Ce passage est traduit à tort par « convertissez-vous », qui est compris encore parfois à tort par une demande de croire en l’existence de Dieu, alors qu’il s’agit d’une demande de pénitence : donc de contrition, puis de confession et de satisfaction (principalement la réparation des fautes envers sa/ses/ victime), et d’une demande de croire en l’évangile, c’est-à-dire de suivre les tous les préceptes évangéliques.

En général, la mission de l’église est définie comme « la mission d’évangélisation » sans définir l’évangélisation ! L’évangélisation est bien de proclamer en tous temps d’être pénitents et d’obéir à tous les préceptes évangéliques ( = la conversion). Cela signifie que l’évangélisation en tant qu’elle est mise aujourd’hui en pratique omet la dimension de pénitence… ainsi que celle d’obéir aux commandements du Christ : évidemment ce n’est pas facile à dire par les demi-chrétiens non convaincus qui n’ont pas une foi ardente… mais rappelons-nous que le livre de l’Apocalypse dit bien que Dieu vomit les tièdes (cf. Ap 3, 16) qui se contentent de demi-évangéliser en omettant le principal : la pénitence, et l’obéissance à toutes les paroles de Dieu, qui permettent à un être humain d’obtenir la vie éternelle.

Dans l’évangile un jeune homme demande à notre Seigneur Jésus-Christ quoi de bien doit-il faire pour avoir la vie éternelle. Notre Seigneur lui répond qu’une chose est bonne, c’est d’observer les commandements… Etant donné que ce jeune homme avait observé tout ce bien depuis sa jeunesse, notre Seigneur ne lui demanda pas de faire pénitence de ce qu’il n’aurait pas observé, et lui donna un conseil particulier pour devenir personnellement plus saint encore.





Par Arnaud Barbey le 7 août 2023


Charismes de l’Esprit… mais où sont passés les prophètes catholiques ?

Qu’en est-il dans notre église catholique des vocations par dons directs de Dieu… car visiblement elles ne semblent avoir aucunes places prévues dans notre église de France ?

Où sont donc les détenteurs des dons de prophétie ? L’église de France n’aurait-elle pas le droit de posséder des détenteurs de tels dons que Dieu dit mettre dans l’Eglise (1 Corinthiens 12, 28-31) ? Saint Paul enseigne que qui prophétise édifie l’Église (1 Corinthiens 14, 4 : « qui autem prophetat, ecclesiam aedificat. »). Aussi saint Pierre enseigne dans les Actes des Apôtres que ce qui arrive le jour de la Pentecôte est ce qui a été dit par le prophète Joël, que dans les derniers jours Dieu répandra de son Esprit sur toute chair, et donc que les serviteurs de Dieu prophétiseront[1] (Actes 2, 15-18)… nous sommes donc de ce point de vue dans les derniers jours… et ce don charismatique est parmi les autres charismes listés par saint Paul : « Et quelques-uns certes Dieu a placé dans l’église premièrement les apôtres, en second les prophètes, en troisième les docteurs, ensuite les puissances, de là les donations de soins, les secours, les gouvernances, les origines des langues. 29 Est-ce que tous apôtres ? Est-ce que tous prophètes ? Est-ce que tous docteurs ? Est-ce que tous des puissances ? Est-ce que tous ont des donations de curations ? Est-ce que tous parlent des langues ? Est-ce que tous expliquent/interprètent/ ? Mais émulez-vous aux charismes plus grands. [2]» (1 Corinthiens 12, 28-30).

Le prophète est selon l’évangile de saint Mathieu en deux endroits, et en un endroit selon saint Paul, une personne à qui le Seigneur dicte une parole : « ce qui est dicté venant du Seigneur par le prophète » (Mathieu 1, 22 ; 2, 15 traduit de la vulgate : « quod dictum est a Domino per prophetam » ; lire encore Hébreux 1, 1).

Un prophète est reconnu par exemple quand il dévoile par sa parole explicite ce qui est caché dans le cœur de quelqu’un (1 Corinthiens 14, 24-25), par exemple sainte Jeanne d’Arc aussi a été prophétesse selon les historiens non athées… c’est sans nul doute ce qui lui a permis d’être prise au sérieux par le roi Charles VII dans le but qu’il lui donne les moyens militaires d’accomplir sa mission. Ou encore un prophète est reconnu quand il dévoile un fait qui arrivera dans le futur comme le fait le prophète Agabus, contemporain de saint Paul et saint Barnabé, en (Actes des Apôtres 11, 27-28). Ce même Agabus a répété des paroles de l’Esprit-Saint à saint Paul au sujet de son arrestation future à Jérusalem (Actes 21, 10-11). Saint Pierre enseigne qu’un prophète est celui qui est mené fermement, c’est-à-dire qui est duit, à parler par l’Esprit Saint : « … ; en fait non d’une volonté humaine a été proférée la prophétie un jour, mais duits de l’Esprit Saint les humains ont parlé de Dieu. [3]» (2 Pierre 1, 21).

Le prophète est aussi chargé par Dieu de désigner qui est appelé par Dieu à une mission dans l’église : par exemple des prophéties ont désigné saint Timothée comme nous allons en donner ci-après le passage évangélique selon saint Paul, et aussi saint Ananie, ce disciple de Damas qui désigne saint Paul à l’église comme étant envoyé de Dieu pour les nations…

Alors où sont les prophètes pour édifier l’église de France ?… Nos prophètes seraient-ils méprisés par nos « évêques » de France… Pourtant le nouveau testament enseigne que c’est le don principal à rechercher (1 Cor 14, 1 et 39)… Le nouveau testament montre par exemple qu’au soldat Corneille, centurion, apparaît un ange de Dieu qui lui parle pour lui ordonner ce qu’il doit faire… Le Seigneur parle à Paul en (Actes 18, 9) pour le rassurer et lui ordonner de continuer à parler (enseigner) dans cette ville particulière. Les pharisiens ne trouvent rien de mauvais à Paul si un esprit ou un ange lui parle (Actes 23, 9). Et l’Esprit parle à saint Pierre pour l’envoyer accueillir des hommes que Lui-même a envoyé vers saint Pierre (Actes 10, 19). Ce sont des membres du corps du Christ qui par une prophétie particulière montrent qui est appelé à tel ministère dans l’église, et ses gens ne sont pas nécessairement des ministres ordonnés, mais surtout des « laïcs » femmes ou hommes. C’est le cas de saint Paul lui-même par Ananie, un disciple à qui le Seigneur parle (Actes des Apôtres 9, 10) ; c’est le cas pour d’autres, par exemple les commandements que donne saint Paul à saint Timothée sont faits selon des prophéties particulière au sujet de saint Timothée : « Ce précepte je te commande, fils Timothée, selon les précédentes prophéties sur toi, afin que tu sois soldat à cause de celles-ci dans un bon combat ayant la foi et une bonne conscience,… » (1 Timothée 1, 18 voir (36)). Ou encore en (1 Timothée 4, 14)… où le texte latin de la nova vulgata “typique” catholique écrit que l’imposition des mains est donnée par les presbytres à qui est désigné par une prophétie… Dans le nouveau testament une prophétie est une parole de Dieu donnée à un prophète qui ensuite la fait connaître aux presbytres d’une l’église s’ils ne sont pas eux-mêmes prophètes…


les dons du saint-esprit – prophète bible – prophète catholique


[1] Le prophète est selon l’évangile de saint Mathieu en deux endroits, et en un endroit selon saint Paul, une personne à qui le Seigneur dicte une parole : « ce qui est dicté venant du Seigneur par le prophète » (Mathieu 1, 22 ; 2, 15 traduit de la vulgate : « quod dictum est a Domino per prophetam » ; lire encore Hébreux 1, 1).

[2] Traduit de la nova vulgata “typique” catholique en (1 Corinthiens 12, 28-30) : « Et quosdam quidem posuit Deus in ecclesia primum apostolos, secundo prophetas, tertio doctores, deinde virtutes, exinde donationes curationum, opitulationes, gubernationes, genera linguarum. 29 Numquid omnes apostoli? Numquid omnes prophetae? Numquid omnes doctores? Numquid omnes virtutes ? 30 Numquid omnes donationes habent curationum ? Numquid omnes linguis loquuntur ? Numquid omnes interpretantur ? 31 Aemulamini autem charismata maiora. »

[3] Traduit de la nova vulgata “typique” en (2 Pierre 1, 21) : « … ; 21 non enim voluntate humana prolata est prophetia aliquando, sed a Spiritu Sancto ducti locuti sunt a Deo homines. »






charismes de l’esprit saint – dons charismatiques – charismes catholiques – charismes dans le nouveau testament – don charismatique

Une tradition macho de nos évêques





On nous apprend que l’homme dominera sur la femme… que cette horrible perspective vient de la bible dans le livre de la Genèse 3, 16…

A y lire vraiment ce qui y est écrit on se dit que vraisemblablement c’est le côté macho des clercs qui est sublimé dans une interprétation hors sol du texte canonique de la sainte bible catholique !

Déjà la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos évêques francophones n‘avait pas voulu écrire que les femmes ont bien une âme[1]… contrairement à certains bruits qui couraient autrefois dans les familles catholiques… au temps pas si lointain où on disait encore mademoiselle et où l’âme existait encore dans le parler de l’église en France…

« dominera de toi »… et non « dominera sur toi »…

Enorme erreur encore de la « bible officielle liturgique » de nos évêques francophones publiée en 2013, d’introduire en (Livre de la Genèse 3, 16) une domination de l’homme sur la femme, en traduisant faussement par « il dominera sur toi [2]»… alors que le texte saint de la nova vulgata “typique” catholique ne l’enseigne aucunement en signifiant « il dominera de toi »… : « A la femme-mulier[3] il a dit : Je multiplierai tes peines et tes conceptions : dans la douleur tu enfanteras les fils, et vers ton homme sera ton appétit, quant à lui-même il dominera de toi. [4]» (Livre de la Genèse 3, 16).

Car ce bien mal connu « il dominera de toi (dominabitur tui) » est en fait libérateur à traduire en vérité. En effet le génitif « tui » écarte toute domination d’Adam sur Eve mais introduit au contraire une relation de dépendance d’Adam envers Eve !

Comme le verbe « dominabitur » a toujours un sens actif et non passif, dans la bible, le sens est « l’homme dominera dépendant de toi »… donc le texte saint de la nova vulgata “typique” catholique enseigne que l’homme exerce une domination sous la dépendance de la femme… ce qu’il est possible encore de comprendre par cela : que l’homme dominera en appartenant à la femme… La nova vulgata “typique” catholique n’écrit pas ici que l’homme domine la femme.

On peut croire dans ce verset « que l’homme dominera » de cette domination attribuée à l’homme et à la femme en (Livre de la Genèse 1, 28) sur la terre et sur tous les animaux : en effet, jusqu’ici dans la sainte bible c’est seulement en (Livre de la Genèse 1, 28) que le verbe dominer est employé, Dieu demandant à l’homme et à la femme d’exercer la domination par les verbes « soumettez (subicite) » la terre, puis « dominez (dominamini) » tous les animaux.

Cette dépendance de l’homme envers la femme est ontologique parce qu’elle vient de la création ainsi de l’homme, et de la femme comme aide-secours de l’homme… cette vocation est donnée par le Créateur : « Le Seigneur Dieu a dit aussi : Il n’est pas bon d’être homme seul, que je lui fasse une aide-secours semblable à lui”. [5]» (Livre de la Genèse 2, 18). Ainsi l’homme est dépendant de la femme qui est son aide-secours… mais cette dépendance doit se vivre sans domination de l’homme par la femme selon saint Paul… : « … ; mais d’enseigner je ne permets pas à la femme-mulier ni de dominer dans l’homme, mais d’être dans la tranquillité. [6]» (1 Timothée 2, 12). A propos de cette non permission biblique que les femme-muliers enseignent… non permission qui nous semble aujourd’hui abusive… on comprend que saint Paul annule cette non permission d’enseigner aux femmes qui ont été sauvées en étant mères quand elles sont prévaricatrices [7], c’est-à-dire quand elles ne satisfont pas à leurs devoirs, à leurs obligations : « ; mais d’enseigner je ne permets pas à la femme-mulier ni de dominer dans l’homme, mais d’être dans la tranquillité. Car Adam premier a été modelé, ensuite Eve ; et Adam n’est pas conduit à part, mais la femme-mulier a été conduite à part dans la prévarication. Mais elle sera sauvée par la génération de fils (Ndlt : au pluriel), si elles auront persévéré dans la foi et la dilection et la sanctification avec sobriété. [8]» (1 Timothée 2, 12-15). Il existe des femmes docteurs de l’église, les saintes Hildegarde de Bingen, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux… ces femmes sont toutes des saintes et ne sont donc pas prévaricatrices… preuve qu’est vraie notre compréhension ci-dessus de l’annulation par saint Paul de la non permission d’enseigner aux femmes sauvées de la prévarication. Donc, de même par exemple que les épiscopes devraient être sélectionnés sur des critères apostoliques comme avoir de la bonté et être justes et saints, etc. (voir [9]) et avoir le charisme par l’Esprit-Saint de docteurs[10], etc. (voir [11]) selon saint Paul, de même les femmes devraient être sélectionnées sur ces critères afin de pouvoir enseigner, elles ne doivent pas être prévaricatrices, et elles doivent avec sobriété avoir persévéré dans la foi et la dilection et la sanctification.





Par Arnaud Barbey le 27 novembre 2022










verset biblique sur l’homme et la femme – verset biblique sur le role de l’homme – les qualités d’un bon mari selon la bible – role de l’homme dans le foyer bible – role de l’homme dans le couple selon la bible

verset biblique sur la femme – tes désirs se porteront vers ton mari – il dominera sur toi dans la bible – verset sexiste bible – soumission de la femme dans la Bible – verset misogyne bible – la bible n’est pas misogyne – role d’une femme envers son mari bible – la dignité de la femme selon la bible – genèse 3 16 explication










[1] Lire mon article à la page : blog.arnaud-barbey.fr : Les femmes ont une âme en dépit de la bible des évêques français

[2] La « bible officielle liturgique » de nos évêques francophones publiée en 2013 écrit en (Livre de la Genèse 3, 16) : « Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. » »

Ajoutons une autre trafication très grossière, celle d’écrire faussement : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; » au lieu « Je multiplierai tes peines et tes conceptions : (Multiplicabo aerumnas tuas et conceptus tuos:) »… Conformément au vice actuel très répandu, cette « traduction » édulcore le plus possible tout ce qui pourrait indisposer les gens à la lecture de la sainte Parole de Dieu… ici en mettant au singulier « peine », et en réduisant cette peine aux grossesses… alors que le texte bibliques veut signifier « Je multiplierai tes peines et tes conceptions » ce qui à l’évidence multiplie d’autres peines que les conceptions.

[3] Dans la bible nova vulgata “typique” catholique, une femme désignée individuellement mulier est une femme non mariée. D’après notre étude de la signification des différentes appellations de femmes dans la bible, une femme mulier, est soit une veuve, soit une jeune fille dans la maison de son père (Gn 24, 5 ; Nb 30, 4), soit encore une concubine ; mais au singulier une femme désignée comme étant une mulier n’est jamais dans la bible une femme mariée, sinon elle serait dénommée uxor, et non mulier. De plus, dans la bible neuve vulgate, des mulier au pluriel, désigne aussi un groupe de femmes contenant des situations de vie différentes. Mulier au pluriel, ou au singulier exprimant la femme en général, comme dans notre exemple ci-après en Lévitique 18, 16-17, est donc aussi la dénomination générique de toutes femmes de toutes conditions : femmes non mariées, mariées, fiancées, concubines, veuves, etc.

[4] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Genèse 3, 16) : « Mulieri dixit: “Multiplicabo aerumnas tuas et conceptus tuos: in dolore paries filios, et ad virum tuum erit appetitus tuus, ipse autem dominabitur tui”. »

[5] Traduit de la nova vulgata “typique” en (Genèse 2, 18) : « Dixit quoque Dominus Deus: “Non est bonum esse hominem solum; faciam ei adiutorium simile sui”. »

[6] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Timothée 2, 12) : « …; docere autem mulieri non permitto neque dominari in virum, sed esse in tranquillitate. »

Note de traduction : « dominari » a un sens actif dans la bible nova vulgata “typique” catholique.

[7] En voir la définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à la page : http://www.cnrtl.fr/definition/prévarication/substantif

[8] Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Timothée 2, 12-15) « …; docere autem mulieri non permitto neque dominari in virum, sed esse in tranquillitate. 13 Adam enim primus formatus est, deinde Eva ; 14 et Adam non est seductus, mulier autem seducta in praevaricatione fuit. 15 Salvabitur autem per filiorum generationem, si permanserint in fide et dilectione et sanctificatione cum sobrietate. »

[9] Saint Paul écrit en (Tite 1, 7-9) : « Il faut en fait être un épiscope sans crime ainsi que dispensateur de Dieu, non arrogant, non irritable, non ivre, ne frappant pas, non honteux de profit cupide, mais hospitalier, bon, sobre, juste, saint, continent, en embrassant celui, qui est selon la doctrine, sermon fidèle, afin qu’aussi il soit puissant à exhorter dans une saine doctrine et à argumenter ceux qui contredisent. » Traduit de la vulgate “typique” en (Tite 1, 7-9) : « Oportet enim episcopum sine crimine esse sicut Dei dispensatorem, non superbum, non iracundum, non vinolentum, non percussorem, non turpis lucri cupidum, 8 sed hospitalem, benignum, sobrium, iustum, sanctum, continentem, 9 amplectentem eum, qui secundum doctrinam est, fidelem sermonem, ut potens sit et exhortari in doctrina sana et eos, qui contradicunt, arguere. »

[10] Dans le nouveau testament être docteur est un charisme de l’Esprit-Saint… de même que par exemple le charisme de prophète ou celui de gouvernement : « Et quelques-uns certes Dieu a placé dans l’église premièrement les apôtres, en second les prophètes, en troisième les docteurs, ensuite les puissances, de là les donations de soins, les secours, les gouvernances, les origines des langues. 29 Est-ce que tous apôtres ? Est-ce que tous prophètes ? Est-ce que tous docteurs ? Est-ce que tous des puissances ? Est-ce que tous ont des donations de curations ? Est-ce que tous parlent des langues ? Est-ce que tous expliquent/interprètent/ ? Mais émulez-vous aux charismes plus grands. » (1 Corinthiens 12, 28-30 traduit de la nova vulgata “typique” catholique : « Et quosdam quidem posuit Deus in ecclesia primum apostolos, secundo prophetas, tertio doctores, deinde virtutes, exinde donationes curationum, opitulationes, gubernationes, genera linguarum. 29 Numquid omnes apostoli? Numquid omnes prophetae? Numquid omnes doctores? Numquid omnes virtutes? 30 Numquid omnes donationes habent curationum ? Numquid omnes linguis loquuntur ? Numquid omnes interpretantur ? 31 Aemulamini autem charismata maiora. »).

Nous ne sommes pas d’accord avec la « traduction » de ce verset dans la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos « évêques » francophones : « Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses. 29 Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, 30 à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. 31 Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands. » (1 Corinthiens 12, 28).

[11] Selon l’apôtre saint Paul dont les écrits forment la plus grande part du nouveau testament de la bible…, autant les épiscopes (1 Tim 3, 1-5) que les presbytres en (Tite 1, 5-6) et les diacres (1 Timothée 3, 12-13)…  doivent avoir femme et fils… mais il est précisé à chaque fois « homme d’une (seule) femme » autant pour les épiscopes que pour les presbytres et les diacres.

Obligation pour tous les clercs suivants d’avoir femmes et fils  :

Les presbytes : « et que tu constitues par cités les presbytes, de même que moi pour toi j’ai disposé, si quelqu’un est sans crime, homme d’une femme-uxor, ayant les fils fidèles, non en accusation de luxure ou bien non soumis. » (Tite 1, 5-6 : voir NOTE (1) ci-après). 

Les diacres :« Que les diacres soient les hommes d’une femme-uxor, qu’ils président bien leurs fils et leurs maisonnées ; lesquels de fait auront bien ministré, acquerront bien pour soi le degré (Ndlt : de diacre dans le sacrement de l’Ordre) et beaucoup de confiance dans la foi, laquelle est dans le Christ Jésus. » (1 Timothée 3, 12 : voir NOTE (2) ci-après).

Les épiscopes : « Sermon du fidèle : si quelqu’un a un appétit pour l’épiscopat, il désire une bonne œuvre. Il faut donc à l’épiscope être irrépréhensible, homme d’une femme-uxor, sobre, prudent, belle apparence (Ndlt : le texte écrit “orné”), hospitalier, docteur, non ivre, ne frappant pas mais modéré, non querelleur, non cupide, bien préétablir sa maisonnée, ayant des fils en soumission avec toute chasteté — mais si quelqu’un ne sait pas présider à sa maisonnée, comment d’une église de Dieu aura-t-il la cure ? » (1 Tim 3, 1-5 : voir NOTE (3) ci-après).

     Or Jésus-Christ dit en saint Jean : « l’Ecriture ne peux pas être déliée » (Jean 10, 34 traduit de la nova vulgata canonique en (Jean 10, 35) « Respondit eis Iesus: […] non potest solvi Scriptura »). Ce qui signifie que la sainte Parole de Dieu ne peut pas être séparée de son interprétation ni des supputations théologiques…

Pour cette raison le Catéchisme de l’Eglise catholique écrit : « Tous les sens [de l’Écriture sacrée] seront fondés sur un, évidemment littéral » (CEC § 116 traduit du texte latin du catéchisme de l’église catholique au § 116 : « Sensus litteralis. […] « Omnes [sacrae Scripturae] sensus fundentur super unum, scilicet litteralem ».). 

NOTE (1) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (Tite 1, 5-6) : « […] et constituas per civitates presbyteros, sicut ego tibi disposui, 6 si quis sine crimine est, unius uxoris vir, filios habens fideles, non in accusatione luxuriae aut non subiectos. »

NOTE (2) : Traduit de la nova vulgata canonique en (1 Timothée 3, 12-13) : « Diaconi sint unius uxoris viri, qui filiis suis bene praesint et suis domibus ; 13 qui enim bene ministraverint, gradum sibi bonum acquirent et multam fiduciam in fide, quae est in Christo Iesu. »

NOTE (3) : Traduit de la nova vulgata “typique” en (1 Tim 3, 1-5) : « Fidelis sermo : si quis episcopatum appetit, bonum opus desiderat. 2 Oportet ergo episcopum irreprehensibilem esse, unius uxoris virum, sobrium, prudentem, ornatum, hospitalem, doctorem, 3 non vinolentum, non percussorem sed modestum, non litigiosum, non cupidum, 4 suae domui bene praepositum, filios habentem in subiectione cum omni castitate 5 — si quis autem domui suae praeesse nescit, quomodo ecclesiae Dei curam habebit? »










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Consubstantialité corporelle du Fils au Père…





Le mot « consubstantiel » employé par le saint Magister catholique dans le credo est à comprendre dans l’utilisation « corporelle » qui en est faite au concile de Trente :

Lors de la session 13 de ce saint concile, au décret du sacrement de l’eucharistie, chapitre 4 intitulé « de la transsubstantiation » il est écrit (voir ci-après ma compréhension de ce texte latin) : « per consecrationem panis & vini, conversionem fieri totius substantiæ panis in substantiam corporis Christi domini nostri, & totius substantiae vini in substantiam sanguinis ejus ; » (source voir (1)).

On y lit donc que par la consécration du pain et du vin, la conversion est faite de toute la substance du pain dans la substance du corps du Christ notre seigneur, et de toute la substance du vin dans la substance de son sang.

Plus loin à propos « Du sacrosaint sacrement de l’eucharistie » ce même concile écrit : « CANON I : Si quis negaverit, in sanctissimo eucharistiae sacramento contineri vere, realiter & substantialiter corpus & sanguinem una cum anima & divinitate domini nostri Jesu Christi, … » (source voir (2)).

On y lit que dans le sacrement de l’eucharistie est maintenu uni vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang un avec l’âme et la divinité de notre seigneur Jésus-Christ.

On peut donc tout simplement croire, puisque l’humain est à l’image et ressemblance de Dieu, que la consubstantialité du Fils provient, de même que l’humain, de son engendrement par le Père selon le Credo catholique : « Dieu de Dieu, lumière de la lumière, Dieu vrai de Dieu vrai ; engendré, non fait ; consubstantiel au Père ; » traduit du latin canonique : « Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero ; genitum, non factum ; consubstantialem Patri ; » (source voir (3)).

Puisque l’humain est à l’image et ressemblance de Dieu… on peut donc tout simplement croire que Jésus-Christ tient sa substance « corporelle » par engendrement par la substance « corporelle » du Père, de même qu’un humain tient sa substance corporelle par engendrement de la substance corporelle de son père humain.





Par Arnaud Barbey, le 28 novembre 2021

eucharistie – consécration – consubstantiel – transsubstantiation – consubstantialité


NOTE (1) : Source : saint Concile de Trente dans l’édition : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 82 : consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

NOTE (2) : Source : saint Concile de Trente dans l’édition : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 84 82 : consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

NOTE (3) : Concile de Trente, session 3, Décret du symbole de la foi.

Source : Sacrosancta Concilia de Labbei et Cossarti Ad Regiam Editionem, venetiis MDCCXXXIII, tome 20, page 19 : consultable sur internet en PDF sur patristica.net/labbe, édition de 1728 à 1733.

Ce livre prouve l’existence d’un Créateur par l’étude épistémologique du langage

Une vraie preuve de l’existence d’une Intelligence créatrice du vivant est la capacité de langage arbitraire humain, de même que les langages des animaux, ou le langage ADN… ce livre en développe la logique.

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Les choses stupides… Dieu les a élues pour confondre les sages aujourd’hui…





La première lecture dominicale de ce jour de dimanche 31 octobre, veille de la Toussaint… selon l’habitude de fornication des traductions bibliques dans la « bible officielle liturgique » publiée en 2013 par nos francophones épiscopes, écrit selon la doxa ambiante et non selon la vérité scripturaire, je cite : «Écoute, Israël :le Seigneur notre Dieu est l’Unique.» !!!

Mais nous ne devons pas écouter cela car la sainte bible liturgique “typique” catholique écrit : « Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est un Seigneur.» (Deutéronome 6, 4 et Marc 12, 29 ; voir (1)).

Le même texte latin selon saint Marc, aussi dans la lecture dominicale de ce jour, est pourtant traduit… autrement par : « ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. » ; cette fois ci la traduction n’a pas eu la flemme de traduire le mot « Seigneur »… mais elle a encore traduit « un » par « unique »… alors que le texte latin n’écrit pas « unicus », mais écrit « unus » qui est un adjectif numéral cardinal… donc après le « un » il y a le « deux », etc.  En fait une meilleure traduction est : « Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est le Seigneur un. ».

Donc notre bible liturgique nationale concoctée avec beaucoup d’intellectualisation par nos épiscopes pour ressembler le plus possible à l’attente de la doxa ambiante… peu importe ou presque la sainte Parole de Dieu… se met en incohérence avec elle-même quand elle doit avouer à demi en traduisant saint Paul… qu’effectivement les seigneurs sont nombreux…

Donc notre bible liturgique nationale écrit en (1 Cor 8, 5) : « Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –, »

Alors bien entendu… pour ne pas paraître ridicule à tous ceux de notre ère catholico-dépressive qui raffolent de la tradition même si elle est erronée… notre bible liturgique nationale, concoctée avec beaucoup d’intellectualisation par nos épiscopes, a mis entre guillemets les « dieux » et les « seigneurs »… pour bien signifier que ce ne sont pas vraiment des dieux et des seigneurs… ce qui de manière évidente n’est pas du tout la signification biblique vraie… Donc notre bible liturgique nationale enseigne fallacieusement que le Seigneur notre Dieu est l’unique, ou est l’unique Seigneur…

Car si le Seigneur notre Dieu « est un Seigneur », ou « est le Seigneur un »… c’est qu’il y a d’autres seigneurs comme l’écrit en vérité saint Paul : «[…], si certes les dieux sont nombreux et les seigneurs nombreux, pour nous cependant un seul Dieu Père, duquel toutes choses et nous en celui-ci, et un seul Seigneur Jésus-Christ, par lequel toutes choses et nous par lui-même.» (1 Cor 8, 5-6 ; voir (2)).

Les saintes écritures sont pourtant abondantes et objectives à ce sujet… il existe de nombreux dieux qui sont les fils du Très-haut, dont un seul est Dieu Père ; et il existe de nombreux seigneurs dont un seul, Jésus-Christ, est Notre Seigneur… c’est pourtant simple mais… : « … mais, lesquelles choses du monde sont stupides, a élues Dieu, afin qu’il confonde les sages, » (1 Corinthiens 1, 27 ; voir (6)).

Le même évangile de ce jour demande… donc aussi à nos épiscopes de dilectionner le Seigneur leur Dieu de tout leur cœur et de toute leur âme et de toute leur fortitude… Est-ce le faire que de traficoter les saintes écritures pour servir à leurs ouailles des falsifications dans le seul but, semble-t-il ?, de ne pas heurter les cathos déformés par la doxa catholico-dépressive, ces cathos qui sont tombés dans une fausse tradition lorsqu’ils étaient petits, voire même devenus immunes contre la vérité… ceux dont saint Paul écrit : « Et vous, […] un jour vous avez marché selon le siècle de ce monde, selon le prince du pouvoir de l’air, » (Ephésiens 2, 1 ; voir (5)).

Pourquoi donc ne pas avouer humblement qu’il existe de nombreux dieux et de nombreux seigneurs… et enfin enseigner que le seul qui soit « unique » est le Dieu Père ! Car parmi les nombreux dieux… un seul est Dieu Père… et parmi les nombreux seigneurs, celui qui est Seigneur de saint Paul et de ceux pour qui il écrit, est Jésus-Christ Notre Seigneur… Oui, la sainte bible enseigne que les dieux sont les fils du Très-Haut… : « Dieu se tenait au concile divin, au milieu des dieux il juge. […] Moi j’ai dit : vous êtes des dieux, et tous fils du Très-Haut. » (Psaume 82, 1 et 6-7; voir (4)).

Alors où est le problème !!! pourquoi le refuser !!! C’est pourtant simple mais… : « … mais, lesquelles choses du monde sont stupides, a élues Dieu, afin qu’il confonde les sages, » (1 Corinthiens 1, 27 ; voir (6)).





Par Arnaud Barbey, le 31octobre 2021





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Dieu - La science Les preuves

(1) — Traduit de la neuve vulgate typique en (Deutéronome 6, 4 et Marc 12, 29) : « Audi, Israel: Dominus Deus noster Dominus unus est »

(2) — Traduit de la neuve vulgate typique en (1 Cor 8, 5-6) : « 5 […], si quidem sunt dii multi et domini multi, 6 nobis tamen unus Deus Pater, ex quo omnia et nos in illum, et unus Dominus Iesus Christus, per quem omnia et nos per ipsum. »

(3) — Traduit de la neuve vulgate typique en (Ps 136 (135), 2-3) : « 2 Confitemini Deo deorum, […] 3 Confitemini Domino dominorum, »

(4) — Traduit de la neuve vulgate “typique” en (Psaume 82, 1 puis 6-7) : « Deus stetit in concilio divino, in medio deorum iudicat. […] Ego dixi : Dii estis, et filii Excelsi omnes. »

(5) — Traduit de la vulgate “typique” en (Ephésiens 2, 1) : « Et vos, […] aliquando ambulastis secundum saeculum mundi huius, secundum principem potestatis aeris, »

(6) — Traduit de la vulgate “typique” en (1 Corinthiens 1, 27) : « … sed, quae stulta sunt mundi, elegit Deus, ut confundat sapientes,… »

Elie est revenu écrit l’Evangile, et Elie signifie « mon Dieu », on peut croire qu’il est l’Esprit-Saint incarné :





Au moment de la mort de notre Seigneur sur la croix la bible enseigne qu’il faut traduire « Eli, Eli » par « Deus meus, Deus meus », ce qui signifie « mon Dieu, mon Dieu ». Cela est écrit dans la bible vulgate au moment où Jésus prononce avant de mourir : « Eli, Eli, lema sabacthani ?”, hoc est : “Deus meus, Deus meus, ut quid dereliquisti me ?” », ce qu’on peut traduire en français par « Eli, Eli, lema sabacthani ?, ceci est :mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu redélaissé ? » (Mathieu 27, 46 ; et Marc 15, 34). Or la foule entend bien que Jésus-Christ appelle Elie (Mathieu 27, 47 et 49, et Marc 15, 35 et 36), et Jésus nous apprend qu’Elie est à venir et restituera toutes choses… tout en faisant comprendre à ses disciples qu’il parle là de saint Jean-Baptiste (Mathieu 17, 11-12). Mais en saint Marc, et Marc 9, 11). Les israélites attendaient Elie, et certains pensent que Jésus est Elie qui est revenu (Mathieu 16, 14 ; Marc 6, 15 ; Luc 9, 19 ; Jean 1, 21).

Saint Malachie avait prophétisé le retour d’Elie le prophète «avant que vienne le jour du Seigneur grand et horrible.»… (Malachie 3, 23-24) : certes ce verset de la bible fait partie des nombreux que nous n’aimons pas entendre… mais faut-il le cacher ? il provient du latin : «antequam veniat dies Domini magnus et horribilis.» de la bible canonique catholique… mais ce passage ajoute qu’Elie reviendra pour justement éviter que le Seigneur frappe la terre d’anathème… en tournant le cœur des pères vers les fils, et des fils vers leurs pères. Elie a fort à faire car la mission de Jésus-Christ semble exactement contraire quand il dit qu’en fait il est venu séparer l’homme vis-à-vis de son père (Mathieu 10, 35)… certes ce verset est de ceux que nos pasteurs évitent à tout prix de dire à haute voix… et encore plus de commenter…

Les israélites du temps de Jésus-Christ attendaient donc aussi ce retour d’Elie… On parle de retour du prophète Elie car les spécialistes de l’histoire pensent que Malachie a vécu vers le 4ème siècle avant Jésus-Christ, après l’incarnation du prophète Elie qui aurait vécu vers le 9ème siècle avant Jésus-Christ. La prophétie de Malachie a donc été faite après l’incarnation d’Elie.

Saint Jean-Baptiste quant à lui précèdera le Seigneur dans l’esprit et la puissance d’Élie en (Luc 1, 17). Et Jésus-Christ parle de Jean-Baptiste en disant que c’est lui Élie qui est à venir (Mathieu 11, 14)… Et même après que saint Jean-Baptiste ait été mis à mort par le roi Hérode (Mathieu 14, 10-11), Jésus explique qu’Elie est à venir (au futur) et restituera (au futur) toutes choses (Mathieu 17, 11-12 : «“Elias quidem venturus est et restituet omnia.»). Donc si saint Jean-Baptiste avait vraiment été Elie lui-même… pourquoi est-il au futur « à venir et restituera toutes choses » alors que saint Jean-Baptiste, dont il est dit qu’il est Elie, a déjà été mis à mort… Jésus donc parle d’Elie au futur au verset 11, puis tout de suite au passé verset 12… dont il est écrit au verset 13 qu’il parle effectivement de saint Jean-Baptiste, et où on comprend bien qu’il a déjà souffert sa passion (été mis à mort), comme Jésus Lui-même le sera par les mêmes qui ont assassiné saint Jean-Baptiste.

Alors si Elie serait Jean-Baptiste en tant que tous deux étant une seule et même personne… cela est apparemment incohérent avec les données révélées de la sainte vulgate canonique. Car Elie ne peut pas être à venir au futur, tout en étant Jean-Baptiste qui est déjà mort… où alors il faudrait admettre, Elie ayant déjà été incarné autrefois (voir l’ancien testament), que Jean-Baptiste serait la réincarnation d’Elie…

Mais de Plus on ne peut aisément croire qu’Elie est Dieu puisque ce mot signifie «mon Dieu» selon l’évangile dans son édition vulgate latine canonique… et aussi, Jean-Baptiste ne peut pas la même personne qu’Élie puisqu’il est écrit que Jean-Baptiste est « dans l’esprit et la puissance d’Élie », si Jésus dit qu’il est Elie… c’est que c’est Elie qui agit par Saint Jean-Baptiste… Alors soit Elie est l’ange de saint Jean-Baptiste, et encore celui de Jésus-Christ qui s’adresse à Lui qui l’a abandonné sur la croix… ou soit Elie est l’Esprit-Saint incarné…

Et il est aussi écrit de saint Jean-Baptiste «et par l’Esprit-Saint il sera empli à nouveau encore depuis l’utérus de sa mère» (Luc 1, 15). Alors que Jean-Baptiste précèdera le Seigneur dans l’esprit et la puissance d’Élie en (Luc 1, 17), en même temps qu’il est empli de l’Esprit-Saint depuis l’utérus de sa mère… semble, en prenant aussi en compte le reste des saintes écritures, suffisant pour croire qu’Elie est bien l’Esprit-Saint incarné.

Rappelons encore qu’Elie eut, de même que Jésus-Christ, une ascension en étant enlevé au ciel sur un char de feu (2 Rois 2, 11). De même que le fut la Vierge Marie selon le saint Magister catholique.

Ajoutons que la transfiguration de Jésus eut lieu sur la montagne en présence de Moïse et d’Élie…

Et de Moïse la bible dit qu’il est Dieu pour pharaon : «Et le Seigneur a dit à Moïse : “Voici, j’ai t‘ai constitué Dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète.» (Exode 7, 1)… A propos du D majuscule à « Dieu »… l’ancienne édition de la vulgate (la sixto-clémentine) l’écrit… ce que ne fait pas la dernière édition nova vulgata, qui écrit une minuscule : «Dixitque Dominus ad Moysen: “Ecce constitui te deum pharaonis, et Aaron frater tuus erit propheta tuus.» (Exode 7, 1 de la nova vulgata “typique” catholique). Sachant que le Pape Pie XII déclare la vulgate absolument immune de toute erreur dans les choses de la foi et des mœurs : « in rebus fidei ac morum ab omni prorsus esse errore immunem ; » (Pape Pie XII, Divino afflante Spiritu, § 26).

Si Moïse a bien été mis au sépulcre dans une vallée de la terre de Moab… la bible ajoute que l’homme ne connut pas son sépulcre jusqu’à ce jour (Deutéronome 34, 6)… Et s’il n’est pas écrit de Moïse qu’il eut une telle ascension qu’Elie ou Jésus… (Jude 9) précisera que l’archange Michel avec le Diable se sont disputés le corps de Moïse… On peut donc penser aussi que sans aucun doute le corps de Moïse fut enlevé au ciel…

Élie pendant sa vie terrestre est bien connu non seulement pour avoir ressuscité un mort (1 Rois 17, 21-23), le fils d’une veuve chez qui le Seigneur l’avait envoyé pour qu’elle le nourrisse pendant la très sévère sécheresse qu’il avait provoquée… alors qu’elle n’avait plus rien à manger elle-même…, mais Élie est connu par exemple aussi pour avoir tué 450 faux prophètes en les noyant dans une rivière… (1 Rois 18, 40) ! Invoquons donc saint Elie afin qu’il nous débarrasse aujourd’hui encore de tous les faux docteurs patentés de notre époque.





Par Arnaud Barbey, le 04 octobre 2021


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